Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
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Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Je commence tout juste un nouveau jeûne, je vise les 40 jours.
C'est loin d'être mon premier, j'ai déjà jeûné une dizaine de fois plusieurs jours de suite (entre 2 et 25 jours, selon mes besoins et possibilités).
Voilà des sujets que j'avais déjà posté sur le sujet :
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Là j'ai réussit à me dégager un mois et demi de repos, me suis préparée plusieurs mois et je me lance pour les 40 jours.
Entre autre préparation depuis plusieurs mois j'ai pris beaucoup de compléments alimentaires avec l'aide d'une Naturopathe parce que j'étais très carencée. Je ne l'étais pas à cause des jeûnes, ça les prédate largement. C'est sans doute une des raisons pour lesquelles j'avais du arrêter assez brutalement mon jeûne de 25 jours en me sentant soudainement très faible et affamée, puis ai été incapable de rejeûner pendant plusieurs mois. Avec les compléments je me suis mise à manger naturellement de moins en moins et à perdre du poids, donc ça devrait m'aider à mieux tenir le jeûne. Bref j'ai bon espoir d'y arriver cette fois !
Mes buts :
- Spirituels et magiques : c'est ce qui m'a motivée à mettre en place le temps disponible tout ça. J'ai besoin de jeûner pour un rituel, et je vais en profiter pour l'utiliser aussi pour d'autres choses.
- Psychologique : les jeûnes m'ont toujours aidée à me recentrer sur moi-même, à comprendre des blocages ou traumas que j'avais etc. En gros ils opèrent un genre de "mise à nue". Vu les révélations que j'avais eu à partir du 20em jour de jeûne lors de celui de 25, j'imagine que d'aller jusqu'à 40 devrait m'aider énormément.
- Physique, il y en a plusieurs:
- Et de façon un peu globale : je suis épuisée par plusieurs choses qui se sont accumulées ces dernières années. Je tente de ne pas m'écrouler totalement depuis plusieurs mois. J'ai vraiment eu du mal à atteindre la ligne de départ sans m'être écroulée plus tôt. J'ai eu des genres de burn-out de quelques jours de plus en plus souvent depuis juillet. Bref j'ai besoin de me reposer profondément, et je pense que le jeûne est le meilleur moyen d'y arriver.
Voilà. Comme d'hab il est probable que j'aurais des surprises. Mais en tous cas j'ai fait de mon mieux pour pouvoir jeûner longtemps, maintenant je ne peux plus qu'attendre de voir les effets.
Bonne journée
PS : mon doigt n'a pas bougé depuis le jeûne de dix jours. Il reste un poil plié, il me fait un peu mal quand il fait très humide, mais il s'en est bien sorti vu la situation. J'imagine que le jeûne que je commence pourra aussi agir dessus.
C'est loin d'être mon premier, j'ai déjà jeûné une dizaine de fois plusieurs jours de suite (entre 2 et 25 jours, selon mes besoins et possibilités).
Voilà des sujets que j'avais déjà posté sur le sujet :
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Là j'ai réussit à me dégager un mois et demi de repos, me suis préparée plusieurs mois et je me lance pour les 40 jours.
Entre autre préparation depuis plusieurs mois j'ai pris beaucoup de compléments alimentaires avec l'aide d'une Naturopathe parce que j'étais très carencée. Je ne l'étais pas à cause des jeûnes, ça les prédate largement. C'est sans doute une des raisons pour lesquelles j'avais du arrêter assez brutalement mon jeûne de 25 jours en me sentant soudainement très faible et affamée, puis ai été incapable de rejeûner pendant plusieurs mois. Avec les compléments je me suis mise à manger naturellement de moins en moins et à perdre du poids, donc ça devrait m'aider à mieux tenir le jeûne. Bref j'ai bon espoir d'y arriver cette fois !
Mes buts :
- Spirituels et magiques : c'est ce qui m'a motivée à mettre en place le temps disponible tout ça. J'ai besoin de jeûner pour un rituel, et je vais en profiter pour l'utiliser aussi pour d'autres choses.
- Psychologique : les jeûnes m'ont toujours aidée à me recentrer sur moi-même, à comprendre des blocages ou traumas que j'avais etc. En gros ils opèrent un genre de "mise à nue". Vu les révélations que j'avais eu à partir du 20em jour de jeûne lors de celui de 25, j'imagine que d'aller jusqu'à 40 devrait m'aider énormément.
- Physique, il y en a plusieurs:
- soigner mon intestin qui reste poreux même si la glutamine l'a beaucoup aidé
- soigner mon asthme (sans doute lié à l'intestin, j'ai appris récemment que c'est en fait un asthme que je me traîne depuis au moins 20 ans et qui disparaît temporairement à chaque sortie de jeûne. Ce ne sont pas mes poumons qui sont blessés, ou alors un jeûne précédent les a déjà guéri).
- soigner mon cerveau qui garde des traces d'accidents médicamenteux et autres déjà améliorés par les jeûnes précédents
- soigner mon endométriose qui s'est grandement améliorée à chaque jeûne. Depuis le jeûne de 25 jours les symptômes étaient bien moins forts (beaucoup moins de douleurs et de sang dans les selles) et parfois totalement absents pendant un ou deux cycles. Guérir mes carences m'a aussi fait faire un bond en avant sur le sujet. Bref là dessus ça va encore mieux que juste après le jeûne de 25 jours.
- remonter mes seins (comme d'hab. Ils ont remonté pas mal depuis mon premier jeûne mais ils restent clairement abîmés).
- faire disparaître certaines cicatrices
- soigner quoi que ce soit d'autre sur lequel mon corps décide de se concentrer
- Et de façon un peu globale : je suis épuisée par plusieurs choses qui se sont accumulées ces dernières années. Je tente de ne pas m'écrouler totalement depuis plusieurs mois. J'ai vraiment eu du mal à atteindre la ligne de départ sans m'être écroulée plus tôt. J'ai eu des genres de burn-out de quelques jours de plus en plus souvent depuis juillet. Bref j'ai besoin de me reposer profondément, et je pense que le jeûne est le meilleur moyen d'y arriver.
Voilà. Comme d'hab il est probable que j'aurais des surprises. Mais en tous cas j'ai fait de mon mieux pour pouvoir jeûner longtemps, maintenant je ne peux plus qu'attendre de voir les effets.
Bonne journée
PS : mon doigt n'a pas bougé depuis le jeûne de dix jours. Il reste un poil plié, il me fait un peu mal quand il fait très humide, mais il s'en est bien sorti vu la situation. J'imagine que le jeûne que je commence pourra aussi agir dessus.
Dernière édition par luthi le Mar 29 Jan 2019 - 18:45, édité 2 fois
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
J'oublie tout le temps à quel point la tentation est forte la première journée, surtout dans la soirée. J'ai tenu face aux lasagnes que mangeaient mon coloc, mais après coup j'en était à me retenir de grignoter des cachets de vitamine C. Je me suis contentée d'un peu d'eau citronnée et d'un chewing gum. Là c'est en train de passer. Bonne nuit.
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Bonjour luthi !
bravo pour cette décision et pour avoir résisté la première journée (en ce moment, c'est très compliqué pour moi de résister).
Comptes-tu faire un point quotidien sur le forum ?
bravo pour cette décision et pour avoir résisté la première journée (en ce moment, c'est très compliqué pour moi de résister).
Comptes-tu faire un point quotidien sur le forum ?
Bountygong- Modératrice
- Messages : 962
Date d'inscription : 05/08/2017
Localisation : Centre de la France
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Merci Luthi de partager tes experiences, bon jeune!
mounina- Messages : 120
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 59
Localisation : Oxford (Royaume-Uni)
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Merci Luthi de partager tes experiences, bon jeune!
mounina- Messages : 120
Date d'inscription : 31/08/2015
Age : 59
Localisation : Oxford (Royaume-Uni)
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Merci !
Je vais tenter un point quotidien oui, ou en tous cas d'en parler dès qu'il se passe un truc intéressant.
Pour l'instant pas encore de vrais symptômes d'autolyse, j'ai des sensations un poil bizarre au ventre mais rien de clair. J'ai juste encore bien envie de manger même si j'ai plus vraiment faim comme hier.
Je vais tenter un point quotidien oui, ou en tous cas d'en parler dès qu'il se passe un truc intéressant.
Pour l'instant pas encore de vrais symptômes d'autolyse, j'ai des sensations un poil bizarre au ventre mais rien de clair. J'ai juste encore bien envie de manger même si j'ai plus vraiment faim comme hier.
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
L'eau commence déjà à avoir un goût affreux.. Et avec du citron c'est à peine mieux.
Du coup ce soir j'alterne entre du bouillon de légume très très dilué (qui me semble quand même incroyablement goûteux donc j'en bois très peu) et de l'eau (après le bouillon elle passe mieux). Je n'ai quasiment rien bu de la journée et j'avais très soif.
Ça semble aller dans le sens de l'idée que plus on jeûne souvent et plus les étapes vont vite avant d'atteindre le jeûne profond.
Du coup ce soir j'alterne entre du bouillon de légume très très dilué (qui me semble quand même incroyablement goûteux donc j'en bois très peu) et de l'eau (après le bouillon elle passe mieux). Je n'ai quasiment rien bu de la journée et j'avais très soif.
Ça semble aller dans le sens de l'idée que plus on jeûne souvent et plus les étapes vont vite avant d'atteindre le jeûne profond.
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Je viens d'avoir une révélation que je tiens à partager ici.
Je me suis posée la question de pourquoi je reste grosse, malgré que chaque jeûne me fasse perdre un peu de poids dans les mois qui suivent, que chaque amélioration de santé (carences, santé psychologique) m'en fasse perdre un peu.. Généralement je reprend le poids ensuite au moindre changement de rythme de vie ou stress ou sport (dans le dernier cas c'est des muscles ça ne dérange pas mais bon).
Globalement mon poids est stable autour de 100kg depuis plusieurs années, depuis la fin de ma grande perte de poids avec l'aide de la méthode Zermati qui consiste globalement à apprendre à manger à sa faim, à ne plus se restreindre, à faire confiance à son corps. Grâce à ça j'ai perdu mes TCA (hyperphagie boulimique) et suis descendue à 95kg alors que je partais de 120. Ensuite j'en ai repris 5 et ne suis jamais repassée au dessus, et ce sans aucun effort particulier. Mais je me demande depuis longtemps pourquoi je ne repasse pas en dessous, quel est le problème dans mon équilibre que ça recouvre? Est-ce vraiment mon poids de santé? Mon corps a t-il vraiment décidé que je ne devais pas passer en dessous? Est-ce un effet à vie de mes anciens régimes?
Et là j'ai eu une révélation en écoutant une conférence de Jason Fung sur l'insuline.
Enfant j'ai beaucoup été affamée par mes parents. Privée de nourriture etc. J'étais très maigre. Et quand je mangeais c'était très glucidique. Forcément j'en ai aussi développé une forte attirance pour tous les glucides. C'est la raison pour laquelle ado, quand je me suis mise à voler de la nourriture ou m'en acheter en douce et à prendre beaucoup de poids je visais des choses très sucrées.
Non seulement je mangeais très sucré (ce qui affole la réponse insulinique) mais j'avais été longtemps privée d'une nourriture suffisante, ce qui m'a créé un réflexe insulinique très fort (vu qu'un de ses rôles est de stocker un maximum en cas de famine).
Bref en fin d'adolescence j'étais en plein dans le cercle vicieux pour me créer un diabète de type2 : beaucoup d'insuline qui donne une appétence pour le sucre ce qui demande beaucoup d'insuline pour digérer ce qui crée une résistance à l'insuline ce qui augmente l'insuline... J'avais d'ailleurs commencé à en avoir tous les symptômes classiques (ce que je n'ai pas réalisé à l'époque) à savoir une soif et un appétit accrus (l'appétit c'était normal mais ma soif n'a fait qu'augmenter et était au plus haut lors de mon pic de poids), des besoins fréquents d'uriner, en particulier la nuit (tenir une heure de cours sans aller uriner était difficile), une somnolence importante (je dormais 10 à 11h par nuit et était quand-même fatiguée), une vision trouble (ça m'arrivait parfois, durait quelques jours où semaines, je n'en comprenais pas la cause) et une augmentation des infections comme la cystite, mycoses etc (j'en avait plein).
Il y avait d'autres explications pour certains de ces symptômes mais pas tous (notamment la vue) et puis plusieurs causes peuvent se rejoindre en un symptôme.
Bref n'ayant pas fait de tests à l'époque je ne peux en être totalement certaine mais il semble probable que j'avais commencé à exprimer un diabète de type 2.
Ces symptômes ont persisté malgré ma perte de poids grâce à la méthode Zermati, bien qu'ils se soient légèrement amoindris (je me rappelle m'être mise à moins boire et ma vue se brouillais moins souvent).
Et puis est arrivé mon premier jeûne en 2013 je crois. Ou plutôt est arrivé, à la suite d'un repas de famille, la première fois où je me suis retrouvée totalement incapable de manger. À la seule idée de porter quelque chose à ma bouche je me sentais malade. J'ai jeûné 6 jours.
La majorité des symptômes se sont calmés, même si ce jeûne s'est concentré sur ce qui semblait plus urgent : nettoyer mon cerveau de restes de médicaments et soigner des choses neurologiques. Par contre j'ai terminé le jeûne sur des violentes douleurs au foie, j'ai donc enchaîné ensuite sur des nettoyages du foie par la méthode Moritz, puis repris des jeûnes plus ou moins longs, parfois secs etc pendant plusieurs années. Mes symptômes ont continués à se calmer graduellement et je suis sure de ne plus avoir de symptômes liés à un vrai diabète depuis au moins deux ans.
En revanche, et c'est là ce qui m'intéresse aujourd'hui : il est très clair que j'ai toujours une réponse insulinique largement anormale. Et que ne le sachant pas j'ai soigneusement écouté mon appétit (la base de la méthode Zermati) sans prendre en compte qu'il pouvait être biaisé par un problème métabolique.
En gros mon organisme a été entraîné enfant à produire beaucoup d'insuline pour stocker un maximum de sucre sous forme de graisses, et à ne surtout pas laisser partir les graisses pour toujours avoir de la réserve. Ça m'a créé une appétence anormale pour le sucre. Qui augmente le problème, ou en tous cas l'entretient (il a cessé d'empirer depuis que je suis passée à une alimentation la plus saine et complète possible, pleine de bonnes graisses et pauvre en aliments transformés ou trop cuits).
Les jeûnes ont toujours "reset" mes niveaux d'insulines, mais en en sortant mon appétit m'orientait vers les glucides. Donc même si je mangeais très sain c'était surtout des légumes racine, du houmous, des féculents etc. Et au bout de quelques mois j'étais de retour à une alimentation pleine de jus de fruits et de confiture.
Et c'est comme ça que j'en suis arrivée à la situation que j'ai observé cette année, une fois que j'ai eu vraiment guéri profondément ma peur de la faim, mes carences, et autres problèmes liés aux privations de mon enfance je me suis mise à manger des quantités normales, à viser le plus possible des aliments très riches en micronutriments etc... Mais en mangeant toujours globalement très sucré : probablement au moins 60% de glucides dont une majeure partie de glucides très rapides (pain blanc, confiture, jus de fruit)...
Ce genre d'alimentation serait acceptable pour la plupart des gens, et même plus sain que ce que beaucoup de gens mangent (je mange aussi des aliments très complets et me complémente bien) mais je suis quelqu'un avec une réponse insulinique très forte et devrait donc pour ramener cette production d'insuline à la normale manger très peu de glucides. Ce que je n'ai jamais fait de ma vie, hors des périodes de jeûne.
Tout ça explique que l'alternance de kéto et de jeûne de l'année dernière (pour mon doigt) m'était absolument insupportable, et que j'ai repris une alimentation normale bien plus tôt que prévu, quitte à mettre en danger mon doigt.
Bref j'ai un gros problème d'insuline, et bien que les jeûnes soignent en profondeur mon corps ils n'ont jamais réglé un autre problème : apprendre à mon corps qu'on peut manger sans directement monter son insuline à fond, manger des tonnes de glucides et faire des grosses réserves. Et pour cause un jeûne ne peux pas nous apprendre à "manger".
La plupart des conseils de réalimentation parlent de légumes vapeur, de fruits, de jus, de ne pas manger trop gras.. Des choses qui doivent parfaitement convenir à la grande majorité des gens mais qui ne conviennent pas à mon problème précis : de changer complètement la production d'insuline de mon corps lorsque je mange.
Du coup je pense me réalimenter en Keto (régime cétogène), en visant un mois de keto après le jeûne. De toute façon en sortant de jeûne je ne me suis jamais vraiment restreinte sur le type d'alimentation, j'ai juste suivit des règles de sécurité très stricte (se servir une toute petite portion, mâcher longtemps chaque bouchée, s'allonger et attendre une heure pour se resservir même si le corps en réclame plus..). Du coup je ne me sens pas inquiète à l'idée de manger beaucoup de graisses en sortie de jeûne. Par contre je m'attend à ressentir un mélange de panique et d'obsession pour les glucides, étant donné qu'à chaque sortie de jeûne c'est ça qui m'a fait le plus envie tout de suite et vu mes pics puis crash d'énergie très violents à chaque repas pendant la réalimentation mon insuline était prête à repartir à fond dès le premier repas.
Après ce mois de keto j'espère suivre la méthode du Docteur Fung qui consiste en gros à manger à sa faim mais en privilégiant les bonnes graisses et les aliments pauvres en glucides, et à jeûner un jour par ci par là.
En gros cette fois je réalise que même si manger "à sa faim" est absolument fondamental en dehors des jeûnes (s'affamer ne fait PAS maigrir, ça fait grossir à long terme), il faut tout de même prendre en compte son historique personnel et médical pour ne pas confondre un appétit sain et un symptôme de maladie. Et dans mon cas, il va falloir que j'aille un peu contre mon appétit pendant quelques temps pour finir de soigner les restes d'un problème d'insuline qui à une période a très probablement atteint le stade du diabète. En revanche il ne faut pas que j'ai réellement "faim", juste que je force mon appétit à se tourner vers plus de gras et moins de sucres rapides.
Bref voilà un peu le stade de mes découvertes. Je ne sais pas si j'y arriverai mais je vais tenter de faire de ce jeûne l'occasion de vraiment profondément soigner mon système endocrinien Ça ne s'annonce pas facile mais au moins j'ai compris quelque chose de nouveau sur moi-même.
Je me suis posée la question de pourquoi je reste grosse, malgré que chaque jeûne me fasse perdre un peu de poids dans les mois qui suivent, que chaque amélioration de santé (carences, santé psychologique) m'en fasse perdre un peu.. Généralement je reprend le poids ensuite au moindre changement de rythme de vie ou stress ou sport (dans le dernier cas c'est des muscles ça ne dérange pas mais bon).
Globalement mon poids est stable autour de 100kg depuis plusieurs années, depuis la fin de ma grande perte de poids avec l'aide de la méthode Zermati qui consiste globalement à apprendre à manger à sa faim, à ne plus se restreindre, à faire confiance à son corps. Grâce à ça j'ai perdu mes TCA (hyperphagie boulimique) et suis descendue à 95kg alors que je partais de 120. Ensuite j'en ai repris 5 et ne suis jamais repassée au dessus, et ce sans aucun effort particulier. Mais je me demande depuis longtemps pourquoi je ne repasse pas en dessous, quel est le problème dans mon équilibre que ça recouvre? Est-ce vraiment mon poids de santé? Mon corps a t-il vraiment décidé que je ne devais pas passer en dessous? Est-ce un effet à vie de mes anciens régimes?
Et là j'ai eu une révélation en écoutant une conférence de Jason Fung sur l'insuline.
Enfant j'ai beaucoup été affamée par mes parents. Privée de nourriture etc. J'étais très maigre. Et quand je mangeais c'était très glucidique. Forcément j'en ai aussi développé une forte attirance pour tous les glucides. C'est la raison pour laquelle ado, quand je me suis mise à voler de la nourriture ou m'en acheter en douce et à prendre beaucoup de poids je visais des choses très sucrées.
Non seulement je mangeais très sucré (ce qui affole la réponse insulinique) mais j'avais été longtemps privée d'une nourriture suffisante, ce qui m'a créé un réflexe insulinique très fort (vu qu'un de ses rôles est de stocker un maximum en cas de famine).
Bref en fin d'adolescence j'étais en plein dans le cercle vicieux pour me créer un diabète de type2 : beaucoup d'insuline qui donne une appétence pour le sucre ce qui demande beaucoup d'insuline pour digérer ce qui crée une résistance à l'insuline ce qui augmente l'insuline... J'avais d'ailleurs commencé à en avoir tous les symptômes classiques (ce que je n'ai pas réalisé à l'époque) à savoir une soif et un appétit accrus (l'appétit c'était normal mais ma soif n'a fait qu'augmenter et était au plus haut lors de mon pic de poids), des besoins fréquents d'uriner, en particulier la nuit (tenir une heure de cours sans aller uriner était difficile), une somnolence importante (je dormais 10 à 11h par nuit et était quand-même fatiguée), une vision trouble (ça m'arrivait parfois, durait quelques jours où semaines, je n'en comprenais pas la cause) et une augmentation des infections comme la cystite, mycoses etc (j'en avait plein).
Il y avait d'autres explications pour certains de ces symptômes mais pas tous (notamment la vue) et puis plusieurs causes peuvent se rejoindre en un symptôme.
Bref n'ayant pas fait de tests à l'époque je ne peux en être totalement certaine mais il semble probable que j'avais commencé à exprimer un diabète de type 2.
Ces symptômes ont persisté malgré ma perte de poids grâce à la méthode Zermati, bien qu'ils se soient légèrement amoindris (je me rappelle m'être mise à moins boire et ma vue se brouillais moins souvent).
Et puis est arrivé mon premier jeûne en 2013 je crois. Ou plutôt est arrivé, à la suite d'un repas de famille, la première fois où je me suis retrouvée totalement incapable de manger. À la seule idée de porter quelque chose à ma bouche je me sentais malade. J'ai jeûné 6 jours.
La majorité des symptômes se sont calmés, même si ce jeûne s'est concentré sur ce qui semblait plus urgent : nettoyer mon cerveau de restes de médicaments et soigner des choses neurologiques. Par contre j'ai terminé le jeûne sur des violentes douleurs au foie, j'ai donc enchaîné ensuite sur des nettoyages du foie par la méthode Moritz, puis repris des jeûnes plus ou moins longs, parfois secs etc pendant plusieurs années. Mes symptômes ont continués à se calmer graduellement et je suis sure de ne plus avoir de symptômes liés à un vrai diabète depuis au moins deux ans.
En revanche, et c'est là ce qui m'intéresse aujourd'hui : il est très clair que j'ai toujours une réponse insulinique largement anormale. Et que ne le sachant pas j'ai soigneusement écouté mon appétit (la base de la méthode Zermati) sans prendre en compte qu'il pouvait être biaisé par un problème métabolique.
En gros mon organisme a été entraîné enfant à produire beaucoup d'insuline pour stocker un maximum de sucre sous forme de graisses, et à ne surtout pas laisser partir les graisses pour toujours avoir de la réserve. Ça m'a créé une appétence anormale pour le sucre. Qui augmente le problème, ou en tous cas l'entretient (il a cessé d'empirer depuis que je suis passée à une alimentation la plus saine et complète possible, pleine de bonnes graisses et pauvre en aliments transformés ou trop cuits).
Les jeûnes ont toujours "reset" mes niveaux d'insulines, mais en en sortant mon appétit m'orientait vers les glucides. Donc même si je mangeais très sain c'était surtout des légumes racine, du houmous, des féculents etc. Et au bout de quelques mois j'étais de retour à une alimentation pleine de jus de fruits et de confiture.
Et c'est comme ça que j'en suis arrivée à la situation que j'ai observé cette année, une fois que j'ai eu vraiment guéri profondément ma peur de la faim, mes carences, et autres problèmes liés aux privations de mon enfance je me suis mise à manger des quantités normales, à viser le plus possible des aliments très riches en micronutriments etc... Mais en mangeant toujours globalement très sucré : probablement au moins 60% de glucides dont une majeure partie de glucides très rapides (pain blanc, confiture, jus de fruit)...
Ce genre d'alimentation serait acceptable pour la plupart des gens, et même plus sain que ce que beaucoup de gens mangent (je mange aussi des aliments très complets et me complémente bien) mais je suis quelqu'un avec une réponse insulinique très forte et devrait donc pour ramener cette production d'insuline à la normale manger très peu de glucides. Ce que je n'ai jamais fait de ma vie, hors des périodes de jeûne.
Tout ça explique que l'alternance de kéto et de jeûne de l'année dernière (pour mon doigt) m'était absolument insupportable, et que j'ai repris une alimentation normale bien plus tôt que prévu, quitte à mettre en danger mon doigt.
Bref j'ai un gros problème d'insuline, et bien que les jeûnes soignent en profondeur mon corps ils n'ont jamais réglé un autre problème : apprendre à mon corps qu'on peut manger sans directement monter son insuline à fond, manger des tonnes de glucides et faire des grosses réserves. Et pour cause un jeûne ne peux pas nous apprendre à "manger".
La plupart des conseils de réalimentation parlent de légumes vapeur, de fruits, de jus, de ne pas manger trop gras.. Des choses qui doivent parfaitement convenir à la grande majorité des gens mais qui ne conviennent pas à mon problème précis : de changer complètement la production d'insuline de mon corps lorsque je mange.
Du coup je pense me réalimenter en Keto (régime cétogène), en visant un mois de keto après le jeûne. De toute façon en sortant de jeûne je ne me suis jamais vraiment restreinte sur le type d'alimentation, j'ai juste suivit des règles de sécurité très stricte (se servir une toute petite portion, mâcher longtemps chaque bouchée, s'allonger et attendre une heure pour se resservir même si le corps en réclame plus..). Du coup je ne me sens pas inquiète à l'idée de manger beaucoup de graisses en sortie de jeûne. Par contre je m'attend à ressentir un mélange de panique et d'obsession pour les glucides, étant donné qu'à chaque sortie de jeûne c'est ça qui m'a fait le plus envie tout de suite et vu mes pics puis crash d'énergie très violents à chaque repas pendant la réalimentation mon insuline était prête à repartir à fond dès le premier repas.
Après ce mois de keto j'espère suivre la méthode du Docteur Fung qui consiste en gros à manger à sa faim mais en privilégiant les bonnes graisses et les aliments pauvres en glucides, et à jeûner un jour par ci par là.
En gros cette fois je réalise que même si manger "à sa faim" est absolument fondamental en dehors des jeûnes (s'affamer ne fait PAS maigrir, ça fait grossir à long terme), il faut tout de même prendre en compte son historique personnel et médical pour ne pas confondre un appétit sain et un symptôme de maladie. Et dans mon cas, il va falloir que j'aille un peu contre mon appétit pendant quelques temps pour finir de soigner les restes d'un problème d'insuline qui à une période a très probablement atteint le stade du diabète. En revanche il ne faut pas que j'ai réellement "faim", juste que je force mon appétit à se tourner vers plus de gras et moins de sucres rapides.
Bref voilà un peu le stade de mes découvertes. Je ne sais pas si j'y arriverai mais je vais tenter de faire de ce jeûne l'occasion de vraiment profondément soigner mon système endocrinien Ça ne s'annonce pas facile mais au moins j'ai compris quelque chose de nouveau sur moi-même.
Dernière édition par luthi le Mer 26 Déc 2018 - 9:22, édité 3 fois
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Je me rend compte qu'il manque des détails pour mieux comprendre mon post d'hier.
Comment je sais que j'ai une réponse insulinique trop forte?
- J'ai des bouffées de chaleur la nuit et après chaque repas, dont la force dépend d'à quel point j'ai mangé sucré. Elles peuvent être très violentes et s'accompagner de vertiges. Elles sont généralement accompagnées de palpitations cardiaques. Elles sont considérées soit comme le symptôme d'un diabète non diagnostiqué (d'autant plus probable qu'on a les symptômes sévères et depuis longtemps, je les ai depuis bientôt 12 ans), soit d'avoir pris trop d'insuline si on est sous traitement.
- Quelques heures après un repas j'ai un malaise (fatigue, irritabilité, parfois vertiges et tremblements) que j'ai l'habitude de calmer en buvant du jus de fruit ou du sirop (clairement une hypoglycémie).
Dans les autres symptômes qui avaient leur "pic" avant que je ne commence à perdre du poids il y avait :
- cicatrisation lente (ma capacité de cicatrisation s'est tellement démultipliée après mon premier jeûne que j'ai cru avoir développé un super pouvoir)
- œdèmes aux chevilles et parfois aux poignets
- douleurs aux reins (ça elles sont toujours présentes, ils n'ont jamais eu l'occasion de guérir..) Mes reins ont aussi des résultats sans cesse "un peu bizarres" aux analyses mais je n'avais jamais pensé à quelque chose d'assez grave pour demander des analyses poussées
- Des picotements aux doigts ou aux pieds : uniquement arrivés pendant ma pire période
- prise de poids très rapide : mon record est de 8kg en un mois
Bref dans les symptômes clairs qu'il me reste :
- bouffées de chaleur et hypoglycémies qui se calment en prenant des sucres rapides
- douleurs aux reins parfois violentes (comme un couteau planté) et leurs résultats un peu étranges aux analyses de sang
Tous ces symptômes et ceux du post précédents ont commencé lorsque j'avais 17 ans (en 2007/2008) et eu leur pic vers 18 ans (au printemps 2009) avant de descendre par la méthode Zermati (commencée fin 2009), puis certains ont disparus par le jeûne à partir de début 2013 (22 ans).
Bref j'en conclu que même si le problème s'est amélioré il n'a jamais été guéri, et que mes reins n'ont donc pas pu guérir pendant les jeûnes. Ou se sont ré-abîmés après.
Comment je sais que j'ai une réponse insulinique trop forte?
- J'ai des bouffées de chaleur la nuit et après chaque repas, dont la force dépend d'à quel point j'ai mangé sucré. Elles peuvent être très violentes et s'accompagner de vertiges. Elles sont généralement accompagnées de palpitations cardiaques. Elles sont considérées soit comme le symptôme d'un diabète non diagnostiqué (d'autant plus probable qu'on a les symptômes sévères et depuis longtemps, je les ai depuis bientôt 12 ans), soit d'avoir pris trop d'insuline si on est sous traitement.
- Quelques heures après un repas j'ai un malaise (fatigue, irritabilité, parfois vertiges et tremblements) que j'ai l'habitude de calmer en buvant du jus de fruit ou du sirop (clairement une hypoglycémie).
Dans les autres symptômes qui avaient leur "pic" avant que je ne commence à perdre du poids il y avait :
- cicatrisation lente (ma capacité de cicatrisation s'est tellement démultipliée après mon premier jeûne que j'ai cru avoir développé un super pouvoir)
- œdèmes aux chevilles et parfois aux poignets
- douleurs aux reins (ça elles sont toujours présentes, ils n'ont jamais eu l'occasion de guérir..) Mes reins ont aussi des résultats sans cesse "un peu bizarres" aux analyses mais je n'avais jamais pensé à quelque chose d'assez grave pour demander des analyses poussées
- Des picotements aux doigts ou aux pieds : uniquement arrivés pendant ma pire période
- prise de poids très rapide : mon record est de 8kg en un mois
Bref dans les symptômes clairs qu'il me reste :
- bouffées de chaleur et hypoglycémies qui se calment en prenant des sucres rapides
- douleurs aux reins parfois violentes (comme un couteau planté) et leurs résultats un peu étranges aux analyses de sang
Tous ces symptômes et ceux du post précédents ont commencé lorsque j'avais 17 ans (en 2007/2008) et eu leur pic vers 18 ans (au printemps 2009) avant de descendre par la méthode Zermati (commencée fin 2009), puis certains ont disparus par le jeûne à partir de début 2013 (22 ans).
Bref j'en conclu que même si le problème s'est amélioré il n'a jamais été guéri, et que mes reins n'ont donc pas pu guérir pendant les jeûnes. Ou se sont ré-abîmés après.
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Tu progresses luthi ! Cette prise de conscience de la source de tes problèmes de poids va te permettre d'avancer à grands pas !
Le régime cetogène devrait te permettre de rester en autolyse plus longtemps qu'avec une alimentation "normale", ce qui serait très bénéfique.
Comment vas-tu ce soir ?
Le régime cetogène devrait te permettre de rester en autolyse plus longtemps qu'avec une alimentation "normale", ce qui serait très bénéfique.
Comment vas-tu ce soir ?
Bountygong- Modératrice
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Date d'inscription : 05/08/2017
Localisation : Centre de la France
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Update :
2em jour (hier):
Journée difficile, obsession de la nourriture surtout sucrée et difficulté à boire de l'eau donc j'ai bu du bouillon. Sensation d'ennui. Vertiges et faiblesses qui venaient par vague.
J'ai eu des selles normales dans la matinée, par contre j'ai eu plusieurs fois la diarrhée dans la soirée. À savoir devoir courir urgemment aux toilettes, et en fait y'avait quelques centilitres d'eau.
3em jour (aujourd'hui):
J'ai dormi un peu moins de 6h cette nuit mais je me sentais okay ce matin. J'ai eu quelques crampes à la jambe droite en milieux de nuit mais pas trop fortes et je me suis rendormie. J'ai bu de l'eau sans problème pendant la journée, même si pas énormément. Brûlures d'estomac régulières et parfois remontées acides dans la gorge. Quelques douleurs dans le ventre, notamment sous les côtes du côté droit (au niveau du foie j'imagine). Vertiges réguliers, besoin de m'allonger plusieurs fois. J'ai quand-même pu faire une lessive, j'avais un peu d'énergie ce matin.
L'après midi j'ai joué à des jeux vidéos sans sensation d'ennui particulière, l'obsession de la nourriture a commencé à se calmer.
Ma température corporelle a commencé à bien baisser, j'ai sorti mon pull le plus chaud que je n'avais encore pas mis de l'hivers et ce soir j'ai un peu froid avec quand-même. Demain j'ajouterai une couche je pense.
Là je vais me coucher, je tombe de sommeil alors qu'il est 20h20.
2em jour (hier):
Journée difficile, obsession de la nourriture surtout sucrée et difficulté à boire de l'eau donc j'ai bu du bouillon. Sensation d'ennui. Vertiges et faiblesses qui venaient par vague.
J'ai eu des selles normales dans la matinée, par contre j'ai eu plusieurs fois la diarrhée dans la soirée. À savoir devoir courir urgemment aux toilettes, et en fait y'avait quelques centilitres d'eau.
3em jour (aujourd'hui):
J'ai dormi un peu moins de 6h cette nuit mais je me sentais okay ce matin. J'ai eu quelques crampes à la jambe droite en milieux de nuit mais pas trop fortes et je me suis rendormie. J'ai bu de l'eau sans problème pendant la journée, même si pas énormément. Brûlures d'estomac régulières et parfois remontées acides dans la gorge. Quelques douleurs dans le ventre, notamment sous les côtes du côté droit (au niveau du foie j'imagine). Vertiges réguliers, besoin de m'allonger plusieurs fois. J'ai quand-même pu faire une lessive, j'avais un peu d'énergie ce matin.
L'après midi j'ai joué à des jeux vidéos sans sensation d'ennui particulière, l'obsession de la nourriture a commencé à se calmer.
Ma température corporelle a commencé à bien baisser, j'ai sorti mon pull le plus chaud que je n'avais encore pas mis de l'hivers et ce soir j'ai un peu froid avec quand-même. Demain j'ajouterai une couche je pense.
Là je vais me coucher, je tombe de sommeil alors qu'il est 20h20.
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Oh je n'avais pas vu ton message !
Oui je suis vraiment contente d'avoir compris tout ça, je vois enfin espoir de guérir vraiment et non plus de contrôler mes symptômes en jeûnant dès qu'ils remontent.
Et du coup je vais plutôt bien là. Physiquement à part les remontées acides je me sens okay.
Bonne nuit du coup
Oui je suis vraiment contente d'avoir compris tout ça, je vois enfin espoir de guérir vraiment et non plus de contrôler mes symptômes en jeûnant dès qu'ils remontent.
Et du coup je vais plutôt bien là. Physiquement à part les remontées acides je me sens okay.
Bonne nuit du coup
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
J'espère que tu as bien dormi.
Je le répète sans arrêt, mais placer une bouillotte chaude sur les endroits douloureux peut bien soulager ;-) Cela m'aide beaucoup en tout cas.
Je le répète sans arrêt, mais placer une bouillotte chaude sur les endroits douloureux peut bien soulager ;-) Cela m'aide beaucoup en tout cas.
Bountygong- Modératrice
- Messages : 962
Date d'inscription : 05/08/2017
Localisation : Centre de la France
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Je n'y avais pas pensé, merci je le ferai après ma douche.
Des nouvelles de ma nuit : J'ai dormi trois heures, me suis levée à 23h30, rendormie à 4h et levée à nouveau à 11h20. Dormi presque 10h en tout. Presque parce que je me suis réveillée un moment dans la matinée : mes règles sont arrivées avec deux jours d'avance et c'était très douloureux. D'ailleurs c'est marrant: elles arrivent d'habitude au 6em jour de jeûne mais pour une fois que ça aurait été la bonne date elles sont là au 4em.
J'avais aussi la sensation de l'estomac "plié" que j'ai déjà eu sur d'autres jeûnes : la sensation que mon ventre est plié dans le sens de la largeur (pliure entre les côtes). Ça fait vraiment mal et c'est très difficile de trouver une position qui détende la zone sans me faire mal ailleurs. J'ai finit par me rendormir sur le ventre du coup.
Je me suis donc reréveillée à 11h20 et levée, et là j'ai eu à nouveau des selles en quantité normales (j'en avait eu le premier et deuxième jour déjà). Ça me fait bizarre d'en avoir autant en début de jeûne mais celles là c'est probablement lié à l'endométriose (qui me fait du sang dans le colon).
Bref là je suis levée, j'ai des douleurs qui vont et viennent dans le ventre et notamment à l'utérus mais rien de terrible. Je vais juste aller me doucher tranquille et finir de préparer Noël.
Par contre j'accuse encore le coup de ce que j'ai compris ces derniers jours.
Je veux dire, à 18 ans j'ai en même temps: pris 30kg (dont 8 en un mois), bu 5L d'eau par jour, été aux urgences ophtalmiques pour vue brouillée, dormais entre 10 et 14h par nuit, avait régulièrement des palpitations cardiaques, avait des violentes douleurs aux reins de plus en plus souvent et fait des œdèmes multiples. J'aurai pu mourir en fait !
Ça fait des années que je dis que Zermati m'a sauvé la vie mais je pensais à mes envies de suicide. En fait il m'a aussi sauvée en faisant que je me suis mise à manger beaucoup plus gras et beaucoup moins sucré (parce que une fois calmée mon hyperphagie mon corps avait beau être hyperinsulinique il avait pas envie de crever direct).
Et je vois là aussi la gravité des maltraitances que j'ai vécu : mes parents m'ont appris que mes symptômes de santé étaient "normaux" ou "de ma faute" (quand je buvais, mangeais ou dormais trop) si bien que j'en parlais très peu aux médecins, et ma mère m'accompagnait au médecin pour les premiers rendez-vous pour bien donner le ton que j'étais psychiatriquement instable si bien qu'ensuite dès que j'arrivais à parler d'un symptôme on me disais que c'était "psychosomatique" (encore que même des médecins vus sans mes parents me disaient la même chose.. mais quand-même moins souvent).
Du coup avec le temps j'ai pris l'habitude d'ignorer des tas de symptômes graves, ou de les voir comme des signes d'angoisse et pas de problèmes métaboliques.
Et bref tout ça pour dire que c'est incroyable comme mon corps a fait de son mieux pour manager le problème et a amélioré plein de choses juste quand j'écoutais mon instinct malgré que je savais pas ce que j'avais. Avec Zermati je me suis mise à manger hyper gras et protéiné et vitaminé, et à chaque sortie de jeûne mes reins allaient mieux, même si les douleurs revenaient avec le temps et l'augmentation du sucre. Sans tout ça je n'ose pas imaginer l'étendue des dégâts.
Avec le temps j'ai commencé à me trouver des bons médecins (des gens qui ne disent pas que tout est dans ma tête ou que je ment ou que je ne sais pas de quoi je parle) mais j'ai encore du mal à savoir leur dire mes symptômes, vu que j'ai encore du mal à savoir quand quelque chose est un symptôme ou juste quelque chose de normal qu'on doit ignorer.
Enfin bref on dirait que le jeûne a commencé ses effets psychologiques en fait. Même si je ne m'attendais pas à ce que ça aille dans cette direction.
Des nouvelles de ma nuit : J'ai dormi trois heures, me suis levée à 23h30, rendormie à 4h et levée à nouveau à 11h20. Dormi presque 10h en tout. Presque parce que je me suis réveillée un moment dans la matinée : mes règles sont arrivées avec deux jours d'avance et c'était très douloureux. D'ailleurs c'est marrant: elles arrivent d'habitude au 6em jour de jeûne mais pour une fois que ça aurait été la bonne date elles sont là au 4em.
J'avais aussi la sensation de l'estomac "plié" que j'ai déjà eu sur d'autres jeûnes : la sensation que mon ventre est plié dans le sens de la largeur (pliure entre les côtes). Ça fait vraiment mal et c'est très difficile de trouver une position qui détende la zone sans me faire mal ailleurs. J'ai finit par me rendormir sur le ventre du coup.
Je me suis donc reréveillée à 11h20 et levée, et là j'ai eu à nouveau des selles en quantité normales (j'en avait eu le premier et deuxième jour déjà). Ça me fait bizarre d'en avoir autant en début de jeûne mais celles là c'est probablement lié à l'endométriose (qui me fait du sang dans le colon).
Bref là je suis levée, j'ai des douleurs qui vont et viennent dans le ventre et notamment à l'utérus mais rien de terrible. Je vais juste aller me doucher tranquille et finir de préparer Noël.
Par contre j'accuse encore le coup de ce que j'ai compris ces derniers jours.
Je veux dire, à 18 ans j'ai en même temps: pris 30kg (dont 8 en un mois), bu 5L d'eau par jour, été aux urgences ophtalmiques pour vue brouillée, dormais entre 10 et 14h par nuit, avait régulièrement des palpitations cardiaques, avait des violentes douleurs aux reins de plus en plus souvent et fait des œdèmes multiples. J'aurai pu mourir en fait !
Ça fait des années que je dis que Zermati m'a sauvé la vie mais je pensais à mes envies de suicide. En fait il m'a aussi sauvée en faisant que je me suis mise à manger beaucoup plus gras et beaucoup moins sucré (parce que une fois calmée mon hyperphagie mon corps avait beau être hyperinsulinique il avait pas envie de crever direct).
Et je vois là aussi la gravité des maltraitances que j'ai vécu : mes parents m'ont appris que mes symptômes de santé étaient "normaux" ou "de ma faute" (quand je buvais, mangeais ou dormais trop) si bien que j'en parlais très peu aux médecins, et ma mère m'accompagnait au médecin pour les premiers rendez-vous pour bien donner le ton que j'étais psychiatriquement instable si bien qu'ensuite dès que j'arrivais à parler d'un symptôme on me disais que c'était "psychosomatique" (encore que même des médecins vus sans mes parents me disaient la même chose.. mais quand-même moins souvent).
Du coup avec le temps j'ai pris l'habitude d'ignorer des tas de symptômes graves, ou de les voir comme des signes d'angoisse et pas de problèmes métaboliques.
Et bref tout ça pour dire que c'est incroyable comme mon corps a fait de son mieux pour manager le problème et a amélioré plein de choses juste quand j'écoutais mon instinct malgré que je savais pas ce que j'avais. Avec Zermati je me suis mise à manger hyper gras et protéiné et vitaminé, et à chaque sortie de jeûne mes reins allaient mieux, même si les douleurs revenaient avec le temps et l'augmentation du sucre. Sans tout ça je n'ose pas imaginer l'étendue des dégâts.
Avec le temps j'ai commencé à me trouver des bons médecins (des gens qui ne disent pas que tout est dans ma tête ou que je ment ou que je ne sais pas de quoi je parle) mais j'ai encore du mal à savoir leur dire mes symptômes, vu que j'ai encore du mal à savoir quand quelque chose est un symptôme ou juste quelque chose de normal qu'on doit ignorer.
Enfin bref on dirait que le jeûne a commencé ses effets psychologiques en fait. Même si je ne m'attendais pas à ce que ça aille dans cette direction.
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Oh bon sang je continue les recherches et j'hallucine à chaque truc.
J'avais constamment des saignements aux pieds, de la corne qui saignait et les plaies refusaient de se refermer. C'est apparemment lié au diabète.
Et mes pieds font plus de corne anormale depuis presque deux ans !
J'avais constamment des saignements aux pieds, de la corne qui saignait et les plaies refusaient de se refermer. C'est apparemment lié au diabète.
Et mes pieds font plus de corne anormale depuis presque deux ans !
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Nouvelles du 4em jour :
- J'ai des crampes dans les jambes quasi incessantes depuis ce matin, heureusement pas trop fortes
- Les douleurs à l'utérus se sont vites calmées
- Mais des douleurs aux lombaires ont pris le relais
- Les remontées acides sont de retour ce soir
Bref c'est pas très confortable. Par contre l'envie de manger s'est vraiment calmée. J'ai passé quelques heures à cuisiner des chocolats de Noël sans même lécher instinctivement une cuillère. Je n'ai bu que de l'eau depuis hier matin et je n'ai eu envie de rien d'autre, même pas un chewing gum. Ce soir je vais boire une infusion de rose pour le réveillon et ça me va.
Je vous souhaite de bonnes fêtes d'ailleurs !
- J'ai des crampes dans les jambes quasi incessantes depuis ce matin, heureusement pas trop fortes
- Les douleurs à l'utérus se sont vites calmées
- Mais des douleurs aux lombaires ont pris le relais
- Les remontées acides sont de retour ce soir
Bref c'est pas très confortable. Par contre l'envie de manger s'est vraiment calmée. J'ai passé quelques heures à cuisiner des chocolats de Noël sans même lécher instinctivement une cuillère. Je n'ai bu que de l'eau depuis hier matin et je n'ai eu envie de rien d'autre, même pas un chewing gum. Ce soir je vais boire une infusion de rose pour le réveillon et ça me va.
Je vous souhaite de bonnes fêtes d'ailleurs !
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
La dimension psychologique du jeûne est clairement très difficile et douloureuse. Tout resurgit et curieusement, ce qu'on avait oublié ou mis de coté plus ou moins sciemment revient force 10. Cela fait partie du processus de guérison, mais c'est vraiment violent parfois. Je te souhaite de tout cœur de surmonter cela.
Bountygong- Modératrice
- Messages : 962
Date d'inscription : 05/08/2017
Localisation : Centre de la France
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Merci beaucoup. J'ai déjà surmonté pire et là je suis plutôt passée dans une phase d'enthousiasme : tellement de choses s'expliquent et pourront être corrigées ! J'ai envie de m'acheter un robot de cuisine pour me faire des repas sains et économiques, de redécouvrir des aliments que j'avais oublié, de revoir de A à Z mon rapport à l'alimentation en connaissant maintenant mieux mes besoins et les causes de certaines compulsions ou dégoûts que j'ai. Je vois enfin la possibilité de guérir en profondeur plusieurs problèmes dont je ne comprenais pas la cause sous-jacente.
Je m'attendais forcément à ce que des souvenirs de mon enfance remontent, c'est toujours le cas pendant les jeûnes (même si je n'en ai pas parlé dans les précédents sujets parce que mes réalisations n'avaient aucun rapport avec l’alimentation). Ce que je ne m'attendais pas était à comprendre quelque chose d'aussi fondamental concernant ma santé physique.
J'ai eu des phases de colère et de tristesse de penser que j'aurai pu mourir des négligences de soins que j'ai subi, mais je l'ai vite "digérée" vu que ce n'est pas la première réalisation que j'ai de ce genre. Et maintenant je suis vraiment dans quelque chose de plus positif : envie de redécouvrir totalement la nourriture sur de nouvelles bases et d'aménager ma cuisine !
Sinon les nouvelles :
- Hier (4em jour) : reflux acides réguliers (j'en ai depuis le 2em jour) mais pas assez forts pour être douloureux. Crampes jusqu'à aller me coucher (assez tard vu le réveillon). J'avais aussi beaucoup de tâches blanches sur les jambes, apparemment signes de problèmes de circulation. Donc ça travail là dessus. Je suis retournée à la selle le soir ce qui m'a reparu bizarre mais encore une fois les règles ont pu jouer. D'ailleurs en parlant de règles elles sont totalement sans douleur depuis hier après-midi.
- Cette nuit : dormi comme une masse sans réveil dont je me souvienne, mais au réveil mon lit était très défait et des coussins par terre donc j'ai du pas mal bouger. Mon cœur battait fort (signe d'autolyse) mais je me sentais bien (pas de tourni). Seul inconfort : la pliure au ventre était à nouveau présente, mais moins forte que la veille. J'ai dormi 7h30 et me sens en forme. Une fois levée le seul inconfort est les reflux acides, toujours présents mais moins forts qu'hier. J'ai des boutons qui vont et viennent sur le visage mais rien de plus bizarre que ce que j'ai d'habitude la semaine avant mes règles. Je suis donc dans le 5em jour.
Je m'attendais forcément à ce que des souvenirs de mon enfance remontent, c'est toujours le cas pendant les jeûnes (même si je n'en ai pas parlé dans les précédents sujets parce que mes réalisations n'avaient aucun rapport avec l’alimentation). Ce que je ne m'attendais pas était à comprendre quelque chose d'aussi fondamental concernant ma santé physique.
J'ai eu des phases de colère et de tristesse de penser que j'aurai pu mourir des négligences de soins que j'ai subi, mais je l'ai vite "digérée" vu que ce n'est pas la première réalisation que j'ai de ce genre. Et maintenant je suis vraiment dans quelque chose de plus positif : envie de redécouvrir totalement la nourriture sur de nouvelles bases et d'aménager ma cuisine !
Sinon les nouvelles :
- Hier (4em jour) : reflux acides réguliers (j'en ai depuis le 2em jour) mais pas assez forts pour être douloureux. Crampes jusqu'à aller me coucher (assez tard vu le réveillon). J'avais aussi beaucoup de tâches blanches sur les jambes, apparemment signes de problèmes de circulation. Donc ça travail là dessus. Je suis retournée à la selle le soir ce qui m'a reparu bizarre mais encore une fois les règles ont pu jouer. D'ailleurs en parlant de règles elles sont totalement sans douleur depuis hier après-midi.
- Cette nuit : dormi comme une masse sans réveil dont je me souvienne, mais au réveil mon lit était très défait et des coussins par terre donc j'ai du pas mal bouger. Mon cœur battait fort (signe d'autolyse) mais je me sentais bien (pas de tourni). Seul inconfort : la pliure au ventre était à nouveau présente, mais moins forte que la veille. J'ai dormi 7h30 et me sens en forme. Une fois levée le seul inconfort est les reflux acides, toujours présents mais moins forts qu'hier. J'ai des boutons qui vont et viennent sur le visage mais rien de plus bizarre que ce que j'ai d'habitude la semaine avant mes règles. Je suis donc dans le 5em jour.
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Soir du 5em jour : J'ai passé une journée plutôt bonne, puis les douleurs aux jambes et au dos sont revenues, des douleurs dans le ventre, et les brûlures dans la gorge empirent. Puis une très mauvaise humeur et nouvelle obsession pour la nourriture. Sensation de crise de manque comme les premières 48h et envie de pleurer. Je commence à me sentir mieux, j'espère que ce genre de vagues de manque va s'arrêter bientôt.
Je vais essayer d'aller dormir bientôt.
Je vais essayer d'aller dormir bientôt.
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Shelton recommande de laisser venir ces crises, de les accepter. J'avoue que j'use de stratégies de détournement (lecture, méditation, écoute de la radio ou de romans audio) quand cela devient trop pénible. Cela prolonge sans doute le processus, mais au moins cela me permet de continuer.
Tes sensations devraient revenir par crises de moins en moins fortes jusqu'à disparaître, c'est tout ce que je te souhaite en tout cas !
Premier jour de jeûne en ce qui me concerne, avec angine et otite. Au moins, je n'ai pas le choix pour le commencer (je jeûne toujours lorsque je suis malade).
Tes sensations devraient revenir par crises de moins en moins fortes jusqu'à disparaître, c'est tout ce que je te souhaite en tout cas !
Premier jour de jeûne en ce qui me concerne, avec angine et otite. Au moins, je n'ai pas le choix pour le commencer (je jeûne toujours lorsque je suis malade).
Bountygong- Modératrice
- Messages : 962
Date d'inscription : 05/08/2017
Localisation : Centre de la France
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Début du 6em jour :
Oui j'essaie de faire ça aussi mais des fois c'est vraiment difficile. Cette nuit j'ai eu terriblement mal aux reins et à tous les muscles qui les entouraient, c'était comme des douleurs de croissance, comme si les muscles étaient "trop petits". Je me suis réveillée à 5h et j'ai mis 3h à me rendormir en cherchant à me distraire quand la douleur devenait trop forte.
J'ai quand-même dormi 7h en tout et à mon réveil la douleur s'était bien calmée donc c'est déjà ça !
J'ai trouvé une possible explication de ces douleurs lombaires ici :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
"Alors je viens avec des news : j'ai trouvé une solution partielle. Après discussion avec une personne étudiant dans le médical, il y un muscle très important dans le corps, relié aux reins et aux lombaires : le psoas.
J'ai fait les étirements et auto-massage préconisés plusieurs fois : la douleurs dans les lombaires s'est grandement diminué. Ils semblerait que mon psoas, dû à ma sédentarité et une mauvaise assise, a du bosser beaucoup plus que la normal au moment de la détox car il est relié à une fonction mécanique du reins.
Bref, les symptômes sont toujours présents, mais supportables ! Cela me donne la motivation pour continuer !"
Vu mes problèmes de reins c'est très possible que ce soit ça, donc je vais googler un peu pour trouver ces fameux exercices d'étirements et massages pour si ça revient.
Hier soir j'ai très clairement eu une crise d'hypoglycémie, complète avec bouffée de chaleur suivie de grand froid. Je n'avais jamais réalisé que ça pouvait être ça que j'avais par vague à chaque jeûne lors de mes 10 premiers jours, pensant impossible d'en avoir passé 48h. Sauf que le principe du prédiabète/diabète de type2 est que le corps se met à stocker du sucre un peu n'importe où et presque "brut" (pas sous forme de graisse). Du coup je pense que parfois mon corps ouvre une réserve de sucre, puis je refais une hypo avec ses symptômes physiques et une obsession soudaine pour la nourriture. Vivement que ça se termine parce que pour l'instant le mieux que j'arrive à faire pour éviter de juste lire des recettes de cuisine c'est lire ou écouter des scientifiques qui parlent de la cétose et de l'insuline pendant des heures.
Sinon niveau observations : au réveil ma langue est entièrement couverte de blanc, tellement épais que ça donne un effet gris bleuté. J'ai encore des douleurs aux reins, les organes cette fois pas les muscles autour. Des petites sensation comme des couteaux mais bien moins douloureuses que ce que j'ai parfois dans ma vie de tous les jours. D'ailleurs ça tiens plus de la sensation que de la douleur. Mes urines ce matin ont une forte odeur acre (première fois depuis le début du jeûne).
Du positif maintenant (il y en a!)
- En 5 jours je n'ai pas eu de crise d'asthme. Je sens parfois ma capacité respiratoire diminuer mais elle revient ensuite à la normale, j'imagine que mon corps travail pour l'instant très en douceur dessus. Je n'ai pas eu de quinte de toux en tous cas, pas eu besoin de ventoline ni rien. Ça va peut-être dans le sens d'une cause alimentaire à mon asthme.
- Je pratique le FLI (flux libre instinctif) qui consiste en gros à retenir ses règles et les laisser s'écouler aux toilettes. J'ai appris la méthode il y a 3 ans et elle a énormément soulagé mes douleurs de règles (plus aucune douleur liée à des contractions chaotiques). Voici une émission d'Arte Radio sur le sujet si ça vous intéresse : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Et un groupe d'enseignement et entraide sur facebook : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Bref le rapport avec le jeûne : le FLI a été encore plus facile que d'habitude ! J'avais peur que ça ne fonctionne pas (je n'ai pas grand chose niveau protections chez moi, j'aurai du faire des lessives express de mes culottes thinx et serviettes lavables) mais j'ai uniquement sali une serviette pendant les premières 24h (mon FLI n'a jamais été parfait, sans doute en lien avec l'endométriose. Mais vu qu'il diminue les douleurs et que j'ai besoin d'une serviette ou culotte à règles maximum pour 12h ça vaut quand-même le coup, surtout avec mes règles abondantes).
Je pense que la raison pour laquelle il était plus facile est que mes règles étaient "parfaites" : pas trop liquides mais sans gros caillots douloureux, une consistance sortie direct d'un livre d'anatomie.
De plus je n'ai eu aucune douleur passée les premières heures. Et cerise sur le gâteau : 48h après il n'y a presque plus rien. Déjà hier soir c'était très calme. Ce n'est pas qu'il y avait moins à évacuer que d'habitude, j'ai bien vu ce que je relâchais aux toilettes, et je pense simplement que mon corps a évacué beaucoup plus efficacement que d'habitude et que presque tout est sorti en 36h. Vraiment impressionnant, et je ne peux qu'espérer que ça deviendra la norme avec une meilleur santé !
Et sinon au niveau de ce que je fais : à part dormir je discute par messenger et joue à Skyrim (jeu vidéo que je connais assez bien pour ne pas avoir besoin de trop de concentration). J'ai tenté d'étudier mais impossible de me concentrer plus de quelques secondes. Je reprendrai pendant la réa j'imagine. Pour mon ordinateur j'ai une chaise inclinable, je passe beaucoup de temps en position semi-allongée (pieds relevés et siège incliné).
Je bois à ma soif pendant la journée (généralement beaucoup) mais je coupe pour l'instant pendant la nuit, envie instinctive de laisser mes reins se reposer un peu.
Je m'allonge régulièrement, dès que je sens monter une crise d'autolyse (faiblesse et cœur qui bat fort).
Bref malgré les douleurs de la nuit et les crises de manque c'est pour l'instant un des débuts de jeûne les plus tranquilles que j'ai eu. Mes douleurs et obsessions pour la nourriture étaient bien pires lors de mes premiers jeûnes. Je pense donc qu'à part le sucre je n'ai pas trop réabîmé mon organisme entre deux jeûnes. Je m'attend à entrer en terrain inconnu à partir du 25em jour, quand on touchera à des profondeurs que les jeûnes précédents n'avaient pas eu le temps d'approcher. Peut-être même avant vu que d'après certains hygiénistes on reprend assez vite où le jeûne précédent s'était arrêté (mais mon rapport au sucre peut fausser ça).
Oui j'essaie de faire ça aussi mais des fois c'est vraiment difficile. Cette nuit j'ai eu terriblement mal aux reins et à tous les muscles qui les entouraient, c'était comme des douleurs de croissance, comme si les muscles étaient "trop petits". Je me suis réveillée à 5h et j'ai mis 3h à me rendormir en cherchant à me distraire quand la douleur devenait trop forte.
J'ai quand-même dormi 7h en tout et à mon réveil la douleur s'était bien calmée donc c'est déjà ça !
J'ai trouvé une possible explication de ces douleurs lombaires ici :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
"Alors je viens avec des news : j'ai trouvé une solution partielle. Après discussion avec une personne étudiant dans le médical, il y un muscle très important dans le corps, relié aux reins et aux lombaires : le psoas.
J'ai fait les étirements et auto-massage préconisés plusieurs fois : la douleurs dans les lombaires s'est grandement diminué. Ils semblerait que mon psoas, dû à ma sédentarité et une mauvaise assise, a du bosser beaucoup plus que la normal au moment de la détox car il est relié à une fonction mécanique du reins.
Bref, les symptômes sont toujours présents, mais supportables ! Cela me donne la motivation pour continuer !"
Vu mes problèmes de reins c'est très possible que ce soit ça, donc je vais googler un peu pour trouver ces fameux exercices d'étirements et massages pour si ça revient.
Hier soir j'ai très clairement eu une crise d'hypoglycémie, complète avec bouffée de chaleur suivie de grand froid. Je n'avais jamais réalisé que ça pouvait être ça que j'avais par vague à chaque jeûne lors de mes 10 premiers jours, pensant impossible d'en avoir passé 48h. Sauf que le principe du prédiabète/diabète de type2 est que le corps se met à stocker du sucre un peu n'importe où et presque "brut" (pas sous forme de graisse). Du coup je pense que parfois mon corps ouvre une réserve de sucre, puis je refais une hypo avec ses symptômes physiques et une obsession soudaine pour la nourriture. Vivement que ça se termine parce que pour l'instant le mieux que j'arrive à faire pour éviter de juste lire des recettes de cuisine c'est lire ou écouter des scientifiques qui parlent de la cétose et de l'insuline pendant des heures.
Sinon niveau observations : au réveil ma langue est entièrement couverte de blanc, tellement épais que ça donne un effet gris bleuté. J'ai encore des douleurs aux reins, les organes cette fois pas les muscles autour. Des petites sensation comme des couteaux mais bien moins douloureuses que ce que j'ai parfois dans ma vie de tous les jours. D'ailleurs ça tiens plus de la sensation que de la douleur. Mes urines ce matin ont une forte odeur acre (première fois depuis le début du jeûne).
Du positif maintenant (il y en a!)
- En 5 jours je n'ai pas eu de crise d'asthme. Je sens parfois ma capacité respiratoire diminuer mais elle revient ensuite à la normale, j'imagine que mon corps travail pour l'instant très en douceur dessus. Je n'ai pas eu de quinte de toux en tous cas, pas eu besoin de ventoline ni rien. Ça va peut-être dans le sens d'une cause alimentaire à mon asthme.
- Je pratique le FLI (flux libre instinctif) qui consiste en gros à retenir ses règles et les laisser s'écouler aux toilettes. J'ai appris la méthode il y a 3 ans et elle a énormément soulagé mes douleurs de règles (plus aucune douleur liée à des contractions chaotiques). Voici une émission d'Arte Radio sur le sujet si ça vous intéresse : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Et un groupe d'enseignement et entraide sur facebook : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Bref le rapport avec le jeûne : le FLI a été encore plus facile que d'habitude ! J'avais peur que ça ne fonctionne pas (je n'ai pas grand chose niveau protections chez moi, j'aurai du faire des lessives express de mes culottes thinx et serviettes lavables) mais j'ai uniquement sali une serviette pendant les premières 24h (mon FLI n'a jamais été parfait, sans doute en lien avec l'endométriose. Mais vu qu'il diminue les douleurs et que j'ai besoin d'une serviette ou culotte à règles maximum pour 12h ça vaut quand-même le coup, surtout avec mes règles abondantes).
Je pense que la raison pour laquelle il était plus facile est que mes règles étaient "parfaites" : pas trop liquides mais sans gros caillots douloureux, une consistance sortie direct d'un livre d'anatomie.
De plus je n'ai eu aucune douleur passée les premières heures. Et cerise sur le gâteau : 48h après il n'y a presque plus rien. Déjà hier soir c'était très calme. Ce n'est pas qu'il y avait moins à évacuer que d'habitude, j'ai bien vu ce que je relâchais aux toilettes, et je pense simplement que mon corps a évacué beaucoup plus efficacement que d'habitude et que presque tout est sorti en 36h. Vraiment impressionnant, et je ne peux qu'espérer que ça deviendra la norme avec une meilleur santé !
Et sinon au niveau de ce que je fais : à part dormir je discute par messenger et joue à Skyrim (jeu vidéo que je connais assez bien pour ne pas avoir besoin de trop de concentration). J'ai tenté d'étudier mais impossible de me concentrer plus de quelques secondes. Je reprendrai pendant la réa j'imagine. Pour mon ordinateur j'ai une chaise inclinable, je passe beaucoup de temps en position semi-allongée (pieds relevés et siège incliné).
Je bois à ma soif pendant la journée (généralement beaucoup) mais je coupe pour l'instant pendant la nuit, envie instinctive de laisser mes reins se reposer un peu.
Je m'allonge régulièrement, dès que je sens monter une crise d'autolyse (faiblesse et cœur qui bat fort).
Bref malgré les douleurs de la nuit et les crises de manque c'est pour l'instant un des débuts de jeûne les plus tranquilles que j'ai eu. Mes douleurs et obsessions pour la nourriture étaient bien pires lors de mes premiers jeûnes. Je pense donc qu'à part le sucre je n'ai pas trop réabîmé mon organisme entre deux jeûnes. Je m'attend à entrer en terrain inconnu à partir du 25em jour, quand on touchera à des profondeurs que les jeûnes précédents n'avaient pas eu le temps d'approcher. Peut-être même avant vu que d'après certains hygiénistes on reprend assez vite où le jeûne précédent s'était arrêté (mais mon rapport au sucre peut fausser ça).
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
6em jour au soir : de plus en plus mal dans les lombaires malgré la bouillotte et les changements de position. Mis longtemps à aller me coucher et à m'endormir à cause des douleurs. Dormi 5h30.
7em jour :
Toujours mal le matin, toujours la même zone. J'ai finit par entendre un immense grondement dans mon ventre, un truc absurde qui m'a fait rire. Ça a été rapidement suivit d'une diarrhée (bien plus importante qu'au deuxième jour). Du coup j'imagine que les reins sont vraiment en train de se nettoyer en profondeur.
Après ça je me suis recouchée et restée allongée pendant 6h, les douleurs allaient et venaient, de plus en plus faibles. Par contre elles ont été rejointes par des maux de têtes (légers cependant). En gros le cycle était clair : la douleur monte, puis redescend, le cœur bat de plus en plus fort, puis la douleur remonte etc.. Clairement un long moment de travail de mon corps. Je me suis levée une fois que je n'ai plus senti de cycle aussi clair. Maintenant j'ai une douleur légère et stable dans les reins et la tête, et une très forte envie de prendre un bain ! Ce sera donc ma grande activité de la journée.
7em jour :
Toujours mal le matin, toujours la même zone. J'ai finit par entendre un immense grondement dans mon ventre, un truc absurde qui m'a fait rire. Ça a été rapidement suivit d'une diarrhée (bien plus importante qu'au deuxième jour). Du coup j'imagine que les reins sont vraiment en train de se nettoyer en profondeur.
Après ça je me suis recouchée et restée allongée pendant 6h, les douleurs allaient et venaient, de plus en plus faibles. Par contre elles ont été rejointes par des maux de têtes (légers cependant). En gros le cycle était clair : la douleur monte, puis redescend, le cœur bat de plus en plus fort, puis la douleur remonte etc.. Clairement un long moment de travail de mon corps. Je me suis levée une fois que je n'ai plus senti de cycle aussi clair. Maintenant j'ai une douleur légère et stable dans les reins et la tête, et une très forte envie de prendre un bain ! Ce sera donc ma grande activité de la journée.
Dernière édition par luthi le Lun 14 Jan 2019 - 20:52, édité 1 fois
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Ton jeûne a l'air de bien se passer, au sens thérapeutique : ça travaille beaucoup. Bon bain !
Bountygong- Modératrice
- Messages : 962
Date d'inscription : 05/08/2017
Localisation : Centre de la France
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Oui ça a l'air de bien avancer !
Merci !
Le bain m'a fait un bien fou, par contre c'était clairement les limites de mes forces. J'ai du m’asseoir sur un rebord pour me savonner après, j'ai eu des voiles noirs devant les yeux quand je finissais de me rincer, je suis sortie le plus vite possible et me suis allongée sur ma serviette jambes en hauteur sans me sécher. En gros j'ai eu le même genre de malaises vagales que j'avais parfois quand j'abusais vraiment du sauna, mais je l'ai eu en 30minutes de bain pas très chaud.
Du coup c'était clairement le dernier que je ferai pendant ce jeûne. Mais bon au moins j'en aurai fait un! (j'adore les bains).
Merci !
Le bain m'a fait un bien fou, par contre c'était clairement les limites de mes forces. J'ai du m’asseoir sur un rebord pour me savonner après, j'ai eu des voiles noirs devant les yeux quand je finissais de me rincer, je suis sortie le plus vite possible et me suis allongée sur ma serviette jambes en hauteur sans me sécher. En gros j'ai eu le même genre de malaises vagales que j'avais parfois quand j'abusais vraiment du sauna, mais je l'ai eu en 30minutes de bain pas très chaud.
Du coup c'était clairement le dernier que je ferai pendant ce jeûne. Mais bon au moins j'en aurai fait un! (j'adore les bains).
luthi- Messages : 429
Date d'inscription : 29/01/2014
Re: Jeûne de 40 jours fait puis reprise cétogène
Attention message peu ragoutant sur le vomi.
Ce soir mes douleurs aux lombaires et brûlures d'estomac sont revenues plus fortes qu'avant, et j'ai finit par sentir monter une vrai envie de vomir. J'avais bu pas mal d'eau à peine trente minutes avant et m'attendait à en trouver mais pas du tout, elle avait déjà été toute absorbée. Vu la consistance et la douloureuse acidité c'était probablement de la bile. En revanche, c'était entre brun et rouge (du sang digéré?) et ça contenait des morceaux : des genres de filaments blancs ou transparents, des petits morceaux bruns.. Certains avaient l'air presque solides ! Je n'ai rien touché, juste observé, c'était très surprenant. Il y a eu une bonne quantité (pas non plus autant que quand on vomi un repas mais au moins 200ml).
On dirait que je vomi les morceaux de quelque chose et du sang. Qu'est ce que je pouvais avoir de si affreux dans l'estomac (ou ailleurs?) pour que le corps en fasse une telle priorité? Parce que les brûlures d'estomac c'est depuis le 2em jour de jeûne.
En tous cas je me sens mieux.
Après ce n'est peut-être pas finit.
En tous cas pas de sensation particulièrement bizarre ou paniquante après coup, rien qui ressemble à une urgence vitale. Donc si quelque chose est en train de saigner dans mon système digestif je pense que c'est volontaire et contrôlé de la part de mon corps.
J'étais allée dormir avant que les douleurs et la nausée ne me fassent me relever, mais je ne me sens plus fatiguée. Je vais rester un moment et voir si une nausée remonte.
Niveau infos j'ai trouvé ça sur le forum :
Concernant le (possible) sang je n'ai pas trouvé grand chose, et le reste d'internet dit de courir voir son médecin au cas où je sois en train de me vider de mon sang suite à une varice rompue. Je pense franchement que je m'en rendrait compte si j'étais en pleine hémorragie, surtout avec la vitesse à laquelle je m’affaiblis au moindre truc après 7 jours de jeûne. Je ne me sens franchement pas inquiète, juste vraiment curieuse. J'ai vu que le sang peut venir du foie. Ai-je un foie en si mauvaise état que ça? Je ne pensais pas. Je n'ai pas de douleurs de type ulcère ou quoi donc ça me paraît tout aussi bizarre. Mais je suis quasiment sure que quelque chose saigne (ou a saigné?): ce n'était pas trois filets rouges dans de la bile, c'était toute la bile qui était rouge/marron. Un genre de tumeur?
Évidemment ça n'est pas forcément du sang. Je ne vois pas ce que ça serai d'autre mais si quelqu'un a une autre idée n'hésitez pas à me le dire.
Enfin bref je verrai bien comment ça évolue.
Je ne prend pas de risques inutiles et appellerai ma médecin pour un examen gastrique si jamais j'ai l'impression de vomir assez de sang pour me mettre en danger. Mais je pense pouvoir vomir tranquillement plusieurs fois ce genre de quantité sans problème. Au pire je boirai un peu de bouillon d'os si je sens mes réserves diminuer.
Bon au moment où je tape ça je sens l'acidité remonter, je pense que ça va travailler toute la nuit sur quoi que ce soit que mon corps a décidé de travailler en le charcutant. Par contre mes douleurs aux lombaires sont quasiment absentes. Je vais aller m'allonger pour aider le travail, et peut-être dormir si le sommeil vient.
Ce soir mes douleurs aux lombaires et brûlures d'estomac sont revenues plus fortes qu'avant, et j'ai finit par sentir monter une vrai envie de vomir. J'avais bu pas mal d'eau à peine trente minutes avant et m'attendait à en trouver mais pas du tout, elle avait déjà été toute absorbée. Vu la consistance et la douloureuse acidité c'était probablement de la bile. En revanche, c'était entre brun et rouge (du sang digéré?) et ça contenait des morceaux : des genres de filaments blancs ou transparents, des petits morceaux bruns.. Certains avaient l'air presque solides ! Je n'ai rien touché, juste observé, c'était très surprenant. Il y a eu une bonne quantité (pas non plus autant que quand on vomi un repas mais au moins 200ml).
On dirait que je vomi les morceaux de quelque chose et du sang. Qu'est ce que je pouvais avoir de si affreux dans l'estomac (ou ailleurs?) pour que le corps en fasse une telle priorité? Parce que les brûlures d'estomac c'est depuis le 2em jour de jeûne.
En tous cas je me sens mieux.
Après ce n'est peut-être pas finit.
En tous cas pas de sensation particulièrement bizarre ou paniquante après coup, rien qui ressemble à une urgence vitale. Donc si quelque chose est en train de saigner dans mon système digestif je pense que c'est volontaire et contrôlé de la part de mon corps.
J'étais allée dormir avant que les douleurs et la nausée ne me fassent me relever, mais je ne me sens plus fatiguée. Je vais rester un moment et voir si une nausée remonte.
Niveau infos j'ai trouvé ça sur le forum :
Les vomissements
J’ai eu un cas où les vomissements ont duré presque sans interruption pendant six jours et six nuits, bien qu’en général ces vomissements ne durent pas plus d’un jour ou deux. On rejette alors beaucoup de mucus et de bile. C’est un processus de nettoyage. Le jeûneur mentionné ci-dessus eut un hoquet persistant qui dura pendant sept jours après les six jours de vomissements.
Au bout de ces deux crises, le malade ne souffrit plus. Ses douleurs duraient depuis sept ans. Un autre cas, une dame âgée, vomit durant quatre jours et quatre nuits, mais elle se rétablit de façon remarquable. Je considère le vomissement non comme un signal de danger, mais comme un processus de nettoyage.
Parfois, vomissement, mal de tête et éruption viendront tous ensemble. Avec un peu d’expérience, on peut juger à l’avance, de façon assez juste, les cas qui traverseront une crise grave, et ceux qui n’en auront pas. Des cas de troubles digestifs existant depuis longtemps, particulièrement ceux qui sont accompagnés de troubles nerveux, sont sujets à ces crises.
Comme le vomissement n’est qu’une partie de l’élimination favorisé par le jeûne, et qu’il est dû le plus souvent à une hyperacidité du foie avec rejet de bile dans l’estomac, il suffit de ne pas le contrarier. Il peut se poursuivre au début, ou vers la fin du jeûne, mais il ne constitue pas un danger, d’après mes propres expériences et observations. (Shelton)
Mosséri écrit:
Les vomissements de bile peuvent se produire. S'ils se poursuivent modérément, on peut les laisser courir durant 15 jours. Mais s'ils sont trop fréquents, il ne faut pas les laisser se produire plus de 3 à 5 jours au risque d'affaiblir beaucoup le jeûneur et de provoquer une confusion mentale. Ces vomissements ne surviennent que chez ceux qui ont le foie surmené.
On peut atténuer le jeûne par des jus dilués fortement dès que ces vomissemets se prolongent dangereusement au-delà des 15 jours. En règle générale, quand ces vomissements se produisent les premières semaines du jeûne, ils ne sont pas dangereux. Mais quand ils se produisent après la 3 ième semaine de jeûne il faut les surveiller.
Concernant le (possible) sang je n'ai pas trouvé grand chose, et le reste d'internet dit de courir voir son médecin au cas où je sois en train de me vider de mon sang suite à une varice rompue. Je pense franchement que je m'en rendrait compte si j'étais en pleine hémorragie, surtout avec la vitesse à laquelle je m’affaiblis au moindre truc après 7 jours de jeûne. Je ne me sens franchement pas inquiète, juste vraiment curieuse. J'ai vu que le sang peut venir du foie. Ai-je un foie en si mauvaise état que ça? Je ne pensais pas. Je n'ai pas de douleurs de type ulcère ou quoi donc ça me paraît tout aussi bizarre. Mais je suis quasiment sure que quelque chose saigne (ou a saigné?): ce n'était pas trois filets rouges dans de la bile, c'était toute la bile qui était rouge/marron. Un genre de tumeur?
Évidemment ça n'est pas forcément du sang. Je ne vois pas ce que ça serai d'autre mais si quelqu'un a une autre idée n'hésitez pas à me le dire.
Enfin bref je verrai bien comment ça évolue.
Je ne prend pas de risques inutiles et appellerai ma médecin pour un examen gastrique si jamais j'ai l'impression de vomir assez de sang pour me mettre en danger. Mais je pense pouvoir vomir tranquillement plusieurs fois ce genre de quantité sans problème. Au pire je boirai un peu de bouillon d'os si je sens mes réserves diminuer.
Bon au moment où je tape ça je sens l'acidité remonter, je pense que ça va travailler toute la nuit sur quoi que ce soit que mon corps a décidé de travailler en le charcutant. Par contre mes douleurs aux lombaires sont quasiment absentes. Je vais aller m'allonger pour aider le travail, et peut-être dormir si le sommeil vient.
luthi- Messages : 429
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