Jeûne et santé
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Maladie d'Alzheimer à 94 ans

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Maladie d'Alzheimer à 94 ans Empty Maladie d'Alzheimer à 94 ans

Message  marcocasse Ven 20 Fév 2015 - 10:15

Maladie d'Alzheimer à 94 ans


Bonjour à toustes,

ma mère, âgée aujourd'hui de 94 ans, a vu l'apparition de problèmes cognitifs (mémoire surtout) il y a de cela bientôt 3 ans à la suite d'une opération rendue obligatoire par une chute ayant occasionné une cassure de tête de fémur, nécessitant, d'après les toubibs, la pose d'une prothèse de hanche.

Elle est ressortie, de cette opération en 2012 et hébergement en "maison de convalescence", avec une légère incontinence urinaire et de très légers problèmes de mémoire immédiate, mais pas prononcés aux points de l'empêcher de lire, écrire, compter, etc ...
Durant ce mois d’hospitalisation en 2012, les "autorités médicales" lui administraient des opiacés en guise de traitements anti-douleur, à tel point qu'un jour, lors d'une visite à sa maison de convalescence, elle me dit avoir des hallucinations et voir des "têtes flotter autour du plafond de sa chambre" ... Aussitôt je demandais à voir le médecin en charge de son séjour et apprenant qu'elle recevait des anti-douleurs à base d'opiacés, je demandais au toubib de supprimer ces opiacés, ce qu'il fit en les remplaçant par du paracétamol et les hallucinations cessèrent.
Peu de temps après, au bout d'environ un mois cumulés d'hospitalisation puis maison de convalescence, elle me demanda de la faire sortir, ce que je fis "contre avis médical" et au début m'occupais d'elle pour lui permettre de redevenir autonome, et elle cessa rapidement tout traitements anti-douleurs (paracétamol) et autre (anti-coagulants, anti-vomitifs, etc. )
Durant 3 ans, ne voulant pas jeûner, elle repris petit à petit son autonomie, avec, sur mes conseils, quand même un régime alimentaire relativement sain comportant beaucoup de fruits et légumes, pour moitié crus car elle n'arrivait pas à se satisfaire d'un régime 100 % cru (ce qui est d'ailleurs aussi mon cas, même si progressivement j'essaye de passer au tout cru.).
Pour une meilleure compréhension, il faut aussi que je signale que ma mère durant presque toute sa vie ne faisait pas d'excès, très souvent sautait le repas du soir (jusqu'au jour où, aux alentours de 80 ans, un andouille de toubib lui conseilla de manger aussi le soir, disant que c'était ça qui la fatiguait … ) , buvait parfois un verre de vin mais pas plus et ne consommait pas de produits animaux systématiquement tous les jours, et était très méfiante vis à vis des médicaments qu'elle évitait le plus possible, donc ne prenait aucun traitements contrairement aux cas de la plupart des gens dépassant les 80 ans.
Par contre, par manque d'information, elle consommait du sucre blanc, des conserves et des produits laitiers pour au moins la moitié de son alimentation et à partir d'environ 80 ans, fuyait le soleil car elle faisait un peu de photophobie, et trouvait plus simple de se cacher du soleil plutôt que de porter des paires de lunettes de soleil.
D'où son ostéoporose relativement prononcée, je suppose due en grande partie au manque de vitamine D et aussi à la consommation de produits laitiers (il paraît que dans les pays ne consommant pas de produits laitiers, il n'y a, comme par hasard, pratiquement pas d’ostéoporose parmi les populations, curieux non ?).
Mais quand je lui disais qu'il fallait qu'elle prenne des compléments alimentaire dont la vitamine D, elle m'envoyait balader en disant que prendre des « drogues » ne l'intéressait pas, et j'avais beau argumenter que les compléments alimentaires ne sont pas des drogues, elle ne voulait rien savoir.
Malgré tout elle était globalement en bonne santé, sans surpoids, sans hypertension, etc.
A noter qu'à partir d'environ 85 ans, personnellement j'ai constaté que tous les gens de son entourage et de sa génération (nés aux alentours des années 1920, donc atteignant le 85 ans autour des années 2005), tous ces gens ont commencés à disparaître les uns après les autres, cancers, AVC, etc. , une véritable hécatombe, même dernièrement chez ceux qui avaient 10 ans de moins qu'elle … Et tous ayant bien sûr un régime alimentaire dit « normal » et des médicaments à foison, chimio-thérapies en tête …
Bref, sa sœur (obèse), son frère, ses amis et connaissances, tous sont maintenant morts à la suite de diverses maladies « généreusement traitées » par les bonnes vieilles méthodes de la « médecine allopathique », après avoir fait dépenser à la sécu des sommes folles ...
Donc pour revenir à son cas « Alzheimer », c'était très léger et ne l'empêchait pas de lire beaucoup (en français et en anglais), de faire des exercices d'écritures malgré ce qu'elle appelait une légère « tremblotte », et durant 3 ans elle s'est maintenue comme cela .
Par contre donc dernièrement (le 24 décembre 2014), elle a fait une chute qui lui a occasionné une double fracture des 2 os iliaques (os du bassin), du coté de sa prothèse de hanche.
Voyant qu'elle pouvait encore tenir debout mais ne pouvait plus marcher et avait mal, j'ai fait ce que je considère maintenant comme une erreur, c'est à dire de la faire hospitaliser, car je craignais une rupture de sa prothèse, un déboîtement ou autre.
Après les radiographies, les toubibs m'ont annoncés donc cette double fracture, l'empêchant provisoirement de marcher du fait de la douleur, qu'une opération n'était pas nécessaire, et qu'ils allaient dès que possible entamer avec elle un programme de rééducation pour lui permettre de remarcher, dès que ses fractures seraient un peu consolidées.
Somme toute cela m'a parut raisonnable et je l'ai laissé à l’hôpital.
Grosse erreur, car sans m'en informer, ils lui ont administré dès le 2ème jour du « Skénan 10 mg » matin et soir, c'est à dire un médicament à base de morphine, en plus du paracétamol dosé à 1g matin, midi et soir, avec un anti-coagulant (« Fragmine » injectable) chaque soir, et des anti-vomitifs plus des laxatifs et au début, en perfusion permanente, de l'eau salée !
Perso je n’ai pu avoir accès à son dossier médical et donc à ces informations que plus d'une semaine après son retour à domicile.
Elle pesait à son arrivée à l'hosto 38,5 kg pour une taille de 1,50 m.
À sa sortie j'ai constaté qu'elle ne pesait plus que 30 kg, qu'elle arrivait tout juste à marcher avec son déambulateur et qu'elle était incontinente des 2 cotés !
Et encore pire, au niveau cognitif, elle ne reconnaissait plus sa maison et ne pouvait pas s'y orienter seule, se trompait sur sa date de naissance, ne voulait plus lire et encore moins écrire, se trompait en lisant l'heure, etc.
Tout cela en 1 mois et 4 jours !  Alors que durant 3 ans elle s 'était maintenue autonome, n'oubliant que très rarement de placer la clef de la maison dans une cachette convenue pour la venue du Kiné, lisant, écrivant, et je n'allais la voir que 2 fois par jours pour lui donner un coup de main pour le midi préparer son repas et le soir lui préparer le petit déjeuner pour le lendemain matin, petit déjeuner principalement composé de fruits que j'épluchais à l'avance et plaçais dans des boites avec couvercles pour limiter l'oxydation.
Sinon elle avait donc une très légère incontinence (survenue comme par hasard pendant sa première hospitalisation où là aussi ils l'avaient bourrée de morphine) qu'elle gérait elle-même en mettant des « protections » jetables collées dans ses culottes et elle faisait sa toilette et ses lessives elle-même, sauf assez rarement les draps et autres que je me chargeais de passer à la machine à laver.
Bref, elle était presque entièrement autonome à part pour les courses et le coup de main pour préparer ses repas.
J'ai dût, le 28 janvier dernier, à sa sortie, m'aménager un coin de vie dans la partie de la maison familiale qu'elle occupait seule auparavant (un lit et mon matériel informatique) et cesser toutes mes activités extérieures car son état nécessite maintenant une présence permanente à ses cotés.
Je m'arrange pour faire les courses lorsqu'elle fait la sieste et vais de temps en temps à des réunions écolos mais qu'après l'avoir « mise au lit ».
Je lui ais évidemment fait cesser tous traitements médicamenteux, d'ailleurs depuis son retour à domicile, à chaque fois que je lui ais posé la question si « elle avait mal quelque part », elle m'a répondu : « non, pourquoi ? »… Preuve qu'entre autre le paracétamol prescrit par les toubibs à sa sortie de l'hosto était complètement inutile, puisque plus de douleurs …
Quand même fallait que je sois bien naïf pour croire que les allopathes suivaient encore l'un des premiers préceptes qu'ils sont sensés apprendre : « primare non nocere », c'est à dire « d'abord ne pas nuire »…
Alors que je suis presque sûr que si je me renseigne un peu, je découvrirais probablement qu'en chine ils utilisent l'acupuncture comme moyens antalgiques non toxiques (pour atténuer les douleurs) et/ou dans d'autres pays l'homéopathie ou autre médocs anti-douleurs beaucoup moins destructeurs que la morphine, comme par exemple peut-être les cannabinoïdes ou autre.

Bon, je ne vais pas m 'étendre plus sur les dégâts collatéraux catastrophiques engendrés par les médications très lourdes de l'allopathie, en ce qui concerne ma mère c'est du passé et ce forum n'est pas là pour démolir l'allopathie, mais je suppose plutôt pour promouvoir des techniques de santés alternatives et douces.

Voilà, désolé pour ce préambule beaucoup trop long, mais il m'a parut nécessaire pour en venir à ma question :

« Est-ce que parmi vous quelqu'un aurait fait l'expérience ou aurait eut connaissance de quelqu'un qui aurait soigné et peut-être guérit un début, confirmé par des tests, de la maladie d'Alzeimer ?

Et, compte tenu que ces maladies sont apparentées, même chose pour la « sclérose en plaques » et pour la maladie dite de « parkinson ».

J'ai trouvé une documentation sur le net ( dans un journal soumis à abonnement nommé « ABE = Alternative bien être ») préconisant un régime alimentaire dit « thérapie de Bredesen », avec des tas de compléments alimentaires adaptés à chaque cas, dont notamment de l'huile de coco, celle-ci ayant pour propriété de contenir 60 % de  « TCM » (« triglycérides à chaînes moyennes ».

Le raisonnement est de considérer que lors du jeûne, à partir de quelques jours, les réserves de glucose du foie et autres organes sont épuisées, le « plan B » du corps étant alors d'autolyser les graisses pour produire des « corps cétoniques », permettant donc d'alimenter en énergie les cellules et en particulier celles du cerveau, ces « corps cétoniques » permettant de remplacer le glucose en tant que carburant des cellules.
Dans le même raisonnement, lors de la maladie d'Alzheimer, certaines cellules du cerveau ne parviendraient plus à utiliser le glucose pour fonctionner et donc n'auraient plus de quoi vivre et seraient détruites par manque de carburant.
L'idée étant que si les neurones pouvaient accéder à ces corps cétoniques, alors ils pourraient se nourrir, survivre et fonctionner de nouveau correctement.
D'où l'idée de chercher dans l'alimentation des apports de corps cétoniques en consommant ces fameux TCM, d'où l'utilisation de l'huile de coco, tout en réduisant les glucides, de manière à avoir une alimentation dite « cétogène ».

Comme pour ma part j'ai effectué, à l'age de 56 ans, en 2006 un jeûne de 21 jours qui ne m'a amené que des bienfaits de toutes sortes et une forme exceptionnelle (depuis diminuée au fil des années du fait que par la suite j'avais repris mon régime alimentaire antérieur, pas trop mauvais mais comportant beaucoup trop de gluten, des produits laitiers et une trop grande proportion d'aliments cuits ), je suis enclin à penser que dans le cas de ma mère, le jeûne serait tout indiqué, non seulement pour permettre à son cerveau de recevoir ces fameux « corps cétoniques », mais aussi d'une façon générale diminuer son acidose, et surtout réparer ce qui en a besoin et qui empêche donc l'accès du glucose aux cellules cérébrales, etc …
Personnellement je suis prêt à jeûner avec elle (je sens que perso j'en ai aussi besoin), peut être de manières épisodique vu son poids actuel (depuis 20 jours que je me charge de son alimentation, elle a déjà repris 3 kg mais ne pèse donc maintenant quand même que 33 kg pour 1,50 m ), je pense que je vais le faire autant que cela sera possible (problème de son acceptation, si elle me réclame à manger avec insistance je pourrais difficilement ne pas en tenir compte et problèmes aussi avec l'entourage médical qui n'y connaît rien, mais là je compte passer outre), mais si quelqu'un parmi vous pouvait me fournir quelques renseignements à ce sujet, ça m'aiderait beaucoup.

Donc merci d'avoir eut la patience de me lire et merci d'avance pour d'éventuels renseignements complémentaires, je suis preneur de tout ce qui pourrait avoir un rapport avec ce sujet.

Cordialement à +
Marco

marcocasse

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Message  Luc Ven 20 Fév 2015 - 11:24

Bonjour Mario, toutes mes félicitations pour ta façon de prendre soin de ta vieille mère!

Concernant le jeûne chez les personnes âgées, cela dépend de leur état.  Laissons répondre les experts dans le domaine :

Shelton

Nous entendons souvent dire qu'un sujet est trop vieux pour jeûner. J’ai
conduit un certain nombre de jeûnes chez des personnes âgées de 70 à plus
de 85 ans et je n'ai pas trouvé de raison de placer les personnes âgées dans une
classe à part. Les animaux adultes de toutes espèces, y compris l’Homo Sapiens,
peuvent jeûner plus longtemps que leurs petits respectifs. En fait, les gens âgés
sont ceux qui supportent le mieux le jeûne. Les enfants en période de croissance
le supportent  moins bien, bien qu'ils ne le supportent pas mal. Les
malades ne sont jamais trop vieux pour jeûner. Les effets rajeunissants du jeûne
sont spécialement apparents chez les vieux.

J'ai conduit des jeûnes chez des hommes et femmes âgés de soixante-cinq
à quatre-vingt-cinq ans. Plusieurs d'entre eux ont jeûné de trente à plus de
quarante jours. Dewey a relaté des cas de vieux qui ont jeûné sous sa surveillance
avec des résultats positifs. Carrington dit qu'il a observé plusieurs cas Je suis
pourtant d'accord avec Carrington lorsqu'il dit : « Malgré cela, c’est
avec grande circonspection que je recommanderais le jeûne à des personnes ayant
dépassé 65 ans », mais pas pour la même raison que celle qu’il avance. Je
n'hésite pas à faire jeûner des personnes âgées, mais je les surveille davantage
que les plus jeunes, non parce qu'elles ne supportent pas bien le jeûne, mais
parce qu'elles ont souvent des faiblesses cachées qui rendent inopportun le jeûne
prolongé.

Boudreau

Une personne âgée présente les mêmes aptitudes au jeûne qu’un jeune adulte. Les obstacles ne découlent pas de l’âge comme tel, mais de l’état de santé général. On peut être âgé et avoir un cœur solide, un système nerveux vigoureux et de bons réflexes. Le jeûne se déroule alors sans entraves même si, en général, les réactions d’autolyse sont plus lentes.

Avec l’âge, le métabolisme ralentit; en vieillissant, on digère moins vite, on marche moins vite … Ce ralentissement n’est pas pathologique; il est normal.

Une personne âgée aura besoin de jeûner plus longtemps qu’une jeune personne pour se détoxiquer de façon satisfaisante. Un jeûne de vingt et un jours chez une personne âgée de 65 ans équivaut à un jeûne de sept jours chez une personne âgée de 20 ans. Il peut y avoir d'autres facteurs qui peuvent influencer le superviseur. À titre d'exemple, on sait que beaucoup de personnes âgées ingèrent de nombreux médicaments. On sait que certains médicaments peuvent être arrêtés d'emblée (ex: antiacides, somnifères) alors que pour d'autres, ce peut être plus délicat.

Il faut tout de même comprendre qu'à 94 ans, nos facultés soient affectées ...

Un point positif est le fait que ta mère n'ait jamais pris de médicaments.  On sait qu'à un certain âge, on bourre les personnes âgées de médidaments (en prévention) sans qu'il soit vraiment nécessaire de le faire.  D'ailleurs, les anxyolitiques et autres médicaments semblables affectent le côté cognitif chez ces personnes. Voir l'article suivant :
https://jeune-et-sante.forumcanada.org/t906-on-acheve-bien-les-vieux-neosante
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