Premier jeûne : choix de cinq jours

Bonjour,

J'arrive sur mes 25 ans et je pense depuis quelques temps déjà à faire un jeûne thérapeutique afin d'avoir un corps plus sain.

Je me suis enfin décidée à le faire après une documentation assez importante et je souhaite commencer dimanche. Je vais donc arrêter ce soir le fromage (de chèvre ou brebis car plus de lait de vache depuis quelques temps) et j'arrête la viande demain (car j'ai fait l'erreur d'en acheter et je ne veux pas gâcher). Puis soupe et légumes jusqu'à samedi soir.

Si j'écris ici c'est pour deux raisons. La première pour partager mon expérience. La seconde pour avoir un soutient (car les gens autour de moi ne comprendraient pas).

Je donne donc des nouvelles dimanche soir de mon premier jour.

Si vous avez des conseils.

Bonne journée

Suite à la lecture de quelques posts je me demande combien boire d'eau car je bois déjà trois litres d'eau par jours en temps normal.

Merci pour vos réponses

Bienvenue sur le forum!

Quel type de jeûne va être exécuté?

Pour les quantités d'eau à boire, elle peuvent varier beaucoup. Shelton dit de boire selon sa soif, Mosséri mentionne de boire entre 2 et 15 verre d'eau par jour selon notre état. Boudreau parle de 1 à 2.5 litres par jour. Voir : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Au plaisir de te lire!

Merci,

Je pense faire un jeûne à l'eau exclusivement. J'ai l'impression que c'est le plus efficace et je n'aurais pas la tentation d'accompagner mon bouillon.

Bonjour,

J'ai arrêté la viande hier et je pensais n'être plus qu'aux légumes à partir d'aujourd'hui.

Cependant je me suis réveillée avec une gastro... De ce que j'ai lu le jeûne est bénéfique pour pleins de maladies et je me demande donc si je ne devrais pas commencer aujourd'hui (de toute façon je ne me vois rien manger de solide).
Merci par avance de vos conseils.

Étant donné ta situation, le jeûne devrait être entrepris immédiatement car, tel que tu le spécifies, il est impossible de manger lors d'une gastro, le corps n'accepte rien.

Certains jeûnent sans véritable préparation. La descente alimentaire peut aider à ce que la transition se fasse plus en douceur mais, puisqu'actuellement, la nourriture ne peut être absorbée, l'idéal est de jeûner.
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Bonjour,

Deuxième jour de jeûne. Un peu de mal à discerner les symptômes dus à la maladie de ceux au jeûne.
Quoiqu'il en soit je ne vomis plus et c'est plutôt un bon point.
Je dors énormément et me repose toute la journée.
J'ai cependant des envies de manger mais surtout de la gourmandise.
Un petit coup de stress ce matin car je prend du retard sur mon travail, j'ai senti mon cœur s'accélérer assez fort mais tout est revenu à la normale.
J'ai annulé ma soirée de samedi, je pense que je ne serais pas assez reposée et voir tout le monde boire autour de moi ne sera sans doute pas bon.

Alkyna a écrit:  Un peu de mal à discerner les symptômes dus à la maladie de ceux au jeûne.
... j'ai senti mon cœur s'accélérer assez fort mais tout est revenu à la normale.
J'ai annulé ma soirée de samedi, je pense que je ne serais pas assez reposée et voir tout le monde boire autour de moi ne sera sans doute pas bon.

Les symptômes ressentis augmentent souvent lors du jeûne.  Si nous avions un problème à régler, celui-ci semble s'accroitre durant un certain temps.  

L'accélération du pouls lors des poussées d'autolyse est normal.  Les battements cardiaques s'accélèrent pour diverses raisons : stress, efforts, anémie, autolyse ... difficile d'en discerner la cause.  Néanmoins, si ceux-ci se présentent lorsque nous sommes au repos, généralement ils sont dus aux travail autolytique.

En jeûne, on devrait éviter tout ce qui peut nuire à son déroulement et qui nous place dans des situations embarrassentes et stressantes.

"L'autolyse se manifeste le plus souvent par une amplification d'un signe de toxémie. Tout signe de toxémie est un indicateur d'une usure, d'un engorgement; il survient lorsque notre organisme tente une pousée d'élimination pour se détoxiquer ou se réparer; en jeûne, on laisse l'élimination ou la répration s'accomplir jusqu'au bout."

Pendant que le jeûneur est allongé et tranquille, son corps en autolyse est très affairé. À certains moments du travail autolytique, le coeur travaille plus rapidement; il accélère son battement pour faire la livraison des matériaux requis pour le travail en cours et pour ramener les toxines délogées vers les organes excréteurs. Le sommeil en est affecté; le jeûneur se réveille souvent, fait des rêves burlesques et s'agite dans son lit.

Il est normal que les réactions d'autolyse soient plus fortes pendant la nuit; le repos sensoriel et l'apaisement nocturnes nous calment. Or plus nous sommes calmes, plus notre autolyse peut se déployer avec force; notre sommeil en est alors perturbé. C'est un joli pradoxe; plus on se repose, plus on autolyse; plus on autolyse, moins on dort." (Boudreau)

Début du troisième jour.

J'ai eut de fortes angoisses hier ce qui a entraîné des envies de manger. Mais j'ai résisté. En même temps les administrations arrivent toujours à me mettre mal ; à force il serait temps que je prenne un peu de recul.

J'ai encore très bien dormi et pour moi qui dors d'habitude mal et peu, je peux dire que c'est vraiment bien.

Ce matin deux surprises : mes règles (qui sont dans les temps) et un passage aux selles (diarrhéique mais ni surodorant ni surcoloré).

Par contre en lisant les témoignages d'autres personnes, j'ai un peu peur de ne pas être en grande forme demain or j'ai quatre heures de répét de théâtre et j'aurais besoin d'énergie. J'hésite donc à arrêter mon jeûne en fin d'après midi pour laisser le temps à mon corps de reprendre une activité normale.

Je pense aussi que je vais me faire un jeûne hebdomadaire le lundi avec la veille et le lendemain cure de soupe/bouillon/tisane.

Je pense avoir très mal choisi le moment pour débuter un vrai jeûne et tenterais une expérience sur plusieurs jours après mon spectacle (quatre soirs par semaine pendant 5 semaines me donne du stress)

On note souvent que les gens décident de jeûner sans vraiment planifier tout ce qui l'entoure. On pense bien sûr à la descente alimentaire et à ce que nous allons éliminer de notre alimentation, à se procurer une eau convenable ... etc. mais on oublie certains détails très importants.

Il est primordial de prévoir le moment où nous allons jeûner. Y a-t-il certaines activités sociales de prévues, nos proches sont-ils avertis que pendant une ou deux semaines, nous ne pourrons pas accepter d'invitation, quelle qu'elles soient. Avons-nous planifié de nous laisser du temps suite au jeûne, afin de récupérer avant de retourner au travail.

Dans quelles conditions allons nous jeûner? Si nous jeûnons à la maison, les membres de la famille doivent comprendre ce que nous faisons et collaborer. Ceux-ci ne doivent pas compter sur nous pour cuisiner ou accomplir les tâches ménagères, puisque nous serons au repos et, bien souvent très fatigués avec des nausées.

Nous devons tenir compte de tous ces facteurs afin de nous éviter des stress et des efforts inutiles qui nuiront au bon déroulement du jeûne tout en en minimisant les résultats. Si toutes ces conditions ne peuvent être obtenues, il vaut mieux remettre le jeûne à un moment ultérieur.

"Pour faire face aux besoins de l'organisme qui jeûne, nous devrions éviter tous les facteurs qui constituent un stress (tension) sur les forces vitales. Notre but étant de prolonger les ressources du jeûneur autant que possible afin que le jeûne soit poursuivi aussi longtemps que nécessaire, sans danger, en évitant tout facteur supplémentaire d'énervatiion du malade. Le repos, par conséquent, devient d'importance primordiale pour le jeûneur." (tiré de Jeûner pour revivre d'Albert Mosséri)

"Le jeûne est une période de repos et de vacances. On s'y prépare donc en mettant de l'ordre dans ses affaires familiales, professionnelles et sociales, afin de jeûner la tête tranquille." (Jeûner pour sa santé : Nicole Boudreau)

Voir : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Bonjour,

Suite à mes deux jours et demi de jeûne j'ai mieux dormit et c'est très agréable. Mes cheveux étaient plus doux au sortir du jeûne (à moins que ce ne soit qu'une impression).
Autre chose : je ne suis plus attirée par la nourriture. Aucune envie de chocolat, de charcuterie ou de fromage alors que j'aime beaucoup au départ. Je ne suis plus produits laitiers depuis quelques années et ça se confirme après le jeûne : je n'en veux jamais. Bref, je mange au moins une soupe par jour depuis le jeûne et ça me va très bien. C'est même une des rares choses dont j'ai envie.

Sinon j'ai fait un jeûne ce mardi et je vais essayer d'en faire un d'une journée par semaine. Je remarque cependant que c'est moins facile lorsqu'on est au travail plutôt que chez soi. J'ai eut plus de mal à tenir cette journée et des douleurs dans le dos ne m'ont pas aidées. Quoiqu'il en soit je refait un essai la semaine prochaine.

Alkyna a écrit: ... j'ai fait un jeûne ce mardi et je vais essayer d'en faire un d'une journée par semaine. Je remarque cependant que c'est moins facile lorsqu'on est au travail plutôt que chez soi.

Puisque le repos est primordial lors du jeûne, il vaut assurément mieux prioriser les journées de congé pour l'exécuter. L'autolyse pourra davantage s'exécuter.