Diète, cure, jeûne, monodiète ...
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Diète, cure, jeûne, monodiète ...
Ce texte est extrait du livre " Les cures de santé "
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Pourquoi les diètes sont-elles efficaces ?
Bien que le terme diète caractérise tous les régimes alimentaires ayant un but hygiénique ou thérapeutique, il est le plus souvent utilisé pour les régimes restrictifs, ceux dans lesquels on prive le malade de certains aliments particuliers.
Le jeûne est sans conteste le régime le plus sévère puisqu’il consiste à ne plus absorber aucune nourriture ou boisson, excepté de l’eau. Viennent ensuite les monodiètes, dans lesquels un seul (mono) aliment est autorisé. Il existe encore beaucoup d’autres régimes diététiques dans lesquelles les restrictions sont moins sévères que celles des jeûnes et des monodiètes, mais dont l’éventail des aliments à consommer est cependant plus restreint que dans une alimentation normale (régimes hypocaloriques, sans viande, etc.).
Les diètes sont utilisées pour leurs vertus curatives. De nombreuses maladies peuvent être guéries par des diètes bien choisies. Certains malades se sont même guéris de maladies graves par ce moyen. Le fait est assez connu, mais ce qui l’est moins ce sont les raison pour lesquelles les diètes sont efficaces.
Re: Diète, cure, jeûne, monodiète ...
Les processus curatifs déclenchés par les diètes
Les diètes déclenchent trois processus curatifs principaux :
L’autolyse
Lors d’une diète, le premier problème auquel est confronté l’organisme est évidemment celui de l’approvisionnement en substances nutritives, comme les acides aminés, les minéraux, les glucides, les vitamines. Ces substances sont indispensables pour la survie des cellules, le fonctionnement des organes et la réparation de l’usure cellulaire. Or, étant donné que ces substances ne sont pas du tout apportées de l’extérieur pendant le jeûne, ou en quantité insuffisante dans les autres diètes, le corps doit les trouver ailleurs. La seule possibilité qui s’offre à lui est de les puiser en lui-même.
Pendant les diètes, le corps puise donc dans ses propres tissus ce dont il a besoin et qu’il ne reçoit plus de l’extérieur. Il le fait grâce au phénomène de l’autolyse. Il s’agit d’un processus de digestion ; littéralement : de digestion (lyse) de soi-même (auto). Il a lieu dans les tissus grâce à des enzymes se trouvant dans les cellules elles-mêmes.
Les enzymes peuvent être comparés à des « petits ouvriers » effectuant les transformations biochimiques dans le corps. Ils ne sont donc pas seulement actifs pendant les diètes, mais en tout temps. Leur travail consiste, soit à assembler des substances simples pour en faire une complexe, soit à diviser une substance complexe en ses constituants simples. Les enzymes ont donc aussi pour rôle de diviser les protéines en acides aminés, le glycogène en glucose, etc. Il existe de nombreuses enzymes différents, chacun spécialisé dans un travail précis.
Les capacités de transformation que possèdent les enzymes se manifestent aussi bien sur des tissus sains que sur des tissus pathologiques. Les enzymes dégradent donc aussi bien des réserves saines que celles bouchant les vaisseaux sanguins, les protéines des muscles que les protéines d’une cellule cancéreuse, les minéraux de tissus osseux que ceux d’une excroissance kystique.
Heureusement, l’autolyse n’attaque pas indifféremment l’ensemble des tissus, ravageant tout devant elle. Les personnes qui ont pratiqué de nombreuses diètes ont pu constater que les tissus les moins importants étaient autolysés avant ceux qui revêtaient une importance plus grande. Le fait a été confirmé par les études et recherches des physiologistes.
Au cours de la diète, les tissus les plus vitaux de l’organisme reçoivent les substances nutritives qui leur sont nécessaires grâce à l’autolyse des tissus moins importants. Par tissus moins importants, il ne faut pas seulement comprendre muscles, cheveux, ongles, etc. par rapport au cerveau, cœur et système nerveux. Doivent aussi être comptés comme tissus « moins importants » les tumeurs, les goîtres, les abcès, les excroissances, … ainsi que les toxines qui imprègnent les tissus et congestionnent les organes (colles dans les bronches, cristaux bloquant les articulations).
Pendant les diètes, l’autolyse des toxines saturant le terrain s’effectue parallèlement à l’autolyse des tissus morbides. Ainsi, suivant la durée de la diète, non seulement la partie malade est enlevée, mais le terrain qui a permis son éclosion est aussi assaini.
Re: Diète, cure, jeûne, monodiète ...
Régénération tissulaire
La régénération tissulaire est le deuxième processus curatif qui a lieu pendant les diètes. Cette régénération est un processus naturel. Elle a lieu, par exemple, chez le têtard. On dit communément que le têtard perd sa queue avant d’acquérir des pattes et de devenir une grenouille. En réalité, il ne perd pas sa queue, il l’autolyse, et les substances ainsi libérées sont utilisées pour la formation des pattes.
Chez l’être humain, les substances autolysées sont également mises à disposition des tissus. Il est en effet courant d’observer au cours d’une diète que contre toute attente, des vieilles blessures se cicatrisent, des fractures mal soudées se consolident, des plaies ou des ulcères se referment, que des lésions se guérissent.
Cette régénération tissulaire est due à deux facteurs. D’une part, les substances nécessaires sont mises à disposition grâce à l’autolyse. Mais ce facteur n’est pas suffisant pour expliquer le phénomène, car lors d’une alimentation normale ces substances sont aussi fournies par les aliments. Il y a donc autre chose.
Cet autre facteur réside dans le fait que lors de la diète, le corps se débarrasse progressivement de ses déchets et facilite ainsi le transport des substances jusqu’aux cellules, lieu de leur utilisation. Avant la diète, les plaies et les lésions baignent dans un terrain saturé de déchets, donc une sorte de marécage qui bloque les voies d’accès aux cellules. Au cours de la diète, cet obstacle est levé grâce à l’élimination des toxines : les minéraux et les vitamines peuvent à nouveau être acheminés vers les régions lésées pour les régénérer.
Re: Diète, cure, jeûne, monodiète ...
Mise à jour éliminatoire
Les apports alimentaires étant en grande partie supprimés pendant les diètes, le tube digestif est donc pratiquement au repos. Beaucoup d’énergies peuvent ainsi être économisées ; les digestions représentent en effet un très grand travail pour l’organisme.
Les énergies digestives économisées peuvent alors être dirigées vers d’autres tâches. Après les digestions, la deuxième grande tâche de l’organisme est d’éliminer les toxines pour se préserver de l’empoisonnement. De manière générale, ce travail n’est jamais effectué de manière suffisante, justement parce que le gros des énergies est utilisé au pôle digestif. La conséquence en est que les toxines s’accumulent alors progressivement dans le corps, dégradant le terrain et préparant le lit des maladies futures.
Avec les diètes, c’est l’inverse qui a lieu. Le corps a subitement beaucoup plus de forces à disposition pour les émonctoires. Le foie filtre plus activement le sang, neutralise les déchets et poisons, et le rejette dans la bile. Les intestins désassimilent par toute l’étendue de leur surface (600 m2). La langue blanche et chargée qui apparaît au cours des diètes témoigne, au niveau supérieur et seul visible, de cette désassimilation du tube digestif. Les quantités de matières ainsi rejetées hors du corps vers l’émonctoire intestinal sont telles que, plusieurs semaines après le début d’un jeûne (donc en absence d’apports extérieurs), les intestins rejettent encore des matières.
A cause des nombreux déchets que les reins filtrent et rejettent dans les urines, l’urine est plus chargée. Elle prend une couleur plus foncée et une odeur plus forte.
L’émonctoire cutané élimine également de manière intense des déchets accumulés dans les différentes parties du corps. Des boutons, eczémas, démangeaisons, sudations nocturnes, etc. peuvent apparaître.
Au niveau respiratoire, de fortes expectorations peuvent aussi se manifester : les voies respiratoires rejettent quantités de glaires.
* * *
Pendant les diètes, et suivant la sévérité de celles-ci, ce qui est nuisible au corps – les déchets et les tissus malades – est détruit et éliminé
Dans le meilleur des cas, le résultat de ce nettoyage est que le terrain organique retrouve sa composition idéale : le sang est épuré, la lymphe redevient propre, les cellules baignent dans des sérums débarrassés de toxines, et les organes peuvent à nouveau fonctionner librement. Ce processus de nettoyage a lieu quelle qu’ait été la ou les maladies dont souffrait au départ la personne qui a entrepris la diète. C’est dans ce nettoyage organique et la réfection du terrain qui en résulte que réside la valeur thérapeutique des diètes.
Christopher Vasey, naturopathe
Est-ce le fruit, le légume ou plutôt les quantités réduites qui guérissent?
Nombreux sont les témoignages de personnes atteintes de maladies qui ont guéri à la suite de jeûne ou de cure.
Nous avons tous entendu parler des cas de guérisons suite à une cure de fruits ou mono-diète quelconque. On pourrait mentionner Johanna Brandt et d'autres guérisons suite à une cure de Breuss.
Ces auteurs attribuent leur guérison aux vertus du fruit ou des jus qu'ils consommèrent sans tenir compte du fait que se nourrir exclusivement de ces aliments a provoqué une autolyse et sans doute des bouleversements psychologiques importants dans leur vie. N'importe quel fruit ou légume aurait fait l'affaire du moment qu'il n'apporte pas trop de nutriments et de toxines comme les pesticides. (THIVENT Jean-‐Brice)
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