Diabétique de type 1 et jeûne
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Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour,
Contrairement au courant principal qui pense que le diabète de type 1 est incurable et qu'il est une contre-indication au jeûne, j'avance que toutes les formes de diabète de type 1 sont guérissables par le jeûne.
On n'a pas vraiment sur Internet de témoignages de guérison; on a des débuts de guérison sous des jeûnes de 11 et 10 jours. (Françoise et KarineH)
Ce fil prend le relais d'une discussion commencée sur le forum de Regenere.org. Ce forum n'envoie pas de notifications à ses usagers. Une participante (KarineH, diabète de type 1) envisage de poursuivre le partage de son expérience, après un jeûne de 10 jours qui l'a convaincue que le jeûne guérit magistralement son diabète. Son partage peut durer des mois ou des années, étant entendu qu'elle est libre de suspendre ce partage à tout moment.
Vos interventions ou témoignages sont les bienvenus.
La discussion intitulée "Diabétique de type 1 et jeûne" contient déjà 10 pages. Vous les trouverez ici :
http://regenere.org/forum/presentation-des-membres-f212/diabetique-type-jeune-t15291.html
Ou "Le Forum" - "Présentation des membres" - "Diabétique de type 1 et jeûne"
Contrairement au courant principal qui pense que le diabète de type 1 est incurable et qu'il est une contre-indication au jeûne, j'avance que toutes les formes de diabète de type 1 sont guérissables par le jeûne.
On n'a pas vraiment sur Internet de témoignages de guérison; on a des débuts de guérison sous des jeûnes de 11 et 10 jours. (Françoise et KarineH)
Ce fil prend le relais d'une discussion commencée sur le forum de Regenere.org. Ce forum n'envoie pas de notifications à ses usagers. Une participante (KarineH, diabète de type 1) envisage de poursuivre le partage de son expérience, après un jeûne de 10 jours qui l'a convaincue que le jeûne guérit magistralement son diabète. Son partage peut durer des mois ou des années, étant entendu qu'elle est libre de suspendre ce partage à tout moment.
Vos interventions ou témoignages sont les bienvenus.
La discussion intitulée "Diabétique de type 1 et jeûne" contient déjà 10 pages. Vous les trouverez ici :
http://regenere.org/forum/presentation-des-membres-f212/diabetique-type-jeune-t15291.html
Ou "Le Forum" - "Présentation des membres" - "Diabétique de type 1 et jeûne"
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Me voilà.
Alors pour résumer un peu ces derniers jours, je me rends compte que la Metformine fonctionne vraiment avec tous les aliments SAUF les glucides !
Elle ne fonctionne pas non plus avec le sucre déjà installé dans le sang... donc rien de sert d'en prendre pour faire baisser sa glycémie.
J'ai toujours ce problème de glycémie élevée le matin... pénible !
Sinon hier à 20h un petit 1,03 avant de manger
Toujours pas d'insuline.
A plus tard
Karine
Alors pour résumer un peu ces derniers jours, je me rends compte que la Metformine fonctionne vraiment avec tous les aliments SAUF les glucides !
Elle ne fonctionne pas non plus avec le sucre déjà installé dans le sang... donc rien de sert d'en prendre pour faire baisser sa glycémie.
J'ai toujours ce problème de glycémie élevée le matin... pénible !
Sinon hier à 20h un petit 1,03 avant de manger
Toujours pas d'insuline.
A plus tard
Karine
KarineH- Messages : 24
Date d'inscription : 13/06/2017
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Hello Karine,
Dans notre nouvel environnement encore tout vide, cela résonne quelque peu !
Quelles sont tes sensations désagréables liées à la glycémie élevée au matin ?
Est-ce qu'elles ne diminueraient pas si tu te couchais 3 heures, 5 ou 8 après le dernier repas (sans grignotage pendant ces heures) ?
@ bientôt, Serge
Dans notre nouvel environnement encore tout vide, cela résonne quelque peu !
Quelles sont tes sensations désagréables liées à la glycémie élevée au matin ?
Est-ce qu'elles ne diminueraient pas si tu te couchais 3 heures, 5 ou 8 après le dernier repas (sans grignotage pendant ces heures) ?
@ bientôt, Serge
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bienvenue sur le forum Karine !
Je suis allé lire quelques pages du sujet sur le forum "régénère" qui en compte 10.
Ton expérience de diabétique (type 1) sans prendre d'insuline depuis plusieurs semaines est spéciale ! Est-ce que ton pancréas est encore un peu fonctionnel ?
La lecture de quelques pages concernant le diabète de type soulève chez-moi plusieurs questions.
Tout d'abord, pour que le jeûne pousse l'organisme à régénérer un organe dysfonctionnel, il faut que celui-ci ait encore une certaine vitalité. Une fois le pancréas complètement détruit, je ne vois pas comment il pourrait se régénérer.
Aussi, sur "régénère" on pouvait lire l'expérience d'un jeûneur (diabétique type 1) s'activant à courir de longues distances de façon régulière tout en jeûnant ... cela va à l'encontre du principe que l'organisme a besoin de beaucoup d'énergie afin de se régénérer. Tel que l'écrit la biologiste Nicole Boudreau, le jeûne actif n'est nullement thérapeutique, elle écrit même que jeûner debout stoppe l'autolyse, donc fait cesser l'action la régénération. Tout cela est en accord avec Shelton.
Il faudrait donc que le pancréas d'un diabétique de type 1 soit encore, au moins un peu actif pour être régénéré ... et encore là, rien n'est sûr qu'il y aura régénération, même si le jeûne est mené comme il se doit.
Question : lorsque nous sommes en présence d'un diabétique de type 1, son pancréas doit-il nécessairement être complètement détruit ou si chez certains diabétiques de type 1, il fonctionne toujours une peu ? (ce qui pourrait donner un peu d'espoir de régénération).
À noter que Boudreau ne dit pas qu'un diabétique de type 1 ne peut pas jeûner, elle écrit : "Les personnes diabétiques qui sont dépendantes de l'insuline prennent des risques si elles abandonnent l'insuline et jeûnent."
Autre point sur lequel je n'ai pas encore eu de réponse : Selon le docteur J.P. Willem, le jeûne augmente temporairement l'acidité de l'organisme, rendant ainsi difficile la survie des cellules mutées ou cancéreuses, ce qui est bien et qui, dans certains cas prévient et parfois élimine des cancers. Mais qu'en est-il si nous tenons cette acidité de l'organisme en permanence, soit en jeûnant trop souvent, ou en mangeant très peu (protocole du Dr Gernez) ? Est-ce que ne manger qu'un seul repas relativement léger chaque jour n'acidifie pas en permanence l'organisme ? Le phénomène est bienfaisant lorsqu'il est exécuté de façon temporaire ... mais qu'en est-il sur le long terme ?
Voilà mes réflexions sur lesquelles je n'ai pas de réponse !
Au plaisir de vous lire Karine et Serge !
PS. Je suis diabétique de type 2 depuis une quinzaine d'année avec prise de metformine et de giclazide MR.
J'ai aussi des ennuis avec mes glycémies car je suis greffé d'un rein depuis maintenant 32 ans, ce qui m'empêche de jeûner car le greffon serait considéré comme un corps étranger et autolysé en peu de temps. Je dois donc prendre des anti-rejets dont de la cortisone et un autre médicament. La cortisone, même à dose relativement faible fait monter mes glycémies de façon importante. Depuis quelques semaines, plutôt que de prendre la cortisone le matin ainsi que le sirolimus (autre anti-rejet augmentant la glycémie), je prend la cortisone en trois doses (matin, midi, soir) ce qui fait que les hypoglycémiants agissent beaucoup mieux depuis.
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour à tous,
Serge, pour répondre à ta question, je n'ai aucune mais vraiment aucune sensation désagréable liée à cette glycémie élevée. Je n'ai d'ailleurs jamais eu de sensations liées aux hyperglycémies qu'elles soient de 2,50g ou proche des 4g... c'est très étonnant d'ailleurs.
Ce matin encore 2,49 mais j'ai fait quelques excès hier :/ donc là je savais que quoiqu'il arrive, ça ne serait pas bon !
Différé le coucher par rapport à la fin du repas, j'ai déjà essayé et ça ne change rien. Je pense qu'il y a autre chose.
Pour répondre à ta question Luc, je suis aussi d'accord pour dire que le pancréas et son fonctionnement diffère d'un diabétique T1 à l'autre. Rien que dans le fait où certains peuvent jeuner sans se piquer du tout et avoir des glycémies normales alors que d'autres doivent continuer à se piquer et maintiennent des glycémies élevées.
Alors oui, on peut se poser la question de savoir si chez certains le pancréas est complètement "mort" et que chez certains, il reste encore une partie qui sécrète mais très peu. Se pose aussi la question de savoir se le pancréas ne sécrète plus du tout ou s'il est inhibé par quelque chose !
Pour ma part je ne pratique pas le jeun actif, j'en serais d'ailleurs bien incapable...
Aujourd'hui est un autre jour et j'aborde un mois complet sans insuline.
Bonne journée à tous.
Karine
Serge, pour répondre à ta question, je n'ai aucune mais vraiment aucune sensation désagréable liée à cette glycémie élevée. Je n'ai d'ailleurs jamais eu de sensations liées aux hyperglycémies qu'elles soient de 2,50g ou proche des 4g... c'est très étonnant d'ailleurs.
Ce matin encore 2,49 mais j'ai fait quelques excès hier :/ donc là je savais que quoiqu'il arrive, ça ne serait pas bon !
Différé le coucher par rapport à la fin du repas, j'ai déjà essayé et ça ne change rien. Je pense qu'il y a autre chose.
Pour répondre à ta question Luc, je suis aussi d'accord pour dire que le pancréas et son fonctionnement diffère d'un diabétique T1 à l'autre. Rien que dans le fait où certains peuvent jeuner sans se piquer du tout et avoir des glycémies normales alors que d'autres doivent continuer à se piquer et maintiennent des glycémies élevées.
Alors oui, on peut se poser la question de savoir si chez certains le pancréas est complètement "mort" et que chez certains, il reste encore une partie qui sécrète mais très peu. Se pose aussi la question de savoir se le pancréas ne sécrète plus du tout ou s'il est inhibé par quelque chose !
Pour ma part je ne pratique pas le jeun actif, j'en serais d'ailleurs bien incapable...
Aujourd'hui est un autre jour et j'aborde un mois complet sans insuline.
Bonne journée à tous.
Karine
KarineH- Messages : 24
Date d'inscription : 13/06/2017
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Merci pour ton message !
La metformine n'agit pas sur une glycémie déjà haute lorsque nous sommes à jeun. Elle n'agit que lorsque nous mangeons, empêchant ainsi de trop monter.
Personnellement des glycémies hautes me rendent épuisées, je dois souvent faire des siestes en avant-midi ou en après-midi. Cependant, depuis que je prend ma cortisone en plusieurs doses, c'est beaucoup mieux.
À titre d'exemple, souvent j'arrivais vers midi pour manger alors que ma glycémie était encore relativement élevée ex. 2.0 ... on peut facilement imaginer que quelques heures après avoir mangé elle soit à 2.9 ce qui est beaucoup trop haut. Il n'y avait qu'en soirée où mes glycémies étaient un peu plus normales quoiqu'encore un peu trop hautes.
Pour toi, une glycémie élevée ne te provoque pas de fatigue ? Bizarre tout de même ... alors que moi, si c'est le cas je dois absolument me coucher.
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Oui comme tu dis, bizarre, vraiment aucun symptôme lors des hyperglycémies.
KarineH- Messages : 24
Date d'inscription : 13/06/2017
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour Luc, Karine ...
J'espère que cette lecture-ouverture ne vous paraîtra pas trop longue.
* PANCREAS *
Luc : "Une fois le pancréas complètement détruit, je ne vois pas comment il pourrait se régénérer."
A partir de son programme ADN. Quand une peau est détruite sur quelques centimètres, il s'en reconstitue une nouvelle (qui sera cicatricielle ou non). Si le contexte dans lequel le pancréas s'est arrêté ne change pas, il n'y a aucune raison que le pancréas redémarre.
Si le pancréas était complètement détruit ou mort, il passerait en décomposition. Ce serait un cancer ou une infection généralisée, mais en tout cas cela ne passerait pas inaperçu et serait précédé d'énormes symptômes gros comme 10 feux rouges brûlés à la suite. Soit on meurt, soit on pratique une ablation totale ou partielle, soit on arrête les causes (alimentaires dont l'alcoolisme) en même temps qu'on jeûne. Dans le cas d'une ablation totale, je me trouve en présence de personnes qui sont allées trop loin dans l'inconscience; ces personnes qui pensent qu'enlever une glande ou un organe peut être une solution alors qu'il n'existe QUE l'auto-guérison. A ces personnes mutilées (revenues dans le droit chemin), je recommande le jeûne très long et une réforme alimentaire car plus on est mal moins on peut accepter l'erreur alimentaire.
Dans votre cas, Luc et Karine, le pancréas est bien présent, vascularisé. C'est un organe important jouant plusieurs rôles, intriqué dans la complexité de l'être vivant, et en faire un état des lieux ne pourrait mener qu'à des conclusions erronées. Nous ne sommes pas là pour comprendre le corps, mais le vivre. Il nous faut vaincre nos démons qui vont à son encontre, comprendre les forces à l'oeuvre (les mécanismes, les conditionnements) qui nous empêchent de donner carte blanche (le jeûne) à l'organisme. Depuis notre enfance (lait de vache, bouillies stériles pour bébé ...) nous apprenons à aller contre notre organisme. C'est cela que nous savons faire "naturellement".
* REINS *
Luc, on t'a enlevé un rein pour t'en greffer un autre. Ne le prends surtout pas mal lorsque je parle ci-dessus des personnes inconscientes qui pratiquent la mutilation. Je comprends très bien qu'avant Internet, et même actuellement, on soit bien intentionné mais ignorant et s'en remette à la médecine officielle qui seule "sait" et "peut" nous aider. L'ignorance est notre lot à tous. Quand après 3 ans de dialyse et de fatigue extrême, une greffe de rein arrête la dialyse et apporte une toute meilleure qualité de vie, cela entretient l'ignorance et la croyance en la médecine officielle. Et puis, c'est tellement facile; il suffit de se laisser faire et ne rien changer à son alimentation. Sauf que la dialyse puis la greffe n'étaient pas la solution mais le dérapage complet. Il eut fallu arrêter l'erreur alimentaire et au préalable jeûner 20 ou 40 jours.
Si j'étais toi maintenant, j'aurais encore un rein d'origine. Je pratiquerais un jeûne de 40 jours tout en prenant ma médication anti rejet. Ensuite, je commencerais un sevrage de ma médication, avec des paliers mensuels me permettant d'évaluer en live si je peux continuer le sevrage. Je suppose que je tenterais de faire évaluer le fonctionnement de mon rein initial. S'il s'avèrerait que mon rein initial fonctionne, je craindrais moins le sevrage de la médication. Tout cela avec une alimentation 100% vivante, voire pranique.
Je suppose ne pas me tromper en avançant qu'on NE sait PAS ce qu'il advient d'une greffe pendant un jeûne long sans médicaments anti rejet. On sait seulement ce qu'il advient d'une greffe sans médicaments anti rejet dans le contexte de l'erreur alimentaire. L'organisme a une intelligence qui nous dépasse. On peut imaginer qu'il serait insensé de rejeter la greffe parce que c'est un corps étranger et que ce rejet provoquerait la mort de tout le système.
Bien sûr, il faut avoir une foi aveugle en l'organisme et vouloir se lancer dans l'apprentissage du sport qu'est le jeûne et la rébellion qu'est la découverte de l'erreur alimentaire.
* JEUNE ACTIF *
Il y a l'aspect physique mais SURTOUT l'aspect psychologique. Vaut-il mieux jeûner 3 semaines en ayant beaucoup d'activité physique tous les jours ou jeûner 6 jours en fauteuil et rompre le jeûne pour cause d'ennui, de sensation d'anormalité ou d'impression d'impuissance ?
Le jeûne hyper actif (trop actif) brûle beaucoup de réserves grasses, mais aussi probablement beaucoup de crasses. Je crois surtout que l'hyper activité chez la personne mal en point va mener à la sagesse ou à la contrainte. Qu'il est agréable de ne rien faire, dormir, flâner, rentrer en soi-même et se la couler douce, tout en observant, matin après matin, que tout s'éclaircit.
* L'ACIDIFICATION EN JEUNE *
Il n'y a pas d'acidification en jeûne, mais seulement un organisme qui cavale en mode homéostasique (retour à l'équilibre). Les toxiques renvoyés à la circulation sanguine sont désagréables à vivre et c'est tout. Il y a des toxines acides et d'autres alcalines.
Les corps cétoniques sont acides mais n'entraînent pas une acidose métabolique. On trouve l'acidose métabolique chez des diabétiques, mais pas chez les jeûneurs. La tendance scientifique actuelle considère les corps cétoniques comme une substance extrêmement positive pour le cerveau et l'organisme en généal. Aller à la minute 43 de cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=kTAQFmQ6SOo&t=95s
Karinou, tu jeûnes depuis 2 ans et ton avant-dernier jeûne remonte à septembre 2016. Au total, combien de jeûnes as-tu à ton actif ?
Tes glycémies pendant le jeûne de 10 jours du 18 mai 2017 :
- J8, au lever : 0,84
- J9, au lever : 0,84
- nuit de J9 à J10 : 0,84
- J10, au lever : 0,81
- J11, au lever : 0,92
On s'aime, on se soutient.
Serge
J'espère que cette lecture-ouverture ne vous paraîtra pas trop longue.
* PANCREAS *
Luc : "Une fois le pancréas complètement détruit, je ne vois pas comment il pourrait se régénérer."
A partir de son programme ADN. Quand une peau est détruite sur quelques centimètres, il s'en reconstitue une nouvelle (qui sera cicatricielle ou non). Si le contexte dans lequel le pancréas s'est arrêté ne change pas, il n'y a aucune raison que le pancréas redémarre.
Si le pancréas était complètement détruit ou mort, il passerait en décomposition. Ce serait un cancer ou une infection généralisée, mais en tout cas cela ne passerait pas inaperçu et serait précédé d'énormes symptômes gros comme 10 feux rouges brûlés à la suite. Soit on meurt, soit on pratique une ablation totale ou partielle, soit on arrête les causes (alimentaires dont l'alcoolisme) en même temps qu'on jeûne. Dans le cas d'une ablation totale, je me trouve en présence de personnes qui sont allées trop loin dans l'inconscience; ces personnes qui pensent qu'enlever une glande ou un organe peut être une solution alors qu'il n'existe QUE l'auto-guérison. A ces personnes mutilées (revenues dans le droit chemin), je recommande le jeûne très long et une réforme alimentaire car plus on est mal moins on peut accepter l'erreur alimentaire.
Dans votre cas, Luc et Karine, le pancréas est bien présent, vascularisé. C'est un organe important jouant plusieurs rôles, intriqué dans la complexité de l'être vivant, et en faire un état des lieux ne pourrait mener qu'à des conclusions erronées. Nous ne sommes pas là pour comprendre le corps, mais le vivre. Il nous faut vaincre nos démons qui vont à son encontre, comprendre les forces à l'oeuvre (les mécanismes, les conditionnements) qui nous empêchent de donner carte blanche (le jeûne) à l'organisme. Depuis notre enfance (lait de vache, bouillies stériles pour bébé ...) nous apprenons à aller contre notre organisme. C'est cela que nous savons faire "naturellement".
* REINS *
Luc, on t'a enlevé un rein pour t'en greffer un autre. Ne le prends surtout pas mal lorsque je parle ci-dessus des personnes inconscientes qui pratiquent la mutilation. Je comprends très bien qu'avant Internet, et même actuellement, on soit bien intentionné mais ignorant et s'en remette à la médecine officielle qui seule "sait" et "peut" nous aider. L'ignorance est notre lot à tous. Quand après 3 ans de dialyse et de fatigue extrême, une greffe de rein arrête la dialyse et apporte une toute meilleure qualité de vie, cela entretient l'ignorance et la croyance en la médecine officielle. Et puis, c'est tellement facile; il suffit de se laisser faire et ne rien changer à son alimentation. Sauf que la dialyse puis la greffe n'étaient pas la solution mais le dérapage complet. Il eut fallu arrêter l'erreur alimentaire et au préalable jeûner 20 ou 40 jours.
Si j'étais toi maintenant, j'aurais encore un rein d'origine. Je pratiquerais un jeûne de 40 jours tout en prenant ma médication anti rejet. Ensuite, je commencerais un sevrage de ma médication, avec des paliers mensuels me permettant d'évaluer en live si je peux continuer le sevrage. Je suppose que je tenterais de faire évaluer le fonctionnement de mon rein initial. S'il s'avèrerait que mon rein initial fonctionne, je craindrais moins le sevrage de la médication. Tout cela avec une alimentation 100% vivante, voire pranique.
Je suppose ne pas me tromper en avançant qu'on NE sait PAS ce qu'il advient d'une greffe pendant un jeûne long sans médicaments anti rejet. On sait seulement ce qu'il advient d'une greffe sans médicaments anti rejet dans le contexte de l'erreur alimentaire. L'organisme a une intelligence qui nous dépasse. On peut imaginer qu'il serait insensé de rejeter la greffe parce que c'est un corps étranger et que ce rejet provoquerait la mort de tout le système.
Bien sûr, il faut avoir une foi aveugle en l'organisme et vouloir se lancer dans l'apprentissage du sport qu'est le jeûne et la rébellion qu'est la découverte de l'erreur alimentaire.
* JEUNE ACTIF *
Il y a l'aspect physique mais SURTOUT l'aspect psychologique. Vaut-il mieux jeûner 3 semaines en ayant beaucoup d'activité physique tous les jours ou jeûner 6 jours en fauteuil et rompre le jeûne pour cause d'ennui, de sensation d'anormalité ou d'impression d'impuissance ?
Le jeûne hyper actif (trop actif) brûle beaucoup de réserves grasses, mais aussi probablement beaucoup de crasses. Je crois surtout que l'hyper activité chez la personne mal en point va mener à la sagesse ou à la contrainte. Qu'il est agréable de ne rien faire, dormir, flâner, rentrer en soi-même et se la couler douce, tout en observant, matin après matin, que tout s'éclaircit.
* L'ACIDIFICATION EN JEUNE *
Il n'y a pas d'acidification en jeûne, mais seulement un organisme qui cavale en mode homéostasique (retour à l'équilibre). Les toxiques renvoyés à la circulation sanguine sont désagréables à vivre et c'est tout. Il y a des toxines acides et d'autres alcalines.
Les corps cétoniques sont acides mais n'entraînent pas une acidose métabolique. On trouve l'acidose métabolique chez des diabétiques, mais pas chez les jeûneurs. La tendance scientifique actuelle considère les corps cétoniques comme une substance extrêmement positive pour le cerveau et l'organisme en généal. Aller à la minute 43 de cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=kTAQFmQ6SOo&t=95s
Karinou, tu jeûnes depuis 2 ans et ton avant-dernier jeûne remonte à septembre 2016. Au total, combien de jeûnes as-tu à ton actif ?
Tes glycémies pendant le jeûne de 10 jours du 18 mai 2017 :
- J8, au lever : 0,84
- J9, au lever : 0,84
- nuit de J9 à J10 : 0,84
- J10, au lever : 0,81
- J11, au lever : 0,92
On s'aime, on se soutient.
Serge
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Merci Serge pour ce message bien détaillé !
Je l'ai lu rapidement, je le relierai et te répondrai bientôt.
À plus tard !
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
"Serge Falmagne 2 a écrit :
Bonjour Luc,
J'espère que cette lecture-ouverture ne vous paraîtra pas trop longue.
* PANCREAS *
Luc : "Une fois le pancréas complètement détruit, je ne vois pas comment il pourrait se régénérer."
A partir de son programme ADN. Quand une peau est détruite sur quelques centimètres, il s'en reconstitue une nouvelle (qui sera cicatricielle ou non). Si le contexte dans lequel le pancréas s'est arrêté ne change pas, il n'y a aucune raison que le pancréas redémarre.
Si le pancréas était complètement détruit ou mort, il passerait en décomposition. Ce serait un cancer ou une infection généralisée, mais en tout cas cela ne passerait pas inaperçu et serait précédé d'énormes symptômes gros comme 10 feux rouges brûlés à la suite. Soit on meurt, soit on pratique une ablation totale ou partielle, soit on arrête les causes (alimentaires dont l'alcoolisme) en même temps qu'on jeûne. Dans le cas d'une ablation totale, je me trouve en présence de personnes qui sont allées trop loin dans l'inconscience; ces personnes qui pensent qu'enlever une glande ou un organe peut être une solution alors qu'il n'existe QUE l'auto-guérison. A ces personnes mutilées (revenues dans le droit chemin), je recommande le jeûne très long et une réforme alimentaire car plus on est mal moins on peut accepter l'erreur alimentaire.
Dans votre cas, Luc et Karine, le pancréas est bien présent, vascularisé. C'est un organe important jouant plusieurs rôles, intriqué dans la complexité de l'être vivant, et en faire un état des lieux ne pourrait mener qu'à des conclusions erronées. Nous ne sommes pas là pour comprendre le corps, mais le vivre. Il nous faut vaincre nos démons qui vont à son encontre, comprendre les forces à l'oeuvre (les mécanismes, les conditionnements) qui nous empêchent de donner carte blanche (le jeûne) à l'organisme. Depuis notre enfance (lait de vache, bouillies stériles pour bébé ...) nous apprenons à aller contre notre organisme. C'est cela que nous savons faire "naturellement".
Merci pour ces informations. C'est donc dire que lorsque le pancréas ne fonctionne plus du tout, il sera automatiquement détruit, produisant des dégâts importants à tout l'organisme. Donc, le pancréas de quelqu'un atteint de diabète de type 1 est en principe toujours relativement fonctionnel.
* REINS *
Luc, on t'a enlevé un rein pour t'en greffer un autre. Ne le prends surtout pas mal lorsque je parle ci-dessus des personnes inconscientes qui pratiquent la mutilation. Je comprends très bien qu'avant Internet, et même actuellement, on soit bien intentionné mais ignorant et s'en remette à la médecine officielle qui seule "sait" et "peut" nous aider. L'ignorance est notre lot à tous. Quand après 3 ans de dialyse et de fatigue extrême, une greffe de rein arrête la dialyse et apporte une toute meilleure qualité de vie, cela entretient l'ignorance et la croyance en la médecine officielle. Et puis, c'est tellement facile; il suffit de se laisser faire et ne rien changer à son alimentation. Sauf que la dialyse puis la greffe n'étaient pas la solution mais le dérapage complet. Il eut fallu arrêter l'erreur alimentaire et au préalable jeûner 20 ou 40 jours.
Ma maladie rénale est génétique, s'étant installée graduellement et découverte alors que j'avais 34 ans. On m'a dit qu'il s'agissait du syndrome d'Alport. D'ailleurs, dans la famille de ma mère, un de ses frères était décédé dans la trentaine de cette maladie héréditaire. Une de nos filles en est atteinte sans toutefois, pour l'instant, être atteinte d'une maladie rénale, elle a maintenant 36 ans. Est-ce que le jeûne aurait pu, dans mon cas, ou dans celui d'une de nos filles, empêcher cette maladie de progresser ou encore de redonner vie à mes deux reins atteints, que j'ai d'ailleurs toujours. Lorsqu'on découvrit mon problème (il y a 32 ans), mes deux reins étaient tout petits et atrophiés, ne fonctionnant qu'à peine à 10 % à l'époque.
Selon la biologiste Nicole Boudreau, le jeûne n'agit pas sur de tels types de maladies. Elle écrit :
Si j'étais toi maintenant, j'aurais encore un rein d'origine. Je pratiquerais un jeûne de 40 jours tout en prenant ma médication anti rejet. Ensuite, je commencerais un sevrage de ma médication, avec des paliers mensuels me permettant d'évaluer en live si je peux continuer le sevrage. Je suppose que je tenterais de faire évaluer le fonctionnement de mon rein initial. S'il s'avèrerait que mon rein initial fonctionne, je craindrais moins le sevrage de la médication. Tout cela avec une alimentation 100% vivante, voire pranique.Lorsque les pathologies sont causées par la toxémie (alimentation, surmenage, mauvaises habitudes de vie ...) le corps peut se régénérer par le jeûne. Cependant, si nous sommes affectés par une maladie génétique, le jeûne n'y peut rien.
Précisons cependant, qu'on peut prévenir une faiblesse héréditaire par le jeûne. Une faiblesse héréditaire n'est pas inéluctable; elle se manifeste dans un organe ou un tissu moins résistant, qui se dérègle en premier lorsque l'organise atteint un certain degré de toxémie. En évitant ce seuil de toxémie pathogène, on évite la manifestation de la faiblesse héréditaire. Un mode de vie sain et des jeûnes de régénération périodiques nous permettront de vivre aussi longtemps que notre ancêtre le plus endurant.
Je suppose ne pas me tromper en avançant qu'on NE sait PAS ce qu'il advient d'une greffe pendant un jeûne long sans médicaments anti rejet. On sait seulement ce qu'il advient d'une greffe sans médicaments anti rejet dans le contexte de l'erreur alimentaire. L'organisme a une intelligence qui nous dépasse. On peut imaginer qu'il serait insensé de rejeter la greffe parce que c'est un corps étranger et que ce rejet provoquerait la mort de tout le système.
Bien sûr, il faut avoir une foi aveugle en l'organisme et vouloir se lancer dans l'apprentissage du sport qu'est le jeûne et la rébellion qu'est la découverte de l'erreur alimentaire.
Malheureusement, je n'en suis pas encore là, je ne voudrais pas risquer ma vie, même si celle-ci est actuellement bien hypothéquée par toutes sortes d'autres problèmes de santé dont des cancers, sans doute provoqués par la médication que je dois prendre depuis des décennies.
* JEUNE ACTIF *
Il y a l'aspect physique mais SURTOUT l'aspect psychologique. Vaut-il mieux jeûner 3 semaines en ayant beaucoup d'activité physique tous les jours ou jeûner 6 jours en fauteuil et rompre le jeûne pour cause d'ennui, de sensation d'anormalité ou d'impression d'impuissance ?
Le jeûne hyper actif (trop actif) brûle beaucoup de réserves grasses, mais aussi probablement beaucoup de crasses. Je crois surtout que l'hyper activité chez la personne mal en point va mener à la sagesse ou à la contrainte. Qu'il est agréable de ne rien faire, dormir, flâner, rentrer en soi-même et se la couler douce, tout en observant, matin après matin, que tout s'éclaircit.
Disons que ce qui est prôné sur ce forum est le jeûne thérapeutique proposé par Herbert M. Shelton, décédé en 1985, et par d'autres hygiénistes tels Mosséri, Mérien, Rocan, Boudreau et autres.
Selon eux, un jeûne actif n'est pas thérapeutique puisque l'énergie nécessaire à la régénération est déviée immédiatement vers l'effort musculaire. C'est ce que je crois également. Aussi, selon Boudreau, un organisme en jeûne au repos perdra autant de poids que s'il était actif car, selon elle, beaucoup d'énergie est nécessaire pour nettoyer et régénérer l'organisme.
* L'ACIDIFICATION EN JEUNE *
Il n'y a pas d'acidification en jeûne, mais seulement un organisme qui cavale en mode homéostasique (retour à l'équilibre). Les toxiques renvoyés à la circulation sanguine sont désagréables à vivre et c'est tout. Il y a des toxines acides et d'autres alcalines.
Les corps cétoniques sont acides mais n'entraînent pas une acidose métabolique. On trouve l'acidose métabolique chez des diabétiques, mais pas chez les jeûneurs. La tendance scientifique actuelle considère les corps cétoniques comme une substance extrêmement positive pour le cerveau et l'organisme en généal. Aller à la minute 43 de cette vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=kTAQFmQ6SOo&t=95s
Pourtant, le docteur Jean-Pierre Willem écrit :
"Les cellules cancéreuses, bouffeuses de sucre à outrance, ne peuvent survivre dans un organisme en jeûne parce qu'il est en état d'acidose légère. En obligeant l'organisme à consommer ses réserves, on crée un état acidosique, qui est le principal facteur d'extinction de la cellule mutée. Lors du jeune prolongé, l'organisme s'acidifie d'une manière stable, et le cancer ne peut plus utiliser le sucre dont il a tant besoin pour proliférer. En nous soumettant à un jeûne périodique, nous détruisons les cellules cancéreuses ou mutées de notre organisme avant que ces cellules cancéreuses ou mutées de notre organisme prolifèrent et créent des dommages importants. (Willem)"
Question : Tu sembles t'y connaître en matière de jeûne et en biologie humaine ... as-tu une formation particulière dans ces domaines ?
Serge
Au plaisir de te lire !
Luc
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Merci Luc d'avoir bien lu et réagi.
Luc : "Selon la biologiste Nicole Boudreau, le jeûne n'agit pas sur les maladies héréditaires. Elle écrit :
Lorsque les pathologies sont causées par la toxémie (alimentation, surmenage, mauvaises habitudes de vie ...) le corps peut se régénérer par le jeûne. Cependant, si nous sommes affectés par une maladie génétique, le jeûne n'y peut rien.
Précisons cependant, qu'on peut prévenir une faiblesse héréditaire par le jeûne. Une faiblesse héréditaire n'est pas inéluctable; elle se manifeste dans un organe ou un tissu moins résistant, qui se dérègle en premier lorsque l'organise atteint un certain degré de toxémie. En évitant ce seuil de toxémie pathogène, on évite la manifestation de la faiblesse héréditaire. Un mode de vie sain et des jeûnes de régénération périodiques nous permettront de vivre aussi longtemps que notre ancêtre le plus endurant."
Nicole Boudreau se contredit. (Ou on n'a pas assez de texte pour savoir ce qu'elle entend par "maladie génétique".) Il n'y a pas dans ton cas de maladie héréditaire (malformation de naissance), mais faiblesse héréditaire. Hors Nicole Boudreau écrit bien que le jeûne agit en ce cas. Tes problèmes ne proviennent pas de ton hérédité mais de 3 décennies d'erreur alimentaire.
************
Luc : "Je ne voudrais pas risquer ma vie, même si celle-ci est actuellement bien hypothéquée."
Tu crois que le jeûne tue et que la nourriture et les médicaments ne tuent pas. Sache qu'il n'y a pas de mort instantanée par le jeûne, mais une amélioration bien perceptible, jour après jour, qu'une fois goûtée on ne peut plus oublier. Bien souvent, quand un jeûneur décide d'arrêter le jeûne, il reporte sa décision définitive au lendemain pour se donner le temps de confirmer que c'est la bonne décision.
************
Luc : "Selon Shelton, Mosséri, Mérien, Rocan, Boudreau et autres, un jeûne actif n'est pas thérapeutique puisque l'énergie nécessaire à la régénération est déviée immédiatement vers l'effort musculaire."
Dans le cas d'un jeûne hyper actif, on aura au minimum 10% des ressources dédiés à la restauration. C'est mieux que le 0% de la personne qui ne jeûne pas. Pourquoi 10% ? A côté de ce que le mental décide, il y a le besoin métabolique inconscient de travailler à sa propre survie.
L'expérience de François qui a effectué le 25 avril 2017 un jeûne non hydrique de 42 jours avec activité physique en s'occupant avec des travaux d'aménagement intérieur et extérieur devrait être décisive sur cette question. On attend le résultat de sa PSA concernant le cancer de sa prostate.
Taper "Cancer - Jeûne à l'eau, cure de Breuss, Thérapie Gerson" dans le moteur de recherche, ou
https://jeune-et-sante.forumcanada.org/t1515-cancer-jeune-a-l-eau-cure-de-breuss-therapie-gerson
************
J'ai été bref sur l'acidification en jeûne. Il n'y a pas d'acidification DANGEREUSE en jeûne. Alors que l'acidification d'un cancéreux avant jeûne est dangereuse.
************
Luc : "Tu sembles t'y connaître en matière de jeûne et en biologie humaine ... as-tu une formation particulière dans ces domaines ?"
Aucune.
Luc : "Selon la biologiste Nicole Boudreau, le jeûne n'agit pas sur les maladies héréditaires. Elle écrit :
Lorsque les pathologies sont causées par la toxémie (alimentation, surmenage, mauvaises habitudes de vie ...) le corps peut se régénérer par le jeûne. Cependant, si nous sommes affectés par une maladie génétique, le jeûne n'y peut rien.
Précisons cependant, qu'on peut prévenir une faiblesse héréditaire par le jeûne. Une faiblesse héréditaire n'est pas inéluctable; elle se manifeste dans un organe ou un tissu moins résistant, qui se dérègle en premier lorsque l'organise atteint un certain degré de toxémie. En évitant ce seuil de toxémie pathogène, on évite la manifestation de la faiblesse héréditaire. Un mode de vie sain et des jeûnes de régénération périodiques nous permettront de vivre aussi longtemps que notre ancêtre le plus endurant."
Nicole Boudreau se contredit. (Ou on n'a pas assez de texte pour savoir ce qu'elle entend par "maladie génétique".) Il n'y a pas dans ton cas de maladie héréditaire (malformation de naissance), mais faiblesse héréditaire. Hors Nicole Boudreau écrit bien que le jeûne agit en ce cas. Tes problèmes ne proviennent pas de ton hérédité mais de 3 décennies d'erreur alimentaire.
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Luc : "Je ne voudrais pas risquer ma vie, même si celle-ci est actuellement bien hypothéquée."
Tu crois que le jeûne tue et que la nourriture et les médicaments ne tuent pas. Sache qu'il n'y a pas de mort instantanée par le jeûne, mais une amélioration bien perceptible, jour après jour, qu'une fois goûtée on ne peut plus oublier. Bien souvent, quand un jeûneur décide d'arrêter le jeûne, il reporte sa décision définitive au lendemain pour se donner le temps de confirmer que c'est la bonne décision.
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Luc : "Selon Shelton, Mosséri, Mérien, Rocan, Boudreau et autres, un jeûne actif n'est pas thérapeutique puisque l'énergie nécessaire à la régénération est déviée immédiatement vers l'effort musculaire."
Dans le cas d'un jeûne hyper actif, on aura au minimum 10% des ressources dédiés à la restauration. C'est mieux que le 0% de la personne qui ne jeûne pas. Pourquoi 10% ? A côté de ce que le mental décide, il y a le besoin métabolique inconscient de travailler à sa propre survie.
L'expérience de François qui a effectué le 25 avril 2017 un jeûne non hydrique de 42 jours avec activité physique en s'occupant avec des travaux d'aménagement intérieur et extérieur devrait être décisive sur cette question. On attend le résultat de sa PSA concernant le cancer de sa prostate.
Taper "Cancer - Jeûne à l'eau, cure de Breuss, Thérapie Gerson" dans le moteur de recherche, ou
https://jeune-et-sante.forumcanada.org/t1515-cancer-jeune-a-l-eau-cure-de-breuss-therapie-gerson
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J'ai été bref sur l'acidification en jeûne. Il n'y a pas d'acidification DANGEREUSE en jeûne. Alors que l'acidification d'un cancéreux avant jeûne est dangereuse.
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Luc : "Tu sembles t'y connaître en matière de jeûne et en biologie humaine ... as-tu une formation particulière dans ces domaines ?"
Aucune.
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Serge Falmagne a écrit : Merci Luc d'avoir bien lu et réagi.
Luc : "Selon la biologiste Nicole Boudreau, le jeûne n'agit pas sur les maladies héréditaires. Elle écrit :
Lorsque les pathologies sont causées par la toxémie (alimentation, surmenage, mauvaises habitudes de vie ...) le corps peut se régénérer par le jeûne. Cependant, si nous sommes affectés par une maladie génétique, le jeûne n'y peut rien.
Précisons cependant, qu'on peut prévenir une faiblesse héréditaire par le jeûne. Une faiblesse héréditaire n'est pas inéluctable; elle se manifeste dans un organe ou un tissu moins résistant, qui se dérègle en premier lorsque l'organise atteint un certain degré de toxémie. En évitant ce seuil de toxémie pathogène, on évite la manifestation de la faiblesse héréditaire. Un mode de vie sain et des jeûnes de régénération périodiques nous permettront de vivre aussi longtemps que notre ancêtre le plus endurant."
Serge : Nicole Boudreau se contredit. (Ou on n'a pas assez de texte pour savoir ce qu'elle entend par "maladie génétique".) Il n'y a pas dans ton cas de maladie héréditaire (malformation de naissance), mais faiblesse héréditaire. Hors Nicole Boudreau écrit bien que le jeûne agit en ce cas. Tes problèmes ne proviennent pas de ton hérédité mais de 3 décennies d'erreur alimentaire.
Luc : Je ne pense pas que Nicole Boudreau se contredise ici. Selon ce qu'elle écrit, des gens, comme notre fille qui est porteuse du gène du syndrome d'Alport, si elle jeûnait régulièrement, peut-être que ce gène en resterait là où il est sans que la maladie rénale se développe. Dans mon cas, ayant eu de ma naissance jusqu'au développement du syndrome d'Alport, une très mauvaise alimentation, vaccination, sucre en abondance (mon père avait une usine d'embouteillage de boissons gazeuses ... j'en buvais quotidiennement), je mangeais peu de végétaux, je fumais ... etc., tout ça a fait en sorte que ce syndrome s'est développé. Si j'avais eu une bonne alimentation, tout en jeûnant occasionnellement, peut-être que cette maladie ne se serait jamais développée, comme ce sera peut-être le cas chez notre fille qui en est porteuse.
Luc : "Selon Shelton, Mosséri, Mérien, Rocan, Boudreau et autres, un jeûne actif n'est pas thérapeutique puisque l'énergie nécessaire à la régénération est déviée immédiatement vers l'effort musculaire."
Serge : Dans le cas d'un jeûne hyper actif, on aura au minimum 10% des ressources dédiés à la restauration. C'est mieux que le 0% de la personne qui ne jeûne pas. Pourquoi 10% ?
Luc : Je me dis que tant qu'à jeûner, aussi bien le faire le plus efficacement possible afin d'en tirer le maximum, surtout chez les gens ayant un poids relativement faible et ne voulant pas devenir à l'état squelettique !
Serge : J'ai été bref sur l'acidification en jeûne. Il n'y a pas d'acidification DANGEREUSE en jeûne. Alors que l'acidification d'un cancéreux avant jeûne est dangereuse.
Luc : Merci pour la vidéo. Selon madame de Toledo, cette acidification durant le jeûne ne serait pas nuisible ... même à long terme ! Tant mieux si c'est le cas !
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonsoir Luc, nous sommes d'accord.
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour Karine.
Il y a eu de l'activité sur notre discussion homonyme sur Regenere.org de la part de Anaebis (en France; Chris 47150 au Canada). Elle est à J17; je la suis sur son fil https://jeune-et-sante.forumcanada.org/t1541-jeune-en-cours-1
Je copie-colle ici une partie venant de notre échange sur Regenere.org.
Anaebis : "Pour la réalimentation après 40 jours de jeûne, peux-tu m'en dire plus sur ta manière de t'y prendre et combien de temps?"
Bonjour Anaebis.
J'ai raté toutes mes réalimentations, de 2004 au dernier jeûne (40 jours commencé le 21 septembre 2015). Je crois avoir compris de nouvelles choses depuis le dernier jeûne.
Je partais toujours avec l'idée que le jeûne devait aller jusqu'au bout de ma problématique. Comme celle-ci n'était pas résolue lorsque j'abandonnais le jeûne, je pensais que je faisais une rupture prématurée, que le jeûne était raté. Je reprenais donc mon alimentation habituelle (qui est responsable de ma fatigue chronique) ! C'est en fait une alimentation-consolation, une alimentation-gâteau, donc retour à la case départ.
En réalité, tous mes jeûnes pendant 12 ans étaient réussis. Il faut comprendre que mentalement et peut-être physiologiquement, quelque 40 jours de jeûne représentent tout ce qu'il est possible de faire dans un premier temps. Après 40 jours, où il y a quand même isolement et subterfuges pour éviter de manger, c'est logique que le mental atteindre ses limites. Le cerveau a horreur de la monotonie. Peut-être aussi qu'après 40 jours (et un poids de 52 kg), le corps a besoin de matériaux (minéraux, acides aminés, corps gras ...) pour continuer les restaurations.
A la rupture du jeûne, si la réalimentation se passe bien, le nettoyage et les réparations continuent à la vitesse grand V comme pendant le jeûne.
Si tu évites facilement "le Knorr et les bonbons" au profit de jus sains dilués, tu auras peut-être la sagesse pour réussir la réalimentation. Il faut avoir à l'esprit que reprendre l'alimentation gourmande, c'est mettre le doigt dans l'engrenage au moment où l'appétit est exacerbé. Je suis persuadé qu'il ne faut toucher à l'alimentation gourmande qu'après une quinzaine de jours de réalimentation réussie, sachant qu'une salade avec du sel, de l'huile et autres ingrédients est déjà de l'alimentation gourmande !
Mon projet pour la prochaine réalimentation :
- Il n'y a pas "rupture du jeûne", mais passage de 100 Calories de valeur quasi nulle ("Knorr, bonbons") à 400 Calories vivantes.
- Rien que des aliments mangés nature, à la croque : légumes, fruits, graines germées, noix trempées voire germées ... (J'ai mangé pendant un jeûne des côtes de chou-fleur industriel ainsi que leur feuille : c'était sucré, rafraîchissant, vivant. J'en ai boulotté peut-être plus de 300 grammes en un seul repas !)
400 Calories est une estimation; le but est de manger de manière à ne ni grossir, ni maigrir.
Après le jeûne long, l'efficience alimentaire est décuplée : il faut beaucoup moins pour faire beaucoup plus. 400 Calories ainsi équivalent à 2000 avant le jeûne (efficience quintuplée).
Bien à toi.
Serge
Il y a eu de l'activité sur notre discussion homonyme sur Regenere.org de la part de Anaebis (en France; Chris 47150 au Canada). Elle est à J17; je la suis sur son fil https://jeune-et-sante.forumcanada.org/t1541-jeune-en-cours-1
Je copie-colle ici une partie venant de notre échange sur Regenere.org.
Anaebis : "Pour la réalimentation après 40 jours de jeûne, peux-tu m'en dire plus sur ta manière de t'y prendre et combien de temps?"
Bonjour Anaebis.
J'ai raté toutes mes réalimentations, de 2004 au dernier jeûne (40 jours commencé le 21 septembre 2015). Je crois avoir compris de nouvelles choses depuis le dernier jeûne.
Je partais toujours avec l'idée que le jeûne devait aller jusqu'au bout de ma problématique. Comme celle-ci n'était pas résolue lorsque j'abandonnais le jeûne, je pensais que je faisais une rupture prématurée, que le jeûne était raté. Je reprenais donc mon alimentation habituelle (qui est responsable de ma fatigue chronique) ! C'est en fait une alimentation-consolation, une alimentation-gâteau, donc retour à la case départ.
En réalité, tous mes jeûnes pendant 12 ans étaient réussis. Il faut comprendre que mentalement et peut-être physiologiquement, quelque 40 jours de jeûne représentent tout ce qu'il est possible de faire dans un premier temps. Après 40 jours, où il y a quand même isolement et subterfuges pour éviter de manger, c'est logique que le mental atteindre ses limites. Le cerveau a horreur de la monotonie. Peut-être aussi qu'après 40 jours (et un poids de 52 kg), le corps a besoin de matériaux (minéraux, acides aminés, corps gras ...) pour continuer les restaurations.
A la rupture du jeûne, si la réalimentation se passe bien, le nettoyage et les réparations continuent à la vitesse grand V comme pendant le jeûne.
Si tu évites facilement "le Knorr et les bonbons" au profit de jus sains dilués, tu auras peut-être la sagesse pour réussir la réalimentation. Il faut avoir à l'esprit que reprendre l'alimentation gourmande, c'est mettre le doigt dans l'engrenage au moment où l'appétit est exacerbé. Je suis persuadé qu'il ne faut toucher à l'alimentation gourmande qu'après une quinzaine de jours de réalimentation réussie, sachant qu'une salade avec du sel, de l'huile et autres ingrédients est déjà de l'alimentation gourmande !
Mon projet pour la prochaine réalimentation :
- Il n'y a pas "rupture du jeûne", mais passage de 100 Calories de valeur quasi nulle ("Knorr, bonbons") à 400 Calories vivantes.
- Rien que des aliments mangés nature, à la croque : légumes, fruits, graines germées, noix trempées voire germées ... (J'ai mangé pendant un jeûne des côtes de chou-fleur industriel ainsi que leur feuille : c'était sucré, rafraîchissant, vivant. J'en ai boulotté peut-être plus de 300 grammes en un seul repas !)
400 Calories est une estimation; le but est de manger de manière à ne ni grossir, ni maigrir.
Après le jeûne long, l'efficience alimentaire est décuplée : il faut beaucoup moins pour faire beaucoup plus. 400 Calories ainsi équivalent à 2000 avant le jeûne (efficience quintuplée).
Bien à toi.
Serge
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour,
Des nouvelles du front... J'étais en phase de test...
Tentée de manger des choses autres que des fruits et des légumes, j'ai repris l'insuline mais uniquement la rapide.
Après mon jeun et sans insuline, les glycémies montaient mais arrivaient toutefois à redescendre un peu. De même lors d'un effort physique, aussi court soit-il, les glycémies redescendaient en flèche.
Depuis la reprise de l'insuline, jamais plus mes glycémies ne sont redescendus d'elles-mêmes. Exemple, le matin, avant j'étais élevée mais à midi j'arrivais avec une glycémie acceptable de 1,10/1,20. Maintenant, je me lève avec 2,65 et bien à midi je suis à 2,60 !
Autre fait marquant, ce matin j'ai couru 1h. Ma glycémie est passée de 2,64 à 3,36 ! Il n'y a pas un bug là ?! Suis-je la seule à en venir à la conclusion que l'insuline bloque complètement l'action du pancréas de manière à nous rendre dépendant de cette merde h24 ?!
Ca me met hors de moi...
Conclusion : j'arrête à nouveau l'insuline. Demain je vais faire un jeun sec de 2/3 histoire de me débarrasser de l'insuline et ensuite j'avise !
Concernant la Metformine, j'ai dû également arrêter d'une part car elle me flinguait les intestins et d'autres part car elle a fonctionné 1 semaine et ensuite plus...
A plus tard.
Karine
Des nouvelles du front... J'étais en phase de test...
Tentée de manger des choses autres que des fruits et des légumes, j'ai repris l'insuline mais uniquement la rapide.
Après mon jeun et sans insuline, les glycémies montaient mais arrivaient toutefois à redescendre un peu. De même lors d'un effort physique, aussi court soit-il, les glycémies redescendaient en flèche.
Depuis la reprise de l'insuline, jamais plus mes glycémies ne sont redescendus d'elles-mêmes. Exemple, le matin, avant j'étais élevée mais à midi j'arrivais avec une glycémie acceptable de 1,10/1,20. Maintenant, je me lève avec 2,65 et bien à midi je suis à 2,60 !
Autre fait marquant, ce matin j'ai couru 1h. Ma glycémie est passée de 2,64 à 3,36 ! Il n'y a pas un bug là ?! Suis-je la seule à en venir à la conclusion que l'insuline bloque complètement l'action du pancréas de manière à nous rendre dépendant de cette merde h24 ?!
Ca me met hors de moi...
Conclusion : j'arrête à nouveau l'insuline. Demain je vais faire un jeun sec de 2/3 histoire de me débarrasser de l'insuline et ensuite j'avise !
Concernant la Metformine, j'ai dû également arrêter d'une part car elle me flinguait les intestins et d'autres part car elle a fonctionné 1 semaine et ensuite plus...
A plus tard.
Karine
KarineH- Messages : 24
Date d'inscription : 13/06/2017
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
KarineH a écrit:Suis-je la seule à en venir à la conclusion que l'insuline bloque complètement l'action du pancréas de manière à nous rendre dépendant de cette merde h24 ?!
Et moi je ne comprends pas comment tu ne le savait pas déjà. "On" regarde les (excellentes) vidéos de Casasnovas, et puis on n'en retient pas la moitié de ce qui est important...
Le corps s'adapte, donc il ne produit pas sa propre insuline, vu qu'il n'a pas besoin de le faire, si on lui en donne une autre.
Sommerlund- Messages : 213
Date d'inscription : 01/09/2015
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Karine,
Tes observations et décisions sont limpides : il n'y a rien à attendre de la solution chimique, que du contraire.
Je dirais qu'en prenant de l'insuline on prend la main sur les opérations, mais nous ne sommes pas capables de nous substituer au pancréas qui est en relation avec l'ensemble de l'organisme (les messages hormonaux mettent en communication tous les intervenants - pour ne pas dire tout l'organisme).
Nous sommes tous dans une ornière. Son fonctionnement nous ramène continuellement dans les rails infernaux, quoiqu'on fasse ou tente, jusqu'au jour où...
Si on prend conscience de l'ornière, qu'on travaille à s'en sortir, je ne puis concevoir qu'un jour ce ne soit pas payant. On récolte ce qu'on sème. Si en plus il y a une entraide...
J'aime quand tu es hors de toi.
Ici Londres, à vous Paris. (Nous avons subi nos premiers bombardements la nuit dernière !)
Tes observations et décisions sont limpides : il n'y a rien à attendre de la solution chimique, que du contraire.
Je dirais qu'en prenant de l'insuline on prend la main sur les opérations, mais nous ne sommes pas capables de nous substituer au pancréas qui est en relation avec l'ensemble de l'organisme (les messages hormonaux mettent en communication tous les intervenants - pour ne pas dire tout l'organisme).
Nous sommes tous dans une ornière. Son fonctionnement nous ramène continuellement dans les rails infernaux, quoiqu'on fasse ou tente, jusqu'au jour où...
Si on prend conscience de l'ornière, qu'on travaille à s'en sortir, je ne puis concevoir qu'un jour ce ne soit pas payant. On récolte ce qu'on sème. Si en plus il y a une entraide...
J'aime quand tu es hors de toi.
Ici Londres, à vous Paris. (Nous avons subi nos premiers bombardements la nuit dernière !)
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Coucou Serge,
Les vidéos de Casasnovas sont certes très intéressantes mais je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours une part de méfiance et j'aime me faire ma propre idée par mes propres expériences.
Le fait qu'il puisse y avoir une substance inhibant les "faibles" capacités du pancréas dans l'insuline m'a d'abord paru farfelu mais force est de constater, et une fois tous les éléments mis bout à bout, qu'on ne peut que confirmer cette hypothèse.
Qui du coup n'est plus une hypothèse mais bien une preuve !
Ca me dégoute, c'est limite criminel ! Mais bon... j'étais arrivée plus ou moins au bout de ce que pouvait faire mon pancréas suite au dernier jeun de 10j.
J'ai bon espoir qu'à force de répéter les jeûnes, même de 10j, j'arriverai à un résultat qui dure de plus en plus longtemps.
J'ai du mal à me remettre en jeune peu de temps après le précédent mais je vais quand même me lancer dans 2/3j de jeune sec.
Que penses-tu d'ailleurs du jeune sec ? Casasnovas dit qu'1j de jeune sec équivaut à 3j de jeune hydrique.
Je mettrai le compte-rendu des glycémies quotidiennement.
A tout'
Karine
Les vidéos de Casasnovas sont certes très intéressantes mais je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours une part de méfiance et j'aime me faire ma propre idée par mes propres expériences.
Le fait qu'il puisse y avoir une substance inhibant les "faibles" capacités du pancréas dans l'insuline m'a d'abord paru farfelu mais force est de constater, et une fois tous les éléments mis bout à bout, qu'on ne peut que confirmer cette hypothèse.
Qui du coup n'est plus une hypothèse mais bien une preuve !
Ca me dégoute, c'est limite criminel ! Mais bon... j'étais arrivée plus ou moins au bout de ce que pouvait faire mon pancréas suite au dernier jeun de 10j.
J'ai bon espoir qu'à force de répéter les jeûnes, même de 10j, j'arriverai à un résultat qui dure de plus en plus longtemps.
J'ai du mal à me remettre en jeune peu de temps après le précédent mais je vais quand même me lancer dans 2/3j de jeune sec.
Que penses-tu d'ailleurs du jeune sec ? Casasnovas dit qu'1j de jeune sec équivaut à 3j de jeune hydrique.
Je mettrai le compte-rendu des glycémies quotidiennement.
A tout'
Karine
KarineH- Messages : 24
Date d'inscription : 13/06/2017
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
J'aime la méthode empirique. Ne pas croire sans arrêt ce qu'on nous dit car à 99% c'est du mensonge. J'ai pu vérifier par moi-même avec la reprise de l'insuline (petite dose 3/4 unités à chaque fois... ) qu'effectivement le pancréas est bloqué de toute tentative de sécrétion.Sommerlund a écrit:KarineH a écrit:Suis-je la seule à en venir à la conclusion que l'insuline bloque complètement l'action du pancréas de manière à nous rendre dépendant de cette merde h24 ?!
Et moi je ne comprends pas comment tu ne le savait pas déjà. "On" regarde les (excellentes) vidéos de Casasnovas, et puis on n'en retient pas la moitié de ce qui est important...
Le corps s'adapte, donc il ne produit pas sa propre insuline, vu qu'il n'a pas besoin de le faire, si on lui en donne une autre.
On nous fait croire qu'on veut nous aider mais on nous enterre ![/quote]
KarineH- Messages : 24
Date d'inscription : 13/06/2017
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Se lancer dans un jeûne de 3 jours me paraît plus difficile que de se lancer dans un jeûne long, car avec 3 jours tu es sûre de ne rien régler définitivement. A ta place, je rassemblerais mes motivations pour démarrer un jeûne long. Ce que j'ai fait souvent : un jeûne court de quelques jours, alors que je partais pour un jeûne long, puis un nouveau départ pour un jeûne long 7 ou 10 jours plus tard, celui-ci devenant un jeûne long.
J'ai fait un jeûne sec de 70 heures, involontairement. Cela a passé comme une lettre à la poste.
Je suis incapable de confirmer ou infirmer qu'1j de jeûne sec équivaut à 3j de jeûne hydrique. Le premier jour de tout jeûne doit être sec (sauf peut-être 50 ou 100 gr d'eau si on veut). Je pense que pour une personne qui n'est pas en ordre, c'est plus facile et plus sûr de boire en jeûne. En 2013 environ, Alyna Rouelle, de son propre aveu, est restée 30 jours sans boire ni manger. Elle n'avait rien décidé, cela s'est passé spontanément. Elle est arrivée à reproduire le processus, sauf l'abstinence d'eau.
Dans un de ses derniers MP3, Thierry C. parle de jeûne sec pour une personne aux reins engorgés. Je ne sais plus s'il y parle d'un jeûne de plus d'un jour.
J'ai fait un jeûne sec de 70 heures, involontairement. Cela a passé comme une lettre à la poste.
Je suis incapable de confirmer ou infirmer qu'1j de jeûne sec équivaut à 3j de jeûne hydrique. Le premier jour de tout jeûne doit être sec (sauf peut-être 50 ou 100 gr d'eau si on veut). Je pense que pour une personne qui n'est pas en ordre, c'est plus facile et plus sûr de boire en jeûne. En 2013 environ, Alyna Rouelle, de son propre aveu, est restée 30 jours sans boire ni manger. Elle n'avait rien décidé, cela s'est passé spontanément. Elle est arrivée à reproduire le processus, sauf l'abstinence d'eau.
Dans un de ses derniers MP3, Thierry C. parle de jeûne sec pour une personne aux reins engorgés. Je ne sais plus s'il y parle d'un jeûne de plus d'un jour.
Dernière édition par Serge Falmagne 2 le Lun 26 Juin 2017 - 4:48, édité 1 fois
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Il m'est difficile de comprendre comment un jeûne sec pourrait régler un problème de reins engorgés. Dans ces cas, il me semble qu'absorber de l'eau pourrait au contraire aider les reins, surtout si cette eau est sans minéraux tel une eau distillée ou filtrée par osmose inversée !Serge Falmagne 2 a écrit:
Dans un de ses derniers MP3, Thierry C. parle de jeûne sec pour une personne aux reins engorgés. Je ne sais plus s'il y parle d'un jeûne de plus d'un jour.
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
2017-05-13 - Thierry Casasnovas - Tout sur les reins, urine, pathologies, symptômes et filtrationLuc a écrit:
Il m'est difficile de comprendre comment un jeûne sec pourrait régler un problème de reins engorgés.
De minute 23 à 25 :
https://www.youtube.com/watch?v=0qjemB6Qzww&feature=youtu.be
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
source YouTube: "Pour lancer une vidéo à un moment précis, vous devez apporter une modification au lien URL. Cette modification se fait manuellement, vous n’avez qu’à ajouter #t=0m30s à la fin de l’URL. « 0m » correspond au nombre de minutes et « 30s » au nombre de secondes. Donc, si vous désirez que votre vidéo démarre à 30 secondes du début, vous ajoutez cette formule: #t=0m30s."
comme -->ceci !<--
comme -->ceci !<--
Sommerlund- Messages : 213
Date d'inscription : 01/09/2015
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Merci Sommerlund, c'est noté.
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
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