Diabétique de type 1 et jeûne
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Jeûne et santé :: Questions autour des différents types de jeûne :: Posez vos QUESTIONS en rapport avec le jeûne
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Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Dans son livre "Le jeûne, meilleur remède de la nature" Mosséri écrit ;
Les diabétiques qui prennent de l'insuline durant des années peuvent jeûner en supprimant les injections, mais il doivent les reprendre quand ils mangent, ce qui présente des difficultés. En effet, il faut faire tous les jours des analyses du sang et la moindre erreur peut aboutir à un coma.
Dans son livre "Jeûner pour sa santé" la biologiste Nicole Boudreau écrit :
Les personnes diabétiques qui sont dépendantes de l'insuline prennent des risques si elles abandonnent l'insuline et jeûnent.
Il semble qu'il y ait contradiction entre ces deux spécialistes du jeûne. Néanmoins, si le pancréas du diabétique de type 1 fonctionne toujours un peu, la question que nous pourrions nous poser pourrait être : "Est-ce que le jeûne pourrait éventuellement régénérer un tel pancréas?"
Je ne sais quoi en penser !
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour Luc,
Albert Mosséri avance que le jeûne ne guérit pas le pancréas. Mais donne-t-il la durée du jeûne duquel il tire cette observation ? Désormais, pour les personnes de plus de 30 ans, il faudrait cesser de parler de jeûne et parler de jeûne + demi-jeûne, tout se jouant pendant le demi-jeûne, période pendant laquelle le corps trop longtemps martyrisé a besoin d'apports externes pour se reconstruire.
Nicole Boudreau sur la question des insulino dépendants grossit le rang des personnes qui avancent qu'il y a des contre-indications au jeûne long.
Ce sont les maladies chroniques qui demandent les jeûnes les plus longs. Si pour rétablir les conditions de fonctionnement du pancréas il faut 3 mois de demi-jeûne et qu'on l'arrête à J 80, on ira partout dire que le corps ne sait pas réparer un pancréas.
Albert Mosséri avance que le jeûne ne guérit pas le pancréas. Mais donne-t-il la durée du jeûne duquel il tire cette observation ? Désormais, pour les personnes de plus de 30 ans, il faudrait cesser de parler de jeûne et parler de jeûne + demi-jeûne, tout se jouant pendant le demi-jeûne, période pendant laquelle le corps trop longtemps martyrisé a besoin d'apports externes pour se reconstruire.
Nicole Boudreau sur la question des insulino dépendants grossit le rang des personnes qui avancent qu'il y a des contre-indications au jeûne long.
Ce sont les maladies chroniques qui demandent les jeûnes les plus longs. Si pour rétablir les conditions de fonctionnement du pancréas il faut 3 mois de demi-jeûne et qu'on l'arrête à J 80, on ira partout dire que le corps ne sait pas réparer un pancréas.
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Je veux bien te croire, mais pourquoi 90 jours et non 80 ?
As-tu des cas précis où des gens atteints de diabète de type 1 ont réussis à régénérer leur pancréas ?
Je suis d'accord avec toi qu'un jeûne intégral de 90 jours serait à risque, quoique Shelton parle d'un cas (non-diabétique) où le jeûneur a tenu bon pendant 101 jours.
À midi, le 31 octobre 1932, un homme d'affaires anglais âgé de 53 ans, domicilié à Leeds, Londres, qui refusa la publication de son nom, mais qui discuta de son jeûne librement avec les reporters, commença un jeûne sous la direction de John W. Armstrong, qui, bien que n'appartenant à aucune école de médecine, a conduit des centaines de jeûnes avec beaucoup de succès.
Cet homme ne reçut rien d'autre que de l'eau jusqu'au 8 février 1933, à 18h 30; on lui donna alors le jus d'une orange. Après cela il ne reçut rien d'autre que de l'eau jusqu'au midi du 9 février. Il pesait 86 kg 500 au commencement du jeûne; 59 kg 800 à la fin des cinquante jours de jeûne; et 46 kg 200 et à la fin des cent un jours sans nourriture: soit une perte de 40 kg 300.
Avant de jeûner, le patient était aveugle (cataracte des deux yeux, n'avait pas le sens de l'odorat, avait un durcissement des artères et des troubles cardiaques. Il avait été traité précédemment avec de l'iode, de l'aspirine, de l'atropine et d'autres médicaments. En août, avant de commencer le jeûne, il était incapable de distinguer la nuit du jour.
M. Armstrong raconte qu'au cinquante-sixième jour de jeûne la cataracte avait cessé, et le patient était capable de voir un peu. Après cela, la vue s'améliora graduellement jusqu'à ce que la vision redevint normale. Il retrouva son sens de l'odorat, l'état du coeur s'améliora ainsi que celui des artères.
Le journaliste qui interviewa le malade le dernier jour du jeûne raconte que le patient disait: "J'étais à bout. Rien ne me faisait du bien et j'essayai le jeûne en dernier ressort. J'aurais essayé n'importe quoi dans l'espoir de me remettre. Je commençai le jeûne comme une expérience de dix jours, puis constatant une légère amélioration, je continuai jour après jour. Je m'arrêtai au 101 ième jour. Mais j'aurais pu continuer une dixaine de jours encore si je l'avais désiré." Il ajouta: "Il est facile de jeûner, après la première quinzaine" ; mais durant la première quinzaine il dut faire preuve d'une grande volonté pour résister à la nourriture.
Par une lettre datée du 12 avril 1933, et qui me fut adressée par Mr. Armstrong, je fus informé que son malade était capable de se promener journellement durant le jeûne et de parler rapidement aux reporters, pendant des heures, au 101 ième jour. Le patient était dans une excellente condition au moment où fut écrite la lettre mentionnée ci-dessu. Mr Armstrong raconte aussi "qu'au cinquantième jour du jeûne il n'y avait aucun résultat apparent excepté que sa peau était d'une apparence plus naturelle et ses artères plus souples".
Néanmoins, à mon avis un demi-jeûne d'une telle durée agirait probablement aussi positivement, avec moins de risques. Une mono-diète créerait des carences alors qu'un demi-jeûne n'en provoquerait pas selon Shelton. Il écrit :
"Une diète de fruits et de légumes verts, même insuffisante, ne crée jamais de tels états (de carences)."Le Jeûne (Shelton p.174)
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour Serge,
Lorsque je lis tes messages, j'avoue rester perplexe car je ne comprends pas bien ta démarche et où tu veux en venir...
Tu sembles être très intéressé par la question de l'impact du jeûne sur des maladies graves, et notamment sur le diabète de type 1. Pas de problème sur le principe, bien sûr. Je n'arrive pas à comprendre si toi-même tu es atteint ou as été atteint par un diabète de type 1, mais on est bien entendu pas obligé d'être atteint par une maladie pour s'y intéresser, encore heureux.
Là où j'ai plus de mal à te suivre, c'est qu'on a l'impression que tu es sur une démarche "militante" et que tu sembles vouloir convaincre à tout prix les diabétiques de type 1 à se lancer dans un jeûne long (suivi d'un demi-jeûne).
Ainsi, tu réagis au message de Gianni en commençant par la phrase :
Ce n'est pourtant pas ce qu'a dit Gianni : celui-ci a parlé de jeûnes qui ont duré au maximum 5 jours. Rien n'a été prouvé sur le jeûne long suite à son expérience (au passage, petit message à Gianni : bravo à toi pour les premiers résultats obtenus ! Diminuer de presque moitié les doses d'insuline, c'est déjà un beau résultat en soi ^^).
Par tes interventions, telles que celle qui suit, tu sembles vouloir te placer "au dessus de la mêlée", comme si tu avais mieux compris que les autres :
Au point où tu en deviendrais presque condescendant sur l'expérience de Gianni :
Or, l'expérience même de Gianni indique bien qu'il y a forcément déjà eu des remises en question et un cheminement dans sa réflexion pour en arriver à l'hygiène de vie quotidienne que celui-ci s'impose.
Quand tu parles de "sortir du lot", est-ce que cela signifie que, dans le cas de toutes les autres personnes qui tentent de se remettre en question mais qui n'arrivent pas immédiatement à se diriger vers le type de jeûne que tu préconises (jeûne long + demi-jeûne), celles-ci ne méritent guère d'attention à tes yeux ?
Enfin, tu assènes des propos sans les démontrer :
Est-ce que le fait de ne pas être 100% crudivoriste "sabre les efforts d'un jeûne" ? Qu'as tu comme données pour affirmer cela ?
On ne sait jamais à l'avance combien de jours sont nécessaires pour guérir d'une maladie par le jeûne ou le demi-jeûne. De fait, comme on ne choisit pas ce que le corps répare en priorité, il est, dans la pratique, très rare de savoir précisément quand est-ce que, concrètement, on peut arrêter un jeûne ou un demi-jeûne. Je rejoins Luc dans ses interrogations : pourquoi indiquer 3 mois ? Pourquoi pas 2 ou 4 ?
Au final, tu le rappelles bien, ce que tu avances relève de ta perception. Celle-ci est bien entendu à prendre en considération, tout comme celles de nombreuses autres personnes. Mais tu sembles vouloir indiquer qu'il faut à tout prix prendre en considération ta conviction, avant celle des autres, sans pour autant avancer une argumentation basée sur des faits concrets (si ce n'est remettre en cause les propos de spécialistes tels que M. Mosséri ou Mme Boudreau)...
Bref, tu l'auras compris, tout cela me laisse perplexe ^^ !
Lorsque je lis tes messages, j'avoue rester perplexe car je ne comprends pas bien ta démarche et où tu veux en venir...
Tu sembles être très intéressé par la question de l'impact du jeûne sur des maladies graves, et notamment sur le diabète de type 1. Pas de problème sur le principe, bien sûr. Je n'arrive pas à comprendre si toi-même tu es atteint ou as été atteint par un diabète de type 1, mais on est bien entendu pas obligé d'être atteint par une maladie pour s'y intéresser, encore heureux.
Là où j'ai plus de mal à te suivre, c'est qu'on a l'impression que tu es sur une démarche "militante" et que tu sembles vouloir convaincre à tout prix les diabétiques de type 1 à se lancer dans un jeûne long (suivi d'un demi-jeûne).
Ainsi, tu réagis au message de Gianni en commençant par la phrase :
Serge Falmagne 2 a écrit:C'est une information majeure que tu nous donnes : le diabétique de type 1 (pur et dur confirmé -:)) peut s'engager dans un jeûne long.
Ce n'est pourtant pas ce qu'a dit Gianni : celui-ci a parlé de jeûnes qui ont duré au maximum 5 jours. Rien n'a été prouvé sur le jeûne long suite à son expérience (au passage, petit message à Gianni : bravo à toi pour les premiers résultats obtenus ! Diminuer de presque moitié les doses d'insuline, c'est déjà un beau résultat en soi ^^).
Par tes interventions, telles que celle qui suit, tu sembles vouloir te placer "au dessus de la mêlée", comme si tu avais mieux compris que les autres :
Serge Falmagne 2 a écrit:99% Des mangeurs ne connaissent (ne peuvent connaître) le jeûne (court ou long). Le pourcent qui le connaît le connaît mal.
Au point où tu en deviendrais presque condescendant sur l'expérience de Gianni :
Serge Falmagne 2 a écrit:J'apprécie ce que tu fais. Tu sors du lot et c'est pour cela que je souhaite qu'un type comme toi remette tout en question et se dépoisse du "diabète".
Or, l'expérience même de Gianni indique bien qu'il y a forcément déjà eu des remises en question et un cheminement dans sa réflexion pour en arriver à l'hygiène de vie quotidienne que celui-ci s'impose.
Quand tu parles de "sortir du lot", est-ce que cela signifie que, dans le cas de toutes les autres personnes qui tentent de se remettre en question mais qui n'arrivent pas immédiatement à se diriger vers le type de jeûne que tu préconises (jeûne long + demi-jeûne), celles-ci ne méritent guère d'attention à tes yeux ?
Enfin, tu assènes des propos sans les démontrer :
Si tes calories sont à 25% cuites (mortes, altérées et dangereuses), cela suffit à bien sabrer tes efforts en matière de jeûnes
Est-ce que le fait de ne pas être 100% crudivoriste "sabre les efforts d'un jeûne" ? Qu'as tu comme données pour affirmer cela ?
Si pour rétablir les conditions de fonctionnement du pancréas il faut 3 mois de demi-jeûne et qu'on l'arrête à J 80, on ira partout dire que le corps ne sait pas réparer un pancréas.
On ne sait jamais à l'avance combien de jours sont nécessaires pour guérir d'une maladie par le jeûne ou le demi-jeûne. De fait, comme on ne choisit pas ce que le corps répare en priorité, il est, dans la pratique, très rare de savoir précisément quand est-ce que, concrètement, on peut arrêter un jeûne ou un demi-jeûne. Je rejoins Luc dans ses interrogations : pourquoi indiquer 3 mois ? Pourquoi pas 2 ou 4 ?
Au final, tu le rappelles bien, ce que tu avances relève de ta perception. Celle-ci est bien entendu à prendre en considération, tout comme celles de nombreuses autres personnes. Mais tu sembles vouloir indiquer qu'il faut à tout prix prendre en considération ta conviction, avant celle des autres, sans pour autant avancer une argumentation basée sur des faits concrets (si ce n'est remettre en cause les propos de spécialistes tels que M. Mosséri ou Mme Boudreau)...
Bref, tu l'auras compris, tout cela me laisse perplexe ^^ !
Klee- Admin
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Date d'inscription : 21/04/2015
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour à vous,
Je souhaiterais apporter quelques précisions à ce qui vient d'être dit.
@Serge :
Effectivement, il m'arrive de manger cuit parfois (plutôt le midi) et le plus souvent cru (surtout le soir avec une salade). Sans être partisan du tout cru car pour l'avoir testé ca m'a apporté quelques désagréments: digestion parfois difficile et ballonnements (le cru fermente plus que le cuit et apporte aussi beaucoup plus de fibre, peut-être un peu trop surtout si on mange exclusivement cru). Et aussi tout ne peut pas se manger cru (viande ou poisson, certains légumes, légumineuses) et je préfère avoir une alimentation aussi variée que possible (tout en restant low carb)
Je (re)précise aussi que je ne fais pas tout ca en vue d'une guérison, juste avoir une vie équilibrée et une bonne hygiène alimentaire. Donc après les débats tout cru / tout cuit / frugivore ou autre ne me concerne pas :-)
@Luc mais aussi @Serge pour la question de l'insuline s'il faut l'arrêter ou pas :
Tout d'abord j'insiste sur le fait qu'un diabète de type 1 à rien à voir avec un diabète de type 2 (même si dans les deux cas les symptômes sont les mêmes). Le premier ne se guérit pas et les îlots de Langerhans (qui produisent l'insuline) ne fonctionnent plus, le deuxième peut se guérir via l'alimentation (comme ca a été dit d'ailleurs plus haut) ou même le jeûne et les îlots de Langerhans fonctionnent mais l'insuline produite n'est plus efficace (résistance à l'insuline) ou insuffisante. L'origine du diabète de type 1 est encore à ce jour inconnue, des hypothèses ont été émises mais non confirmée: viral, gluten, caséine, pesticides, additifs, ... Certes le déclencheur peut être environnemental (alimentation, stress, ...) mais une fois le mal fait y'a pas de retour possible, et même certaines études qui pourtant ont constatés des cellules souches pouvant se transformer en cellules qui produisent de l'insuline via un jeûne ont été vite détruit par les anti-corps à l'origine de la destruction des îlots de Langerhans qui ont provoqué le diabète, donc même si on arrivait à "guérir" via un jeûne long, il faudrait encore trouver comment empêcher ces anti-corps à détruire à nouveau les îlots régénérés (d'où viennent ces anti-corps, pourquoi, comment, on ne sait toujours pas)... Bref, ca semble plus compliqué qu'il n'y parait ! ;-)
Concernant le fait qu'il faille toujours prendre de l'insuline, même en jeûne long, pour moi c'est simple et cela répond à la fois à Mosseri et à Boudreau : il faut comprendre que nous avons (tout le monde) un débit de base d'insuline (appelé "basale"), qui consiste à délivrer un débit minimum qui permet aux cellules de vivre sans apport externe d'aliments, et un débit plus ou moins important lors des repas à moduler suivant le repas (appelé "bolus"). Donc lorsqu’on jeûne effectivement, on supprime de fait les bolus (y'a plus de repas !) mais par contre on garde sa basale. Pourquoi ?
Car le corps, même sans apport d'aliments, continue à fabriquer des glucides pour sa survie (il est en mode famine) et ses organes glucodépendants (comme les globules rouges par exemple) à partir de ses réserves dans un premier temps (glycogène mais qui dure que 24h) et ensuite des protéines (néoglucogenèse). Les lipides ont la particularité de provoquer des corps cétoniques lorsque les glucides viennent à manquer dont certains organes sont friands (comme le cerveau, ca tombe bien) et donc peuvent se passer de glucides (comme une voiture hybride qui sait fonctionner à l'électricité et passer à l'essence si nécessaire). C'est pour ca qu'on dit souvent que les glucides exogènes (ceux fournit par l'alimentation) sont pas indispensable car le corps sait en fabriquer et suffisamment pour qu'il puisse fonctionner normalement (c'est le principe des diètes cétogènes d'ailleurs), mais d'où le fait qu'on ait besoin toujours d'un minimum d’insuline, même en jeûne long ! :-)
Pour ce qui concerne le cas de Karine, je me demande si ce n'est pas un diabète de type LADA (ou même MODY si pas d'évolution, à voir ici) , un type 1 à évolution lente (cas rare mais déjà rapporté dans certaines études) donc le pancréas fonctionne encore un tout petit peu mais pas suffisamment dès que l'on dépasse un certain seuil de glucides, d'où le fait d'avoir besoin à l'occasion d'encore un peu d'insuline...
Enfin, pour des jeûnes de 80 jours et au delà, c'est loin d'être à la portée de tous - même matériellement à moins de pouvoir prendre une année sabbatique, même moi qui pourtant serait tenté d'en faire un long (2 ou 3 semaines), j'irais pas jusque là, et encore moins pour les raisons évoquées plus haut (attaque des anti-corps). Quant à ceux qui y sont arrivés, tant mieux pour eux, mais encore une fois c'est loin d'être à la portée de tous (déjà quand on parle de jeûne de 2/3 jours on crie aux loups)
Je souhaiterais apporter quelques précisions à ce qui vient d'être dit.
@Serge :
Effectivement, il m'arrive de manger cuit parfois (plutôt le midi) et le plus souvent cru (surtout le soir avec une salade). Sans être partisan du tout cru car pour l'avoir testé ca m'a apporté quelques désagréments: digestion parfois difficile et ballonnements (le cru fermente plus que le cuit et apporte aussi beaucoup plus de fibre, peut-être un peu trop surtout si on mange exclusivement cru). Et aussi tout ne peut pas se manger cru (viande ou poisson, certains légumes, légumineuses) et je préfère avoir une alimentation aussi variée que possible (tout en restant low carb)
Je (re)précise aussi que je ne fais pas tout ca en vue d'une guérison, juste avoir une vie équilibrée et une bonne hygiène alimentaire. Donc après les débats tout cru / tout cuit / frugivore ou autre ne me concerne pas :-)
@Luc mais aussi @Serge pour la question de l'insuline s'il faut l'arrêter ou pas :
Tout d'abord j'insiste sur le fait qu'un diabète de type 1 à rien à voir avec un diabète de type 2 (même si dans les deux cas les symptômes sont les mêmes). Le premier ne se guérit pas et les îlots de Langerhans (qui produisent l'insuline) ne fonctionnent plus, le deuxième peut se guérir via l'alimentation (comme ca a été dit d'ailleurs plus haut) ou même le jeûne et les îlots de Langerhans fonctionnent mais l'insuline produite n'est plus efficace (résistance à l'insuline) ou insuffisante. L'origine du diabète de type 1 est encore à ce jour inconnue, des hypothèses ont été émises mais non confirmée: viral, gluten, caséine, pesticides, additifs, ... Certes le déclencheur peut être environnemental (alimentation, stress, ...) mais une fois le mal fait y'a pas de retour possible, et même certaines études qui pourtant ont constatés des cellules souches pouvant se transformer en cellules qui produisent de l'insuline via un jeûne ont été vite détruit par les anti-corps à l'origine de la destruction des îlots de Langerhans qui ont provoqué le diabète, donc même si on arrivait à "guérir" via un jeûne long, il faudrait encore trouver comment empêcher ces anti-corps à détruire à nouveau les îlots régénérés (d'où viennent ces anti-corps, pourquoi, comment, on ne sait toujours pas)... Bref, ca semble plus compliqué qu'il n'y parait ! ;-)
Concernant le fait qu'il faille toujours prendre de l'insuline, même en jeûne long, pour moi c'est simple et cela répond à la fois à Mosseri et à Boudreau : il faut comprendre que nous avons (tout le monde) un débit de base d'insuline (appelé "basale"), qui consiste à délivrer un débit minimum qui permet aux cellules de vivre sans apport externe d'aliments, et un débit plus ou moins important lors des repas à moduler suivant le repas (appelé "bolus"). Donc lorsqu’on jeûne effectivement, on supprime de fait les bolus (y'a plus de repas !) mais par contre on garde sa basale. Pourquoi ?
Car le corps, même sans apport d'aliments, continue à fabriquer des glucides pour sa survie (il est en mode famine) et ses organes glucodépendants (comme les globules rouges par exemple) à partir de ses réserves dans un premier temps (glycogène mais qui dure que 24h) et ensuite des protéines (néoglucogenèse). Les lipides ont la particularité de provoquer des corps cétoniques lorsque les glucides viennent à manquer dont certains organes sont friands (comme le cerveau, ca tombe bien) et donc peuvent se passer de glucides (comme une voiture hybride qui sait fonctionner à l'électricité et passer à l'essence si nécessaire). C'est pour ca qu'on dit souvent que les glucides exogènes (ceux fournit par l'alimentation) sont pas indispensable car le corps sait en fabriquer et suffisamment pour qu'il puisse fonctionner normalement (c'est le principe des diètes cétogènes d'ailleurs), mais d'où le fait qu'on ait besoin toujours d'un minimum d’insuline, même en jeûne long ! :-)
Pour ce qui concerne le cas de Karine, je me demande si ce n'est pas un diabète de type LADA (ou même MODY si pas d'évolution, à voir ici) , un type 1 à évolution lente (cas rare mais déjà rapporté dans certaines études) donc le pancréas fonctionne encore un tout petit peu mais pas suffisamment dès que l'on dépasse un certain seuil de glucides, d'où le fait d'avoir besoin à l'occasion d'encore un peu d'insuline...
Enfin, pour des jeûnes de 80 jours et au delà, c'est loin d'être à la portée de tous - même matériellement à moins de pouvoir prendre une année sabbatique, même moi qui pourtant serait tenté d'en faire un long (2 ou 3 semaines), j'irais pas jusque là, et encore moins pour les raisons évoquées plus haut (attaque des anti-corps). Quant à ceux qui y sont arrivés, tant mieux pour eux, mais encore une fois c'est loin d'être à la portée de tous (déjà quand on parle de jeûne de 2/3 jours on crie aux loups)
gianny- Messages : 4
Date d'inscription : 09/10/2015
Localisation : Paris
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Luc : "Pourquoi 90 jours et non 80."
Notre corps est comme une turbine de centrale hydro électrique : elle tourne tout le temps et au même régime. Dans le corps, chaque cellule est une turbine. Quand nous arrêtons de manger, bien qu'on ne voit ou n'entende pas ces turbines, elles continuent à fonctionner sans discontinuer, une tâche en entraînant une autre. La preuve, c'est que d'une heure à l'autre pendant un jeûne, on peut passer d'une douleur accompagnée d'hyper chaleur à la disparition de cette douleur et le retour à une chaleur normale. Est-ce à dire que les turbines sont à l'arrêt ? Non, elles sont déjà passées à une autre tâche maintenant réalisable, ou suivante dans la liste des priorités. Les résolutions de problème arrivent donc à heure et à temps bien précis (que nous ignorons évidemment). Si une résolution apparaît à J90 c'est qu'elle ne pouvait apparaître à J80.
Luc : "As-tu des cas précis où des gens atteints de diabète de type 1 ont réussi à régénérer leur pancréas ?"
Non. C'est pour cela que Gianny et moi avons lancé cette discussion. Je serais heureux de brandir un exemple de régénération de pancréas. Cependant, je crois avoir entendu rapporter qu'il est possible de régénérer un pancréas avec une alimentation uniquement vivante et crue.
Luc : "Je suis d'accord avec toi qu'un jeûne intégral de 90 jours serait à risque."
Ce n'est pas ce que j'ai dit, Luc. Il n'y a que l'entrée en inanition qui soit un risque, càd lorsque toute la réserve grasse a été utilisée. Mais cela n'est à envisager qu'entre 40 et 30 kg.
Je ne crois plus comme je l'ai fait jusqu'en 2015 qu'on puisse aller au bout de sa problématique avec un jeûne hydrique. L'extrait que tu nous donnes de Shelton sur l'anglais de 53 ans en 1932 est un ravissement pour les yeux. Tout dans ce rapport me parle et est bien sûr. Mais 1932 n'est pas 2017. La vitalité de nos organismes diminue. En 32 tout était "bio", les pollutions de toutes sortes que nous avons maintenant étaient absentes. Il se pourrait que si l'homme continue sur la voie actuelle, ses petits ne soient plus viables. Il n'y a qu'à regarder le pourcentage des bébés autistes. Ils sont maintenant de 1 sur 50. En 32, 1 sur 1000. (Prendre 50 et 1000 comme ordre de grandeur car je n'ai pas le temps de retrouver les chiffres exacts.) Ici (https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pid%C3%A9miologie_de_l%27autisme), un graphique pour les USA où de 1996 à 2007, on passe de 1 à 7.
-------------
@Klee
J'ai bien compris ton post. J'y vois quelques points d'interrogation qui me sont adressés. Je voudrais juste avoir confirmation que tu attends bien une réponse de ma part, car dans ce cas j'ai droit à plusieurs heures de travail pour répondre à tout.
Je pourrais aussi utiliser le dernier post de Gianny pour essayer de faire avancer le schmilblick.
Bonne soirée en attendant.
Notre corps est comme une turbine de centrale hydro électrique : elle tourne tout le temps et au même régime. Dans le corps, chaque cellule est une turbine. Quand nous arrêtons de manger, bien qu'on ne voit ou n'entende pas ces turbines, elles continuent à fonctionner sans discontinuer, une tâche en entraînant une autre. La preuve, c'est que d'une heure à l'autre pendant un jeûne, on peut passer d'une douleur accompagnée d'hyper chaleur à la disparition de cette douleur et le retour à une chaleur normale. Est-ce à dire que les turbines sont à l'arrêt ? Non, elles sont déjà passées à une autre tâche maintenant réalisable, ou suivante dans la liste des priorités. Les résolutions de problème arrivent donc à heure et à temps bien précis (que nous ignorons évidemment). Si une résolution apparaît à J90 c'est qu'elle ne pouvait apparaître à J80.
Luc : "As-tu des cas précis où des gens atteints de diabète de type 1 ont réussi à régénérer leur pancréas ?"
Non. C'est pour cela que Gianny et moi avons lancé cette discussion. Je serais heureux de brandir un exemple de régénération de pancréas. Cependant, je crois avoir entendu rapporter qu'il est possible de régénérer un pancréas avec une alimentation uniquement vivante et crue.
Luc : "Je suis d'accord avec toi qu'un jeûne intégral de 90 jours serait à risque."
Ce n'est pas ce que j'ai dit, Luc. Il n'y a que l'entrée en inanition qui soit un risque, càd lorsque toute la réserve grasse a été utilisée. Mais cela n'est à envisager qu'entre 40 et 30 kg.
Je ne crois plus comme je l'ai fait jusqu'en 2015 qu'on puisse aller au bout de sa problématique avec un jeûne hydrique. L'extrait que tu nous donnes de Shelton sur l'anglais de 53 ans en 1932 est un ravissement pour les yeux. Tout dans ce rapport me parle et est bien sûr. Mais 1932 n'est pas 2017. La vitalité de nos organismes diminue. En 32 tout était "bio", les pollutions de toutes sortes que nous avons maintenant étaient absentes. Il se pourrait que si l'homme continue sur la voie actuelle, ses petits ne soient plus viables. Il n'y a qu'à regarder le pourcentage des bébés autistes. Ils sont maintenant de 1 sur 50. En 32, 1 sur 1000. (Prendre 50 et 1000 comme ordre de grandeur car je n'ai pas le temps de retrouver les chiffres exacts.) Ici (https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pid%C3%A9miologie_de_l%27autisme), un graphique pour les USA où de 1996 à 2007, on passe de 1 à 7.
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@Klee
J'ai bien compris ton post. J'y vois quelques points d'interrogation qui me sont adressés. Je voudrais juste avoir confirmation que tu attends bien une réponse de ma part, car dans ce cas j'ai droit à plusieurs heures de travail pour répondre à tout.
Je pourrais aussi utiliser le dernier post de Gianny pour essayer de faire avancer le schmilblick.
Bonne soirée en attendant.
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour Serge,
C'est certain, les pollutions (et leur type) ont augmenté durant ces dernières décennies. Notre mécanisme de régénération est sans doute mis à rude épreuve par les temps qui courent. Mais son fonctionnement reste le même (à moins que nous évoluions vers un nouveau type d'êtres humains tel que dans 2001 : l'odyssée de l'espace ^^ !). C'est peut-être plus la compréhension de ce fonctionnement qui resterait à être affinée.
Le vocabulaire que tu utilises parfois me déconcertes toujours autant... "Brandir un exemple de régénération du pancréas" : tu en parles comme si cela était un trophée... J'imagine cependant qu'il s'agit plus d'une démarche de ta part pour donner de l'espoir aux diabétiques de type 1 mais, et Gianny a été très pédagogue dans son message, il semble que la situation soit complexe, notamment par la présence de ces anti-corps qui détruisent les cellules produisant de l'insuline.
Ce ce que je comprends également, c'est que toi et Gianny n'êtes pas tout à fait dans la même optique : contrairement à toi qui cherche la guérison de cette maladie, Gianny souhaite plutôt avoir une vie équilibrée et une bonne hygiène alimentaire.
Bref, effectivement, dans le cas où tu en saurais plus, une explication argumentée de ta part serait utile pour permettre à chacun de passage ici de se faire une opinion plus complète.
Ne te mets pas non plus martel en tête : plutôt que d'écrire un message qui te demanderait plusieurs heures de travail d'un coup, commence peut-être par un point précis auquel tu souhaiterais répondre.
C'est certain, les pollutions (et leur type) ont augmenté durant ces dernières décennies. Notre mécanisme de régénération est sans doute mis à rude épreuve par les temps qui courent. Mais son fonctionnement reste le même (à moins que nous évoluions vers un nouveau type d'êtres humains tel que dans 2001 : l'odyssée de l'espace ^^ !). C'est peut-être plus la compréhension de ce fonctionnement qui resterait à être affinée.
Le vocabulaire que tu utilises parfois me déconcertes toujours autant... "Brandir un exemple de régénération du pancréas" : tu en parles comme si cela était un trophée... J'imagine cependant qu'il s'agit plus d'une démarche de ta part pour donner de l'espoir aux diabétiques de type 1 mais, et Gianny a été très pédagogue dans son message, il semble que la situation soit complexe, notamment par la présence de ces anti-corps qui détruisent les cellules produisant de l'insuline.
Ce ce que je comprends également, c'est que toi et Gianny n'êtes pas tout à fait dans la même optique : contrairement à toi qui cherche la guérison de cette maladie, Gianny souhaite plutôt avoir une vie équilibrée et une bonne hygiène alimentaire.
Bref, effectivement, dans le cas où tu en saurais plus, une explication argumentée de ta part serait utile pour permettre à chacun de passage ici de se faire une opinion plus complète.
Ne te mets pas non plus martel en tête : plutôt que d'écrire un message qui te demanderait plusieurs heures de travail d'un coup, commence peut-être par un point précis auquel tu souhaiterais répondre.
Klee- Admin
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Date d'inscription : 21/04/2015
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour Knee,
C'est long ! Je m'en excuse d'avance auprès de Luc. J'espère qu'avec tout le charabia qui suit toi et moi seront un peu plus en phase.
---------------
"Brandir un exemple de régénération du pancréas" pour :
- arrêter les nuisibles : les défaitistes, les irresponsables, les fatalistes, les réductionnistes, les assistés (le grand public), les manipulés (le grand public), les marchands (Big Pharma et sa médecine)
- donner de l'espoir aux diabétiques de type 1 ("maladie" que je n'ai pas).
Comme Gianny a jeûné 5 jours, on a la preuve, une de plus, que le jeûne n'est pas mortel pour le diabétique T1 et que donc la durée du jeûne pour le T1 est pareille aux non diabétiques. (Pour info, l'historique : En septembre 2016, Gianny ne connaissait que le jeûne intermittent. Le 11 octobre 2016, il réalise son premier jeûne qui dure 25 heures; il est très réticent à risquer un coma diabétique dans un jeûne plus long.)
---------------
Le concept de "pertes irréversibles". Je ferais 3 catégories :
1. Les pertes irréversibles qui le sont parce qu'on y croit. Cela rejoint le concept de croyances limitantes. Exemple : Googliser "employé des chemins de fer wagon frigorifique"
2. Les pertes irréversibles officielles qui ne le sont plus parce qu'on n'y croit plus. Exemple : le cancer malin est irrémédiable (sauf que le jeûne vient à bout de tous les cancers ... pour peu qu'on ait encore au moins 3 semaines de vie si on continue sans jeûner.)
3. Les pertes irréversibles absolues. Je crois qu'elles existent; nous sommes modelés par notre passé, remodelés par notre présent ... Pour le cas du diabète T1, tant qu'un diabétique T1 n'aura pas parcouru la régénération (ou tentative de régénération) en allant de A à Z comme je l'ai décrit quelques posts plus haut, ce diabétique ne pourra pas savoir si c'est irréversible. Et pour qu'on décrète que le diabète T1 est irréversible, il faudra qu'une certaine cohorte soit utilisable ET que toutes les personnes de cette cohorte soit arrivées à la même constatation.
Une rivière d'eau trouble façonne un paysage pendant des décennies, c'est notre visage. Lorsque cette rivière se retire (pendant le jeûne et après), elle laisse le paysage inchangé. Il ne se reformera un nouveau paysage que lentement pendant des décennies de rivière lumineuse. (Ajout par edit du 29 avril 2020)
Toutes les études scientifiques réalisées dans le contexte de l'erreur alimentaire et en ignorant le jeûne sont à mettre à la poubelle. Ne surtout pas lire ça, car en plus c'est chronophage.
On a une étude intéressante où pendant un jeûne des cellules souches se transforment en cellules qui produisent de l'insuline, mais sont ensuite détruites par les anticorps à l'origine de la destruction des îlots de Langerhans. Dans un premier temps on a cela, ensuite dans une étape ultérieure ces anticorps ne sont plus produits par le corps qui a retrouvé toute sa compétence. Ou alors, un organisme vivant est une chose mécanique, stupide qui se tire une balle dans le pied, ce que je ne crois pas le moins du monde, un organisme vivant est tout simplement époustouflant, c'est une source d'énergie et d'amour pour son observateur.
---------------
Klee : "Tu sembles vouloir te placer "au-dessus de la mêlée", comme si tu avais mieux compris que les autres."
Il n'existe que l'auto-guérison. Le corps a son intelligence qui dépasse notre entendement, il ne demande qu'à retrouver sa perfection originelle et il en est capable même après des décennies d'appels au secours de sa part. (Il existe la guérison par un praticien énergéticien, mais c'est chercher une aiguille dans une botte de foin que de chercher ce praticien. De plus, cette orientation ne remet pas en cause notre alimentation.)
Je me place "au-dessus de la mêlée" si les autres pensent que :
- il existe autre chose que l'auto-guérison
- le jeûne n'est qu'un outil thérapeutique parmi d'autres, avec une efficacité limitée
- l'alimentation n'est pas le facteur déterminant
- (liste sans doute non exhaustive)
J'ai des centaines de jeûnes à mon actif, de 1 à 58 jours, de tout type (sec, hydrique, 100 Calories par jour), étalés sur 18 années divisées en 2 parties, la première se situant à mes 25 ans quand j'ai découvert les "aliments aberrants" et leur antidote le jeûne après lecture des Combinaisons Alimentaires puis du Jeûne de Shelton. Cela me donne une légitimité de fait et j'ai obligation morale de partager car si je l'ai découvert, c'est parce qu'Il l'a bien voulu. C'était avant Internet.
Je ne pense pas que Gianny me trouve condescendant vis-à-vis de son expérience. En tout cas, il n'en est rien; il s'y est juste mis après moi. C'est un réel bonheur d'apprendre qu'il n'est pas resté bloqué au jeûne de 25 heures, et j'ai maintenant confirmation que j'avais vu juste en septembre 2016 lorsque je lisais les commentaires au bas d'une vidéo de Thierry Casasnovas : j'étais arrivé au commentaire d'un certain Gianny et il me semblait que son contenu était prometteur. (Je devine ton commentaire avisé : "Est-ce à dire que les auteurs des autres commentaires n'ont pas évolués favorablement en matière de jeûne ?")
J'ai parlé de "sortir du lot" pour désigner les personnes qui ignorent ou méprisent le jeûne.
---------------
Klee : Tu assènes des propos sans les démontrer : "Si tes calories sont à 25% cuites (mortes, altérées et dangereuses), cela suffit à bien sabrer tes efforts en matière de jeûnes."
J'ai écrit que si une part significative (un quart) des calories ne rencontraient pas les attentes physiologiques, une part significative des effets des jeûnes était perdue. J'estime qu'un quart des effets des jeûnes de Gianny sont perdus. Crois-tu qu'on peut continuellement absorber un quart de calories délétères sans problème ? Tout dépendra du terrain. Certains pourront aller jusqu'à 50% de calories mortes sans avoir d'effets perturbateurs apparents immédiats. Dans le cas d'un pancréas à l'arrêt on a clairement un terrain fangeux.
Il existe des crudivoristes à 100%, c'est incontestable. Ils ont la paroi intestinale (sans croute fécale, non poreuse, sans inflammation, avec toutes ses villosités) et les bactéries intestinales ad hoc. Ils sont évidemment dans une forme hors pair (les témoignages ne sont pas rares).
Personnellement (empêtré jusqu'au cou dans un épuisement chronique), j'ai passé 18 mois sans blé, ni cuit. J'avais environ 5% des calories cuites. C'était du cru industriel, et pas de jus. Cela a juste stabilisé mon état. J'étais globalement plus calme, plus serein, c'est certain, mais ma problématique (dont l'inversion du cycle circadien) était inchangée. A fortiori avec 25% au lieu de 5%.
Voici le cas d'une crudivoriste récente qui mange environ 75% cru et qui se porte à merveille. Pour elle (Armelle Lesniak), cela marche, pour d'autres ce ne sera pas suffisant : https://www.youtube.com/watch?v=BWNleeKQYXo&t=150s
Où est le besoin de démonstration quand il s'agit maintenant d'une évidence ? La démonstration scientifique et pratique que le cuit est nocif n'est plus à faire : Molécules de Maillard, acrylamide (http://www.manger-cru.fr/search?q=acrylamide), leucocytose digestive, destruction des vitamines à 42°, destruction des enzymes, précipitation des minéraux, coagulation des protéines ... Et il n'y a pas que le cuit qui soit nocif :
- Usage massif de produits isolés inertes (sel, sucre, huile blanche, colorants, conservateurs, exhausteurs de goût, anticoagulants, émulsifiants ... lis la composition sur les étiquettes, il y en a des carabinées).
- La surcharge qu'occasionnent ces produits sur appétissants.
- L'appétence qu'ils créent continuellement pour une alternance entre produits sucrés et produits salés, d'où l'absorption dangereuse de protéines pures en excès (produits animaux). Là aussi la démonstration est faite que les végétaliens vivent mieux et plus longtemps que les mangeurs de viande habituels.
- Les aliments cuits (donc corsés) ou les produits isolés inertes altèrent le goût.
- Ces aliments remplacent la satiété par le remplissage.
- Ces aliments rendent affamés car ils ne comblent pas les carences qu'ils créent en minéraux et autres mais les aggravent.
- Ces aliments contournent l'instinct alimentaire (Guy-Claude Burger) qui est le seul moyen nous permettant de rencontrer nos besoins physiologiques au moment précis où nous mangeons.
- (liste non exhaustive)
---------------
Klee : "Tu n'avances pas une argumentation basée sur des faits concrets (si ce n'est remettre en cause les propos de spécialistes tels que M. Mosséri ou Mme Boudreau)."
Chez Mosséri (comme chez tout le monde, spécialiste ou pas) tout n'est pas correct.
L'argumentation, c'est pour les démonstrations de théoriciens et d'idéologues, non ?
Je parle avec mon expérience et mes observations. Les explications que j'en tire restent des propositions, même si le ton peut paraître sentencieux.
Amicalement. J'espère te paraître plus clair et moins arrogant. ;-)
C'est long ! Je m'en excuse d'avance auprès de Luc. J'espère qu'avec tout le charabia qui suit toi et moi seront un peu plus en phase.
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"Brandir un exemple de régénération du pancréas" pour :
- arrêter les nuisibles : les défaitistes, les irresponsables, les fatalistes, les réductionnistes, les assistés (le grand public), les manipulés (le grand public), les marchands (Big Pharma et sa médecine)
- donner de l'espoir aux diabétiques de type 1 ("maladie" que je n'ai pas).
Comme Gianny a jeûné 5 jours, on a la preuve, une de plus, que le jeûne n'est pas mortel pour le diabétique T1 et que donc la durée du jeûne pour le T1 est pareille aux non diabétiques. (Pour info, l'historique : En septembre 2016, Gianny ne connaissait que le jeûne intermittent. Le 11 octobre 2016, il réalise son premier jeûne qui dure 25 heures; il est très réticent à risquer un coma diabétique dans un jeûne plus long.)
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Le concept de "pertes irréversibles". Je ferais 3 catégories :
1. Les pertes irréversibles qui le sont parce qu'on y croit. Cela rejoint le concept de croyances limitantes. Exemple : Googliser "employé des chemins de fer wagon frigorifique"
2. Les pertes irréversibles officielles qui ne le sont plus parce qu'on n'y croit plus. Exemple : le cancer malin est irrémédiable (sauf que le jeûne vient à bout de tous les cancers ... pour peu qu'on ait encore au moins 3 semaines de vie si on continue sans jeûner.)
3. Les pertes irréversibles absolues. Je crois qu'elles existent; nous sommes modelés par notre passé, remodelés par notre présent ... Pour le cas du diabète T1, tant qu'un diabétique T1 n'aura pas parcouru la régénération (ou tentative de régénération) en allant de A à Z comme je l'ai décrit quelques posts plus haut, ce diabétique ne pourra pas savoir si c'est irréversible. Et pour qu'on décrète que le diabète T1 est irréversible, il faudra qu'une certaine cohorte soit utilisable ET que toutes les personnes de cette cohorte soit arrivées à la même constatation.
Une rivière d'eau trouble façonne un paysage pendant des décennies, c'est notre visage. Lorsque cette rivière se retire (pendant le jeûne et après), elle laisse le paysage inchangé. Il ne se reformera un nouveau paysage que lentement pendant des décennies de rivière lumineuse. (Ajout par edit du 29 avril 2020)
Toutes les études scientifiques réalisées dans le contexte de l'erreur alimentaire et en ignorant le jeûne sont à mettre à la poubelle. Ne surtout pas lire ça, car en plus c'est chronophage.
On a une étude intéressante où pendant un jeûne des cellules souches se transforment en cellules qui produisent de l'insuline, mais sont ensuite détruites par les anticorps à l'origine de la destruction des îlots de Langerhans. Dans un premier temps on a cela, ensuite dans une étape ultérieure ces anticorps ne sont plus produits par le corps qui a retrouvé toute sa compétence. Ou alors, un organisme vivant est une chose mécanique, stupide qui se tire une balle dans le pied, ce que je ne crois pas le moins du monde, un organisme vivant est tout simplement époustouflant, c'est une source d'énergie et d'amour pour son observateur.
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Klee : "Tu sembles vouloir te placer "au-dessus de la mêlée", comme si tu avais mieux compris que les autres."
Il n'existe que l'auto-guérison. Le corps a son intelligence qui dépasse notre entendement, il ne demande qu'à retrouver sa perfection originelle et il en est capable même après des décennies d'appels au secours de sa part. (Il existe la guérison par un praticien énergéticien, mais c'est chercher une aiguille dans une botte de foin que de chercher ce praticien. De plus, cette orientation ne remet pas en cause notre alimentation.)
Je me place "au-dessus de la mêlée" si les autres pensent que :
- il existe autre chose que l'auto-guérison
- le jeûne n'est qu'un outil thérapeutique parmi d'autres, avec une efficacité limitée
- l'alimentation n'est pas le facteur déterminant
- (liste sans doute non exhaustive)
J'ai des centaines de jeûnes à mon actif, de 1 à 58 jours, de tout type (sec, hydrique, 100 Calories par jour), étalés sur 18 années divisées en 2 parties, la première se situant à mes 25 ans quand j'ai découvert les "aliments aberrants" et leur antidote le jeûne après lecture des Combinaisons Alimentaires puis du Jeûne de Shelton. Cela me donne une légitimité de fait et j'ai obligation morale de partager car si je l'ai découvert, c'est parce qu'Il l'a bien voulu. C'était avant Internet.
Je ne pense pas que Gianny me trouve condescendant vis-à-vis de son expérience. En tout cas, il n'en est rien; il s'y est juste mis après moi. C'est un réel bonheur d'apprendre qu'il n'est pas resté bloqué au jeûne de 25 heures, et j'ai maintenant confirmation que j'avais vu juste en septembre 2016 lorsque je lisais les commentaires au bas d'une vidéo de Thierry Casasnovas : j'étais arrivé au commentaire d'un certain Gianny et il me semblait que son contenu était prometteur. (Je devine ton commentaire avisé : "Est-ce à dire que les auteurs des autres commentaires n'ont pas évolués favorablement en matière de jeûne ?")
J'ai parlé de "sortir du lot" pour désigner les personnes qui ignorent ou méprisent le jeûne.
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Klee : Tu assènes des propos sans les démontrer : "Si tes calories sont à 25% cuites (mortes, altérées et dangereuses), cela suffit à bien sabrer tes efforts en matière de jeûnes."
J'ai écrit que si une part significative (un quart) des calories ne rencontraient pas les attentes physiologiques, une part significative des effets des jeûnes était perdue. J'estime qu'un quart des effets des jeûnes de Gianny sont perdus. Crois-tu qu'on peut continuellement absorber un quart de calories délétères sans problème ? Tout dépendra du terrain. Certains pourront aller jusqu'à 50% de calories mortes sans avoir d'effets perturbateurs apparents immédiats. Dans le cas d'un pancréas à l'arrêt on a clairement un terrain fangeux.
Il existe des crudivoristes à 100%, c'est incontestable. Ils ont la paroi intestinale (sans croute fécale, non poreuse, sans inflammation, avec toutes ses villosités) et les bactéries intestinales ad hoc. Ils sont évidemment dans une forme hors pair (les témoignages ne sont pas rares).
Personnellement (empêtré jusqu'au cou dans un épuisement chronique), j'ai passé 18 mois sans blé, ni cuit. J'avais environ 5% des calories cuites. C'était du cru industriel, et pas de jus. Cela a juste stabilisé mon état. J'étais globalement plus calme, plus serein, c'est certain, mais ma problématique (dont l'inversion du cycle circadien) était inchangée. A fortiori avec 25% au lieu de 5%.
Voici le cas d'une crudivoriste récente qui mange environ 75% cru et qui se porte à merveille. Pour elle (Armelle Lesniak), cela marche, pour d'autres ce ne sera pas suffisant : https://www.youtube.com/watch?v=BWNleeKQYXo&t=150s
Où est le besoin de démonstration quand il s'agit maintenant d'une évidence ? La démonstration scientifique et pratique que le cuit est nocif n'est plus à faire : Molécules de Maillard, acrylamide (http://www.manger-cru.fr/search?q=acrylamide), leucocytose digestive, destruction des vitamines à 42°, destruction des enzymes, précipitation des minéraux, coagulation des protéines ... Et il n'y a pas que le cuit qui soit nocif :
- Usage massif de produits isolés inertes (sel, sucre, huile blanche, colorants, conservateurs, exhausteurs de goût, anticoagulants, émulsifiants ... lis la composition sur les étiquettes, il y en a des carabinées).
- La surcharge qu'occasionnent ces produits sur appétissants.
- L'appétence qu'ils créent continuellement pour une alternance entre produits sucrés et produits salés, d'où l'absorption dangereuse de protéines pures en excès (produits animaux). Là aussi la démonstration est faite que les végétaliens vivent mieux et plus longtemps que les mangeurs de viande habituels.
- Les aliments cuits (donc corsés) ou les produits isolés inertes altèrent le goût.
- Ces aliments remplacent la satiété par le remplissage.
- Ces aliments rendent affamés car ils ne comblent pas les carences qu'ils créent en minéraux et autres mais les aggravent.
- Ces aliments contournent l'instinct alimentaire (Guy-Claude Burger) qui est le seul moyen nous permettant de rencontrer nos besoins physiologiques au moment précis où nous mangeons.
- (liste non exhaustive)
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Klee : "Tu n'avances pas une argumentation basée sur des faits concrets (si ce n'est remettre en cause les propos de spécialistes tels que M. Mosséri ou Mme Boudreau)."
Chez Mosséri (comme chez tout le monde, spécialiste ou pas) tout n'est pas correct.
L'argumentation, c'est pour les démonstrations de théoriciens et d'idéologues, non ?
Je parle avec mon expérience et mes observations. Les explications que j'en tire restent des propositions, même si le ton peut paraître sentencieux.
Amicalement. J'espère te paraître plus clair et moins arrogant. ;-)
Dernière édition par Serge Falmagne 2 le Mer 29 Avr 2020 - 4:38, édité 1 fois
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour à tous,
Ca faisait un bout de temps que je n'étais pas venue jeter un œil ici et j'ai eu de quoi lire
C'est toujours très intéressant d'avoir des explications sur tel ou tel point. En l'occurrence, sur ce qui est de savoir si j'ai un type 1 ou pas, j'avais déjà entendu parler du diabète MODY et la question avait été soulevée par mon endocrino mais non approfondie. Le LADA je connais aussi de nom mais je serais bien incapable de différencier chacun d'eux, si quelqu'un pouvait m'expliquer ?
Je me lance dans un nouveau jeûne hydrique dans 15j et j'espère le tenir cette fois-ci 15j. Le pb est qu'effectivement en cas de régénération des îlots de Langerhans, rien ne dit que les anti corps disparaitront également...
Au plaisir de vous lire.
Karine
Ca faisait un bout de temps que je n'étais pas venue jeter un œil ici et j'ai eu de quoi lire
C'est toujours très intéressant d'avoir des explications sur tel ou tel point. En l'occurrence, sur ce qui est de savoir si j'ai un type 1 ou pas, j'avais déjà entendu parler du diabète MODY et la question avait été soulevée par mon endocrino mais non approfondie. Le LADA je connais aussi de nom mais je serais bien incapable de différencier chacun d'eux, si quelqu'un pouvait m'expliquer ?
Je me lance dans un nouveau jeûne hydrique dans 15j et j'espère le tenir cette fois-ci 15j. Le pb est qu'effectivement en cas de régénération des îlots de Langerhans, rien ne dit que les anti corps disparaitront également...
Au plaisir de vous lire.
Karine
KarineH- Messages : 24
Date d'inscription : 13/06/2017
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour Karine,
Plus que 15 fois dormir :-)
Pour l'étude où des scientifiques ont découvert une "mauvaise" synchronisation entre le mécanisme des cellules souches et celui de la production d'anticorps auto-immuns, il est possible qu'ils n'avaient qu'un seul jeûneur sous la main (ils peuvent déjà s'estimer heureux). On est en droit d'envisager qu'ils ont généralisé.
On peut avoir le cas de figure où le système immunitaire se rétablit complètement (ne produit plus d'anticorps détruisant le pancréas) AVANT que des cellules souches et tout le toin-toin régénèrent le pancréas.
Plus que 15 fois dormir :-)
Pour l'étude où des scientifiques ont découvert une "mauvaise" synchronisation entre le mécanisme des cellules souches et celui de la production d'anticorps auto-immuns, il est possible qu'ils n'avaient qu'un seul jeûneur sous la main (ils peuvent déjà s'estimer heureux). On est en droit d'envisager qu'ils ont généralisé.
On peut avoir le cas de figure où le système immunitaire se rétablit complètement (ne produit plus d'anticorps détruisant le pancréas) AVANT que des cellules souches et tout le toin-toin régénèrent le pancréas.
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour Serge et merci à toi d'avoir pris le temps de répondre ! Ce soir, il est un peu trop tard pour que j'y consacre le temps nécessaire mais promis, je reviens dès que possible pour continuer cette discussion.
Klee- Admin
- Messages : 695
Date d'inscription : 21/04/2015
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Hello tous,
En effet, c'est très long, dur de répondre point par point. Tant pis, je ferais une réponse globale, même si forcément j'oublierais certains points.
Mais en gros:
@Serge, tu supposes beaucoup de choses, tu te persuade même tellement tu aimerais que cela puisse être vrai, mais à ce jour rien ne prouve ce que tu avance, même pas d'études et tu n'as même pas d'exemple à fournir. Alors j'imagine (peut-être ?) que tu tu aimerais que je sois (ou "nous soyons" si tu parles d'autres diabétiques de type 1) le(s) cobaye(s) et qu'on aille tester tout cela, comme ca... (dans la joie et l'allégresse, youhouuuu ^^) Mais au delà de la faisabilité matérielle déjà évoquée (mais aussi la motivation), ca reste, comme je l'ai déjà dit, extrêmement "risqué", surtout au delà de 40 jours (tu proposes minimum 80, et même 90 jours ! C'est énorme quand même ! Même pour des gens habitués à jeûner). On sait même pas où on va, si on va y arriver (rien qu'à tenir tout ce temps déjà) ou même si on vas guérir... Ca fait beaucoup d'incertitudes pour un résultat bien hypothétique quand même...
Concernant ces anti-corps auto-immunes, déjà on ne sait pas d'où ils viennent et si c'est lié à l'alimentation, rien ne dit là non plus que le jeûne puisse résoudre ce problème. En tout cas, si on veut procéder avec un minimum de méthode, je me lancerais jamais sur un jeûne très long savoir en savoir plus sur ces anti-corps, sinon tout effort sera réduit à néant...
Pour information, il ya 6 mois, j'ai refais un test auto-immune sur les anti-corps anti-GAD (après plus de 20 ans de diabète), et le résultat à été de 1500 (la norme étant de 1), et cela après un an de diète cétogène et un an et demi de jeûne intermittent, tu vas me dire que c'est normal tant que j'aurais pas fait de jeûne vraiment long, point de salut. Sauf, qu'il ya pas eu ne serait-ce qu'une petite amélioration, au moins pour montrer que je serais sur la bonne voie. Même le diabétologue a été surpris par un chiffre aussi élevé après tout ce temps, il m'a même dit que c'était rare d'avoir un taux aussi élevé après 20 ans de diabète. Bref, il faudra sans doute plus ample recherche avant de pouvoir se lancer dans un jeûne très long et escompter des résultats. Pas envie de prendre ce risque pour le moment... Je veux d'abord savoir d'où viennent ces anti-corps et comprendre le mécanisme avant de me lancer (ca me parait la moindre des choses, je suis téméraire mais pas encore assez fou pour me lancer comme ca, sans au moins approfondir le sujet ;-) )
@Karine, j'avais envoyé un lien qui a sauté dans mon post précédant, voici les différences entre un diabète de type LADA/MODY : http://www.diabete.qc.ca/fr/comprendre-le-diabete/tout-sur-le-diabete/types-de-diabete/les-autres-types-de-diabete
@Klee, merci pour tes messages d'encouragements :-)
A+
Gianny
En effet, c'est très long, dur de répondre point par point. Tant pis, je ferais une réponse globale, même si forcément j'oublierais certains points.
Mais en gros:
@Serge, tu supposes beaucoup de choses, tu te persuade même tellement tu aimerais que cela puisse être vrai, mais à ce jour rien ne prouve ce que tu avance, même pas d'études et tu n'as même pas d'exemple à fournir. Alors j'imagine (peut-être ?) que tu tu aimerais que je sois (ou "nous soyons" si tu parles d'autres diabétiques de type 1) le(s) cobaye(s) et qu'on aille tester tout cela, comme ca... (dans la joie et l'allégresse, youhouuuu ^^) Mais au delà de la faisabilité matérielle déjà évoquée (mais aussi la motivation), ca reste, comme je l'ai déjà dit, extrêmement "risqué", surtout au delà de 40 jours (tu proposes minimum 80, et même 90 jours ! C'est énorme quand même ! Même pour des gens habitués à jeûner). On sait même pas où on va, si on va y arriver (rien qu'à tenir tout ce temps déjà) ou même si on vas guérir... Ca fait beaucoup d'incertitudes pour un résultat bien hypothétique quand même...
Concernant ces anti-corps auto-immunes, déjà on ne sait pas d'où ils viennent et si c'est lié à l'alimentation, rien ne dit là non plus que le jeûne puisse résoudre ce problème. En tout cas, si on veut procéder avec un minimum de méthode, je me lancerais jamais sur un jeûne très long savoir en savoir plus sur ces anti-corps, sinon tout effort sera réduit à néant...
Pour information, il ya 6 mois, j'ai refais un test auto-immune sur les anti-corps anti-GAD (après plus de 20 ans de diabète), et le résultat à été de 1500 (la norme étant de 1), et cela après un an de diète cétogène et un an et demi de jeûne intermittent, tu vas me dire que c'est normal tant que j'aurais pas fait de jeûne vraiment long, point de salut. Sauf, qu'il ya pas eu ne serait-ce qu'une petite amélioration, au moins pour montrer que je serais sur la bonne voie. Même le diabétologue a été surpris par un chiffre aussi élevé après tout ce temps, il m'a même dit que c'était rare d'avoir un taux aussi élevé après 20 ans de diabète. Bref, il faudra sans doute plus ample recherche avant de pouvoir se lancer dans un jeûne très long et escompter des résultats. Pas envie de prendre ce risque pour le moment... Je veux d'abord savoir d'où viennent ces anti-corps et comprendre le mécanisme avant de me lancer (ca me parait la moindre des choses, je suis téméraire mais pas encore assez fou pour me lancer comme ca, sans au moins approfondir le sujet ;-) )
@Karine, j'avais envoyé un lien qui a sauté dans mon post précédant, voici les différences entre un diabète de type LADA/MODY : http://www.diabete.qc.ca/fr/comprendre-le-diabete/tout-sur-le-diabete/types-de-diabete/les-autres-types-de-diabete
@Klee, merci pour tes messages d'encouragements :-)
A+
Gianny
gianny- Messages : 4
Date d'inscription : 09/10/2015
Localisation : Paris
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour Gianny,
Il faut d'abord visualiser les choses avant d'envisager les réaliser. Même un architecte (un matérialiste) procède de la sorte. Tant qu'à faire, visualisons le plan le plus fantastique et le plus réaliste que nous puissions, sachant que la réalité dépassera toujours tout ce que nous avions pu imaginer ou espérer.
"Rien ne dit", "on ne sait pas" ... Vis ton jeûne au jour le jour. Tu es bien là où tu en es dans ton jeûne. Que demander de plus. Il y a une chose que tu ignores. Quelque part au-delà de J10, le jeûne va devenir auto stimulant. Quelque part au-delà de J21, les capacités intellectuelles sont au-delà de tout ce que tu as jamais connu. Ce qui veut dire qu'à côté du jeûne, tu peux vivre une vie normale (pourvu que ce ne soit pas une activité physique).
Je ne préconise pas le jeûne hydrique, mais le jeûne avec 80 à 120 Calories par jour. C'est plus facile mentalement, cela ralentit très légèrement le jeûne le rendant un peu moins agressif. Quand commence le demi-jeûne, on passe de 120 à 240 Calories et comme qui peut le plus (vivre avec 120 Cal) peut le moins (vivre avec le double), ce n'est plus qu'un jeu d'enfant. Je prévois rester à ce palier de 240 Cal aussi longtemps que je n'ai pas envie de manger plus. Les paliers suivants : 400, 600, 800, 1000 ...
Remarque : pendant le jeûne préliminaire (les 40 premiers jours avec 100 Cal par jour), les calories mortes sont autorisées (Knorr, bonbon ...). Le seul but est psychologique (rapport à notre addiction à ces poisons). Dès que commence le demi-jeûne, il n'y a plus que des aliments crus, vivants, à la croque, non mélangés.
Tout cela relève bien de la prévisualisation élaborée sur des minis expériences antérieures, mais c'est strictement réaliste.
Maintenant que tu as le résultat de 1500 au test auto-immune sur les anticorps anti-GAD, si ce n'est pas trop onéreux, à ta place, je referais un jeûne d'au moins 5 jours suivi d'un nouveau test (avant même de rompre le jeûne, ou assez vite après la rupture), ce qui te permettrait de savoir si l'envahissement par ces anticorps s'aggrave en jeûne.
Il faut d'abord visualiser les choses avant d'envisager les réaliser. Même un architecte (un matérialiste) procède de la sorte. Tant qu'à faire, visualisons le plan le plus fantastique et le plus réaliste que nous puissions, sachant que la réalité dépassera toujours tout ce que nous avions pu imaginer ou espérer.
"Rien ne dit", "on ne sait pas" ... Vis ton jeûne au jour le jour. Tu es bien là où tu en es dans ton jeûne. Que demander de plus. Il y a une chose que tu ignores. Quelque part au-delà de J10, le jeûne va devenir auto stimulant. Quelque part au-delà de J21, les capacités intellectuelles sont au-delà de tout ce que tu as jamais connu. Ce qui veut dire qu'à côté du jeûne, tu peux vivre une vie normale (pourvu que ce ne soit pas une activité physique).
Je ne préconise pas le jeûne hydrique, mais le jeûne avec 80 à 120 Calories par jour. C'est plus facile mentalement, cela ralentit très légèrement le jeûne le rendant un peu moins agressif. Quand commence le demi-jeûne, on passe de 120 à 240 Calories et comme qui peut le plus (vivre avec 120 Cal) peut le moins (vivre avec le double), ce n'est plus qu'un jeu d'enfant. Je prévois rester à ce palier de 240 Cal aussi longtemps que je n'ai pas envie de manger plus. Les paliers suivants : 400, 600, 800, 1000 ...
Remarque : pendant le jeûne préliminaire (les 40 premiers jours avec 100 Cal par jour), les calories mortes sont autorisées (Knorr, bonbon ...). Le seul but est psychologique (rapport à notre addiction à ces poisons). Dès que commence le demi-jeûne, il n'y a plus que des aliments crus, vivants, à la croque, non mélangés.
Tout cela relève bien de la prévisualisation élaborée sur des minis expériences antérieures, mais c'est strictement réaliste.
Maintenant que tu as le résultat de 1500 au test auto-immune sur les anticorps anti-GAD, si ce n'est pas trop onéreux, à ta place, je referais un jeûne d'au moins 5 jours suivi d'un nouveau test (avant même de rompre le jeûne, ou assez vite après la rupture), ce qui te permettrait de savoir si l'envahissement par ces anticorps s'aggrave en jeûne.
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour à tous,
Un court passage pour vous dire que j'ai commencé un jeûne lundi.
Donc petit rappel, diabétique insulino-dépendante de type 1 depuis 95.
J'ai fait lundi et mardi jeûne sec et maintenant je continue uniquement à l'eau.
1er objectif 7j complets ensuite ça sera au jour le jour car je reprends le travail.
Au niveau des glycémies, contrairement à mes précédents jeûnes, elles se sont équilibrées tout de suite dès le 2è jour sans jamais remonter.
Pour mémoire, la dernière fois, les glycémies ne sont descendues qu'au bout du 6è jour avec des oscillations allant quand même jusque 1,80....
Cette fois-ci ça ne remonte plus au delà de 1,20. Au réveil je suis à 0,82.
Qu'en pensez-vous ?
@Serge : comment vas-tu ?
@Gianny : merci pour lien, ça m'a éclairé sur les différences entre LADA et MODY.
Bonne journée.
Karine
Un court passage pour vous dire que j'ai commencé un jeûne lundi.
Donc petit rappel, diabétique insulino-dépendante de type 1 depuis 95.
J'ai fait lundi et mardi jeûne sec et maintenant je continue uniquement à l'eau.
1er objectif 7j complets ensuite ça sera au jour le jour car je reprends le travail.
Au niveau des glycémies, contrairement à mes précédents jeûnes, elles se sont équilibrées tout de suite dès le 2è jour sans jamais remonter.
Pour mémoire, la dernière fois, les glycémies ne sont descendues qu'au bout du 6è jour avec des oscillations allant quand même jusque 1,80....
Cette fois-ci ça ne remonte plus au delà de 1,20. Au réveil je suis à 0,82.
Qu'en pensez-vous ?
@Serge : comment vas-tu ?
@Gianny : merci pour lien, ça m'a éclairé sur les différences entre LADA et MODY.
Bonne journée.
Karine
KarineH- Messages : 24
Date d'inscription : 13/06/2017
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Hello Karine,
Je me traîne : je manque de courage et de motivation quand je jeûne.
J4 est un beau jour. J5 au réveil est encore plus beau ! Les jours sont de plus en plus beaux, sauf les coups de canif que sont les désagréments inhérents au jeûne thérapeutique.
Pour le travail à J8, cela peut aider comme cela peut être insoutenable.
La glycémie bonne dès J2 : c'est une bonne surprise. Peut-être ce qui fait dire que le jeûne reprend là où le jeûne précédent s'était arrêté.
Le mieux est d'arriver le plus vite possible à la guérison, sous peine de se lasser des désagréments du jeûne thérapeutique à revivre à chaque nouveau jeûne. Ce serait bon pour toi que ce jeûne pulvérise bien ton record de 10 jours.
En tout cas, félicitations pour ton entreprise. Engrange du résultat. Tu as une fillette à gérer-aimer ?
@ bientôt.
Je me traîne : je manque de courage et de motivation quand je jeûne.
J4 est un beau jour. J5 au réveil est encore plus beau ! Les jours sont de plus en plus beaux, sauf les coups de canif que sont les désagréments inhérents au jeûne thérapeutique.
Pour le travail à J8, cela peut aider comme cela peut être insoutenable.
La glycémie bonne dès J2 : c'est une bonne surprise. Peut-être ce qui fait dire que le jeûne reprend là où le jeûne précédent s'était arrêté.
Le mieux est d'arriver le plus vite possible à la guérison, sous peine de se lasser des désagréments du jeûne thérapeutique à revivre à chaque nouveau jeûne. Ce serait bon pour toi que ce jeûne pulvérise bien ton record de 10 jours.
En tout cas, félicitations pour ton entreprise. Engrange du résultat. Tu as une fillette à gérer-aimer ?
@ bientôt.
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour Serge,
J5 aujourd'hui et une glycémie à jeûn à 0,89. Ca répond de mieux en mieux je suis contente.
J'ai trouvé un article sympa qui parle d'études sur des souris atteintes de T1 et à qui ils ont imposé 2 types de jeûnes : le thérapeutique et le cétogène.
http://www.lalimentationsante.com/diabete-le-jeune-therapeutique-restaure-les-cellules-pancreatiques/
Ils ont pu observer une relance de la sécrétion d'insuline. Les tests sur des cellules pancréatiques humaines donnent les mêmes résultats.
Malheureusement ils ne parlent pas du devenir des anticorps... dommage.
Edit : petit bilan de la journée. Aucune glycémie au dessus de 0,95.
A demain
Karine
J5 aujourd'hui et une glycémie à jeûn à 0,89. Ca répond de mieux en mieux je suis contente.
J'ai trouvé un article sympa qui parle d'études sur des souris atteintes de T1 et à qui ils ont imposé 2 types de jeûnes : le thérapeutique et le cétogène.
http://www.lalimentationsante.com/diabete-le-jeune-therapeutique-restaure-les-cellules-pancreatiques/
Ils ont pu observer une relance de la sécrétion d'insuline. Les tests sur des cellules pancréatiques humaines donnent les mêmes résultats.
Malheureusement ils ne parlent pas du devenir des anticorps... dommage.
Edit : petit bilan de la journée. Aucune glycémie au dessus de 0,95.
A demain
Karine
KarineH- Messages : 24
Date d'inscription : 13/06/2017
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour à tous,
Le lien de Karine donne un bon article très facile où je trouve une bonne chose et une mauvaise.
La mauvaise. Il ne dit pas clairement que l'état cétogène du "régime cétogène" n'arrive pas à la cheville de celui du "jeûne thérapeutique". Le "régime cétogène" me paraît comme une forme de malnutrition, surtout si son nombre de calories est le même que pour un mangeur d'hydrates de carbone. Gianny l'a prouvé : "Après un an de diète cétogène et un an et demi de jeûne intermittent, il n'y a pas eu ne serait-ce qu'une petite amélioration (concernant le mécanisme pancréatique)". (Gianny donne ses anticorps anti-GAD maintenant (1500, la norme étant de 1) mais il ne donne pas ses anticorps anti-GAD juste avant le démarrage de son régime cétogène ! Il semblerait qu'il les donne en regard d'un dosage remontant à 20 ans.)
La très bonne et inédite chose. L'étude où le jeûne thérapeutique (et le "régime cétogène" !) restaure les cellules pancréatiques. L'expérience avec des souris agées consistait en 4 jours cétogènes suivis de 3 jours traditionnels. Il ne s'agit pas d'un jeûne thérapeutique mais d'un perpétuel démarrage de jeûne long.
OK, mais cette étude n'est qu'une confirmation de plus. Elle n'est pas nécessaire pour savoir intuitivement que le pancréas peut être régénéré.
A chaque seconde, des milliers de cellules meurent remplacées par des nouvelles. Tous les 7 ans, l'ensemble des cellules du corps, pancréas compris, sont remplacées. Les diabétiques T1 n'ont pas le cancer du pancréas. Il est bien présent, vascularisé, mais à l'arrêt. Ce serait un non-sens que l'ADN de tout le corps, répliqué dans chaque cellule, agisse de concert pendant le jeûne pour que toutes les cellules et organes du corps se régénèrent à l'exception bien ciblée du pancréas, organe majeur.
La remise en service du pancréas est tout ce qu'il y a de facile et logique en jeûne. Le problème n'est pas physiologique mais psychologique.
En jeûne, la physiologie suit son cours, dès la première heure après le dernier repas, pour rallier du point A le point Z le plus rapidement possible, avec le minimum d'efforts. Seize heures après le début du jeûne, nous sommes stabilisés, nous ne sommes plus "cardiaques", "déprimés", "diabétiques" ... Les adjectifs du référentiel culinaire n'ont plus cours en jeûne où le corps ne gère pas des adjectifs, mais l'ensemble de notre problématique en sachant lui-même exactement quoi et comment faire. Je pesais 60 kg pour 1,80 mètre avant le dernier jeûne de 40 jours, et celui-ci ne m'a pas amené à plus de carences minérales qu'avant le jeûne.
Le problème en jeûne est uniquement psychologique. Plus précisément, émotionnel, mental et spirituel. C'est uniquement en cela que réside le problème : atteindre le jour suivant. Selon notre absence de doutes et notre foi en l'avenir, à court, moyen et long terme, nous atteignons, et de plus en plus facilement, le jour suivant.
Les diabétiques T1, particulièrement stigmatisés, doivent sortir du système de pensée officiel. Pour vivre, les malades doivent prendre le maquis, sous peine de mourir dans l'anesthésie générale de leur vie.
Le système immunitaire, donc tous les anticorps, est parfaitement et rapidement remis sur pied par le jeûne. Taper ces mots dans Google : jeûne système immunitaire.
Les allergies pareil, qui ne sont qu'un comportement suranné d'un système immunitaire exacerbé.
Les diabétiques T1 sont bien les derniers à pouvoir se passer du jeûne.
Amicalement.
Le lien de Karine donne un bon article très facile où je trouve une bonne chose et une mauvaise.
La mauvaise. Il ne dit pas clairement que l'état cétogène du "régime cétogène" n'arrive pas à la cheville de celui du "jeûne thérapeutique". Le "régime cétogène" me paraît comme une forme de malnutrition, surtout si son nombre de calories est le même que pour un mangeur d'hydrates de carbone. Gianny l'a prouvé : "Après un an de diète cétogène et un an et demi de jeûne intermittent, il n'y a pas eu ne serait-ce qu'une petite amélioration (concernant le mécanisme pancréatique)". (Gianny donne ses anticorps anti-GAD maintenant (1500, la norme étant de 1) mais il ne donne pas ses anticorps anti-GAD juste avant le démarrage de son régime cétogène ! Il semblerait qu'il les donne en regard d'un dosage remontant à 20 ans.)
La très bonne et inédite chose. L'étude où le jeûne thérapeutique (et le "régime cétogène" !) restaure les cellules pancréatiques. L'expérience avec des souris agées consistait en 4 jours cétogènes suivis de 3 jours traditionnels. Il ne s'agit pas d'un jeûne thérapeutique mais d'un perpétuel démarrage de jeûne long.
OK, mais cette étude n'est qu'une confirmation de plus. Elle n'est pas nécessaire pour savoir intuitivement que le pancréas peut être régénéré.
A chaque seconde, des milliers de cellules meurent remplacées par des nouvelles. Tous les 7 ans, l'ensemble des cellules du corps, pancréas compris, sont remplacées. Les diabétiques T1 n'ont pas le cancer du pancréas. Il est bien présent, vascularisé, mais à l'arrêt. Ce serait un non-sens que l'ADN de tout le corps, répliqué dans chaque cellule, agisse de concert pendant le jeûne pour que toutes les cellules et organes du corps se régénèrent à l'exception bien ciblée du pancréas, organe majeur.
La remise en service du pancréas est tout ce qu'il y a de facile et logique en jeûne. Le problème n'est pas physiologique mais psychologique.
En jeûne, la physiologie suit son cours, dès la première heure après le dernier repas, pour rallier du point A le point Z le plus rapidement possible, avec le minimum d'efforts. Seize heures après le début du jeûne, nous sommes stabilisés, nous ne sommes plus "cardiaques", "déprimés", "diabétiques" ... Les adjectifs du référentiel culinaire n'ont plus cours en jeûne où le corps ne gère pas des adjectifs, mais l'ensemble de notre problématique en sachant lui-même exactement quoi et comment faire. Je pesais 60 kg pour 1,80 mètre avant le dernier jeûne de 40 jours, et celui-ci ne m'a pas amené à plus de carences minérales qu'avant le jeûne.
Le problème en jeûne est uniquement psychologique. Plus précisément, émotionnel, mental et spirituel. C'est uniquement en cela que réside le problème : atteindre le jour suivant. Selon notre absence de doutes et notre foi en l'avenir, à court, moyen et long terme, nous atteignons, et de plus en plus facilement, le jour suivant.
Les diabétiques T1, particulièrement stigmatisés, doivent sortir du système de pensée officiel. Pour vivre, les malades doivent prendre le maquis, sous peine de mourir dans l'anesthésie générale de leur vie.
Le système immunitaire, donc tous les anticorps, est parfaitement et rapidement remis sur pied par le jeûne. Taper ces mots dans Google : jeûne système immunitaire.
Les allergies pareil, qui ne sont qu'un comportement suranné d'un système immunitaire exacerbé.
Les diabétiques T1 sont bien les derniers à pouvoir se passer du jeûne.
Amicalement.
Dernière édition par Serge Falmagne 2 le Dim 19 Nov 2017 - 8:18, édité 1 fois
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Hello tout le monde,
Merci Serge pour cette superbe analyse (comme toujours). J'adore te lire !
Ce matin à jeûn, 0,75. Très encourageant pour moi.
Serge, quand tu dis "Les diabétiques T1, particulièrement stigmatisés, doivent sortir du système de pensée officiel. Pour vivre, les malades doivent prendre le maquis, sous peine de mourir dans l'anesthésie générale de leur vie" je partage à 100% cette idée. Depuis plus de 2 décennies j'entends nos chères blouses blanches rabâcher sans relâche que le diabète de type 1 est une maladie incurable et que la seule issue est l'injection d'insuline.
Mais ça fait aussi bien longtemps je ne suis absolument plus dans ce délire là. Alors j'acquiesce à chacune de leurs paroles tout en sachant bien que sortie du cabinet, il en sera tout autrement.
Avant le jeûne j'avais cherché et essayé d'autres alternatives mais le jeûne est et reste la solution pour la guérison.
Et quand tu écris que " Le problème en jeûne est uniquement psychologique. Plus précisément, émotionnel, mental et spirituel. C'est uniquement en cela que réside le problème : atteindre le jour suivant. Selon notre absence de doutes et notre foi en l'avenir, à court, moyen et long terme, nous atteignons, et de plus en plus facilement, le jour suivant", ça aussi c'est vrai à 100%.
Mais il faut se fixer des objectifs et surtout comprendre la démarche pour laquelle on se lance dans le jeûne. Alors c'est dur on est d'accord, mais pour ma part en tout cas, je vois maintenant les effets positifs que cela entraîne.
J'éditerai ce soir pour faire le point sur les glycémies de la journée.
Bonne journée à tous.
Karine
Merci Serge pour cette superbe analyse (comme toujours). J'adore te lire !
Ce matin à jeûn, 0,75. Très encourageant pour moi.
Serge, quand tu dis "Les diabétiques T1, particulièrement stigmatisés, doivent sortir du système de pensée officiel. Pour vivre, les malades doivent prendre le maquis, sous peine de mourir dans l'anesthésie générale de leur vie" je partage à 100% cette idée. Depuis plus de 2 décennies j'entends nos chères blouses blanches rabâcher sans relâche que le diabète de type 1 est une maladie incurable et que la seule issue est l'injection d'insuline.
Mais ça fait aussi bien longtemps je ne suis absolument plus dans ce délire là. Alors j'acquiesce à chacune de leurs paroles tout en sachant bien que sortie du cabinet, il en sera tout autrement.
Avant le jeûne j'avais cherché et essayé d'autres alternatives mais le jeûne est et reste la solution pour la guérison.
Et quand tu écris que " Le problème en jeûne est uniquement psychologique. Plus précisément, émotionnel, mental et spirituel. C'est uniquement en cela que réside le problème : atteindre le jour suivant. Selon notre absence de doutes et notre foi en l'avenir, à court, moyen et long terme, nous atteignons, et de plus en plus facilement, le jour suivant", ça aussi c'est vrai à 100%.
Mais il faut se fixer des objectifs et surtout comprendre la démarche pour laquelle on se lance dans le jeûne. Alors c'est dur on est d'accord, mais pour ma part en tout cas, je vois maintenant les effets positifs que cela entraîne.
J'éditerai ce soir pour faire le point sur les glycémies de la journée.
Bonne journée à tous.
Karine
KarineH- Messages : 24
Date d'inscription : 13/06/2017
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Hello Karine,
Pas d'edit, j'espère que tout va bien.
Je suis content de ne t'avoir rien appris, mais merci d'avoir confirmé.
Tu écris : "Alors j'acquiesce à chacune de leurs paroles tout en sachant bien que sortie du cabinet, il en sera tout autrement." Paul Newman a pratiqué cette méthode dans le film "Luke la main froide" (Cool Hand Luke) de 1967 (du roman homonyme de Donn Pearce de 1965). Au bagne pendant 2 ans pour avoir vandalisé (scié, non pas volé) des parcmètres, à ses geôliers, il dit "oui" à tout, tout le temps. Quand un jour il les a bien endormis et acquis leur confiance, il peut entreprendre son évasion. Le bon gars bien sage qui plaît à son entourage a déjà été joué dans la décennie précédente.
Demain, jeûne tout en pratiquant ton activité professionnelle.
Si cela te mène à l'épuisement physique ou psychique, tu pourrais dans ce cas envisager de passer au demi-jeûne. Tu pourrais, le cas échéant, procéder de cette manière. Prendre maximum 250 Calories par jour, en un seul repas, après le travail. Uniquement des aliments crus vivants mangés à la croque, non mélangés, voire un seul aliment par repas (repas mono aliment). Par exemple, 500 gr de pommes, ou des tomates avant ou après un autre fruit ou légume ... Comme le jeûne préliminaire aura été court, tu peux terminer par un bonbon (ne ris pas de moi) s'il y a problème mental. (C'est 5 grammes, soit 20 Calories.) Dans le même ordre d'idée, tu peux prendre un grand bol de café avant d'aller au travail (édulcoré artificiellement s'il doit être sucré).
Courage et patience.
Pas d'edit, j'espère que tout va bien.
Je suis content de ne t'avoir rien appris, mais merci d'avoir confirmé.
Tu écris : "Alors j'acquiesce à chacune de leurs paroles tout en sachant bien que sortie du cabinet, il en sera tout autrement." Paul Newman a pratiqué cette méthode dans le film "Luke la main froide" (Cool Hand Luke) de 1967 (du roman homonyme de Donn Pearce de 1965). Au bagne pendant 2 ans pour avoir vandalisé (scié, non pas volé) des parcmètres, à ses geôliers, il dit "oui" à tout, tout le temps. Quand un jour il les a bien endormis et acquis leur confiance, il peut entreprendre son évasion. Le bon gars bien sage qui plaît à son entourage a déjà été joué dans la décennie précédente.
Demain, jeûne tout en pratiquant ton activité professionnelle.
Si cela te mène à l'épuisement physique ou psychique, tu pourrais dans ce cas envisager de passer au demi-jeûne. Tu pourrais, le cas échéant, procéder de cette manière. Prendre maximum 250 Calories par jour, en un seul repas, après le travail. Uniquement des aliments crus vivants mangés à la croque, non mélangés, voire un seul aliment par repas (repas mono aliment). Par exemple, 500 gr de pommes, ou des tomates avant ou après un autre fruit ou légume ... Comme le jeûne préliminaire aura été court, tu peux terminer par un bonbon (ne ris pas de moi) s'il y a problème mental. (C'est 5 grammes, soit 20 Calories.) Dans le même ordre d'idée, tu peux prendre un grand bol de café avant d'aller au travail (édulcoré artificiellement s'il doit être sucré).
Courage et patience.
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour Serge,
Je n'ai pas édité mon message car j'ai eu un contretemps...
Donc hier, sur la dizaine de glycémies que j'ai faites, aucune n'a dépassé les 0,95. Ce matin à jeûn, 0,77.
Par contre je me sens quand même faible au niveau des jambes. Pour le reste aucun problème mais demain risque d'être compliqué.
Etant donné que je bosse au 3e étage (60 marches à chaque fois)... je ne sais pas si je vais tenir le coup !
La monodiète pourquoi pas, c'est une bonne idée.
Edit du jour : les glycémies n'ont pas dépassé les 0,85 ce qui est encore mieux qu'hier...
Bonne journée.
Karine
Je n'ai pas édité mon message car j'ai eu un contretemps...
Donc hier, sur la dizaine de glycémies que j'ai faites, aucune n'a dépassé les 0,95. Ce matin à jeûn, 0,77.
Par contre je me sens quand même faible au niveau des jambes. Pour le reste aucun problème mais demain risque d'être compliqué.
Etant donné que je bosse au 3e étage (60 marches à chaque fois)... je ne sais pas si je vais tenir le coup !
La monodiète pourquoi pas, c'est une bonne idée.
Edit du jour : les glycémies n'ont pas dépassé les 0,85 ce qui est encore mieux qu'hier...
Bonne journée.
Karine
KarineH- Messages : 24
Date d'inscription : 13/06/2017
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Karinou,
Je ne te propose pas une monodiète, mais le repas mono aliment. Càd un seul aliment par repas, le jour suivant un autre aliment.
Je pense que le jeûne hydrique est pour les personnes en excellente santé ou pour les grands malades alités. Personnellement, je prends entre 5 et 30 gr d'équivalent sucre par jour (20 à 120 Calories). Cela ralentit le jeûne très légèrement et indique peut-être à mon corps de ne pas détourner toutes les ressources énergétiques vers la régénération et en laisser suffisamment pour ne pas avoir les jambes très faibles. Dans mes 120 Cal, il y des choses comme de la spiruline, du pissenlit, du persil qui viennent peut-être en soutien au corps qui prend dans ses réserves.
Le symptôme des jambes très faibles, très incommodant, disparaît quelques 3 heures après la rupture du jeûne. Cela prouve que cette faiblesse n'est pas due à une perte de la masse musculaire mais à une adaptation de l'organisme qui gère l'énergie disponible et la dispense de manière parcimonieuse.
Il y a aussi les jambes très faibles qui ne le sont plus quelques minutes après l'absorption de quelques bouchées, et dans ce cas, c'est psychique.
BAT (Bien à toi) :-)
PS : il nous faut absolument asservir ton job à ton corps et non l'inverse. (Tu vas être faible devant tes galopins, tu vas leur plaire encore plus !:-))
Je ne te propose pas une monodiète, mais le repas mono aliment. Càd un seul aliment par repas, le jour suivant un autre aliment.
Je pense que le jeûne hydrique est pour les personnes en excellente santé ou pour les grands malades alités. Personnellement, je prends entre 5 et 30 gr d'équivalent sucre par jour (20 à 120 Calories). Cela ralentit le jeûne très légèrement et indique peut-être à mon corps de ne pas détourner toutes les ressources énergétiques vers la régénération et en laisser suffisamment pour ne pas avoir les jambes très faibles. Dans mes 120 Cal, il y des choses comme de la spiruline, du pissenlit, du persil qui viennent peut-être en soutien au corps qui prend dans ses réserves.
Le symptôme des jambes très faibles, très incommodant, disparaît quelques 3 heures après la rupture du jeûne. Cela prouve que cette faiblesse n'est pas due à une perte de la masse musculaire mais à une adaptation de l'organisme qui gère l'énergie disponible et la dispense de manière parcimonieuse.
Il y a aussi les jambes très faibles qui ne le sont plus quelques minutes après l'absorption de quelques bouchées, et dans ce cas, c'est psychique.
BAT (Bien à toi) :-)
PS : il nous faut absolument asservir ton job à ton corps et non l'inverse. (Tu vas être faible devant tes galopins, tu vas leur plaire encore plus !:-))
Serge Falmagne- Messages : 173
Date d'inscription : 13/01/2017
Age : 71
Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Bonjour Karine,
J'ai l'impression que tu as arrêté et n'oses le dire. Il n'y a aucune gêne à avoir, jamais, d'arrêter un jeûne, quels que soient la raison, le jour ou l'objectif initial.
Si tu as arrêté, ce fût une belle expérience. Je suis content pour toi, et content d'avoir pu participer.
J'espère que tu engranges du résultat et des conclusions.
A bientôt.
J'ai l'impression que tu as arrêté et n'oses le dire. Il n'y a aucune gêne à avoir, jamais, d'arrêter un jeûne, quels que soient la raison, le jour ou l'objectif initial.
Si tu as arrêté, ce fût une belle expérience. Je suis content pour toi, et content d'avoir pu participer.
J'espère que tu engranges du résultat et des conclusions.
A bientôt.
Serge Falmagne- Messages : 173
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Localisation : Ardennes belges
Re: Diabétique de type 1 et jeûne
Plus de nouvelles de Karine ? Je suivais ce post avec intéret
maricali- Messages : 204
Date d'inscription : 29/10/2013
Localisation : Auvergne
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