Dans le placard ou coming out ?
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Klee
ncm
Alexander Arnaud
7 participants
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Dans le placard ou coming out ?
Une petite question pour tous. Elle peut sembler idiote et pourtant... Je ne l'ai vue nulle part dans le forum (sauf erreur de ma part)...
Assumez-vous publiquement de pratiquer le jeûne ? Si oui, comment s'est passé l'annonce auprès des proches ?
De par chez moi (en Belgique francophone), ce n'est pas une pratique reconnue, ni réputée.
J'ai à plusieurs reprises eu l'idée de le dire autour à mes proches. Mais seul mon compagnon le sait. Et encore... Il ne fait que tolérer... Difficilement...
Pour la petite histoire, je suis gay et végétarien. Deux choses qui me définissent. Pour la première, j'ai dû faire mon coming-out et ça a été plus facile que je ne le pensais. Pour la seconde, je ne voyais pas la difficulté mais je l'ai vécue malgré moi comme un "deuxième" coming-out.
Maintenant, je suis en passe de devenir végétalien. Je le vis déjà comme un troisième coming-out.
Je souhaite par la même occasion dire que je pratique des jeûnes thérapeutiques afin de ne plus craindre les "on dit".
Peut-être qu'en connaissant vos expériences, je me verrai plus enhardi. Ça n'a l'air de rien mais c'est une situation assez stressante pour moi. Sans doute y verrai-je également plus clair.
Dans l'attente de vos témoignages ;-)
Assumez-vous publiquement de pratiquer le jeûne ? Si oui, comment s'est passé l'annonce auprès des proches ?
De par chez moi (en Belgique francophone), ce n'est pas une pratique reconnue, ni réputée.
J'ai à plusieurs reprises eu l'idée de le dire autour à mes proches. Mais seul mon compagnon le sait. Et encore... Il ne fait que tolérer... Difficilement...
Pour la petite histoire, je suis gay et végétarien. Deux choses qui me définissent. Pour la première, j'ai dû faire mon coming-out et ça a été plus facile que je ne le pensais. Pour la seconde, je ne voyais pas la difficulté mais je l'ai vécue malgré moi comme un "deuxième" coming-out.
Maintenant, je suis en passe de devenir végétalien. Je le vis déjà comme un troisième coming-out.
Je souhaite par la même occasion dire que je pratique des jeûnes thérapeutiques afin de ne plus craindre les "on dit".
Peut-être qu'en connaissant vos expériences, je me verrai plus enhardi. Ça n'a l'air de rien mais c'est une situation assez stressante pour moi. Sans doute y verrai-je également plus clair.
Dans l'attente de vos témoignages ;-)
Alexander Arnaud- Messages : 3
Date d'inscription : 17/11/2015
Age : 34
Localisation : Belgique
Re: Dans le placard ou coming out ?
C'est un très bonne question en effet.
Me concernant, je l'ai dit à des personnes choisies qui ont d'ailleurs été si convaincues que certaines pratiquent le jeûne intermittent depuis un certain temps.
J'ai tenté de l'évoquer avec d'autres qui ont rejeté l'idée d'emblée.
Et enfin, un troisième groupe de personnes auprès de qui je n'ai même pas fait la démarche d'en parler car je les sais réfractaires à ce genre de pratiques.
Ça n'est malheureusement pas encore toujours compris.
Mais je pense qu'il reste important d'assumer pleinement ce que nous sommes.
Pour mon prochain jeûne, je pense le dire à tout le monde et sans justification car après tout, cela ne regarde que moi et c'est mon choix ;-)
Me concernant, je l'ai dit à des personnes choisies qui ont d'ailleurs été si convaincues que certaines pratiquent le jeûne intermittent depuis un certain temps.
J'ai tenté de l'évoquer avec d'autres qui ont rejeté l'idée d'emblée.
Et enfin, un troisième groupe de personnes auprès de qui je n'ai même pas fait la démarche d'en parler car je les sais réfractaires à ce genre de pratiques.
Ça n'est malheureusement pas encore toujours compris.
Mais je pense qu'il reste important d'assumer pleinement ce que nous sommes.
Pour mon prochain jeûne, je pense le dire à tout le monde et sans justification car après tout, cela ne regarde que moi et c'est mon choix ;-)
ncm- Modératrice
- Messages : 213
Date d'inscription : 08/05/2014
Age : 47
Localisation : France
Re: Dans le placard ou coming out ?
Pour ma part, ayant fait mon premier jeûne tout en continuant à travailler, je n'ai finalement pas trop eu le choix : à un moment donné, il a bien fallu le dire, car les changements étaient trop importants pour passer inaperçus.
Au final, c'est plus facile d'assumer je trouve.
Bien sûr, il y a de tout dans les réactions. Des personnes qui me voient sans doute comme un fou, d'autres qui s'inquiètent, d'autres encore qui sont intrigués et enfin certains qui regardent ça avec un certain intérêt.
J'ai senti réellement assumer mon choix le jour où je l'ai annoncé à ma famille : je me souviens, c'était le 11ème jour du premier jeûne. Je m'attendais plutôt à des réactions d'incompréhension. Ça n'a pas du tout été le cas : même si ça reste en France une pratique encore confidentielle, le jeûne commence à être connu et ma famille en avait déjà entendu parler. Ça n'empêche pas parfois quelques réactions d'inquiétude (notamment sur la durée possible d'un jeûne) mais globalement, parce que ma famille connaît aussi mes galères au niveau de la santé (allergies), elle se montre compréhensive.
Pour mon second jeûne, j'assume donc pleinement. Je ne le crie pas non plus sur les toits mais je n'ai pas de problème à en parler.
Au final, c'est plus facile d'assumer je trouve.
Bien sûr, il y a de tout dans les réactions. Des personnes qui me voient sans doute comme un fou, d'autres qui s'inquiètent, d'autres encore qui sont intrigués et enfin certains qui regardent ça avec un certain intérêt.
J'ai senti réellement assumer mon choix le jour où je l'ai annoncé à ma famille : je me souviens, c'était le 11ème jour du premier jeûne. Je m'attendais plutôt à des réactions d'incompréhension. Ça n'a pas du tout été le cas : même si ça reste en France une pratique encore confidentielle, le jeûne commence à être connu et ma famille en avait déjà entendu parler. Ça n'empêche pas parfois quelques réactions d'inquiétude (notamment sur la durée possible d'un jeûne) mais globalement, parce que ma famille connaît aussi mes galères au niveau de la santé (allergies), elle se montre compréhensive.
Pour mon second jeûne, j'assume donc pleinement. Je ne le crie pas non plus sur les toits mais je n'ai pas de problème à en parler.
Klee- Admin
- Messages : 695
Date d'inscription : 21/04/2015
Re: Dans le placard ou coming out ?
Personnellement, j'en parle (bien avant) avec mon mari qui me soutient (désormais), et je le mentionne aussi à ma famille (qui est intéressée, et que mon expérience peut motiver).
Au delà, je n'en parle pas. Au bureau, cela passe totalement inaperçu. Cela m'est arrivée de faire allusion à une cure "détox", sans plus de précisions, et je n'ai pas eu spécialement de question.
Au delà, je n'en parle pas. Au bureau, cela passe totalement inaperçu. Cela m'est arrivée de faire allusion à une cure "détox", sans plus de précisions, et je n'ai pas eu spécialement de question.
Chicore- Messages : 71
Date d'inscription : 05/02/2014
Age : 53
Localisation : France
Re: Dans le placard ou coming out ?
Voilà un sujet intéressant et important ! Merci !
C'est presque toujours un problème de parler du jeûne à notre entourage. Les réactions positives sont rares, voire rarissimes.
Il est un peu normal que les gens réagissent négativement au jeûne ... les médecins et autres spécialistes de la santé sont contre ... qui sommes-nous pour les contredire ? Même les ''spécialistes'' des traitements naturels (naturopathe, naturothérapeute, etc. ) sont souvent contre le jeûne.
Devrions-nous en parler ou pas ?
Personnellement, je crois que nous devrions en parler, surtout à ceux qui, lors du jeûne risquent d'intervenir, soit en nous visitant ou en nous invitant. Cela peut éviter bien des discussions inutiles et stressantes, surtout si nous sommes à exécuter un jeûne.
Re: Dans le placard ou coming out ?
En parler, sans conteste.
On est adulte, on n'a de compte à rendre à personne en ce qui concerne nos choix, et c'est toujours bien je trouve de partager ses connaissances ; c'est un chemin qui se fait, comme des graines que l'on sème.
J'en parle le plus naturellement et rationnellement possible, surtout sans prendre des airs de grande prêtresse ou d'initiée ! J'adopte cette attitude pour plein de sujets d'ailleurs (le yoga, la méditation, le végétarisme, le végétalisme, certaines pratiques spirituelles,etc) et en principe cela passe et intéresse des personnes qui, au départ, semblaient totalement éloignées de ce genres d'intérêts.
Autre conseil personnel : surtout ne pas tenter de convaincre quelqu'un malgré lui ; si il ou elle se braque, on glisse, on oublie ; chacun son chemin, chacun ses expériences.
En ce qui concerne l'attitude générale face au jeûne, la France n'est absolument pas plus ouverte que la Belgique !!! Mais tout de même, tout doucement, je crois que les choses commencent un tantinet à changer ...
On est adulte, on n'a de compte à rendre à personne en ce qui concerne nos choix, et c'est toujours bien je trouve de partager ses connaissances ; c'est un chemin qui se fait, comme des graines que l'on sème.
J'en parle le plus naturellement et rationnellement possible, surtout sans prendre des airs de grande prêtresse ou d'initiée ! J'adopte cette attitude pour plein de sujets d'ailleurs (le yoga, la méditation, le végétarisme, le végétalisme, certaines pratiques spirituelles,etc) et en principe cela passe et intéresse des personnes qui, au départ, semblaient totalement éloignées de ce genres d'intérêts.
Autre conseil personnel : surtout ne pas tenter de convaincre quelqu'un malgré lui ; si il ou elle se braque, on glisse, on oublie ; chacun son chemin, chacun ses expériences.
En ce qui concerne l'attitude générale face au jeûne, la France n'est absolument pas plus ouverte que la Belgique !!! Mais tout de même, tout doucement, je crois que les choses commencent un tantinet à changer ...
coming out ou dans le placard.
Bonjour,
Pour le fait d'être gay, c'est fait depuis longtemps. Nous sommes devenus végétariens il y a un an environ. Les réactions ont été très diverses, de l'indifférence à la compréhension en passant par la curiosité. Les plus retissant ont été les médecins (qui suivent mon compagnon) "Attention, dénutrition, avitaminose, etc... Le but du changement de régime alimentaire était pour nous deux un mélange de " Stop aux mauvais traitement aux animaux dans les élevages et lors de l'abattage" et " Arrêtons de nous intoxiquer avec tout ce que contient la viande d'élevage aujourd'hui". Six mois plus tard, nous sommes passés au régime Signalet en espérant améliorer l'état de santé de mon compagnon qui souffre d'une spondylarthrite ankylosante et qui comme si ça ne suffisait pas à fait un infarctus assez sévère. Le passage au régime Signalet a été bien compris par ma famille, mais comme d'habitude pointé par les médecins. Au boulot les collègues sont au courant mais n'en parlent pas sauf lorsqu'ils amènent un gâteau en disant " Désolé, mais tu ne pourras pas en manger, il contient de la gélatine de porc", en oubliant au passage qu'il contient aussi de la farine de blé, du sucre raffiné et que sais-je encore. Premier résultat pour mon compagnon, l'arrêt des statines et stabilisation de son taux de cholestérol sans médicament. La cardiologue a fait des bons, malgré un taux de cholestérol de 1. En gros le rhumatologue a dit "Si ça vous amuse, mais n'espérez aucun résultat." Pour ce qui est du jeûne, je ne sais pas encore si nous allons en parler aux médecins, il va encore y avoir une levée de bouclier. J'en ai parlé a une amie qui suit le même régime alimentaire que nous et qui est atteinte d'une sclérose en plaque, j'attends sa réaction. Elle est infirmière dans un service d'oncologie, et certains patients se confient à elle en lui disant qu'ils jeûnent avant les chimios, mais ne veulent pas en parler aux oncologues qui y sont complètement opposés, alors que les patients disent se sentir bien mieux lorsqu'ils jeûnent.
Nous venons de finir notre premier jeûne de 36 heures, évidement pas de résultats immédiats. Combien de répétitions avant d'en voir les effets? A quel fréquence, car j'ai constaté pour cette première que ce n'était pas compatible avec une activité professionnelle. Faut-il impérativement faire des jeûnes plus long? Je pense en faire un de 5 à 7 jours cet été, si mon compagnon est partant.
Je connais bien l'Allemagne, et le fait de jeûner y est beaucoup plus courant et beaucoup mieux accepté, même par le corps médical. Ils ont toujours été en avance pour les pratiques alternatives comme le jeûne, l'urinothérapie, le naturisme (dans l'optique d'un esprit sains dans un corps sains) ....
Pour le fait d'être gay, c'est fait depuis longtemps. Nous sommes devenus végétariens il y a un an environ. Les réactions ont été très diverses, de l'indifférence à la compréhension en passant par la curiosité. Les plus retissant ont été les médecins (qui suivent mon compagnon) "Attention, dénutrition, avitaminose, etc... Le but du changement de régime alimentaire était pour nous deux un mélange de " Stop aux mauvais traitement aux animaux dans les élevages et lors de l'abattage" et " Arrêtons de nous intoxiquer avec tout ce que contient la viande d'élevage aujourd'hui". Six mois plus tard, nous sommes passés au régime Signalet en espérant améliorer l'état de santé de mon compagnon qui souffre d'une spondylarthrite ankylosante et qui comme si ça ne suffisait pas à fait un infarctus assez sévère. Le passage au régime Signalet a été bien compris par ma famille, mais comme d'habitude pointé par les médecins. Au boulot les collègues sont au courant mais n'en parlent pas sauf lorsqu'ils amènent un gâteau en disant " Désolé, mais tu ne pourras pas en manger, il contient de la gélatine de porc", en oubliant au passage qu'il contient aussi de la farine de blé, du sucre raffiné et que sais-je encore. Premier résultat pour mon compagnon, l'arrêt des statines et stabilisation de son taux de cholestérol sans médicament. La cardiologue a fait des bons, malgré un taux de cholestérol de 1. En gros le rhumatologue a dit "Si ça vous amuse, mais n'espérez aucun résultat." Pour ce qui est du jeûne, je ne sais pas encore si nous allons en parler aux médecins, il va encore y avoir une levée de bouclier. J'en ai parlé a une amie qui suit le même régime alimentaire que nous et qui est atteinte d'une sclérose en plaque, j'attends sa réaction. Elle est infirmière dans un service d'oncologie, et certains patients se confient à elle en lui disant qu'ils jeûnent avant les chimios, mais ne veulent pas en parler aux oncologues qui y sont complètement opposés, alors que les patients disent se sentir bien mieux lorsqu'ils jeûnent.
Nous venons de finir notre premier jeûne de 36 heures, évidement pas de résultats immédiats. Combien de répétitions avant d'en voir les effets? A quel fréquence, car j'ai constaté pour cette première que ce n'était pas compatible avec une activité professionnelle. Faut-il impérativement faire des jeûnes plus long? Je pense en faire un de 5 à 7 jours cet été, si mon compagnon est partant.
Je connais bien l'Allemagne, et le fait de jeûner y est beaucoup plus courant et beaucoup mieux accepté, même par le corps médical. Ils ont toujours été en avance pour les pratiques alternatives comme le jeûne, l'urinothérapie, le naturisme (dans l'optique d'un esprit sains dans un corps sains) ....
Eric Claude- Messages : 4
Date d'inscription : 04/03/2016
Age : 56
Localisation : France
Re: Dans le placard ou coming out ?
Concernant, les professionnels de la "maladie", pour eux, rien ne change et ça depuis toujours. Des médecins du milieu des années 1800, des années 1900 et 2000 se sont toujours opposés aux médecines douces tout comme au jeûne. Au début du 19e siècle, le médecin américain Isaac Jennings, fit ses premières expériences en faisant jeûner ses patients, mais en leur donnant des placébos afin de confondre les sceptiques. Il croyait qu'il allait transformer la médecine ... Il finit par mourir dans l'oubli.
On peut constater le contraire aujourd'hui, les professionnels de la santé, quoiqu'il y ait certaines percées dans certains pays comme en Allemagne par exemple. Ils sont toujours opposés au jeûne, fermant les yeux sur des cas de guérison pourtant bien évidents.
Dans les faits, la plupart des pionniers du jeûne croyaient que la médecine allait être transformée par cette méthode naturelle et qui, d'autant plus ne coûtait rien.Bien que la tradition reconnaisse les vertus du jeûne, les premiers fondements scientifiques ne remontent qu’à la fin du XIXe siècle. Le Dr Isaac Jennings (1788-1874) fut l’un des premiers médecins américains à le préconiser. C’est en 1822 qu’il renonce à l’usage de la médication et qu’il opte pour une nouvelle science de la santé basée sur des principes naturels, dont le jeûne, que l’on appela ensuite hygiène naturelle ou système hygiénique. D’autres praticiens l’ont imité, mais on doit principalement à Herbert M. Shelton (1895-1985), chiropraticien et naturopathe reconnu comme le père de l’école hygiéniste, d’avoir élaboré un protocole basé sur un jeûne strict à l’eau, sans exercice physique. Il s’agissait d’un repos physiologique complet - que recommandait Socrate il y a 2 500 ans! - qui permettrait d’aiguiser son esprit. (PasseportSanté.net)
On peut constater le contraire aujourd'hui, les professionnels de la santé, quoiqu'il y ait certaines percées dans certains pays comme en Allemagne par exemple. Ils sont toujours opposés au jeûne, fermant les yeux sur des cas de guérison pourtant bien évidents.
coming out ou dans le placard.
En effet, si ça enrichissait quelqu'un ( je veux dire financièrement), ce domaine serait exploré depuis longtemps.
Eric Claude- Messages : 4
Date d'inscription : 04/03/2016
Age : 56
Localisation : France
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