Maladies auto-immunes et jeûne
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Jeûne et santé :: Récits d'expériences de jeûne :: Jeûne vs problèmes de santé (études et témoignages)
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Maladies auto-immunes et jeûne
Stefan Drinda, médecin-chef à la clinique Buchinger (...) déplore le manque
d’études faites en Occident : « L’argent manque. Le jeûne ne peut pas être breveté, car
il ne rapporte pas. Aucun lobby ne vient donc en financer les études. C’est dommage,
parce que lorsqu’il y a des études sérieuses, les résultats sont très significatifs. »
À la fin des années 1980, un chercheur suédois de l’université d’Oslo, Jens
Kjeldsen-Kragh, a suivi sur un an l’évolution de l’état de santé de deux groupes de
patients atteints d’arthrite rhumatismale : le premier a jeûné puis a suivi un régime
végétarien, le second a pris les médicaments habituels sans suivre de régime. Au final,
l’amélioration de l’état des jeûneurs du premier groupe a été bien meilleure que celle
de l’autre groupe. L’étude a été publiée en 1991. Elle en appelait d’autres, mais
après 1999 Kjeldsen-Kragh a dû réorienter sa recherche vers d’autres domaines par
manque de financements.
Dans sa spécialité, Stefan Drinda constate l’efficacité du jeûne dans les maladies
dites « auto-immunes », un type de maladies chroniques très difficiles à soigner : colite
ulcéreuse, maladie de Crohn (maladie inflammatoire chronique intestinale), dermatose,
psoriasis, dermatite atopique, rhumatismes inflammatoires comme la polyarthrite
rhumatoïde. « S’il n’est pas toujours possible de guérir, on arrive à stabiliser, à baisser
les doses de médicaments. C’est important car, surtout dans le cas des anti-inflammatoires
non stéroïdiens, les effets secondaires ne sont pas négligeables. »
Qu’est-ce qui est donc à l’oeuvre ? Parmi les hypothèses que le docteur Drinda
aimerait soumettre à des recherches, l’étude de l’intestin est celle qu’il souhaiterait
privilégier : « Il faut savoir que la plus grande surface avec laquelle nous
communiquons avec l’environnement, ce n’est pas la peau (2 m2) ni le poumon (80 m2),
c’est l’intestin, avec 400 m2 environ ! La mémoire immunologique se trouve dans
l’intestin, on peut facilement le démontrer grâce à des études histologiques de l’intestin,
elles existent. Et, par une mise au repos total du tractus intestinal, vous faites une
remise à zéro sur ce front immunologique. Cela pourrait expliquer l’efficacité du jeûne
sur les maladies auto-immunes. »
Le système immunitaire lié à notre système digestif représenterait en effet 80 % de
notre immunité. Avec l’arrêt de l’alimentation (donc de l’ingestion de substances
potentiellement antigéniques), le système immunitaire peut se rééquilibrer et s’occuper
de chantiers tels que tumeurs, stases cellulaires, protéines dégénérées ou
pathologiques. « Il en résulte une diminution spectaculaire des inflammations
chroniques, des manifestations allergiques et de l’état de fatigue chronique », écrit
Françoise Wilhelmi de Toledo.
Le docteur Drinda cite également l’action positive du jeûne sur le diabète de type 2.
Ce diabète, appelé aussi « diabète sucré », survient en général après la cinquantaine,
chez des personnes plutôt en surpoids. Le diabète se caractérise par un taux de sucre
trop élevé dans le sang, témoin d’une carence en insuline ou d’un épuisement de
l’action de cette hormone après des années d’excès alimentaires. L’insuline répond à
l’état de nutrition : la prise d’un repas déclenche la sécrétion d’insuline, dont l’action
principale consiste à faire entrer le sucre dans les cellules et à maintenir la glycémie
autour de 1 g/l.
Lors d’un jeûne, le taux de sucre dans le sang s’abaisse, ce qu’avait déjà remarqué
Guillaume Guelpa au début du XXe siècle . Les besoins en insuline se réduisent donc
tout naturellement. Un diabétique qui jeûne devra rapidement adapter son traitement
et cette réduction peut se poursuivre bien après la fin du jeûne.
« On note même quelquefois un arrêt de la prise de médicaments, précise Drinda.
Pourquoi ? Nous pensons que la quantité des récepteurs à l’insuline est augmentée et
que leur sensibilité est améliorée. Pour la médecine officielle, si un patient est sous
insuline, il en aura besoin toute sa vie. Ici, nous avons vu que ce n’était pas une
fatalité. »
Tiré du livre : "Le jeûne, une nouvelle thérapie" p. 160 de Thierry De Lestrade
d’études faites en Occident : « L’argent manque. Le jeûne ne peut pas être breveté, car
il ne rapporte pas. Aucun lobby ne vient donc en financer les études. C’est dommage,
parce que lorsqu’il y a des études sérieuses, les résultats sont très significatifs. »
À la fin des années 1980, un chercheur suédois de l’université d’Oslo, Jens
Kjeldsen-Kragh, a suivi sur un an l’évolution de l’état de santé de deux groupes de
patients atteints d’arthrite rhumatismale : le premier a jeûné puis a suivi un régime
végétarien, le second a pris les médicaments habituels sans suivre de régime. Au final,
l’amélioration de l’état des jeûneurs du premier groupe a été bien meilleure que celle
de l’autre groupe. L’étude a été publiée en 1991. Elle en appelait d’autres, mais
après 1999 Kjeldsen-Kragh a dû réorienter sa recherche vers d’autres domaines par
manque de financements.
Dans sa spécialité, Stefan Drinda constate l’efficacité du jeûne dans les maladies
dites « auto-immunes », un type de maladies chroniques très difficiles à soigner : colite
ulcéreuse, maladie de Crohn (maladie inflammatoire chronique intestinale), dermatose,
psoriasis, dermatite atopique, rhumatismes inflammatoires comme la polyarthrite
rhumatoïde. « S’il n’est pas toujours possible de guérir, on arrive à stabiliser, à baisser
les doses de médicaments. C’est important car, surtout dans le cas des anti-inflammatoires
non stéroïdiens, les effets secondaires ne sont pas négligeables. »
Qu’est-ce qui est donc à l’oeuvre ? Parmi les hypothèses que le docteur Drinda
aimerait soumettre à des recherches, l’étude de l’intestin est celle qu’il souhaiterait
privilégier : « Il faut savoir que la plus grande surface avec laquelle nous
communiquons avec l’environnement, ce n’est pas la peau (2 m2) ni le poumon (80 m2),
c’est l’intestin, avec 400 m2 environ ! La mémoire immunologique se trouve dans
l’intestin, on peut facilement le démontrer grâce à des études histologiques de l’intestin,
elles existent. Et, par une mise au repos total du tractus intestinal, vous faites une
remise à zéro sur ce front immunologique. Cela pourrait expliquer l’efficacité du jeûne
sur les maladies auto-immunes. »
Le système immunitaire lié à notre système digestif représenterait en effet 80 % de
notre immunité. Avec l’arrêt de l’alimentation (donc de l’ingestion de substances
potentiellement antigéniques), le système immunitaire peut se rééquilibrer et s’occuper
de chantiers tels que tumeurs, stases cellulaires, protéines dégénérées ou
pathologiques. « Il en résulte une diminution spectaculaire des inflammations
chroniques, des manifestations allergiques et de l’état de fatigue chronique », écrit
Françoise Wilhelmi de Toledo.
Le docteur Drinda cite également l’action positive du jeûne sur le diabète de type 2.
Ce diabète, appelé aussi « diabète sucré », survient en général après la cinquantaine,
chez des personnes plutôt en surpoids. Le diabète se caractérise par un taux de sucre
trop élevé dans le sang, témoin d’une carence en insuline ou d’un épuisement de
l’action de cette hormone après des années d’excès alimentaires. L’insuline répond à
l’état de nutrition : la prise d’un repas déclenche la sécrétion d’insuline, dont l’action
principale consiste à faire entrer le sucre dans les cellules et à maintenir la glycémie
autour de 1 g/l.
Lors d’un jeûne, le taux de sucre dans le sang s’abaisse, ce qu’avait déjà remarqué
Guillaume Guelpa au début du XXe siècle . Les besoins en insuline se réduisent donc
tout naturellement. Un diabétique qui jeûne devra rapidement adapter son traitement
et cette réduction peut se poursuivre bien après la fin du jeûne.
« On note même quelquefois un arrêt de la prise de médicaments, précise Drinda.
Pourquoi ? Nous pensons que la quantité des récepteurs à l’insuline est augmentée et
que leur sensibilité est améliorée. Pour la médecine officielle, si un patient est sous
insuline, il en aura besoin toute sa vie. Ici, nous avons vu que ce n’était pas une
fatalité. »
Tiré du livre : "Le jeûne, une nouvelle thérapie" p. 160 de Thierry De Lestrade
Re: Maladies auto-immunes et jeûne
Merci Luc pour cet extrait. J'ai beaucoup aimé ce livre! :-)
ncm- Modératrice
- Messages : 213
Date d'inscription : 08/05/2014
Age : 47
Localisation : France
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