Maladies nerveuses (Shelton)
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Maladies nerveuses (Shelton)
Le jeûne dans les maladies nerveuses
Dans bien des milieux, il existe d'étranges préjugés, contre la pratique du jeûne pour ce qu'on appelle les "maladies nerveuses". Habituellement, on recommande un "régime complet", aussi bien dans maladies nerveuses que dans les maladies mentales. Cette méthode est loin d'être satisfaisante, mais elle est perpétuée avec un attachement servile digne d'une meilleure cause.
Cette méthode provient, en grande mesure, d'une tendance à considérer le cerveau et le système nerveux indépendamment du reste du corps, et à penser à ces organes comme ne faisant pas partie du physique. Il y a une classiffication des maladies en : maladies mentales et maladies physiques, qui provient de l'idée que le cerveau et le système nerveux sont séparés et distincts de l'organisme pris en entier.
Le corps humain est un organisme extrêmement complexe, dont les nombreuses parties sont intimement rattachées et reliées entre elles, dans leur fonctions et interdépendances. Il est essentiel que nous comprenions à fond les corrélations compliquées de toutes les parties de l'organisme avant de pouvoir faire un progrès quelconque dans la science et l'art de soigner les êtres sains aussi bien que les malades. Les organes du corps ne ne sont pas des isonomies isolées.
Tiré du livre "Le Jeûne" du docteur H.M. Shelton
Dans bien des milieux, il existe d'étranges préjugés, contre la pratique du jeûne pour ce qu'on appelle les "maladies nerveuses". Habituellement, on recommande un "régime complet", aussi bien dans maladies nerveuses que dans les maladies mentales. Cette méthode est loin d'être satisfaisante, mais elle est perpétuée avec un attachement servile digne d'une meilleure cause.
Cette méthode provient, en grande mesure, d'une tendance à considérer le cerveau et le système nerveux indépendamment du reste du corps, et à penser à ces organes comme ne faisant pas partie du physique. Il y a une classiffication des maladies en : maladies mentales et maladies physiques, qui provient de l'idée que le cerveau et le système nerveux sont séparés et distincts de l'organisme pris en entier.
Le corps humain est un organisme extrêmement complexe, dont les nombreuses parties sont intimement rattachées et reliées entre elles, dans leur fonctions et interdépendances. Il est essentiel que nous comprenions à fond les corrélations compliquées de toutes les parties de l'organisme avant de pouvoir faire un progrès quelconque dans la science et l'art de soigner les êtres sains aussi bien que les malades. Les organes du corps ne ne sont pas des isonomies isolées.
Tiré du livre "Le Jeûne" du docteur H.M. Shelton
Re: Maladies nerveuses (Shelton)
A la suite de l'étroite unité du corps, il est absolument impossible qu’une
partie quelconque du corps soit atteinte sans affecter l'organisme entier, comme
il est impossible qu'une partie du corps puisse s'affaiblir (sauf par accident) tant
qu'elle reçoit un appui suffisant de la part de ses partenaires physiologiques. Une
partie du corps ne peut s'affaiblir qu'à la suite d’un affaiblissement plus ou moins
général. Les organes ne deviennent pas « malades » indépendamment du reste
de l'organisme.
De quelle façon les maladies « nerveuses » diffèrent-elles des maladies
« physiques » ? Les nerfs sont aussi physiques. Ils font partie du corps. Ils ne
sont pas aussi étrangers au physique que des expressions courantes voudraient
le faire croire. Ils ne sont ni d'essence éthérée, ni d’essence mentale ou spirituelle,
et ils ne réclament pas des soins non-physiques. Ce sont des organes et ils doivent
être considérés d’un point de vue organique. Fondamentalement, les fibres nerveuses
ne diffèrent pas beaucoup des fibres musculaires. Les nerfs reçoivent du
sang, ils ont besoin d'oxygène, de nourriture et d’eau ; ils peuvent être sectionnés
et déchirés par un acte violent, ou être empoisonnés par diverses toxines.
Le cerveau et le système nerveux sont assujettis aux mêmes lois d’organisation
que le reste du corps; ils sont assujettis aux mêmes lois de nutrition, et peuvent
être intoxiqués au même titre que les muscles et les glandes. Les tissus
nerveux peuvent s'enflammer et s'atrophier. Leur condition, leur force et leur
capacité fonctionnelle dépendent entièrement de la composition, de la pureté
et de la qualité du sang qui leur est fourni.
Une autre raison pour laquelle nous avons tendance à penser aux nerfs et
au cerveau comme s'ils étaient séparés et distincts de l’organisme, et à les soigner
comme tels, est l'erreur presque universelle de la profession médicale ; erreur
qu'ils ont inculquée au grand public et qui consiste à essayer de soigner une partie
du corps, sans égard à toutes les autres parties du corps une erreur qui a donné
naissance à tous les méfaits de la spécialisation. Une reconnaissance entière de
l'unité du corps devrait faire rejeter cette erreur.
partie quelconque du corps soit atteinte sans affecter l'organisme entier, comme
il est impossible qu'une partie du corps puisse s'affaiblir (sauf par accident) tant
qu'elle reçoit un appui suffisant de la part de ses partenaires physiologiques. Une
partie du corps ne peut s'affaiblir qu'à la suite d’un affaiblissement plus ou moins
général. Les organes ne deviennent pas « malades » indépendamment du reste
de l'organisme.
De quelle façon les maladies « nerveuses » diffèrent-elles des maladies
« physiques » ? Les nerfs sont aussi physiques. Ils font partie du corps. Ils ne
sont pas aussi étrangers au physique que des expressions courantes voudraient
le faire croire. Ils ne sont ni d'essence éthérée, ni d’essence mentale ou spirituelle,
et ils ne réclament pas des soins non-physiques. Ce sont des organes et ils doivent
être considérés d’un point de vue organique. Fondamentalement, les fibres nerveuses
ne diffèrent pas beaucoup des fibres musculaires. Les nerfs reçoivent du
sang, ils ont besoin d'oxygène, de nourriture et d’eau ; ils peuvent être sectionnés
et déchirés par un acte violent, ou être empoisonnés par diverses toxines.
Le cerveau et le système nerveux sont assujettis aux mêmes lois d’organisation
que le reste du corps; ils sont assujettis aux mêmes lois de nutrition, et peuvent
être intoxiqués au même titre que les muscles et les glandes. Les tissus
nerveux peuvent s'enflammer et s'atrophier. Leur condition, leur force et leur
capacité fonctionnelle dépendent entièrement de la composition, de la pureté
et de la qualité du sang qui leur est fourni.
Une autre raison pour laquelle nous avons tendance à penser aux nerfs et
au cerveau comme s'ils étaient séparés et distincts de l’organisme, et à les soigner
comme tels, est l'erreur presque universelle de la profession médicale ; erreur
qu'ils ont inculquée au grand public et qui consiste à essayer de soigner une partie
du corps, sans égard à toutes les autres parties du corps une erreur qui a donné
naissance à tous les méfaits de la spécialisation. Une reconnaissance entière de
l'unité du corps devrait faire rejeter cette erreur.
Re: Maladies nerveuses (Shelton)
Les effets de la suralimentation, dans les cas de maladies nerveuses, sont
évidents pour ceux qui prennent la peine de les observer. De même, les améliorations
qui découlent du jeûne, dans les maladies nerveuses et mentales, n’ont qu’à
être observées pour être appréciées. « Les résultats extrêmement rapides et invariablement
positifs prouvent immédiatement la justesse de l’assertion », dit Carrington.
En général, lorsque le malade mental ou nerveux n’est pas nourri, il se
manifeste une recrudescence de l'irritabilité nerveuse ; d’où le conseil de « bien
se nourrir ». Mais ce système de gavage ne sert qu’à camoufler les symptômes,
et non à éliminer leurs causes. Il est significatif que lorsqu’on supprime la nourriture
pendant quelques jours, la tempête nerveuse qui suit la privation de nourriture
se calme bientôt, et le malade progresse vers la santé.
La façon remarquable avec laquelle l’attention, la mémoire, l’association
et la faculté de raisonner avec plus d’habileté que d’habitude sont améliorées
pendant un jeûne indique, comme rien d’autre ne peut le faire, le profit que
le cerveau retire d'une période de repos physiologique. Des cas de démence qui
se sont rétablis pendant le jeûne sont également une preuve frappante de ce profit.
Macfadden et Carrington citent le cas d'un homme dont la gorge était paralysée
et qui jeûna dix jours au bout desquels des « signes de vie » apparurent
dans la gorge. Il constata qu'il pouvait à nouveau avaler, et quelques jours plus
tard la capacité fonctionnelle de sa gorge était restaurée. « Bien que dans certains
cas, disent-ils, grâce au jeûne, l’aveugle ait été amené à voir et l’invalide à
marcher, nous pensons que ce cas était peut-être le plus remarquable de tous
ceux que nous avons vus ».
Le jeûne et la prière étaient parmi les principaux remèdes employés par
les anciens contre l'épilepsie. Le Dr Rabagliati dit que le meilleur remède contre
l'épilepsie « consiste à réduire soigneusement la nourriture... Depuis plusieurs
années j’ai préconisé dans les cas d’épilepsie la limitation de la nourriture à
deux repas par jour, et parfois à un seul; et dans les cas graves j’ai recommandé
une restriction plus grande encore, limitant le régime à un demi-litre ou à trois
quarts de litre de lait par jour, durant une très longue période. Le jeûne, en fait,
semble être très efficace dans le traitement de l'épilepsie ».
La durée du jeûne devra être déterminée en fonction de chaque cas particulier.
Dans la majorité des cas, sauf pour la tuberculose, il n’y a pas d’objection
valable à ce qu’un jeûne soit conduit jusqu’au bout, bien que cela soit rarement
nécessaire, et que de nombreux malades ne désirent pas jeûner aussi longtemps,
à moins d’y être obligés. Chaque cas doit être surveillé attentivement, et l’avis
du praticien expérimenté doit être suivi.
Tiré du livre du docteur H.M. Shelton : "Le Jeûne" chapitre XXXV
évidents pour ceux qui prennent la peine de les observer. De même, les améliorations
qui découlent du jeûne, dans les maladies nerveuses et mentales, n’ont qu’à
être observées pour être appréciées. « Les résultats extrêmement rapides et invariablement
positifs prouvent immédiatement la justesse de l’assertion », dit Carrington.
En général, lorsque le malade mental ou nerveux n’est pas nourri, il se
manifeste une recrudescence de l'irritabilité nerveuse ; d’où le conseil de « bien
se nourrir ». Mais ce système de gavage ne sert qu’à camoufler les symptômes,
et non à éliminer leurs causes. Il est significatif que lorsqu’on supprime la nourriture
pendant quelques jours, la tempête nerveuse qui suit la privation de nourriture
se calme bientôt, et le malade progresse vers la santé.
La façon remarquable avec laquelle l’attention, la mémoire, l’association
et la faculté de raisonner avec plus d’habileté que d’habitude sont améliorées
pendant un jeûne indique, comme rien d’autre ne peut le faire, le profit que
le cerveau retire d'une période de repos physiologique. Des cas de démence qui
se sont rétablis pendant le jeûne sont également une preuve frappante de ce profit.
Macfadden et Carrington citent le cas d'un homme dont la gorge était paralysée
et qui jeûna dix jours au bout desquels des « signes de vie » apparurent
dans la gorge. Il constata qu'il pouvait à nouveau avaler, et quelques jours plus
tard la capacité fonctionnelle de sa gorge était restaurée. « Bien que dans certains
cas, disent-ils, grâce au jeûne, l’aveugle ait été amené à voir et l’invalide à
marcher, nous pensons que ce cas était peut-être le plus remarquable de tous
ceux que nous avons vus ».
Le jeûne et la prière étaient parmi les principaux remèdes employés par
les anciens contre l'épilepsie. Le Dr Rabagliati dit que le meilleur remède contre
l'épilepsie « consiste à réduire soigneusement la nourriture... Depuis plusieurs
années j’ai préconisé dans les cas d’épilepsie la limitation de la nourriture à
deux repas par jour, et parfois à un seul; et dans les cas graves j’ai recommandé
une restriction plus grande encore, limitant le régime à un demi-litre ou à trois
quarts de litre de lait par jour, durant une très longue période. Le jeûne, en fait,
semble être très efficace dans le traitement de l'épilepsie ».
La durée du jeûne devra être déterminée en fonction de chaque cas particulier.
Dans la majorité des cas, sauf pour la tuberculose, il n’y a pas d’objection
valable à ce qu’un jeûne soit conduit jusqu’au bout, bien que cela soit rarement
nécessaire, et que de nombreux malades ne désirent pas jeûner aussi longtemps,
à moins d’y être obligés. Chaque cas doit être surveillé attentivement, et l’avis
du praticien expérimenté doit être suivi.
Tiré du livre du docteur H.M. Shelton : "Le Jeûne" chapitre XXXV
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