Cancer - chimiothérapie et jeûne : V. Longo
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Jeûne et santé :: Récits d'expériences de jeûne :: Jeûne vs problèmes de santé (études et témoignages)
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Cancer - chimiothérapie et jeûne : V. Longo
Tiré du livre : Le jeûne, une nouvelle thérapie? (Thierry De Lestrade)
Dès 1945, une étude de l’université de Chicago avait montré d’intéressants résultats.
En effet, des rats qu’on a fait jeûner un jour sur quatre, un jour sur trois ou un jour sur
deux sont comparés à un groupe de rats qui se nourrissent sans restriction. On observe
chez les rats qui ont jeûné une augmentation de la durée de vie : elle est de 20 %
supérieure au groupe de contrôle, par exemple, pour ceux qui jeûnent un jour sur trois.
Par ailleurs, les chercheurs notent 37 % de tumeurs cancéreuses dans le groupe
contrôle alors qu’il n’y en a que 7 % dans le groupe qui jeûne un jour sur deux, avec
une apparition bien plus tardive de ces tumeurs. (g)
Dans les années 1980, d’autres études analogues sur des souris ont donné des
résultats similaires : l’augmentation de la durée de vie se situait entre 20 % et 40 %.
Ces constats varient en fonction des races de rongeurs et du moment de leur vie où le
jeûne intervient. Les effets sont en général plus importants quand le jeûne a commencé
tôt dans la vie. (h)
g. Anton J. CARLSON et Frederick HOELZEL, « Apparent prolongation of the life span of rats by intermittent
fasting », The Journal of Nutrition, vol. 31, nº 3, mars 1946, p. 363-375.
h. Charles L. GOODRICK et al., « Effects of intermittent feeding upon body weight and lifespan in inbred mice : interaction of genotype and age », Mechanisms of Ageing and Development, vol. 55, nº 1, 1990, p. 69-87.
Dès 1945, une étude de l’université de Chicago avait montré d’intéressants résultats.
En effet, des rats qu’on a fait jeûner un jour sur quatre, un jour sur trois ou un jour sur
deux sont comparés à un groupe de rats qui se nourrissent sans restriction. On observe
chez les rats qui ont jeûné une augmentation de la durée de vie : elle est de 20 %
supérieure au groupe de contrôle, par exemple, pour ceux qui jeûnent un jour sur trois.
Par ailleurs, les chercheurs notent 37 % de tumeurs cancéreuses dans le groupe
contrôle alors qu’il n’y en a que 7 % dans le groupe qui jeûne un jour sur deux, avec
une apparition bien plus tardive de ces tumeurs. (g)
Dans les années 1980, d’autres études analogues sur des souris ont donné des
résultats similaires : l’augmentation de la durée de vie se situait entre 20 % et 40 %.
Ces constats varient en fonction des races de rongeurs et du moment de leur vie où le
jeûne intervient. Les effets sont en général plus importants quand le jeûne a commencé
tôt dans la vie. (h)
g. Anton J. CARLSON et Frederick HOELZEL, « Apparent prolongation of the life span of rats by intermittent
fasting », The Journal of Nutrition, vol. 31, nº 3, mars 1946, p. 363-375.
h. Charles L. GOODRICK et al., « Effects of intermittent feeding upon body weight and lifespan in inbred mice : interaction of genotype and age », Mechanisms of Ageing and Development, vol. 55, nº 1, 1990, p. 69-87.
Re: Cancer - chimiothérapie et jeûne : V. Longo
Dès 1994, Longo suppose que la cellule change son mode de fonctionnement pendant
le jeûne, pour basculer sur celui de « conservation et protection » : l’énergie
disponible étant moins importante, elle ne l’utilise plus pour la croissance et la
reproduction, mais pour la préservation. La cellule devrait donc ainsi pouvoir se
défendre contre le stress oxydatif ou les altérations de l’ADN, deux mécanismes
majeurs du vieillissement. Elle devrait aussi pouvoir se protéger contre l’invasion d’un
poison dans l’organisme.
... le jeûne peut-il protéger l’organisme contre le poison qu’est la chimiothérapie ?
L’équipe de Longo sélectionne une cohorte de souris auxquelles a été inoculé un cancer.
Elles sont séparées en deux groupes. Les unes mangent normalement, les autres
jeûnent pendant quarante-huit heures. On injecte ensuite à très haute dose à toutes les
souris de l’étoposide, un produit de chimiothérapie courant.
(...) toutes les souris qui ont jeûné sont vivantes et que celles qui ont mangé sont mortes
(...) c’était mieux que je l’espérais et j’ai demandé qu’on répète l’expérience dans deux labos
différents, à Los Angeles et à Gênes…
Et ils ont obtenu les mêmes résultats, sur des centaines de souris. La conclusion était claire :
nous avions près de 100 % de survivantes dans le groupe qui avait jeûné et seulement 35 %
de survivantes dans le groupe de contrôle. (Le jeûne, une nouvelle thérapie? chap. 9, p. 173)
le jeûne, pour basculer sur celui de « conservation et protection » : l’énergie
disponible étant moins importante, elle ne l’utilise plus pour la croissance et la
reproduction, mais pour la préservation. La cellule devrait donc ainsi pouvoir se
défendre contre le stress oxydatif ou les altérations de l’ADN, deux mécanismes
majeurs du vieillissement. Elle devrait aussi pouvoir se protéger contre l’invasion d’un
poison dans l’organisme.
... le jeûne peut-il protéger l’organisme contre le poison qu’est la chimiothérapie ?
L’équipe de Longo sélectionne une cohorte de souris auxquelles a été inoculé un cancer.
Elles sont séparées en deux groupes. Les unes mangent normalement, les autres
jeûnent pendant quarante-huit heures. On injecte ensuite à très haute dose à toutes les
souris de l’étoposide, un produit de chimiothérapie courant.
(...) toutes les souris qui ont jeûné sont vivantes et que celles qui ont mangé sont mortes
(...) c’était mieux que je l’espérais et j’ai demandé qu’on répète l’expérience dans deux labos
différents, à Los Angeles et à Gênes…
Et ils ont obtenu les mêmes résultats, sur des centaines de souris. La conclusion était claire :
nous avions près de 100 % de survivantes dans le groupe qui avait jeûné et seulement 35 %
de survivantes dans le groupe de contrôle. (Le jeûne, une nouvelle thérapie? chap. 9, p. 173)
Re: Cancer - chimiothérapie et jeûne : V. Longo
Le docteur David Quinn, un Australien qui supervise au Norris Cancer Hospital deux cents essais thérapeutiques par an écrit: « Pour la première fois, nous a-t-il expliqué, on s’intéresse aux
cellules normales, à leur protection. Si les résultats obtenus sur la souris sont reproductibles
à l’homme, cela signifie non seulement que les patients vont gagner en confort pendant
leur traitement, mais qu’il y a une possibilité d’améliorer l’efficacité de la chimiothérapie. »
(Chap. 9 p. 183)
Le docteur Quinn, qui selon ce qu'on peut lire, n'est pas le genre d'homme à s'enthousiasmer
pour rien, lorsqu'il fut interviewé par les auteurs s'exclama! : « Une méthode simple, potentiellement applicable à de nombreux cancers et pas chère, on ne va quand même pas passer à côté. »
cellules normales, à leur protection. Si les résultats obtenus sur la souris sont reproductibles
à l’homme, cela signifie non seulement que les patients vont gagner en confort pendant
leur traitement, mais qu’il y a une possibilité d’améliorer l’efficacité de la chimiothérapie. »
(Chap. 9 p. 183)
Le docteur Quinn, qui selon ce qu'on peut lire, n'est pas le genre d'homme à s'enthousiasmer
pour rien, lorsqu'il fut interviewé par les auteurs s'exclama! : « Une méthode simple, potentiellement applicable à de nombreux cancers et pas chère, on ne va quand même pas passer à côté. »
la recherche de Longo se poursuit
L'expérience la plus marquante est celle de Valter Longo
L'action du jeûne sur le cancer
Des chercheurs américains ont engagé des recherches sur ce terrain de la science, et n'hésitent pas à parler des bienfaits du jeûne dans des cas de cancers. Le jeûne pourrait être une approche complémentaire à la chimiothérapie.
Le Norris Hospital de Los Angeles est l'un des plus grands centres anti-cancer des Etats-Unis. Ses chercheurs ont pris la découverte de Longo au serieux. Ils recherchent sans cesse de nouvelles stratégies. Les armes actuelles contre le cancer sont beaucoup trop destructives : elles attaquent tout ce qui grandit et se divise indistinctement. Ainsi, le but des chercheurs est de développer de meilleures thérapies, plus ciblées. Il faudrait optimiser les dégâts causés aux cellules cancereuses, tout en réduisant ceux faits aux cellules saines.
Ils ont donc lancé un essai thérapeutique avec des patients sans tarder. Mais la prudence s'impose, car les chercheurs ne se risquent pas à dire que les résultats vont être les mêmes chez l'Homme : peu de personnes ont été recrutées, et ne sont pas amenées à jeûner plus de 48 h. Il faut d'abord prouver que le jeûne n'est pas dangereux pour les malades atteints de cancer, car cette approche révolutionnaire va à l'encontre des recommandations officielles, qui préconisent au contraire, une augmentation des calories et des protéines avant chaque séance de chimiothérapie.
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