5è jour de jeûne - besoin de soutien

Bonjour,
Je vous fais pas de mon expérience.
j'ai déjà effectué quelques jeûnes d'une semaine, parfois ça se passe bien, une fois, j'ai dû arrêter au 4è jour, les symptômes de détoxication étant trop violents.
Là, j'ai commencé mon jeûne lundi (j'ai mangé un léger potage dimanche soir), avec objectif 1 semaine, raison : problèmes arthrose des doigts et pbs thyroidiens (déjà améliorés par un précédent jeûne)
Tout s'est bien passé jusqu'à hier, au 4è jour : lever avec mal de tête, palpitations, tremblements, faiblesse.
J'ai bu 3-4 verres d'eau et ça s'est bien atténué.
Ce matin, 5è jour, idem, mais bcp plus violent.
Vertiges au lever, beaucoup de tremblements, essoufflement, très grande faiblesse, palpitations (là, elles commencent à s'atténuer).
Je sais qu'il faut tenir les 2 jours les plus durs (pour moi, ce sera celui-ci et certainement demain).
Selon mon état, et mon programme la semaine prochaine, j'arrêterai dimanche ou poursuivrai 2-3 jours de plus.

En quelques heures, l'état général s'est beaucoup amélioré.
Après les troubles au lever ce matin, j'ai bu quelques verres d'eau, et là, ça va bcp mieux ! :-)
(hier déjà, j'ai remarqué qu'après avoir bu de l'eau, les troubles s'estompent) donc, depuis, je bois régulièrement tout au long de la journée.
Juste une petite faiblesse qui subsiste.
Par contre l'haleine et l'odeur corporelle sont très fortes :-(
Bonne journée à tous !

Merci fabi66 de partager ton expérience!
 
C'est ce que Mosséri conseille, boire davantage lors des poussées d'autolyse.  Cependant, si nous nous sentons vraiment trop mal, au point de défaillir, Boudreau suggère de boire un peu de jus de fruit afin de diminuer l'autolyse.  Habituellement, les symptômes cessent presqu'instantanément et nous donnent un peu de répit.
 
Selon la description que tu fais, ça ressemble un peu aux symptômes d'une glycémie trop basse.  Lorsque nous sommes en hypoglycémie, nous ressentons une grande faiblesse, des sueurs froides, des tremblements et une forte envie de manger.  Il se peut que cela se produise mais, et généralement cela arrive lors des quatre premières journées de jeûne.  Dans les faits, la glycémie baisse près ou sous les normales basses, selon ce que Duverney-Guichard a observé et selon nos expériences personnelles lors de nos jeûnes.  Puis, à la quatrième ou cinquième journée, les valeurs reviennent dans les normales et ça jusqu'à la fin du jeûne, peu importe sa longueur, tel que montrée sur ce tableau tiré de la thèse du docteur Duverney-Guichard.
 
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

On peut constater sur ce tableau que qu'au jour 3 (J3) la glycémie est au plus bas soit à 2.9 mmol/L puis remonte graduellement pour jouer autour de la normale basse jusqu'au jour 32.

Tu dis que tes jeûnes passés ont amélioré ta situation; peux-tu nous en parler un peu?

Au plaisir de te lire!

Merci Luc pour cette réponse qui m'éclaire pas mal.
Concernant les jeûnes passés :
- J'ai des problèmes thyroïdiens : hyperthyroïdie et 2 nodules il y a 2 ans.
La thyroïde me faisait une grosseur très visible.
J'ai refusé de les faire ponctionner et de prendre un traitement à vie comme le suggérait mon médecin.
j'ai d'abord voulu tester le jeûne.
En une semaine, elle a réduit de 3/4 !
Les résultats d'analyse se sont améliorés, mais ceci n'a été que temporaire. (finalement, c'est un traitement naturel que je poursuis encore hors jeûne -thyrégul- qui a grandement amélioré les résultats).

- Pour l'arthrose des doigts, j'avais entamé un jeûne alors que j'avais une poussée inflammatoire assez douloureuse.
Après ce jeûne, les poussées ont mis du temps à revenir, ça a bien calmé pendant assez longtemps.

Depuis quelques jours, j'ai l'impression que la thyroïde enfle à nouveau, et nouvelle poussée inflammatoire des doigts.

J'ai bon espoir que ce jeûne pourra améliorer sensiblement cet état.

Je ferai un topo après résultats.

A bientôt !

Merci fabie66 pour ces précisions concernant les résultats obtenus par tes jeûnes.
 
Intéressant de constater que tes jeûnes d'une semaine donnent de très bons résultats.  On peut s'imaginer ce qu'un jeûne un peu plus long pourrait faire.
 
Nodule réduit du 3/4 en une semaine!  Aussi, jeûne et traitements naturels, une bonne combinaison!
 
Pour les problèmes articulaires, plusieurs jeûnent une ou deux fois par année pour remettre les pendules à l'heure avec succès.  Ceci est certainement mieux que de bouffer des anti-inflammatoires/anti-douleurs qui à la longue n'agissent plus, sans parler des effets secondaires à long terme.  Shelton parle de longs jeûnes pour se débarrasser de ces affections;  néanmoins, de courts jeûnes de 7 à 10 jours évitent la progression de ce problème.  
 
Shelton écrit : "Un long jeûne est nécessaire pour le rhumatisme, l'arthritisme, la goutte."
 
Mosséri donne un exemple : "M.H., horticulteur de 40 ans, avait suivi strictement le régime hygiéniste durant 2 ans. Toutes les cures thermales qu'il a faites se sont soldées par un échec total. Il souffrait d'arthritisme partout. Il jeûna 30 jours. Son mal datait de très longues années. Je lui avais prédit 50 jours de jeûne, mais au bout des 30 jours de jeûne il se remit totalement."
 
Tiré du livre : "Jeûner pour revivre" (A. Mosséri)

Je vous donne un petit récap de ce jeûne d'une semaine.
J'ai repris jus de fruit hier soir, à la fin du 7è jour.
Je n'ai pas voulu poursuivre pour différentes raisons :
- socialement difficile (invités chez des amis samedi soir, plutôt tristounet à table avec mon verre d'eau)
- gérer les repas pour mon mari & mes enfants tous les jours devenait une "torture psychologique" ! même les pommes de terre vapeur me paraissait un délice !
- hier, j'étais très faible toute la journée.

J'ai donc commencé des jus d'oranges hier soir, et vais poursuivre jusque midi. Ensuite, ce sera agrumes entiers & tomates, demain d'autres fruits etc.

Cependant, c'est la 1ère fois qu'une semaine de jeûne se passe aussi bien, pour ma part : d'habitude les réactions d'autolyse sont très fortes entre le 3è et 5è jour, au point qu'une année j'ai arrêté au 4è jour, alors que là, juste quelques troubles qui sont passés en 3 heures ! ça me motive pour le prochain !

Sinon, les résultats visibles sur ma thyroïde n'ont pas été aussi fort que le jeûne précédent. Faut dire que pour le précédent jeûne, j'avais 2 nodules, qui me faisaient une grosseur très visible.
Là, elle avait un peu "enflé", ça s'est atténué avec le jeûne, mais juste un peu (après, je sais que les effets peuvent se poursuivre encore après le jeûne).
Je vous informerai dans quelques semaines pour voir si ça a eu un impact sur les résultats d'analyse + cholestérol.

Bonne semaine à tous !

fabie66 a écrit: Je n'ai pas voulu poursuivre pour différentes raisons :
- socialement difficile (invités chez des amis samedi soir, plutôt tristounet à table avec mon verre d'eau)
- gérer les repas pour mon mari & mes enfants tous les jours devenait une "torture psychologique" !

Cependant, c'est la 1ère fois qu'une semaine de jeûne se passe aussi bien, pour ma part : d'habitude les réactions d'autolyse sont très fortes entre le 3è et 5è jour, au point qu'une année j'ai arrêté au 4è jour, alors que là, juste quelques troubles qui sont passés en 3 heures ! ça me motive pour le prochain !

En effet, jeûner à la maison, surtout si nous devons s'occuper de la maisonnée, faire le ménage et la cuisine. Tout cela peut réduire l'efficacité du jeûne. Je sais qu'il n'est pas toujours possible pour plusieurs que le jeûne soit au repos complet même si c'est l'idéal. Boudreau écrit :

Le stress est une autre forme de pollution; il vaut mieux recréer un climat d'encouragement, d'harmonie et de calme autour de soi pour jeûner l'esprit et l'estomac tranquilles. Par exemple, il serait contre-indiqué de jeûner à la maiosn, pendant que nos proches cuisinent et nous 'accablent' d'odeurs alléchantes et persistantes à chaque heure de repas: c'est de la 'pollution' par l'odorat, pour qui désire faire abstinence.

Mais le problème des jeûnes domestiques est le plus souvent d'ordre psychologique: l'entourage du 'gréviste de la faim' est troublé. Les proches mal informés discutent sans fin avec l'absent de la tablée, qui en est quitte pour se justifier continuellement et prodiguer des leçons sur les bienfaits du jeûne et sur les conditions de calme qu'il requiert. Les tensions qui en résultent ne procurent pas un climat propice à la détoxication." (Boudreau)

Plusieurs ont noté qu'avec les années, leurs jeûnes deviennent de moins en moins difficiles. Cependant, pour d'autres, ils demeurent toujours aussi difficiles ... bizarre tout de même!