Début de jeûne

Bonjour,

Me voici lancé dans l'aventure depuis ce matin, après un petit déjeuné léger. Pour combien de temps, je ne sais pas encore mais j'aimerais partir pour une semaine de jeûne.
Pourquoi ? d'une part car j'ai une sensation d'un "dérèglement " avec une alimentation un peu déséquilibrée sans non plus que cela soit une catastrophe, un léger surpoids (99.9kg...) et un peu d'hypertension. J’espère pouvoir repartir sur de bonnes bases et une alimentation correcte à l'issue de ma semaine

d'autre part j'ai subi une opération visant à stabiliser une arythmie cardiaque il y a 4 mois avec anesthésie générale et du coup des médicaments anti arytmiques , bêta bloquants et anticoagulant pendant plusieurs mois. Je ne prend maintenant plus que l'anticoagulant. Donc je voudrais éliminer un peu tous ces produits. Je me pose la question de savoir si je dois continuer à prendre ce dernier médicament pendant mon jeûne, l’arrêter ou le diminuer. Plusieurs avis divergent sur ce point lorsque l'on gratte sur internet.

Je souffre également d'hyperhidrose généralisée (transpiration excessive), je n'ai rien lu à ce sujet concernant une amélioration avec un jeûne, mais peut être qu'une semaine ne sera pas suffisant.

Bienvenue sur le forum Mikael,
 
Concernant les anticoagulants, Mosséri écrit :
 

Peut-on cesser brusquement les anticoagulants?

Nous avons fait cesser les anticoagulants à quelques cas sans ennuis, mais ayant eu connaissance de quelques cas mortels qui avaient cessé brusquement ces médicaments, nous demandons dorénavant à ces sujets d'aller progressivement. Nous n'acceptons ces cas qu'après cessation totale de ces poisons.

Il est certain que le jeûne désintoxique le sang et le rend par conséquent moins visqueux et plus léger. Le risque de faire un caillot diminue considérablement durant et après un jeûne.

Il est enfin probable qu'un demi-jeûne soit indiqué plutôt qu'un jeûne pour éviter une trop forte désintoxication qui chargerait le sang de trop de toxines à la fois. Il est plus prudent d'agir en douceur dans tous ces cas fragiles. Ou mieux encore, de les refuser.

Peut-on cesser brusquement les fortifiants cardiaques?

La faiblesse et la prostration rencontrées quand on retire brusquement les stimulants sont des signes de récupération et de relaxation sans danger. Le danger serait plutôt dans l'activité et la force apparente qui épuisent les dernières réserves avant l'effondrement mortel.

Le coeur est un muscle qui travaille sans relâche. Avec le jeûne, il ralentit un peu son rythme pour se reposer relativement.

Voir : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Merci pour votre réponse.
Concernant l'anticoagulant , je l'ai arrêté le deuxième jour de jeune sans effet majeur ...à priori.
Après un peu plus de 5 jours de jeûne, mon poids est tombé à 95.3kg (soit une perte de 4.6kg).
j'ai eu pendant les trois derniers jours un goût amer dans la bouche, des remontées acides et de légers maux de tête. Je ne supporte plus trop l'eau et ma tension est toujours élevée.
J'ai donc décidé de continuer sur un demi-jeûne dès ce soir. Cela m'aura donc fait pratiquement 6 jours de jeûne ce qui n'est pas mal pour un début.
Je vais rompre  en prenant du bouillon de légumes . Demain peut être jus de fruit et compote le matin puis légumes la journée.

Bravo pour ce jeûne intégral de près de 6 jours!
 
En effet, chez la plupart des jeûneurs, l'eau devient difficile à boire en raison des mauvais goûts de la bouche; en plus, il n'y a pas vraiment de choses à faire pour l'éliminer.
 
La perte de poids est dans les normes.  Tant qu'à la tension artérielle, habituellement elle s'abaisse régulièrement et, la plupart du temps, même après la reprise alimentaire elle reste à la baisse.  Voir :
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Après 5 jours de jeûne, généralement les moments difficiles sont passés et les réactions désagréables sont derrières.  Malgré tout, même si un jeûne d'une telle longueur n'a pas réglé nos ennuis, il n'en demeure pas moins qu'un ménage a été effectué et, lors d'un second jeûne, quelques semaines ou quelques mois plus tard, le travail autolytique se prousuivra là où il s'était arrêté.

"D'un jeûne à l'autre, l'autolyse progresse; la détoxication reprend là où elle s'était arrêtée. Lucie, qui souffrait de fatigue chronique, a jeûné à deux reprises pour obtenir des résultats satisfaisants. Ayant appris à bien se nourrir, elle a conservé après son premier jeûne un bon état physiologique. Le deuxième jeûne fut donc doublement fructueux et efficace. Les réactions s'enchaînent d'un jeûne à l'autre, en autant que l'état physiologique n'ait pas été détérioré per la reprise d'habitudes nocives (alcool, cigarette, excès de viandes ou de gras). Les habitudes de vie inadéquates qui polluent le corps raniment l'état toxémiques et compromettent l'amélioration de la santé." (Boudreau)

 
Poursuivre en exécutant un "demi-jeûne" selon la méthode Mosséri ou de façon semblable pourra continuer le travai de détoxication plus en douceur.  Néanmoins, il faut que cette cure soit faite en se reposant le plus possible, puisque c'est en période de repos que l'orgqanisme se régénère.