Activité physique et jeûne
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Activité physique et jeûne
Les informations sur ce sujet sont tirées des ouvrages suivants :
Le Jeûne du docteur Herbet M. Shelton
Jeûner pour revivre de l'hygiéniste Albert Mosséri
Jeûner pour sa santé de la biologiste Nicole Boudreau
_____________________________________________
Selon les buts visés, le jeûne peut se dérouler différemment. Cependant, si nous jeûnons pour régler un problème de santé, le repos sera donc indiqué si nous voulons que ce jeûne soit thérapeutique.
Choisir des exercices stimulants et non violents
Suer, souffler aller au bout de ses énergies: c'est un plaisir de percfectionner un exercice physique qui permette d'aller au bout de ses limites. Le sang est chaud, le coeur bat avec coordination, et tout le corps est tendu vers le mouvement. Le sport détend; il nous délivre du stress et produit des effets positifs tant sur notre santé mentale que physique. (...)
Si l'exercice régulier et modéré améliore la circulation sanguine et renforce le coeur, l'exercice trop violent, lui, l'affaiblit. Lorsqu'on termine une séance d'entraînement avec des étourdissements, des cognements douloureux dans la tête et des jambes flageolantes, c'est qu'on a probablement dépassé nos limites: tout le corps est en dette d'énergie, et les fonctions métaboliques de base sont menacées. On doit se retirer d'une séance d'exercice en se sentant encore énergique. Le but de l'exercice n'est pas d'affaiblir le corps, mais de le renforcer. (Boudreau)
Re: Activité physique et jeûne
Durant la maladie, la Nature place le malade dans un état de prostration et suspend toutes ses activités digestives. Elle préserve l’énergie en limitant sa dissipation. L’énergie ainsi économisée est disponible pour être utilisée dans le travail momentanément plus important de rétablissement.
Si nous sommes sages, nous suivrons l’exemple de la nature et conserverons également nos énergies, durant le jeûne, en limitant les dépenses. Je suis pour le maintien du jeûneur au lit. Je suis certain qu’on obtient ainsi des résultats meilleurs et plus rapides. La nature met l’animal qui hiberne au lit, et le fait dormir. Les phoques et les saumons sont, bien sûr, très actifs pendant leurs mois de jeûne, mais ils sont épuisés à la fin. Généralement, les saumons meurent et les phoques dorment pendant des semaines.
Pendant un certain nombre d’années, j’ai fait continuer l’exercice dans le jeûne de la plupart des troubles chroniques. Ma règle était : « Des malades chroniques doivent faire de l’exercice quotidiennement pendant le jeûne, à moins de contre-indication ». J’insistais pour que l’exercice soit modéré et soigneusement adapté à la force du malade. Je faisais faire des exercices correctifs, nécessaires dans la plupart des cas. Ma règle était qu’il fallait éviter la fatigue.
J’acquis la conviction que, dans la plupart des cas, cela n’était pas une bonne pratique. Ma règle actuelle consiste à exiger le repos pour tous les malades qui jeûnent. Seuls les individus solides, qui jeûnent 10 jours ou deux semaines afin de faire un bon nettoyage interne, et les obèses qui jeûnent pour maigrir, font des exercices pendant le jeûne. Pendant le jeûne, le repos est l’élément essentiel. Après la reprise de nourriture, des exercices sont effectués. (Shelton)
Si nous sommes sages, nous suivrons l’exemple de la nature et conserverons également nos énergies, durant le jeûne, en limitant les dépenses. Je suis pour le maintien du jeûneur au lit. Je suis certain qu’on obtient ainsi des résultats meilleurs et plus rapides. La nature met l’animal qui hiberne au lit, et le fait dormir. Les phoques et les saumons sont, bien sûr, très actifs pendant leurs mois de jeûne, mais ils sont épuisés à la fin. Généralement, les saumons meurent et les phoques dorment pendant des semaines.
Pendant un certain nombre d’années, j’ai fait continuer l’exercice dans le jeûne de la plupart des troubles chroniques. Ma règle était : « Des malades chroniques doivent faire de l’exercice quotidiennement pendant le jeûne, à moins de contre-indication ». J’insistais pour que l’exercice soit modéré et soigneusement adapté à la force du malade. Je faisais faire des exercices correctifs, nécessaires dans la plupart des cas. Ma règle était qu’il fallait éviter la fatigue.
J’acquis la conviction que, dans la plupart des cas, cela n’était pas une bonne pratique. Ma règle actuelle consiste à exiger le repos pour tous les malades qui jeûnent. Seuls les individus solides, qui jeûnent 10 jours ou deux semaines afin de faire un bon nettoyage interne, et les obèses qui jeûnent pour maigrir, font des exercices pendant le jeûne. Pendant le jeûne, le repos est l’élément essentiel. Après la reprise de nourriture, des exercices sont effectués. (Shelton)
Re: Activité physique et jeûne
De son côté, Mosséri écrit :
"Le jeûne est un repos physiologique. L'organisme ne peut fonctionner qu'avec de l'énergie nerveuse. Or l'élimination des déchets nécessite elle aussi de l'énergie. Comme dans la vie courante, cette énergie est dépensée dans tous les domaines: musculaire, digestif, nerveux, sexuel, etc., la toxémie s'accumule faute délimination adéquate. C'est pourquoi on a besoin de réduire la dépense d'énergie un peu partout pour qu'elle soit utilisée davantage dans la voie de l'élimination.
C'est pourquoi ceux qui jeûnent et qui continuent leurs occupations quotidiennes, sans garder le lit comme nous le recommandons, ratent leur but et éliminent (autolysent) très peu. On peut maintenir ses activités habituelles durant le jeûne, mais dans ce cas on ne profite pas du jeûne."
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