Jeûne (le) intégral par Jean Rocan
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Jeûne (le) intégral par Jean Rocan
Tiré de l'ouvrage du biologiste Jean Rocan (1910-2001) : "Médecine de Demain"
Jean Rocan, biologiste de la lignée du docteur Herbert M. Shelton, prônait le jeûne intégral exécuté au repos complet. D'ailleurs, dans la première maison de jeûne fondée au Québec, toujours en opération, sa technique y est encore pratiquée.
Un repos physiologique absolu
Le comportement optimal du jeûneur est de choisir un endroit paisible, à la campagne si possible, bien éclairée sans rideaux pour que le soleil entre à profusion, une fenêtre ouverte selon la saison ... bref un confort optimal.
Le jeûneur sérieux n’a pas de téléviseur ni de radio, ne fait pas de longues conversations au téléphone ni de correspondance ; il évite les refroidissements et s’abstient de toute nourriture (solide ou liquide)
Cette austérité apparente a sa raison d’être parce que le jeûneur doit éviter tout stress de la vie courante, si minime soit-il. L’inquiétude, la crainte, les soucis sont des stress d’ordre psychique aussi néfastes que les stress somatiques.
Quand l’organisme aura commencé l’autolyse des foyers d’infection, il ne doit pas être dérangé dans son travail. L’autolyse est un travail métabolique intense. Les tissus malades sont catalysés, les éléments récupérables sont transformés et véhiculés par le sang vers les organes vitaux qui doivent être nourris en toute nécessité. Ces réactions biochimiques de l’autolyse n’endurent pas de discontinuité, car il en résulte de nouvelles toxines intoxicantes et le processus d’épuration est arrêté.
Dernière édition par Luc le Mer 31 Oct 2012 - 23:32, édité 2 fois
Re: Jeûne (le) intégral par Jean Rocan
Pourquoi, pendant le jeûne, faut-il réduire ses activités au strict minimum?
Parce que la nourriture peu abondante obtenue par l’autolyse des foyers d’infection et des tissus adipeux doit servir autant que possible à nourrir les organes vitaux et à réparer les tissus usés. L’énergie est rare, il faut la ménager.
Réduire ses occupations au strict minimum
Les organes et les tissus qui ont accaparé l’énergie destinée à l’autolyse accaparent aussi le flot sanguin puisque c’est le sang qui transporte les nutriments et les bombonnes d’énergie (ATP*). Ils privent ainsi les autres organes et les autres tissus de leur ration alimentaire, ce qui provoque des perturbations et l’inhibition de l’autolyse.
Le métabolisme basal (simple entretien de la vie ou énergie physiologique minimale) nécessite de 1400 à 1500 calories pour 24 heures, pourvu que les dépenses soient réduites à leur minimum.
* L’adénosine triphosphate (ATP) est la molécule qui, dans tous les organismes vivants, fournit lors de son hydrolyse l'énergie nécessaire aux réactions chimiques des cellules. C'est également le précurseur d'un certain nombre de cofacteurs enzymatiques essentiels.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ad%C3%A9nosine_triphosphate
Re: Jeûne (le) intégral par Jean Rocan
La hiérarchie des valeurs fonctionnelles
Lors d’un jeûne poussé à l’extrême, c’est-à-dire jusqu’à l’inanition et la mort, l’organisme autolysera ses parties les moins vitales en premier afin de maintenir la vie le plus longtemps possible.
Les chiffres donnés plus bas indiquent quel pourcentage de chaque tissus et organes seront d’abord autolysés. Donc, même si un jeûne est mené jusqu’à la mort, on se rend compte que certaines parties sont à peine lésées par le processus.
Organes vitaux :
Système nerveux : 1 %
Cœur : 1 %
Poumons : 6 %
Reins : 10 %
Foie : 53 %
Autres tissus moins vitaux :
Système osseux : 17 %
Système musculaire : 36 %
Tissus adipeux : 95 %
Foyers d’infections : 100 %
Les tissus osseux, musculaires, adipeux et les foyers d’infection ne sont pas vitaux. Les foyers d’infection sont des tissus de très mauvaise qualité et méritent bien le dernier rang dans l’échelle des valeurs.
Ce tableau nous montre la hiérarchie des valeurs fonctionnelles des organes et des tissus de l’organisme.
Ces chiffres représentent donc les substances moléculaires autolysées pendant un jeûne poussé à la limite extrême.
Les pourcentages ont été établis d’après une moyenne obtenue des données fournies par la Médecine conventionnelle (Guyton, Fabre, Rougier, Bresse, Chossat, Yeo, Voit, etc.)
La Médecine hygiéniste (Tilden, M.D, Dewey, M.D., Thrall M.D., Shelton, Ph.D. etc.) et la médecine conventionnelle sont bien d’accord sur ces données.
Dernière édition par Luc le Mer 31 Oct 2012 - 23:52, édité 1 fois
Re: Jeûne (le) intégral par Jean Rocan
L’homme est un et indivisible.
Psyché (ensemble des phénomènes psychiques conscients et inconscients) en est le principe transcendant et immatériel. On ne sait pas comment, mais on sait que psyché transmet ses ondes au cerveau qui est le support anatomique des facultés et le trait d’union entre psyché et soma (ensemble des cellules). Sans l’influx nerveux, il n’y a pas de vie possible.
Le cœur pompe le sang qui véhicule aux cent quatrillions de cellules du corps, l’oxygène, les nutriments et qui en rapporte les déchets pour excrétion.
Les poumons permettent à l’hémoglobine de se charger d’oxygène et d’excréter le CO2.
Le rein filtre le sang, expulse les déchets, régularise les métabolismes etc.
Tous ces organes sont vitaux, ainsi que le foie, le pancréas et la rate.
Re: Jeûne (le) intégral par Jean Rocan
Lorsqu’un homme arrête de manger, ses cellules doivent quand même être nourries pour survivre.
Or, pendant les deux ou trois premiers jours de jeûne, les cellules intestinales absorbent à peu près intégralement le chyle intestinal que le foie transforme en nutriments pour les cellules. Jusque là il n’y a pas d’inanition, puisque les cellules du corps sont nourries selon leurs besoins. Ces processus physiologiques sont dirigés par le plus fort instinct de l’homme, la conservation de l’individu, et plus exactement l’auto-conservation de l’individu, mettant en œuvre la perfection de ses moyens d’adaptation à une situation donnée.
Le métabolisme basal (simple entretien de la vie ou énergie physiologique minimale) nécessite de 1400 à 1500 calories pour 24 heures, pourvu que les dépenses soient réduites à leur minimum. On réduit les dépenses à leur minimum en discontinuant la digestion stomacale et intestinale (on ne mange plus); en prenant un repos absolu; en restant couché; en procurant à nos muscles le relâchement le plus complet possible.
Avec ses 1500 calories pour 24 heures, le jeûneur a toute la nourriture nécessaire pour effectuer les processus essentiels de la respiration ventilatoire et métabolique, de la circulation sanguine, des tonus musculaires, de ses sécrétions enzymatiques et hormonales, de la vie cellulaire intégrale, ce qui comprend l’autolyse des tissus de mauvaise qualité, des tissus malades et de tous les produits toxiques accumulés quelque part dans les graisses, les muscles et même dans les os et dans les cellules nerveuses.
Re: Jeûne (le) intégral par Jean Rocan
Parce qu’il est laissé à lui-même et que l'organisme doit nourrir ses cellules, il se débarrasse de la cause de ses maladies aigües et chroniques (foyers d’infection, tumeurs, calculs, etc.) tout en se nourrissant, et se nourrit tout en se débarrassant des ses tissus de mauvaise qualité.
Le comportement homéostasique de l’organisme (inconscient) s’est toujours révélé d’une logique infiniment supérieure à celle de l’intellect humain. Ainsi, lorsque les tissus de mauvaise qualité ont été complètement autolysés, ou lorsque l’organisme ne trouve pas suffisamment de matières nutritives dans le foyer, alors, il commence l’autolyse des tissus adipeux. Donc, l’autolyse des tissus inférieurs (non vitaux) est elle effectuée proportionnellement à leur importance dans l’échelle des valeurs.
Les réserves des tissus adipeux (graisses) fournissent à l’organisme toute la nourriture nécessaire pour des semaines à venir, pourvu que les dépenses s’en tiennent au métabolisme basal. (Rocan)
Ce sont les lipides - nos graisses - qui comblent 90 p. 100 de nos besoins d'énergie en jeûne. Les lipides sont dégradés pour former des corps cétoniques, utilisables par tous nos organes vitaux. En se nourissant des corps cétoniques, notre organisme épargne ses réserves de glucose. (Boudreau)
Le comportement homéostasique de l’organisme (inconscient) s’est toujours révélé d’une logique infiniment supérieure à celle de l’intellect humain. Ainsi, lorsque les tissus de mauvaise qualité ont été complètement autolysés, ou lorsque l’organisme ne trouve pas suffisamment de matières nutritives dans le foyer, alors, il commence l’autolyse des tissus adipeux. Donc, l’autolyse des tissus inférieurs (non vitaux) est elle effectuée proportionnellement à leur importance dans l’échelle des valeurs.
Les réserves des tissus adipeux (graisses) fournissent à l’organisme toute la nourriture nécessaire pour des semaines à venir, pourvu que les dépenses s’en tiennent au métabolisme basal. (Rocan)
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Ce sont les lipides - nos graisses - qui comblent 90 p. 100 de nos besoins d'énergie en jeûne. Les lipides sont dégradés pour former des corps cétoniques, utilisables par tous nos organes vitaux. En se nourissant des corps cétoniques, notre organisme épargne ses réserves de glucose. (Boudreau)
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