Jeûne et santé
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Mon premier jeûne hydrique ... qui s'est mal passé

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Mon premier jeûne hydrique ... qui s'est mal passé Empty Mon premier jeûne hydrique ... qui s'est mal passé

Message  Pascal_PLASSARD Ven 16 Mar 2018 - 12:56

Bonjour,

Je m’appelle Pascal, j’ai 58 ans. Je mesure 1.75 m pour un peu plus de 90 kg (avant mon expérience). Ce surpoids, devenu insupportable, m’a incité à me lancer dans un ensemble d’actions réparatrices de type mise au repos du système digestif, dont un jeûne de 5 jours, mon tout premier, seul, sans l’accompagnement d’un groupe.
Aussi, je livre à travers ces lignes mon témoignage. Le suivi quotidien est résumé dans le tableau suivant (pas très lisible, j'en suis désolé) :

Tableau 1


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Difficulté vert : facile
Difficulté noir : insupportable

Je livre aussi un suivi post cure, au niveau du poids en particulier, dans le tableau ci-dessous. Ce suivi sera enrichi régulièrement.

Tableau 2


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On constate que le poids remonte assez rapidement après la fin du jeûne, pour se stabiliser à une valeur médiane (entre début et fin de jeûne). 
Une lente décroissance s'amorce avec la reprise du régime cétogène.

Préambule


Tout a commencé il y a quelques années lorsque ma meilleure amie  m’a parlé de ses propres cures, toutes réussies, de jeûne Büchinger de 7 jours en centre jeûne et randonnées. Ce genre d’endroit fleurit en France. Ils proposent, dans un lieu enchanteur des cures de 7 jours ou plus incluant jeûne, massages, randonnées, sport, assistance, hébergement. Rétrospectivement, en considérant ma propre aventure, c’est sans doute ce que j’aurais dû faire.

Bref, mon amie avait déclenché en moi une pointe d’intérêt. Je savais que je tenterai moi aussi l’expérience un jour ou l’autre, d’autant que la description du protocole semblait assez simple, avec une difficulté à franchir, le combat contre la faim arrivant à son paroxysme au cap du troisième jour, très compliqué à passer selon elle. Quitte ou double en quelque sorte.

En réalité, ce qui m’a freiné assez longtemps était de trouver une semaine de vacance à consacrer au jeûne dans un centre spécialisé.
Et puis les années ont passé. Et dernièrement, un peu après les fêtes de fin d’année, au cours d’un repas avec cette amie, ce fût le déclic. Pourquoi ?
Tout simplement, parce qu’elle a pratiqué avec succès son 6è jeûne Büchinger seule, chez elle, pendant les fêtes de Noël. C’était donc possible de faire ça seul chez soi !
Alors moi aussi, je le ferai sans accompagnement. C’était décidé. D’autant que j’avais l’appui de mon épouse qui m’a relayé dans le même temps quelques articles sur le jeûne.

Alignement parfait!

Je me suis mis en quête de littérature spécialisée. J’ai commencé par dévorer l’excellent livre de Thierry de Lestrade « Le jeûne, une nouvelle thérapie ? ». Il ne s’agit pas d’un guide pratique sur le jeûne, mais plutôt d’un documentaire écrit, relatant la grande aventure du jeûne dans le monde depuis 1850. C’est passionnant de bout en bout. On y apprend par exemple que les Russes sont devenus les plus grands spécialistes du jeûne thérapeutique sur la planète. On découvre également que la médecine française adopte une position plutôt hostile face au jeûne, le considérant comme du « charlatanisme ». Une des conséquences de cela est qu’il n’existe aucun centre médical officiel français dédié au jeûne. Alors que dans certains pays, il  est remboursé par la sécu !

Ce livre m’a tellement enthousiasmé -  car on y découvre aussi les innombrables vertus de cette pratique multimillénaire -  que j’ai persévéré dans ma détermination. Pour aller plus loin, j’ai donc acheté un guide pratique qui décrit toutes les étapes : préparation au jeûne, le protocole du jeûne, les variantes, les différents types de jeûnes, la sortie de jeûne avec réalimentation progressive, etc. Très bon guide, écrit par un médecin canadien, Jason Fung, et préfacé par…Thierry de Lestrade ! Toutefois, ce guide présente un point faible de taille, mais je ne le savais pas encore. J’y reviendrais.

J’y ai découvert que le protocole de jeûne ne se résume pas au jeûne lui-même, mais nécessite une préparation soignée et adaptée à chacun, ainsi qu’une phase de réalimentation progressive en fin de jeûne. Ce qui conduit donc un schéma de ce type-là :

Tableau 3




Préparation
Nettoyage intestin
Jeûne proprement dit
Reprise alimentaire
La durée de chaque étape est fonction de ce qu’on souhaite entreprendre (jeûne de 7 jours, de 14 jours, etc.).

La préparation


En accord avec mes lectures, mais aussi pour des raisons psychologiques (le jeûne, ça effraie un peu, surtout le premier), j’ai décidé de bien me préparer.

En particulier la purge des intestins, qui est une étape extrêmement importante dans le protocole. Cette action mécanique (absorption par voie buccale d’eau salée en préparation coloscopique ou laxatif par voie anale) va considérablement aider l’organisme à faire sa « détox » lors des premiers jours de jeûne. Les intestins doivent être totalement vides au démarrage du jeûne. Pour ma part, j’ai opté pour un laxatif par voie orale (2 litres d’eau spécialement  préparée à cette fin et qu’on trouve en pharmacie).

Mais ce qui me préoccupait beaucoup plus (à tort, on verra plus loin pourquoi), c’était le combat contre la faim. Le troisième jour, selon ma collègue (le deuxième dans la littérature spécialisée) semblait être une étape déterminante dans la poursuite ou non du processus. J’ai donc axé ma stratégie de préparation dans ce sens, un peu anxieux, je l’avoue. L’idée étant d’avoir le moins faim possible lorsque ce fameux troisième jour se présenterait, nom d’une pipe !

Donc, une semaine avant le grand saut, j’ai opté pour un régime cétonique (« keto » pour les intimes) doublé d’un jeûne alterné de 16 h chaque jour (ce qui revient à sauter le petit déjeuner).

Le régime kéto est un des plus simples qui soient. Il s’agit juste de ne plus manger de sucre du tout (en réalité 50g par jour max.) : sucre en poudre, en morceaux, desserts, flans, viennoiseries, yaourts sucrés, sodas, un certain nombre de fruits, et tous les aliments renfermant des sucres cachés tels que le pain blanc, les fonds de tarte, le pain de mie, les biscottes, les pâtes, les pommes de terre…Cela paraît énormément contraignant et restrictif, surtout quand on est accro au sucre comme je l’étais (et le suis encore). Mais en fait, comme on peut compenser avec d’autres aliments tels que la charcuterie, les rillettes, les œufs mayo, les terrines, le fromage, ça fait le deal. Et le résultat est plus que motivant, car en 7 jours, j‘avais déjà perdu quasiment 3 kg ! (cf. graphique en début d’article).

Pourquoi cette stratégie zéro sucre ? En fait, en lisant mes ouvrages de référence, j’ai compris un certain nombre de mécanismes gérant notre alimentation et notre métabolisme. Une de ces prises de consciences concerne le sucre. C’est vraiment l’ami qui nous veut du mal. Il est à l’origine du diabète de type 2, de la plupart des maladies cardio-vasculaires, de l’obésité, de l’hypertension, des caries. Ce ne sont pas les graisses qui sont l’ennemi public. Supprimez le sucre, essayez, comme moi pendant 1 semaine, 1 mois, 1 an, et observez-vous. Vous serez surpris (positivement).

L’équation de ce régime est très simple : Zéro sucre = glycémie constante = zéro fringale à 10h + zéro fringale à 16h + zéro grignotage (l’insuline n’est plus sollicitée par l’organisme puisqu’on ne consomme plus de sucre). C’est donc une aide précieuse à la préparation de lutte contre la faim.

Mais pourquoi avoir associé un jeûne intermittent au régime kéto ? Pour augmenter l’effet produit. En effet, ces deux protocoles ont le même but : mettre l’organisme en mode « cétogène ». C’est-à-dire le forcer à puiser son énergie dans les graisses stockées dans nos réserves. Pour faire simple, le sucre qui est le principal empêcheur de tourner en rond dans ce mode de fonctionnement est tout bonnement éliminé de l’alimentation. Les réserves de sucre étant très faibles (24h maximum/ glycogènes du foie) sont donc déjà très diminuées dès le deuxième jour du régime kéto. Dans ces conditions, le corps peut ronronner tranquillement avec son stock de graisse, constamment renouvelé par l’alimentation quotidienne (rappelez-vous : rillettes, charcuterie, beurre, crème fraîche à volonté). Ce n’est plus un problème, et tout ceci permet, comme un bonus, une perte de poids avec une certaine rapidité. Je vais oser un très mauvais jeu de mots : on a le beurre et l’argent du beurre, en quelque sorte !

Enfin, une des raisons qui m’a poussé à sauter le petit déjeuner au lieu du dîner est liée à mon cas personnel. En effet, mon petit déjeuner était constitué (tous les jours) d’une demi-baguette beurrée, avec un peu de confiture et un jus d’orange accompagnés d’un café. Beaucoup de sucre au final chaque matin et peu de valeurs nutritives. Autant supprimer tout ça. Avec le recul, je peux affirmer que sauter le petit déjeuner me convient parfaitement, sans effort particulier.

Par ailleurs, la compensation en vitamines et oligoéléments présents dans les fruits qu’on ne peut plus consommer librement, peut se faire grâce à la consommation quotidienne de 10g de spiruline, complété par le jus d’un ou deux citrons frais qui apporte sa dose de vitamine C, draine le foie et facilite la digestion (par exemple, un le matin au réveil et un après le déjeuner).


Le jeûne hydrique


Après 9 jours de phase préparatoire, je me suis finalement lancé au matin du 10è jour de mon protocole total, confiant, motivé, gonflé à bloc, fort du succès de ma préparation. Plus aucune nourriture pendant 7 jours. J’avais opté pour le jeûne des puristes, qu’on appelle le jeûne hydrique (on ne consomme que de l’eau). Erreur, là encore, car en optant pour un jeûne de type Buchinger, qui autorise les bouillons de légumes filtrés et les jus de fruits frais filtrés (zéro fibre), j’aurais sans doute évité la catastrophe que je vais décrire plus loin, surtout pour un premier jeûne.

Le premier jour, la faim s’est fait particulièrement sentir au moment du déjeuner. Je me suis un peu isolé et tout s’est bien passé. L’après-midi, j’ai fait une grande balade dans la nature, c’était un dimanche remarquablement ensoleillé. C’est important de s’occuper (sport, promenade, activité intellectuelle,…). Le plus c’est prenant, le mieux c’est. Le soir, aucun problème particulier à signaler, malgré une sensation de faim omniprésente, mais en arrière-plan.

Le deuxième jour, j’ai passé une journée de travail ordinaire dans mon entreprise (c’était un lundi) avec une sensation de faim toujours assez présente à midi. Je suis sorti pour une promenade réparatrice. L’après-midi, j’ai bu beaucoup de thé vert et de café (sans sucre, ni édulcorants), censés être des coupe-faim. Ça aide un peu. Le soir, une fois chez moi, j’ai adopté le même stratagème que la veille : « se mettre sur le PC » jusqu’au moment de se mettre au lit. Pas de faits notoires à signaler là non plus. Finalement, c’est avec une relative aisance que je suis arrivé au troisième jour tant redouté. A tort.

Car le miracle du troisième jour aura été pour moi la fin de la faim (arf !). Dès le réveil. En effet, plus aucune sensation de faim ne s’est manifestée. J’étais tellement heureux, que j’ai passé une matinée extra, redoublant d’enthousiasme. J’ai fait une séance de sport en fin de matinée, en super forme. A l’heure de déjeuner, je suis allé faire un tour comme d’habitude, non pour tromper ma faim, mais pour chiner, observer, profiter réellement du moment présent, serein et heureux. Dans mon esprit, j’avais réussi l’épreuve de force, le reste qui allait suivre n’étant qu’une sorte de routine facile et convenue. Malheureusement, ce qui devait suivre aurait sûrement refroidi mon ardeur. En effet, dans l’après-midi, une certaine fatigue s’est insinuée en moi de façon progressive et sournoise.

Au matin du quatrième jour, censé être celui du bien-être « irréel et cosmique » tant attendu, m’a offert une réalité tout autre. Le début d’une descente aux enfers. Il s’agit de la crise du 4è jour provoquée par l’entrée en mode cétogène de façon profonde, due au jeûne. Rien à voir avec celle provoquée par le régime kéto, qui agit en douceur. Cette crise, appelée « céto-grippe » par les uns, crise de détox par les autres ou encore acidocétose du jeûne, ressemble fortement à ce qu’on appelait dans le temps la « crise d’acétone ». Selon Wikipédia, l'acidocétose est la conséquence médicale de la production par l'organisme de corps cétoniques en trop grosse quantité. A distinguer de l’acidocétose diabétique, qui présente, non seulement des corps cétoniques en excès mais aussi des glucides en excès. Cet excès crée une surcharge, en particulier du foie, qui mène à une fatigue intense (hypoglycémie, hypotension, nausées, etc.) qui peut durer plusieurs jours.

Pourtant, dans les ouvrages que j’ai épluchés avant de me lancer, je ai trouvé tellement peu d’info sur cette crise que je l’ai « zappée » totalement. J’ignorais donc son existence lorsque j’en fus victime. Finalement, avec le recul, il apparaît que la phase cruciale d’un jeûne hydrique de longue durée (7 jours au moins) n’est pas la disparition de la faim, mais bien la tolérance à cette crise, qui fut terrible dans mon cas et m’a contraint à interrompre prématurément mon jeûne au 5è jour (cf. tableau en début d’article).


La crise d’acidocétose du jeûne (« céto-grippe » ou « grippe cétogène »)


Renseignement pris à postériori, cette fameuse crise d’acidocétose semble être une constante chez bon nombres de jeûneurs. Physiologiquement, elle consiste en un nettoyage en profondeur de l’organisme, liée au basculement du mode glucogenèse au mode cétogenèse. Je m’explique.

Cette crise survient toujours au 4è jour et peut durer jusqu’au 5è jour, parfois plus (ce qui fut mon cas, puisqu’elle m’a totalement invalidé jusqu’au 6è jour).

Au début du 4è jour de jeûne, tous les glucides ont été éliminés de l’organisme, le corps « comprend » qu’il n’aura rien d’autre que ses propres réserves à manger- on appelle ça l’autophagie (temporellement, elle est alignée sur la perte de sensation de faim). Avant de puiser dans les graisses, le corps va donc commencer par manger le plus accessible, c’est-à-dire tous les éléments inutiles ou usés, telles que les cellules malades, les cellules en fin de vie, les cellules précancéreuses et même une partie des cancéreuses, etc. Le grand nettoyage en quelque sorte. Pour prendre une image, imaginons que vous vouliez ramasser du bois dans la forêt voisine. En premier, avant de vous attaquer aux troncs valides, vous ratissez les branches mortes, les souches déracinées, les troncs pourris, etc. C’est ce qu’il y a de plus facile à ramasser. Et vous faites brûler tout ça. Il en ressort beaucoup de toxicité difficile à évacuer. Dans le corps c’est pareil. Le foie est très impliqué dans ce processus de nettoyage et il peut peiner pour différentes raisons (foie faible ou malade ou encore non purifié) et vous rendre malade, très malade. Une méga crise de foie en sorte. D’autant plus qu’il doit gérer une surcharge ponctuelle en corps cétogènes. La tension chute vertigineusement, vous mettant à plat. Le teint pâlit. Des maux de têtes, des nausées, des vertiges peuvent apparaitre. Tout cela est aussi accompagné de douleurs articulaires, de démangeaisons, parfois de fièvre. Il en ressort une sensibilité olfactive accrue vous rendant hyper sensible aux odeurs qui vous dégoûtent de tout.

La crise qui a débuté sans crier gare dans la soirée du 3è jour, m’a plaqué au lit jusqu’au 6è jour dans un état de faiblesse extrême avec une envie de vomir arrivant par vague. Mes seules sorties hors du lit étaient réservées aux toilettes, car je buvais beaucoup. Extrêmement inquiet, seul chez moi, j’ai décidé de rompre le jeûne prématurément dans l’après-midi du 5è jour, par une reprise alimentaire timide. Mon premier bol de soupe a été immédiatement rejeté. Je ne savais pas quoi manger. Tout m’écœurait. Le frigo semblait sentir mauvais. Et je n’avais pas la force de me préparer un bouillon maison ou même d’éplucher des carottes. Finalement, je me suis dit que le sucre rapide, l’ennemi juré d’hier pouvait être mon allié d’aujourd’hui. J’ai ouvert une cannette de soda (acte terroriste à mes yeux mais d’une facilité déconcertante). La première gorgée, bien qu’infiniment trop sucrée, m’a apporté immédiatement le réconfort espéré (de courte durée, toutefois). Cela m’a permis d’ingurgiter péniblement (sans les rejeter) quelques fraises. Puis, trop épuisé, je devais retourner au lit. Là encore, renseignement pris après coup, il est clairement indiqué sur les sites spécialisés dans l’acidocétose que la crise peut être facilement et rapidement jugulée par la prise de sucre rapide. Mon instinct m’a donc bien orienté.

Quelques heures plus tard, une fois l’énergie du soda et des fraises brûlée par l’organisme, tous les symptômes réapparaissaient faute d’énergie suffisante. Mon métabolisme au plus bas réclamait beaucoup plus. J’ai eu l’idée de manger une pomme. Miracle, ce fût le début avéré de ma sortie de la crise (le 6è jour du protocole de jeûne). La pomme m’a non seulement permis de faire durer plus de 3 heures la sensation d’apaisement des symptômes, en particulier la nausée, les maux de tête et les reflux gastriques, mais elle m’a redonné confiance. De fil en aiguille, j’ai retrouvé un niveau d’énergie suffisant pour pouvoir me déplacer dans la maison sans problème, puis me préparer des repas plus sophistiqués. Je n’ai pu retrouver une vitalité normale qu’à partir du mercredi suivant, soit le 7è jours après l’entrée en acidocétose !

Le tableau ci-dessous permet de visualiser l’évolution du niveau d’énergie ressenti pendant la phase de jeûne proprement dite. On remarque que la chute d’énergie est très brutale et remonte difficilement. Avec le recul, je pense que j’ai bien réagi en tirant le siège éjectable qui m’a permis de sortir du jeûne à temps. N’étant pas médecin, je ne sais pas dire si j’ai abîmé mon foie ou mes reins. Aurais-je pu persévérer dans le jeûne sans risque ? Autant de questions sans réponses qui me laissent dubitatif.

Niveau d’énergie (vitalité) ressenti pendant la phase de jeûne :

Tableau 4


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Après réflexion, voici ma théorie sur la cause d’une crise aussi violente et sur les remèdes associés (pour la prochaine fois).

Cause probable :

encrassement excessif du foie depuis trop longtemps. Jamais nettoyé. En effet, le foie étant un filtre, il faut le nettoyer régulièrement comme le filtre d’une hotte de cuisine ou d’un aspirateur, par exemple. Si le filtre est saturé, l’appareil sera peu efficace, et les moteurs vont peiner. Par ailleurs, j’ai toujours eu un foie un peu « faible ».

Remèdes :

• Faire une cure de détoxication du foie efficace avant de démarrer le jeûne. On trouve facilement beaucoup d’informations sur ces cures (la cure citron de 21 jours me semble excellente). On recommande une cure par an minimum, ou après chaque grosse festivité.

• Accompagner le jeûne de « béquilles » comme le bouillon d’os, le bouillon de légume filtré, les jus de fruits frais pressés et filtrés que l’on peut consommer dès que l’on en éprouve le besoin, ou encore une cuillère à café de miel en cas d’hypoglycémie trop sévère. Ces béquilles, bien que dénaturant le jeûne hydrique pur et dur, permet au débutant de passer le cap de la crise plus facilement.


Conclusion


Deux parties pour cette conclusion :

1. Présentation du programme idéal pour mon prochain jeûne,

2. Retours sur cette mauvaise expérience qui m’aura tout de même appris énormément de choses sur le fonctionnement de notre organisme que je qualifierai d’intelligent tant le jeûne s’apparente à un mode de fonctionnement optimisé pour la recherche de nourriture d’un organisme à court d’aliments (cette intelligence remonte très loin dans l’histoire de l’humanité et est inscrite dans nos gênes. Notre corps est fait pour l’alternance d’abondance et de jeûne. A la différence près qu’à l’époque des chasseurs-cueilleurs, leur organisme n’était pas envahi de toxines liées aux excès de sucre, de mauvaises graisses, de nitrates et autres pesticides. De plus, l’exercice physique était « obligatoire » pour survivre à cette époque. Au final, la crise d’acidocétose était sans doute inexistante).

Le programme idéal

Tout d’abord, le programme idéal est conditionné par les deux effets les plus pénibles du jeûne thérapeutique de longue durée : la sensation de faim et la crise d’acidocétose. Ils doivent être efficacement anticipés pour mieux les maîtriser.

Les deux « outils » que je propose dans ce but (en amont du jeûne) sont :
• le régime kéto associé au jeûne quotidien de 16h, à pratiquer quelques temps avant le jeûne proprement dit,
• une cure de nettoyage du foie, à pratiquer en parallèle du régime cétogène.

Par ailleurs, j’opterai pour un jeûne de type Buchinger, plus facile et plus tolérant contre l’acidocétose (dans ce type de jeûne, le bouillons de légumes filtrés, le jus de fruits frais filtrés, le bouillon d’os sont acceptés, d’une part pour diminuer la sensation de faim, et d’autre part pour contrer plus efficacement l’acidocétose, comme vu précédemment.

Revenons sur les deux outils évoqués plus haut :

Le régime kéto (2 semaines minimum) va permettre de passer progressivement en cétogenèse, habituant donc le corps à fonctionner sans sucre pour mieux le préparer au jeûne. De façon automatique, une première détox de l’organisme va se faire discrètement en arrière-plan, un peu comme l’installation de la toute dernière mise à jour de Windows 10. Un effet important apparaît très vie : une perte de poids assez spectaculaire (dans mon cas, 3 kg en 7 jours !). C’est très motivant, je vous assure.
Pour renforcer l’effet du régime cétogène, on peut se lancer dans un jeûne partiel (dans mon cas, j’ai choisi de sauter les petits déjeuners, ce qui m’a paru le plus facile pour moi, comme vu précédemment). Tous les effets vont être accélérés, comme expliqué plus haut.

Le bonus : ayant moins de masse à filtrer, le foie est épargné d’autant  (exemple : 3 semaines de régime kéto + jeûne alterné de 16h = perte de 9 kg. Soit 10% de mon poids total. Résultat : efficacité du foie accrue de 10% = atténuation de la crise d’acidocétose de 10%).

La cure de purification du foie, quant à elle, va donc permettre « d’offrir au jeûne » un foie totalement remis à neuf, parfaitement efficace. Le résultat devrait être grandement amélioré par rapport à mon premier jeûne avec l’apparition d’une crise d’acidocétose minimisée parfaitement gérable. Sur les sites spécialisés dans le jeûne, j’ai trouvé cette info très intéressante : les jeûnistes multirécidivistes n’ont plus de crise d’acidocétose au bout du 4è jeûne. Ce qui me conforte dans mon hypothèse. La durée de la cure « détox » est variable selon le type de cure que l’on aura choisi. Parmi les plus longues, j’ai trouvé la cure de 21 jours (très simple, elle consiste à préparer chaque matin un thermos de jus de citron frais et bio mélangé à un litre d’eau par exemple, et de siroter ça tout au long de la journée. La quantité de citron à mettre dans le thermos va augmenter progressivement les 10 premiers jours, puis diminuer les 11 jours suivants, de façon à ne pas stresser l’estomac. L’idéal est d’utiliser de l’eau chaude, ce qui a pour effet d’annuler l’acidité du citron tout en en conservant les qualités purificatrices). On peut sucrer légèrement avec du miel de romarin qui est très détoxifiant.

Personnellement, si je devais refaire un jeûne, voici donc l’enchaînement chronologique que j’adopterai :

Tableau 5

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Mon retour d’expérience


Il apparaît clairement que je suis parti un peu vite dans l’expérience, pensant être bien préparé et avoir tout compris. Grave erreur de ma part qui m’aura valu déception, frustration et inquiétude. Par contre, comme je ne suis pas médecin, je ne peux dire si j’ai réellement mis ma santé en danger.

Toutes les informations que j’ai pu consulter dans les deux semaines précédant mon jeûne étaient trop discrètes sur cette crise d’acidocétose. Etait-ce dans le but de ne pas effrayer le lecteur ? Pourtant, le guide que j’ai acheté est une référence écrite par un médecin. A la fin de l’ouvrage, une FAQ permet de satisfaire la curiosité des futurs jeûnistes. Par exemple, on peut lire :

Le jeûne fatigue-t-il ?  Non, absolument pas. Au contraire, il renforce le métabolisme.
Peut-on faire du sport pendant le jeûne ? Oui, c’est même recommandé. Le jeûne stimule les fonctions musculaires.

Tout cela est vrai, mais en dehors de la phase d’acidocétose. Comme l’auteur n’en parle pas quasiment pas (seul un encadré de quelques lignes seulement la mentionne), on peut s’imaginer que le jeûne est facile.

Je dirais donc qu’il faut toujours recouper ses sources, et qu’il faut être prudent en matière de santé. On ne joue pas avec son foie comme avec un PC qu’on bidouille par plaisir (ce qui m’arrive parfois). J’espère simplement que cette « fausse manip » n’aura pas de conséquences négatives sur ma santé.
Mais cette expérience n’a pas généré que des problèmes et des angoisses, heureusement. Aussi, je souhaite mettre en avant un point très positif : la somme de connaissances que j’ai emmagasinée depuis que j’ai commencé ma démarche. C’est tout simplement incroyable tout ce que j’ai apprendre sur le fonctionnement du corps humain, du métabolisme, de nos régulations internes, mais aussi sur l’évolution de la médecine occidentale au début du XXe siècle aux USA et en Europe.

L’autre point très positif et extrêmement gratifiant est une perte globale de 10 kg en 15 jours (dont une partie fut inexorablement reprise, c’est technique).

Le futur


Il était avéré qu’une partie des kilos perdus en jeûnant serait reprise dans les jours qui suivraient le jeûne. C’est toujours le cas. Je m’attendais donc à reprendre environ 4 kg en 10 jours. Ce qui fût le cas et même un peu plus (voir tableau additionnel de suivi en début d’article). Mon premier objectif est de les reperdre. J’utiliserai le « régime kéto » associé au saut du petit déjeuner chaque jour (Cette technique correspond à 1 jeûne quotidien de 16h, dernier repas pris vers 20h/21h et déjeuner le jour suivant pris vers 12h/13h) . On n’abandonne pas une méthode qui marche. Théoriquement, en 8 à 9 jours ce devrait être réglé.

Une fois ce premier objectif atteint, je vise une perte plus importante pour atteindre 72 kg, mon poids idéal (celui de mes 25 ans). Je pense continuer la même méthode. Il me faudra environ 3 mois (81-72)/3, si je ne fais aucun écart. Dans le cas contraire, on peut ajouter 1 mois. C’est beaucoup moins rapide qu’un jeûne de longue durée, mais c’est plus soft, et surtout plus durable (à condition de ne pas replonger dans les vieilles habitudes une fois le poids idéal atteint).

Enfin, je me fixe un objectif plus lointain (je ne désarme pas) : retenter un jeûne de 7 jours en étant bien préparé (conformément à ce que j’ai évoqué plus haut), de préférence se déroulant en milieu protégé (dans un centre spécialisé en France tel que celui de La Pensée Sauvage). Je suis convaincu que la pratique d’un jeûne de 7 jours, deux fois par an, au début du printemps et à l’entrée de l’hiver est une bonne formule. Le bienfait apporté par un jeûne d’une semaine perdure pendant 6 mois, de quoi passer l’hiver sans encombre. Il est important également de prévoir au moins 2 cures de « détox » du foie par an, la première après les fêtes de Noël, la période la plus chargée de l’année, et la seconde, dans le courant de l’automne, de façon à anticiper la hausse de quantité de nourriture due à « l’hibernation » et de prévenir la déprime saisonnière. En effet, il est démontré qu’une bonne cure permet d’améliorer non seulement le fonctionnement du corps mais aussi celui du moral.

En fait, cette expérience m’a ouvert les yeux sur un point fondamental. Le corps est un instrument extraordinaire, à notre service, avec son intelligence propre. Mais le service est en réalité à double sens. Plus nous choyons et respectons notre corps en lui apportant ce qu’il faut aux bons moments, plus la symbiose tendra vers la perfection. Pour cela, il faut bien sûr en prendre conscience, puis ensuite, être à l’écoute, enfin agir en conséquence en considérant notre « véhicule » comme un vieil ami qui nécessite soutien et attention.


Dernière édition par Pascal_PLASSARD le Mar 27 Mar 2018 - 9:38, édité 5 fois (Raison : Mise à jour des tableaux : plus lisibles)

Pascal_PLASSARD

Messages : 32
Date d'inscription : 16/03/2018

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Mon premier jeûne hydrique ... qui s'est mal passé Empty Re: Mon premier jeûne hydrique ... qui s'est mal passé

Message  Luc Sam 17 Mar 2018 - 11:01



Bienvenue sur le forum,

Merci pour ton message.

Jeûner n'est pas réellement compliqué : on cesse de manger et on se repose en ne buvant que de l'eau.

Concernant nos lectures sur le sujet, plusieurs auteurs se contredisent. Il devient donc difficile pour le jeûneur de savoir ce qu'il doit exactement faire.  

Doit-il être actif ou pas ? Doit-il intervenir par des purges, des lavements, voire même par l'irrigation du colon ?

Doit-on exécuter une descente alimentaire ou pas ?

La réalimentation est-elle plus importante que la préparation au jeûne ?

Etc. etc.

Sur ce forum, il est question de divers types de 'jeûne'. Il y a le jeûne intégral : eau + repos = Shelton.
Il y a le demi-jeûne : 500 g de fruits + 500 g de légumes par jour = Mosséri
Plusieurs essaient le jeûne intermittent : ex. manger un ou deux repas par jour.
Il y a aussi les restrictions alimentaires plus ou moins sévères, qui ressemblent un peu au demi-jeûne.
On parle également de cure de fruits ou encore de mono-diète. (cette dernière est parfois à risque de carences)

Toutes ces méthodes ne sont pas mauvaises et peuvent donner de bons résultats si elles sont exécutées comme il se doit.

Tout d'abord, si nous jeûnons pour un problème de santé à régler, une chose s'impose : le repos. L'autolyse ne s'effectue qu'en période de repos.  Donc, si nous sommes actifs durant un jeûne, un demi-jeûne, une cure ... etc. l'autolyse pour la réparation de notre organisme ne s'exécutera pas selon la plupart des spécialistes du jeûne tels Shelton, Mosséri, Rocan, Mérien, Boudreau ...

Plus le jeûne est fait au repos, plus les résultats seront au rendez-vous !

Personnellement, je crois que le jeûne le plus efficace est celui proposé par Shelton : eau + repos. Mais ce jeûne n'est pas facile pour tous.

La préparation au jeûne est bien, mais la non-préparation acceptable également.

La réalimentation est importante. Plus elle est allongée mieux c'est. Plus elle est graduelle, tant concernant les quantités que les variétés, plus le jeûne sera maximisé.

Au plaisir de te lire.

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Message  Jeff Lun 19 Mar 2018 - 7:53

bravo pour ce compte rendu, on peut dire que c'est documenté!

la première expérience est toujours un peu "traumatisante", car un sortir de sa zone de confort n'est pas simple.

je me souviens que rallongé de 5 jours (mon premier jêune) à 7 jours (mon second jeûne) avait été très difficile... alors qu'il y a 15 jours je viens de passer de 12 jours (mon précédent jeûne) à 21 jours. (+9!)... sans aucun problème, a l'aise.

(à l'eau uniquement et au repos, tranquille à la maison, avec des mangeurs à mes cotés, sans aucune sensation de faim ni tentation).

En résumé, la pratique fait que cela devient de plus en plus facile au fil des expérience.
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Message  Vima Lun 19 Mar 2018 - 10:46

Pascal, il est physiologiquement logique que tu sois "allé dans le mur" lors de ce jeûne, dans la mesure où tu as eu une alimentation totalement anti physiologique en pensant te préparer.
Le régime cétogène est extrêmement nocif pour la santé, et notamment pour les reins, qu'il endommage gravement si on maintient ce régime, et est de toute façon à proscrire.
Quant à manger, pour se préparer, "charcuterie, les rillettes, les œufs mayo, les terrines, le fromage", c'est le parfait mode d'emploi pour saturer totalement le foie, qui l'a d'ailleurs bien manifesté lors du jeûne.
Avec ce mode préparatoire, ton corps a tout d'abord dû réparer les dégâts de la préparation au jeûne, au lieu de se régénérer ; et comme ensuite tu as rompu le jeûne (de manière totalement anti physiologique à nouveau), le résultat après jeûne est pire que l'avant jeûne, ce qui n'est pas le but.

Tu n'as sans doute pas lu les bons livres ; avant de commencer un autre jeûne, je te conseille vivement de lire par exemple La détoxination par pallier, de Désiré Mérien, un naturopathe très réputé.
Lorsque l'on se prépare à un jeûne, on enlève les poisons majeurs : produits industriels, céréales, produits laitiers. Tu vois qu'il n'est donc pas question de se gaver de rillettes, fromage et mayo ;-)
On enlève alors progressivement produits animaux, légumineuses, oléagineux, pour ne garder que les légumes, puis les fruits.
Ainsi, le corps commence déjà à se détoxiner en douceur, ce qui atténue voire évite la crise d'acidose du jeûne.

Plus on a un organisme intoxiqué, plus les symptômes de cette fameuse crise sont forts, c'est un signe, et donc plus il faut soigner et allonger la descente alimentaire par paliers progressifs.

Et lorsqu'on rompt le jeûne, il faut toujours le faire avec des aliments physiologiques, pas avec un poison que constitue un soda, qui n'a rien à faire normalement dans l'alimentation. Le mieux est avec un jus de légumes (frais, pas mort pasteurisé), ou bien avec un peu de légumes ou de fruits (toujours en cru). Les seuls sucres acceptables pour l'organisme sont les sucres des fruits, les autres sucres ne devraient jamais figurer dans l'alimentation, donc encore moins en reprise de jeûne.

Il est important, notamment lorsque l'on veut nettoyer et régénérer son organisme par un jeûne, de savoir ce qu'est une alimentation physiologique. Tu peux aussi regarder les vidéos du naturopathe Fabien Moine sur Youtube, qui donne aussi de nombreux conseils sur la manière d'entreprendre, de mener puis de rompre un jeûne.

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Message  Jeff Lun 19 Mar 2018 - 11:08

Une alimentation cétogène peut-être suivie de manière tout a fait "hypotoxique". Cétogène ne veut pas dire forcément rillette, foie gras et autre bourrage de mayonaise...

Le livre "mes programmes cétogène, 100% hypotoxique", d'olivia Charlet est une excellente explication. sans produits laitiers et un minimum de produit "carnés". Oui, c'est clair que si c'est full protéine animale, c'est tout pour les reins.

J'ai moi même effectuer 5 semaine d'alimentation "keto" avant mes 21 jours de jêune hydrique, sans aucun problème durant l'entrée en jeune. La phase jour 1 et 2 sans aucune sensation de faim, la phase jour 3 la plus facile que je n'ai jamais vécu durant mes jeûnes, et la phase jour 4 à 21 sans jamais avoir la moindre envie de nourriture, bien que vivant avec des mangeurs qui prenaient tout leur repas. Reprise alimentaire sans histoire elle aussi.

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Message  Pascal_PLASSARD Mer 21 Mar 2018 - 7:39

Merci Luc, Vima et Jeff pour votre retour, et surtout merci de m'avoir lu. Mon texte est un peu long, je le reconnais.

Vos explications sont parfaitement claires (à l'exception de la dangerosité du régime cétogène pour les reins).

C'est vrai que je vante le régime cétogène dans mon témoignage, dans l'espoir de mieux "le vendre". Mais en réalité, je n'ai mangé ni rillettes, ni charcuterie. Celà fait bien longtemps que j'ai banni ces aliments de mon quotidien. Le seul aliment dont je suis friand et qui compense la perte de sucre (car j'étais très accro au sucre : les desserts principalement) est le fromage. J'avoue en avoir mangé tous les jours lors de ma préparation au jeûne. Par contre, je suis "descendu" assez proprement vers une alimentation végétarienne (certes, avec du fromage!) à partir du 3è jour de régime cétogène. Et bien sûr, tous les sucres sans exception ont été radicalement éliminés.

Je pense avec le recul, que la durée de ma préparation était trop courte, et je crois aussi que j'aurais dû entâmer une cure de détoxination du foie longtemps avant, ayant par nature le foie fragile. Par contre, je ne comprends pas pourquoi le régime cétogène peut être dangereux pour les reins. Si vouis avez des explications, je suis preneur.

Cela fait maintenant 20 jours que j'ai arrêté mon jeûne, et je continue mon régime cétogène. Je ne mange quasiment plus de viande, ni de poisson, ni de volaille. Par contre, je mange beaucoup de légumes, des soupes, des oeufs, et bien sûr du fromage tous les jours (comté, emmental principalement). Je prends de temps à autre des fruits peu sucrés (fraises, framboises), ou encore sous forme de smoothies, parfois une pomme vers 11h, ainsi que des fruits secs comme les noix ou les amandes. En parallèle, je saute systématiquement le petit déjeuner, comme je l'ai expliqué dans mon témoignage. Je m'octroie le weekend quelques "dérogations" pas bien méchantes (par exemple, du riz blanc ou des pâtes, pour accompagner ma famille lors des repas).

Encore une chose : depuis 13 ans, je fais du sport 4 jours par semaine (en salle). Chaque jour : 30 mn de cardio, 15 mn de muscu, 10 mn de gainage devant/derrière, et parfois un sauna de 5 à 10 mn.

Bref, il me semble, mais je ne suis pas un spécialiste, que ce mode de fonctioonement est plutôt "raisonnable", bénéfique. Il permet d'entretenir ma forme physique et de ménager mon système digestif. Par ailleurs, je fais  en ce moment une cure de détox foie (cela fait un peu plus de 2 semaines), en prenant du jus de citrons bios mélangé à de l'eau chaude, des tisanes bio détox, au moins 4 fois par jour, 2 comprimés de curcuma + poivre noir (cure d'1 mois), 5 comprimés de spiruline pour les protéines (vu que je ne mange plus d'animaux), et enfin, du magnésium (cure d'1 mois). Je saupoudre mes potages et mes salades de jus d'herbe de blé, et lors de mes (petits) excès du weekend, je bois une cuillère d'elixir du Suèdois.

Je reviens de loin, car avant cette prise de conscience subite, mon allimentation était déplorable. Alimentation carnée 2 fois par jour, du pain, du riz blanc, des pâtes presque tous les jours, sous toutes les formes, des sucres après chaque repas, soit sous forme de dessert, soit sous forme de fruits ou encore de yaourts au soja sucrés. Assez peu de légumes, et un peu de fromage (beaucoup moins qu'en ce moment). Et beaucoup de grignotage à base de chocolat au lait, de berres de céréales sucrées et de fruits secs sucrés (raisins, abricots, pruneaux). Bref, de quoi faire qq maladies cardio-vasculaires dans 5 à 10 ans.

Voilà, je souhaitais apporter ces quelques précisons, afin de ne pas passer pour le goinffre mangeur de rillettes et de saucisson, que je ne suis pas

Sinon, je souhaiterais revenir sur le jeûne lui-même. En effet, sur les forums et dans mes bouquins, j'ai lu tout et son contraire au sujet des techniques à mettre en place lors d'un jeûne. Par exemple, pendant le jeûne, faut-il se reposer ou faut-il faire des randonnées, voir du sport? Faut-il être accompagné, dans un institut par exemple, ou pas?
Par ailleurs, pourquoi les ouvrages spécialisés (j'en ai lu 3, le dernier est celui écrit par le naturopathe français Thomas Ulh que j'ai lu à postériori), ne mettent-ils pas en garde les futurs jeûneurs contre cette fameuse crise d'acido-cétose (ou autolyse) qui est pourtant le point noir évident? On a l'impression en lisant ces livres, que le jeûne est facile. J'ai l'impression de m'être"fait avoir" en queqlue sorte. Et pas question pour moi de consulter un médecin avant, car en france, la médecine est hostile au jeûne.

Toutefois, je ne compte pas abandonner. Je prévois un nouveau jeûne à l'entrée de l'hiver et tous vos conseils seront les bienvenus.

Merci à vous.

Pascal


Dernière édition par Pascal_PLASSARD le Mer 21 Mar 2018 - 9:35, édité 4 fois

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Message  Pascal_PLASSARD Mer 21 Mar 2018 - 8:38

Fort de vos conseils, je viens d'acheter les 2 livres que vous recommandez.
J'ai également commandé le livre "Je détoxique mon foie, c'est parti !".

Bref, je vais essayer d'enrichir ma maigre connaissance du sujet.

Avez-vous vécu, lors de vos jeûnes, cette fameuse euphorie qui vous pousse à l'altruisme et booste vos performances cognitives?

Petit détail pratique du forum : savez-vous s'il est possible d'uploader un fichier jpg à partir de son ordi (pas d'un site web)?

Merci d'avance.

Pascal
-------------------------------------------------

J'ai trouvé ce site : naturaforce.com/blog/2017/05/16/regime-cetogene-dangereux-ou-miraculeux/

qui décrit avec pragmatisme les avantages et les dangers du régime cétogène.

Qu'en pensez-vous?

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Message  Jeff Jeu 22 Mar 2018 - 5:45

Selon moi (et beaucoup d'autres :-) ), la santé repose sur 5 piliers: Alimentation, sommeil, spiritualité, exercice physique et gestion du stress.

Personnellement, je suis assez d'accords avec ce que tu décris concernant ton alimentation ainsi que ta pratique du sport. Très précis et discipliné même! :-)

Concernant le jeûne thérapeutique maintenant:
Oui, pour moi c'est très facile de jeûner. J'ai fait les 21 jours à l'eau du 17 février au 9 mars 2018 sans aucun soucis. Mais: Chez moi, au repos en étant allongé la plupart du temps, en me baladant environ 30-45 minutes par jour avec le chien, tranquille et c'est tout. Pas de sport, pas de randonnée, pas d'effort qui aurait ralentis le travail de fond.

Plus on reste au repos, plus on ressent l'effet "je suis ko, je suis fatigué et j'ai un horrible gout dans la bouche" et c'est normal, c'est ce qui se produit lorsque le travail en profondeur se fait. A contrario, plus on est actif, moins on ressent les effets "indésirables". Mais c'est cela le jeûne thérapeutique!

Personnellement je n'ai jamais été surpris par ce qui m'est arrivé durant mes jeûnes, tout correspond en tout points à ce que Shelton ou Boudreau on décris dans leurs livres, d'ailleurs je n'ai pas lu d'autre livres sur le sujet depuis longtemps, tant ceux-ci sont selon moi suffisamment complet.


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Message  Pascal_PLASSARD Jeu 22 Mar 2018 - 6:38

Merci beaucoup pour ta réponse. Je vais acheter l'un des ouvrages que tu cites. Lequel me conseillerais-tu?

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Message  Jeff Jeu 22 Mar 2018 - 6:47

celui-ci est très bien: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Message  Pascal_PLASSARD Jeu 22 Mar 2018 - 6:53

hyper rapide. Merci.

Je viens de jeter un oeil sur Amazon.
Intéressant. Il y a juste une critique négative de la part d'un médecin

Je vais suivre ton conseil et le commander

En ce moment, mes lectures sont orientées sur ce sujet


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Message  Pascal_PLASSARD Ven 23 Mar 2018 - 9:58

J'ai mis à jour les tableaux.

C'est plus lisible, désormais et en couleur, en plus

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Message  david9669 Ven 30 Mar 2018 - 12:14

Bonjour Pascal,

Respect pour ton long témoignage.

Tu as en effet compris que l'erreur a été de croire que le pallier était la perte d'appétit. Non, le palier est justement cette grande fatigue et maux de tête qui arrivent entre le 3ème et 5ème jour.

Je t'invite à consulter ma première expérience à ce sujet :

david a écrit:Ça a été dur de me lever ce matin.
J'ai traîné un moment avant de me mettre au boulot sur mon PC.
Tout mes gestes étaient lents.
J'ai très mal à la gorge et j'ai la langue blanche. Je suis plutôt affaibli.
Je dois être dans la phase de désintoxication.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


Dernière édition par david9669 le Ven 30 Mar 2018 - 19:09, édité 1 fois
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Message  Pascal_PLASSARD Ven 30 Mar 2018 - 18:40

Bonjour David,

merci pour ton retour. Je viens de lire ton expérience qui correspond bien à ce que j'ai vécu.
En effet, c'est bien ce "mur" là que je n'ai pas réussi à franchir. J'étais malade comme un chien, à ma grande surprise, car les livres que j'avais lu sur le jeûne un peu avant ma tentative ne parlaient pas de ça. Depuis, le temps a passé (un bon mois déjà), et j'ai lu des tas de choses sur le sujet qui m'ont ouvert les yeux sur cette fameuse autolyse. Je devrais d'ailleurs corriger quelques passages de mon témoignage pour le rendre plus précis.

Malgré cet épisode douloureux, le jeûne garde tout son attrait à mes yeux. Et je compte bien retenter l'aventure dans quelques mois, lorsque je serai parfaitement préparé à affronter de nouveau l'acidocétose. Ce que j'ai écris à ce sujet dans mon compte-rendu au début de ce post n'est pas faux, mais est très incomplet. Les façons de bien se préparer sont nombreuses et demandent un peu de temps, surtout dans mon cas personnel où j'étais très "intoxiqué". Avec le recul, je me rends compte à quel point j'ai été stupide de croire qu'après une semaine de régime cétogène je serai paré. Les deux bouquins que j'avais lus avant étaient incomplets, intéressants et motivants, certes, mais occultant totalement cette phase de mal-être catastrophique dans mon cas et comment bin s'y préparer. Je me demande toujours ce qui me serait arrivé si je n'avais pas arrêté mon jeune à temps. D'ailleurs, était-ce réellement à temps? N'ai-je pas endommagé quelques fonctions? Je n'y connais rien, je ne suis pas médecin, mais je me sens disons différent d'avant le jeûne, comme si j'étais en convalescence. C'est très bizarre. J'ai des hauts et parfois des bas, même si j'ai retrouvé un niveau de vitalité satisfaisant qui me permet d'avoir une activité professionnelle normale.

Bref, aujourd'hui, je suis en train de bichonner mon foie (et tout le reste d'ailleurs), avec une alimentation sans sucre, sans viande (enfin presque plus) et de plus en plus bio. En parallèle, je suis toujours en détox du foie (chardon-marie, pollen, germe de blé, curcuma&poivre noir, spiruline, huile de coco, avocat et tisane détox foie bio). Je me sens mieux au niveau digestion, mais je n'arrive pas en rentrer en mode cétogène, malgré cette alimentation et le jeûne de 15h quotidien (saut du petit dèj.). Cependant je continue à perdre du poids, assez lentement, mais sûrement. Je persévère, et à l'automne, je tenterai mon deuxième jeûne, en pensant être suffisament détoxifié avec un foie propre et en pleine forme. De toutes facons, je laisserai un compte-rendu circonstancié

Ce forum est le bon endroit pour échanger nos expériences, peut-être aussi pour nous rassurer, et nous motiver pour la suite. Je ne regrette absolument pas d'avoir livré tous les détails de mon aventure, car j'espère que ça pourra éclairer quelques personnes qui comme moi ont vécu l'aventure ou qui voudront se lancer seul sans béquilles. Tous les retours que j'ai reçus sont tous riches d'enseignements, et c'est bien ce que j'espérais.
Merci.

Bien à vous,
Pascal



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Message  david9669 Ven 30 Mar 2018 - 19:24

Pascal_PLASSARD a écrit:Ce forum est le bon endroit pour échanger nos expériences, peut-être aussi pour nous rassurer, et nous motiver pour la suite.
C'est exactement cela… Je m'aidais aussi du reportage « Le jeûne, une nouvelle thérapie » [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Je suis un peu dans le même cas que toi : perdre du poids… Si tu lis mon expérience, ça avait marché, mais hélas, par manque de suivi, j'ai eu l'effet « ping pong », ce forum m'avait pourtant bien averti à ce sujet : reprendre la nourriture est plus difficile que de commencer le jeûne.

Ce qui a fauté pour ma part, c'est le retour de ma femme et mes filles, je n'ai pas voulu leur imposer ma reprise avec comme seul nourriture des fruits ; le jeûne était très mal vu en France, ça inquiétait, mais ça évolue dans le bon sens à ce sujet (je n'ai plus peur de dire que je l'ai pratiqué et que j'en suis fière), mieux ça intéresse mes concitoyens…

Mais à l'époque, qui n'était pourtant pas si loin, j'avais peur d'inquiéter mes proches à ce sujet : à leur yeux j'étais un bon vivant. J'ai donc fait l'impasse sur la reprise de l'après jeûne, grave erreur.

J'ai été très heureux de cette aventure (c'est peu dire), pour une première ça ne pouvait pas être parfait (tu en sais qq. chose ) Bref je vais recommencer l'expérience, mais cette fois-ci je compte bien ne pas louper la reprise
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Message  Pascal_PLASSARD Ven 30 Mar 2018 - 19:55

c'est vrai que tout cela évolue dans le bon sens. Heureusement.
Même si la médecine officielle reste toujours assez fermée sur le jeûne. De même que la diététique conventionnelle reste axée sur les céréales, les fruits et le sucre. Les graisses sont les enemis à abattre. Ce qui est une erreur fondamentale, à mon humble avis. Dernièrement, j'ai regardé un reportage sur Arte qui dénonçait les lobbies du sucre aux USA d'avoir rendu le choléstérol (donc les graisses) responsables des maladies cardio-vasculaires, suite à une enquête truquée dans les années 50. C'est totalement faux, c'est bien sûr le sucre l'enemi n°1, même si c'est encore contesté un peu partout. Le sucre est partout même là où il ne devrait pas. Et pour cause, car le sucre appelle le sucre. C'est un poduit qui rapporte des milliards, mais totalement nuisible.

Sinon, toujours d'accord avec toi, la vie de famille est peu conciliable avec ces concepts, si on est seul à les pratiquer. J'ai un peu le même problème que toi. Ma femme et mon fils ne comprennent pas trop ce que je fais, et si j'ai été malade, je l'ai bien cherché...Pas très encourageant tout ça. Mais comme je suis persuadé d'avoir raison de faire ce que je fais, ça me motive et j'espère secrètement qu'ils finiront pas comprendre et me suivre.

Je n'ai plus trop de temps à perdre avec les autres. Désormais, j'essaie de faire ce que je crois juste, au détriment des autres. A 58 ans, je n'ai plus le temps de composer.
Ma santé avant tout et tans pis si je suis incompris.

Tout comme toi, je suis heureux d'avoir tenter mon aventure, mêm si je n'ai pas tenu plus de 5 jours! Je me sens un peu comme un précurseur. Et je compte bien remettre ça:)
On apprend de ses erreurs, c'est bien connu. La prochaine ce sera mieux, et la troisième sera parfaite. Soyons optimistes.

Je te souhaite une bonne nuit. Je vais aller dormir, il est presque 1h du matin.

A bientôt le plaisir de te lire,

Pascal

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Message  marc57 Mer 18 Avr 2018 - 8:23

merci de ce témoignage intéressant;

mon premier jeun date de 3 ans; j ai fait 3 semaines direct à l eau; pas de crise de cétose, ni d illumination quelconque ( j ai 60 ans et oui... il faut se nettoyer )

l année suivante.. un mois entier soit 31 jours; rien non plus , à part un gout horrible dans la bouche.

pas de lavement , pas de jus ni bouillon; à la russe , à la shelton.

autre année ; 3 semaines .

pas de suivi mais je suis médecin; seul mon acide urique est monté +++ mais revenu normal apres.

aucune préparation mais je buvais pas mal de jus vert avant ; bref j ai hate de recommencer mais c est vrai que la famille ,le social etc;;; c est le plus dur à gérer;

bon courage marc


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Message  maricali Mer 18 Avr 2018 - 8:29

Un médecin !!!! et qui jeûne ! mais c'est super ça et tellement rare un médecin favorable au jeûne thérapeutique

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Message  Pascal_PLASSARD Mer 18 Avr 2018 - 11:01

Bonjour Marc,

merci pour ton retour d'expérience. Vraiment édifiant! Aucun symptôme de la crise du 4è jour.
Bravo. 

Par ailleurs, je rejoins Maricali dans son enthousiasme pour le médecin que tu es et qui considère le jeûne comme un geste thérapeutique valable.

Est-ce que tu penses que j'ai eu raison d'arrêter comme je l'ai fait, ou bien aurais-je pu continuer sans risque?

A bientôt.

Pascal

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Message  marc57 Mer 18 Avr 2018 - 11:15

je pense que tu as bien fait d arrêter... mais pas au soda LOL. un jus vert aurait été mieux ; mais c e n est pas grave; ca te fait une expérience;moi , j ai arrêté mon premier jeun... par un apero entre voisin: vie sociale oblige; et bien , je m en souviens encore; le champagne m a provoqué de superbes brulures d estomac;

et pas de sport pendant le jeun; on peut marcher si tu le sens; mais l energie doit être pour nettoyer er réparer le corps;

bon courage et vive le jeun

MD

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Message  Pascal_PLASSARD Mer 18 Avr 2018 - 13:10

Merci pour ta réponse.

j'ai eu un peu peur sur le moment, et j'ai pensé qu'il ne fallait pas brusquer le corps.
Comme je l'ai raconté plus haut, je compte bien retenter l'expérience un peu plus tard dans l'année.

Entre temps, après avoir fait une détox du foie sur 3 semaines environ, je me suis mis à l'alimentation cétogène et hypotoxique, s'il vous plait:)
Enfin, j'essaye, car mon goût pour le sucre est vraiment difficile à vaincre. 

Je suis en cétose légère (case du milieu de l'échelle sur les bandelettes urinaires) dans la semaine.
Le weekend je quitte la cétose, car je dois me mettre au diapason familial. Les entorses sont plus nombreuses. 
Toutefois, je saute le petit-déjeuner tous les jours, avec facilité, ce qui contribue à un meilleur bien-être général (dans mon cas). 

Ceci dit, ma perte de poids régulière est arrivée à un palier. Je stagne autour de 83 kg. Mon objectif est 72 kg.
Je vais donc être obligé de m'astreindre à plus de rigueur dans mon régime cétogène. Je dois faire partie des gens dont le seuil de sucre quotidien est très bas. Quel dommage pour moi!

J'avoue que l'expérience du jeûne est assez troublante. Quelle surprise le jour où la faim disparaît. Comme tu le dis, ça fait une belle expérience. 

Pour le sport pendant le jeûne, je suis d'accord avec toi. J'ai bien vu que dans mon cas, de toutes façons, le sport aurait été impossible à pratiquer. C'est tout de même incroyable de voir dans TOUS les bouquins à la mode sur le jeûne que le sport, la marche, les randonnées, etc; sont encouragées. Cela m'a toujours surpris.

Au plaisir de te lire:)

Pascal

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Message  Pascal_PLASSARD Mar 15 Mai 2018 - 5:16

Bonjour à tous,

voici quelque temps que je n'ai pas donné de nouvelles.

Alors, en voici.
Je persiste dans mon nouveau mode alimentaire pour mon plus grand bien

Je saute toujours le petit déjeuner, je bois toujours beaucoup dans la journée (tisanes bio, soit détox, soit rooïbos, lait de coco ou d'amandes bio, eau de source Roucous ou Volvic en alternance). Au niveau solide, je suis bien sûr toujours dans le "régime cétogène", avec une consommation très limitée - moins de 75g/jour - de glucides (chocolat noir bio à 75%, yaourt au soja, fraises ou framboises). J'évite le plus possible la viande, les volailles, le poisson, par contre, je ne me limite pas dans la conso d'oeufs frais (plat, dur, omelette) et de légumes cuits ou crus. J'agrémente mes salades (tomate, avocat, etc.) de graines germées, de graines de lin, d'huile de noix et soja. Je prends également des harengs, sardines, maquereaux en boîte. De temps en temps, j'apprécie avec plaisir un houmous bio au sésame ou au citron. Et du fromage quotidiennement, c'est mon péché mignon.
Lorsqu'une envie de grignottage survient dans la journée, ce qui m'arrive parfois, je prends des amandes grillées salées, de noix de macadomia ou encore qq carrés de chocolat noir.

De temps à autre, je fais des écarts, le weekend surtout, pour accompagner ma famille qui elle, n'a pas (encore) basculé. Pour rétablir l'équilibre, je jeûne le lendemain de l'excès, ou le lundi. En fait, depuis que j'ai expérimenté le jeûne, il m'est désormais facile de jeûner à volonté, un jour, voir deux de suite. Pas plus pour l'instant, car je ne souhaite pas me replonger dans un jeûne plus long dans l'immédiat. Je reste encore un peu "frileux" à l'idée de retrouver les symptômes de la crise d'acidocétose.

De plus, je fréquente également de façon régulière (3 à 4x par semaine) une salle de sport où je pratique du cardio et un peu de muscu d'entretien (à près de 58 ans, les muscles commencent à s'affaisser de façon disgracieuse).

Tout ceci m'apporte :
- un bien-être amélioré (moins d'incofort quotidien dû à la digestion, entre autres),
- un regain de vitalité (particulièrement bien ressentie pendant mes dernières vacances où j'avais une pêche d'enfer),
- une perte de poids très réconfortante (j'en suis à 82kg, parti de quasiment 91kg au début de mon expérience le 16 février, soit environ 3 mois),
- une absence totale de petits déagréments tels que rhinite, rhinopharyngite ou encore bronchite, dont je suis pourtant régulièrement victime depuis mon enfance.
- de la satisfaction (de voir que mes choix sont conformes à mes attentes),

Il y a environ un mois, ma courbe de perte de poids est restée bloquée à un palier de 83kg, puis c'est reparti doucement à la baisse depuis 2 semaines environ, pour mon plus grand plaisir.

Encore une info avant de vous laisser : mon taux de cétones oscille de zéro à moyen dans la semaine (mesure quotidienne faite le matin au réveil à l'aide des bandelettes urinaires). Je n'arrive pas à rentrer en cétose totale. Je consomme régulièrement de l'huile de coco, que je mélange à mes tisanes et autres thés, je limite mon apport de sucre quotidien, mais peut-être pas assez.
Si quelqu'un à des infos là-dessus (comment entrer en cétose et y rester durablement), je suis preneur.


Portez vous bien

Pascal_PLASSARD

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Message  Bountygong Mar 15 Mai 2018 - 14:46

Quasiment que des bonnes nouvelles !
Bravo pour cette constance et pour ces résultats.
Bountygong
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Message  Jeff Jeu 17 Mai 2018 - 6:33

Hello, bravo et merci pour les news.

j'ai des infos pour ton entrée en cétose ;-)

tu consommes env 75g/jours de glucides, c'est trop. Il est conseillé de se tenir en dessous de 30g/jour, au grand maximum 50 (mais pas durant la transition). Pour entrer en cétose, il faut être relativement stricte au départ.

J'ai tester l'alimentation cétogène durant 5 semaines, personnellement je remarque très bien lorsque j'ai trop abusé des noix de cajous et que je remonte vers le mode "sucre" :-)
(39g de glucide pour 100g de noix, on y est très vite! bien lire les compositions des aliments est essentiel).

Je suis tellement convaincu que ce mode d'alimentation est ce qu'il me faut que je me prépare à y replonger tout bientôt pour une longue durée. Je ne peux donc que l'encourager :-)

En espérant que cela pourra t'aider.

ps: j'avais fait un petit bilan ici sur le poste de Luc: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Message  Pascal_PLASSARD Mar 22 Mai 2018 - 14:05

Merci Jeff, pour ton retour.

Pascal_PLASSARD

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