Étude Inserm sur le jeûne
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Étude Inserm sur le jeûne
Bonjour à tous,
Un rapport sur le jeûne émanant de l'inserm , sur le site
http://www.inserm.fr/thematiques/sante-publique/rapports-publies
Le lien vers le rapport :
https://www.inserm.fr/content/download/81366/613834/file/Rapport+jeune_final.pdf
Je n'ai pas tout lu mais j'en ai compris que les protocoles mis en oeuvre (en particulier le principe de randomisation) pour mener une étude scientifique sont difficilement applicable au jeûne.
Extrait en page 2:
"Il faut toutefois noter la grande difficulté qu’il y a ici, encore plus qu’ailleurs, à réaliser des essais
thérapeutiques conformes aux canons du méthodologiquement correct. Par exemple, arrêter
partiellement ou non de s’alimenter pour « aller mieux » résulte souvent d’un cheminement
personnel profond ; il n’est donc pas aisé de le décider à l’issue d’un tirage au sort."
Un rapport sur le jeûne émanant de l'inserm , sur le site
http://www.inserm.fr/thematiques/sante-publique/rapports-publies
Le lien vers le rapport :
https://www.inserm.fr/content/download/81366/613834/file/Rapport+jeune_final.pdf
Je n'ai pas tout lu mais j'en ai compris que les protocoles mis en oeuvre (en particulier le principe de randomisation) pour mener une étude scientifique sont difficilement applicable au jeûne.
Extrait en page 2:
"Il faut toutefois noter la grande difficulté qu’il y a ici, encore plus qu’ailleurs, à réaliser des essais
thérapeutiques conformes aux canons du méthodologiquement correct. Par exemple, arrêter
partiellement ou non de s’alimenter pour « aller mieux » résulte souvent d’un cheminement
personnel profond ; il n’est donc pas aisé de le décider à l’issue d’un tirage au sort."
Aldric- Messages : 94
Date d'inscription : 19/08/2015
Age : 49
Localisation : Paris (France )
Re: Étude Inserm sur le jeûne
Merci Aldric pour ce lien menant à l'expérimentation du jeûne VS certaines maladies articulaires.
Finalement, de gens atteints de polyarthrite-rhumatoïde ont obtenus de bons résultats en comparaison de ceux qui n'avaient pas jeûné.
À la page 38 du rapport : file:///C:/Users/bazou/Downloads/Rapport+jeune_final%20(2).pdf
il est écrit :
Après 1 mois passé à la maison de santé, les patients qui ont d’abord suivi 7 à 10 jours de jeûne
puis une réintroduction personnalisée des aliments, montrent une diminution statistiquement
significative (test-t apparié) du nombre d’articulations rigides (p<0,0002), de l’indice de Ritchie
(p<0,0004), du nombre d’articulations enflées (p<0,04), de la douleur (p<0,0001), de la durée du
dérouillage matinal (p<0,0002), de la vitesse de sédimentation (p<0,002), du taux de protéine C
réactive (p<0,0001) et du nombre de plaquettes (p<0,006). Ils montrent aussi une augmentation
statistiquement significative de la force de la poigne (p<0,0005) et du score global de l’évaluation
de l’état de santé (p<0,0001). Les améliorations mesurées se sont maintenues pendant toute
l’année de suivi. A la même période, à la sortie de la maison de convalescence dans laquelle ils ont
séjourné, le groupe contrôle présente une réduction significative de la douleur (p<0,002), sans
autre changement notable.
Les résultats de ces expériences correspondent à ce que nous observons également chez les jeûneurs ayant des problèmes articulaires. À titre d'exemple, il y a 11 ans, mon épouse était atteintes de polyarthrite-rhumatoïde; elle devait même se déplacer avec une canne ou en fauteuil roulant. Suite à un jeûne de 9 jours, toutes ses articulations redevinrent presque normales. Puis, plusieurs mois plus tard, des raideurs et douleurs firent graduellement leur apparition. Elle fit un second jeûne qui fit disparaître à nouveau les douleurs. Finalement, en jeûnant une fois par année, ce problème articulaire disparut graduellement et n'est pas revenu depuis.
Re: Étude Inserm sur le jeûne
Bonjour Luc,
Cette étude fait dire à un site gouvernemental français la conclusion suivante :
"En conclusion
Tout jeûne important, qu’il soit complet ou partiel (avec apport calorique jour-
nalier inférieur à 300 kcal), ne doit être effectué qu’au sein d’une structure
médicalisée pour éviter la survenue d’effets indésirables graves. À ce jour,
aucune structure médicalisée ne propose ce type de pratique en France.
Concernant la pratique du jeûne sous encadrement médical, il n’existe à ce
jour pas d’études scientifiques suffisamment nombreuses et rigoureuses
permettant de conclure quant à son efficacité thérapeutique ou préventive."
http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/fiche_jeune.pdf
Il y a beaucoup de réticences en France sur le jeûne.
Certains médecins qualifient la pratique " d'extrêmement dangeureuse"......c'est bien dommage pour la motivation des personnes qui voudraient s'y initier.
Cette étude fait dire à un site gouvernemental français la conclusion suivante :
"En conclusion
Tout jeûne important, qu’il soit complet ou partiel (avec apport calorique jour-
nalier inférieur à 300 kcal), ne doit être effectué qu’au sein d’une structure
médicalisée pour éviter la survenue d’effets indésirables graves. À ce jour,
aucune structure médicalisée ne propose ce type de pratique en France.
Concernant la pratique du jeûne sous encadrement médical, il n’existe à ce
jour pas d’études scientifiques suffisamment nombreuses et rigoureuses
permettant de conclure quant à son efficacité thérapeutique ou préventive."
http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/fiche_jeune.pdf
Il y a beaucoup de réticences en France sur le jeûne.
Certains médecins qualifient la pratique " d'extrêmement dangeureuse"......c'est bien dommage pour la motivation des personnes qui voudraient s'y initier.
Aldric- Messages : 94
Date d'inscription : 19/08/2015
Age : 49
Localisation : Paris (France )
Re: Étude Inserm sur le jeûne
la réticence est présente un peu partout dans le monde "conventionnel" (pharma & économique). Il y a pas mal de gens qui n'ont pas envie que d'autre guérissent sans consommer de pharma. De plus, lorsque l'on jeûne, on ne fait pas fonctionner le commerce alimentaire.
Cela fait pas mal de monde qui a intérêt à ce que la situation reste la même et qui fait son possible pour minimiser les bienfaits du jeûne chaque fois que c'est possible.
La seconde partie du pdf ci-dessus est même complétement l'exemple de ceci. Un pur tissus mensonger écris par des gens n'ayant jamais jeûner:
"Quels sont les risques ?
Si la pratique du jeûne encadré au sein d’une structure médicalisée semble globalement peu dangereuse, des
risques sérieux existent si cette pratique a lieu en dehors d’une structure médicalisée.
Le jeûne, outre la sensation de faim, peut provoquer des maux de tête importants, des étourdissements, voire
des malaises. Au-delà de deux semaines, il peut provoquer des anémies par carence en fer, des inflammations
et fibroses au niveau hépatique et une dégradation du capital osseux.
Le risque le plus grave associé au jeûne est celui de la survenue de troubles du rythme cardiaque
pouvant dans certains cas conduire au décès.
Les risques sont accrus chez certaines populations spécifiques comme :
les femmes enceintes (impacts particulièrement importants sur la santé du foetus) ou allaitantes ;
les enfants ou adolescents (ralentissement de la croissance et du développement pubertaire) ;
les personnes âgées (risque d’arythmie cardiaque plus important chez les femmes ménopausées si le jeûne
est complet) ;
les sportifs (risques de perte osseuses et absence de règles chez les femmes)."
Cela fait pas mal de monde qui a intérêt à ce que la situation reste la même et qui fait son possible pour minimiser les bienfaits du jeûne chaque fois que c'est possible.
La seconde partie du pdf ci-dessus est même complétement l'exemple de ceci. Un pur tissus mensonger écris par des gens n'ayant jamais jeûner:
"Quels sont les risques ?
Si la pratique du jeûne encadré au sein d’une structure médicalisée semble globalement peu dangereuse, des
risques sérieux existent si cette pratique a lieu en dehors d’une structure médicalisée.
Le jeûne, outre la sensation de faim, peut provoquer des maux de tête importants, des étourdissements, voire
des malaises. Au-delà de deux semaines, il peut provoquer des anémies par carence en fer, des inflammations
et fibroses au niveau hépatique et une dégradation du capital osseux.
Le risque le plus grave associé au jeûne est celui de la survenue de troubles du rythme cardiaque
pouvant dans certains cas conduire au décès.
Les risques sont accrus chez certaines populations spécifiques comme :
les femmes enceintes (impacts particulièrement importants sur la santé du foetus) ou allaitantes ;
les enfants ou adolescents (ralentissement de la croissance et du développement pubertaire) ;
les personnes âgées (risque d’arythmie cardiaque plus important chez les femmes ménopausées si le jeûne
est complet) ;
les sportifs (risques de perte osseuses et absence de règles chez les femmes)."
Re: Étude Inserm sur le jeûne
"Jeff" a écrit :
[i]"Quels sont les risques ?
Si la pratique du jeûne encadré au sein d’une structure médicalisée semble globalement peu dangereuse, des
risques sérieux existent si cette pratique a lieu en dehors d’une structure médicalisée.
Rares sont les pays ayant une telle structure. Oui, cela serait l'idéal, tel que cela existe en Allemagne.
Le jeûne, outre la sensation de faim, peut provoquer des maux de tête importants, des étourdissements, voire
des malaises. Au-delà de deux semaines, il peut provoquer des anémies par carence en fer, des inflammations
et fibroses au niveau hépatique et une dégradation du capital osseux.
Oui, la majeure partie des jeûneurs ressentent ce type de réactions plus ou moins accentuées, elles sont inhérentes au processus de rétablissement. Malgré ces inconvénients temporaires, on ne constate pas de carence, mais plutôt le contraire en examinant les résultats des tests sanguins. Voir le sujet ICI
Le risque le plus grave associé au jeûne est celui de la survenue de troubles du rythme cardiaque
pouvant dans certains cas conduire au décès.
Les risques sont accrus chez certaines populations spécifiques comme :
les femmes enceintes (impacts particulièrement importants sur la santé du foetus) ou allaitantes ;
les enfants ou adolescents (ralentissement de la croissance et du développement pubertaire) ;
les personnes âgées (risque d’arythmie cardiaque plus important chez les femmes ménopausées si le jeûne
est complet) ;
les sportifs (risques de perte osseuses et absence de règles chez les femmes)."
Tout ça c'est de la théorie qu'en pratique nous n'observons pas. Prenons seulement le cas de la femme enceinte : voir le lien : ICI
Voir aussi la thèse de doctorat du médecin français Michel Duverney-Guichard : ICI et LÀ. Voir aussi : ICI.
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