Carences : Y a-t-il des CARENCES lors d'un jeûne?
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Carences : Y a-t-il des CARENCES lors d'un jeûne?
Y a-t-il des carences lors d'un jeûne
"Un fait significatif que j'ai fait remarqué, les maladies de carence n'apparaissent jamais pendant le jeûne le plus prolongé, et ne se rencontrent pas pendant un régime prolongé de fruits ou de légumes verts."
Si on ne prend aucune nourriture, le corps se nourrit de ses réserves accumulées et de ses tissus les moins vitaux. Si celà est nécessaire, et jusqu'à ce que l'état squelettique soit atteint, il est capable de maintenir un équilibre entre ses éléments et ne créera pas, au-delà de l'émaciation, d'autres 'maladies de carence'. Le jeûne tend à maintenir et même à rétablir l'équilibre chimique, alors qu'un régime déséquilibré ou inadéquat tend à déséquilibrer la chimie corporelle."
Nous savons, naturellement, que le corps nourri d'aliments dénaturés est capabble d'extraire les minéraux de ses propres tissus, mais sa réserve minérale n'est jamais suffisemment grande pour satisfaire les demandes constantes faites par un régime déminéralisé. Le régime déminéralisé épuise ces réserves très rapidement.
Pendant un jeûne, il n'y a pas de demande semblable faite aux réserves minérales du corps. Les réserves de vitamines (complétines) qu'on suppose être stockées dans le foie et dans quelques autres organes internes, sont aussi beaucoup plus rapidement épuisées par un régime défectueux que pendant un jeûne.
L'expérimentation faites sur les animaux a montré que lorsqu'on fait suivre à ceux-ci des régimes déminéralisés, c'est leur système nerveux qui souffre le plus. A la suite de tels régimes, on voit apparaître, chez ces animaux, de la nervosité, des mouvements faibles et incertains et des crises de rage. D'autre part, c'est le système nerveux qui souffre le moins, il ne souffre pratiquement pas chez les animaux à qui on ne donne aucune nourriture excepté de l'eau. (Le Jeûne - Shelton)
Re: Carences : Y a-t-il des CARENCES lors d'un jeûne?
"Les régimes carencés en vitamines obligent le corps à consommer ses réserves de vitamines; mais nous ne savons pas si le corps est forcé de consommer ces réserves lorsqu'il vit aux dépens de ses ressources internes. Nous ne pouvons pas affirmer que ces réserves ne contiennent pas les vitamines nécessaires à leur utilisation. Nous savons seulement que les états pathologiques attribués aux avitaminoses ne se créent pas par suite d'un jeûne prolongé. Puisque ces dommages n'existent pas, il n'y a donc pas de demande correspondante de compensation.
Le jeûne ne produit pas de lésions dangereuses des tissus importants ou vitaux qui puissent survenir pendant un jeûne.
Weger dit: 'Même si les vitamines sont quelque peu consommées pendant le jeûne, nous considérons ce facteur comme négligeable, comparé à l'épuration de la chimie corporelle et aux influences bienfaisantes qui se produisent. Après le jeûne, les tissus sont plus réceptifs; ils assimilent facilement et utilisent les vitamines qui sont les éléments nécessaires contenus dans les aliments vitaux ou fondamentaux'. (Shelton)
Re: Carences : Y a-t-il des CARENCES lors d'un jeûne?
Jeûne et oligo-éléments
Les oligo-éléments sont des éléments chimiques présents en faibles quantités, mais néanmoins essentiels à l'organisme.
Le Dr Duverney-Guichard* n'a rapporté aucune carence en fer, en zinc, en cuivre, en manganèse et en sélénium pendant le jeûne de quarante-deux jours qu'il a analysé. D'ailleurs, le plupart des études effctuées à ce sujet ont révélé un taux de zinc sanguin plus élevé que la normale.
Jeûne, vitamines et minéraux
Le Dr Duverney-Guichard n'a relevé aucune carence en vitamines et en minéraux au cours d'un jeûne de quarante-deux jours qu'il a surveillé et mesuré. Le potassium, le calcium, le chlore, le magnésium, le phosphore, le sodium n'ont subi aucune modification significative. De même, aucune déficience en vitamine B2, B6, B9 et A n'a été observée.
On a vu que la dégradation des protéines musculaires fournit à l'organisme des vitamines, des minéraux et des oligo-éléments.. Le foie, qui est un important réservoir de vitamines, participe aussi au maintien de l'équilibre minéral et vitaminique.
Le phénomène d'économie des nutriments produit par la diminution de la masse active des muscles, du tissu cutané et du tissu digestif réduit les besoins vitaminiques: nos tissus moins actifs ont des besoins plus restreints.
* Dr Michel Duverney-Guichard; thèse de doctorat présentée en 1986 à l'Université de Grenoble en France.dans laquelle il étudie l'évolution d'un jeûne.
Tiré de "Jeûner pour sa santé" (Nicole Boudreau)
Les oligo-éléments sont des éléments chimiques présents en faibles quantités, mais néanmoins essentiels à l'organisme.
Le Dr Duverney-Guichard* n'a rapporté aucune carence en fer, en zinc, en cuivre, en manganèse et en sélénium pendant le jeûne de quarante-deux jours qu'il a analysé. D'ailleurs, le plupart des études effctuées à ce sujet ont révélé un taux de zinc sanguin plus élevé que la normale.
Jeûne, vitamines et minéraux
Le Dr Duverney-Guichard n'a relevé aucune carence en vitamines et en minéraux au cours d'un jeûne de quarante-deux jours qu'il a surveillé et mesuré. Le potassium, le calcium, le chlore, le magnésium, le phosphore, le sodium n'ont subi aucune modification significative. De même, aucune déficience en vitamine B2, B6, B9 et A n'a été observée.
On a vu que la dégradation des protéines musculaires fournit à l'organisme des vitamines, des minéraux et des oligo-éléments.. Le foie, qui est un important réservoir de vitamines, participe aussi au maintien de l'équilibre minéral et vitaminique.
Le phénomène d'économie des nutriments produit par la diminution de la masse active des muscles, du tissu cutané et du tissu digestif réduit les besoins vitaminiques: nos tissus moins actifs ont des besoins plus restreints.
* Dr Michel Duverney-Guichard; thèse de doctorat présentée en 1986 à l'Université de Grenoble en France.dans laquelle il étudie l'évolution d'un jeûne.
Tiré de "Jeûner pour sa santé" (Nicole Boudreau)
Cas pratique
Voici un exemple concret que nous avons pu observer au cours d'un jeûne de Lison mon épouse au printemps 2005.
Depuis de nombreuses années, Lison avait des problèmes avec ses ongles qui étaient toujours très minces et cassants. Elle avait beau prendre des suppléments, cette situation ne s'améliorait pas.
Or, pendant son jeûne, ce problème d'ongles minces et cassants, plutôt que d'augmenter, le contraire se produisit! Aussi curieux que cela puisse parraître, à mesure que le jeûne progressait, Lison se rendait compte que ses ongles devenaient de plus en plus rigides et épais pour devenir tout à fait normaux.
Ceci montre que pendant le jeûne, le corps continue de s'alimenter de façon très efficace et très équilibrée à partir de ses réserves.
Autres constatations :
Afin de corroborer les résultats obtenus par le Dr Duverney-Guichard en ce qui concerne entre autre la formule sanguine, voici les résultats de tests sanguins de Lison (mon épouse) faits plusieurs mois avant et après son jeûne en 2005
À noter que Lison a toujours fait de l'anémie; les médecins lui prescrivaient régulièrement du fer. Son alimentation contenait régulièrement du foie et autres aliments contenant du fer afin de régler ce problème d'anémie chronique mais sans résultats.
Tests sanguins de Lison:
........................avant-jeûne .......après-jeûne..........normales
fer sérique .........7 umol/L ...............14.....................9 - 27
saturation(calc) ...0,10 ....................0,26 ..............0,20 - 0,55
hémoglobine........119 g/L ................140 .................120 - 155
cholestérol ...........5,45 mmol/L ........4,12 .................< 5,20
Selon les précédents tests, on peut remarquer que ces résultats de Lison pris après son jeûne étaient normaux contrairement à ceux pris avant le jeûne.
Parmi les autres résultats, généralement ils étaient, tout en étant normaux, on pouvait observer des améliorations sur les tests pris après son jeûne.
De : Luc Envoyé : 2007-03-27 16:02
Souvent, nous entendons dire qu'un jeûne peut dérégler l'organisme et causer des problèmes de carences. Si vous avez lu les premières réponses de cette discussion, vous avez certainement vu que des prises de sang avaient été effectuées sur Lison quelques mois avant et quelques mois après son jeûne. On pouvait noter des améliorations évidentes concernant l'hémoglobine (HB), le fer ... en fait, tout ce qui était anormal quelques mois avant le jeûne était redevenu normal sur les tests sanguins pris quelques mois après le jeûne. Mais qu'en est-il maintenant, soit exactement 2 ans après?
Le 14 mars (2007), soit presque 2 ans jour pour jour après son jeûne effectué en mars 2005, Lison est allée repasser des tests sanguins pour voir ce qu'il en était.
Tous les résultats sans aucune exception étaient normaux. Aucune carence quelle qu'elle soit n'a été signalée. Précison que depuis la fin de son jeûne, Lison s'alimente sans viande (boeuf, volaille, poisson). Son alimentation est ovo-lacto-végétarienne, ce qui signifie qu'elle mange des oeufs, des fromages et yogourts nature, des céréales (riz complet, quinoa, millet), des noix, légumineuses, fruits et légumes en abondance.
Voici les résultats:
CSSS Région de Thetford Mines 14 mars 2007
BIOCHIMIE GÉNÉRALE:
CK total ....49 .... (1-170)
CRÉATININE ..59 .... (35-88)
SODIUM .....142.....(135-146)
POTASSIUM...4,2.....(3,5 - 5,1)
CHLORE .....105.....(98 - 110)
ENDOCRINOLOGIE:
TSH ...........2,07......(0,34 - 5,60)
HÉMATOLOGIE GÉNÉRALE:
GB ...........5,1 .........(4,4 - 10,8)
GR ...........4,36........(3,8 - 5,0)
HB ...........134 ........(120 - 155)
HTE .........0,403.......(0,350 - 0,470)
1 avril 2008, Lison passait de nouveaux tests sanguins afin de vérifier différents paramètres. On sait qu'elle fit un jeûne de 9 jours en décembre dernier (2007) soit il y a bientôt 5 mois pour des problèmes rhumatismaux.
Voici les résultats de ces dernier tests: 1 avril 2008
BIOCHIMIE GÉNÉRALE
.......................résultats .......... normales
GLUCOSE ...........5,2 ................(3,9 - 6,0)
CRÉATININE.......61 .................(35 - 88)
SODIUM .............140 ...............(135 - 146)
POTASSIUM .......4,3 .................(3,5 - 5,1)
CHLORE ............102 ................(98 - 110)
ENDOCRINOLOGIE
TSH ........................... 2,09 .......(0,34 - 5,60)
ACIDE FOLIQUE ...........28,1 ....normale > 11,8 ....déficient < 5,7
VITAMINE B12 ........269 ....... normale > 132 ... déficient < 108
HÉMATOLOGIE GÉNÉRALE
GB ....................4,3 ............... (4,4 - 10,8)
GR .................. 4,28 .............. (3,8 - 5,0)
HB ...................135 ................(120 - 155)
HTE ............... 0,395 ..............(0,350 - 0,470)
PLAQ .............. 265 ................(150 - 400)
Tel que nous pouvons le constater, en comparant les résultats des 3 dernières années, durant lesquelles Lison jeûna à deux reprises et fit une cure de raisin précédée de deux jours de jeûne, tous les paramètres sont restés dans les normales.
En conclusion, loin de déséquilibrer l'organisme, le jeûne y maintient l'équilibre
Qu'en est-il aujourd'hui, soit 11 ans après le jeûne mentionné précédemment exécuté en 2005 ?
Voici les résultats de tests sanguins effectués le 20 juin 2016 suite à un long demi-jeûne terminé au printemps 2016.
Depuis de nombreuses années, Lison avait des problèmes avec ses ongles qui étaient toujours très minces et cassants. Elle avait beau prendre des suppléments, cette situation ne s'améliorait pas.
Or, pendant son jeûne, ce problème d'ongles minces et cassants, plutôt que d'augmenter, le contraire se produisit! Aussi curieux que cela puisse parraître, à mesure que le jeûne progressait, Lison se rendait compte que ses ongles devenaient de plus en plus rigides et épais pour devenir tout à fait normaux.
Ceci montre que pendant le jeûne, le corps continue de s'alimenter de façon très efficace et très équilibrée à partir de ses réserves.
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Autres constatations :
Afin de corroborer les résultats obtenus par le Dr Duverney-Guichard en ce qui concerne entre autre la formule sanguine, voici les résultats de tests sanguins de Lison (mon épouse) faits plusieurs mois avant et après son jeûne en 2005
À noter que Lison a toujours fait de l'anémie; les médecins lui prescrivaient régulièrement du fer. Son alimentation contenait régulièrement du foie et autres aliments contenant du fer afin de régler ce problème d'anémie chronique mais sans résultats.
Tests sanguins de Lison:
........................avant-jeûne .......après-jeûne..........normales
fer sérique .........7 umol/L ...............14.....................9 - 27
saturation(calc) ...0,10 ....................0,26 ..............0,20 - 0,55
hémoglobine........119 g/L ................140 .................120 - 155
cholestérol ...........5,45 mmol/L ........4,12 .................< 5,20
Selon les précédents tests, on peut remarquer que ces résultats de Lison pris après son jeûne étaient normaux contrairement à ceux pris avant le jeûne.
Parmi les autres résultats, généralement ils étaient, tout en étant normaux, on pouvait observer des améliorations sur les tests pris après son jeûne.
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De : Luc Envoyé : 2007-03-27 16:02
Souvent, nous entendons dire qu'un jeûne peut dérégler l'organisme et causer des problèmes de carences. Si vous avez lu les premières réponses de cette discussion, vous avez certainement vu que des prises de sang avaient été effectuées sur Lison quelques mois avant et quelques mois après son jeûne. On pouvait noter des améliorations évidentes concernant l'hémoglobine (HB), le fer ... en fait, tout ce qui était anormal quelques mois avant le jeûne était redevenu normal sur les tests sanguins pris quelques mois après le jeûne. Mais qu'en est-il maintenant, soit exactement 2 ans après?
Le 14 mars (2007), soit presque 2 ans jour pour jour après son jeûne effectué en mars 2005, Lison est allée repasser des tests sanguins pour voir ce qu'il en était.
Tous les résultats sans aucune exception étaient normaux. Aucune carence quelle qu'elle soit n'a été signalée. Précison que depuis la fin de son jeûne, Lison s'alimente sans viande (boeuf, volaille, poisson). Son alimentation est ovo-lacto-végétarienne, ce qui signifie qu'elle mange des oeufs, des fromages et yogourts nature, des céréales (riz complet, quinoa, millet), des noix, légumineuses, fruits et légumes en abondance.
Voici les résultats:
CSSS Région de Thetford Mines 14 mars 2007
BIOCHIMIE GÉNÉRALE:
CK total ....49 .... (1-170)
CRÉATININE ..59 .... (35-88)
SODIUM .....142.....(135-146)
POTASSIUM...4,2.....(3,5 - 5,1)
CHLORE .....105.....(98 - 110)
ENDOCRINOLOGIE:
TSH ...........2,07......(0,34 - 5,60)
HÉMATOLOGIE GÉNÉRALE:
GB ...........5,1 .........(4,4 - 10,8)
GR ...........4,36........(3,8 - 5,0)
HB ...........134 ........(120 - 155)
HTE .........0,403.......(0,350 - 0,470)
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1 avril 2008, Lison passait de nouveaux tests sanguins afin de vérifier différents paramètres. On sait qu'elle fit un jeûne de 9 jours en décembre dernier (2007) soit il y a bientôt 5 mois pour des problèmes rhumatismaux.
Voici les résultats de ces dernier tests: 1 avril 2008
BIOCHIMIE GÉNÉRALE
.......................résultats .......... normales
GLUCOSE ...........5,2 ................(3,9 - 6,0)
CRÉATININE.......61 .................(35 - 88)
SODIUM .............140 ...............(135 - 146)
POTASSIUM .......4,3 .................(3,5 - 5,1)
CHLORE ............102 ................(98 - 110)
ENDOCRINOLOGIE
TSH ........................... 2,09 .......(0,34 - 5,60)
ACIDE FOLIQUE ...........28,1 ....normale > 11,8 ....déficient < 5,7
VITAMINE B12 ........269 ....... normale > 132 ... déficient < 108
HÉMATOLOGIE GÉNÉRALE
GB ....................4,3 ............... (4,4 - 10,8)
GR .................. 4,28 .............. (3,8 - 5,0)
HB ...................135 ................(120 - 155)
HTE ............... 0,395 ..............(0,350 - 0,470)
PLAQ .............. 265 ................(150 - 400)
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Tel que nous pouvons le constater, en comparant les résultats des 3 dernières années, durant lesquelles Lison jeûna à deux reprises et fit une cure de raisin précédée de deux jours de jeûne, tous les paramètres sont restés dans les normales.
En conclusion, loin de déséquilibrer l'organisme, le jeûne y maintient l'équilibre
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Qu'en est-il aujourd'hui, soit 11 ans après le jeûne mentionné précédemment exécuté en 2005 ?
Voici les résultats de tests sanguins effectués le 20 juin 2016 suite à un long demi-jeûne terminé au printemps 2016.
Tous les autres paramètres sont également dans les normales et généralement hautes. En conclusion, le jeûne et/ou le demi-jeûne, même sur de très longues périodes de dérègle pas l'organisme, mais bien au contraire, lui procure des bienfaits.Demi-jeûne très stricte de 45 jours au repos, suivi d'une réalimentation progressive de 35 jours.
Le tout terminé au printemps 2016.
Les résultats furent comme à l'habitude : articulations en bon état, quoiqu'il n'y avait pas vraiment de détérioration suite à son demi-jeûne de 35 jours en 2015.
Le présent demi-jeûne avait surtout pour but de régler un problème dentaire : résorption externe provoquée par une prothèse dentaire partielle qui appuyait trop fortement sur une dent supportant cette prothèse. La réaction de l'organisme est de tenter d'éliminer la dent subissant trop de pression afin de faire cesser la douleur.
Résultats : la plaie provoquée par la résorption externe s'est pour ainsi dire complètement cicatrisée. Mais la dent ne semble pas s'être régénérée, même si peu ou pas de douleur est maintenant présente. Cependant, la prothèse n'est plus appuyée sur cette dent. Une nouvelle dent de support devra éventuellement être prise lors de la pose d'une autre prothèse partielle.
Un point intéressant suite à ce long demi-jeûne et à cette longue réalimentation, selon des tests sanguins effectués en juin 2016, soit quelques mois après la fin de ce demi-jeûne, tous les paramètre sont dans les normales. Il faut préciser que Lison est quasi végétarienne, ne mangeant que du poisson occasionnellement, une fois ou deux par semaine.
On sait que la médecine accuse le végétarisme de provoquer de l'anémie et des carences en vit. B¹² ... voici donc les résultats :
ferritine ............. 25 ug/L ..... la normale 11 et +
vitamine B¹² ...... 269 pmol/L ............... + grand que 138 (ici la B¹² est nettement dans les normales hautes)
GR ..................... 4,76 ........................ (3,8 - 5.0)
HB ..................... 141 g/L ..................... (120 - 155) hémoglobine dans les normales hautes.
Dernière édition par Luc le Ven 23 Sep 2016 - 18:20, édité 1 fois
LES CARENCES : anémie et autres conséquences
Source : Herbert M. Shelton, Prévenir et guérir avec la voie hygiéniste, pp.115-118.
LES CARENCES : anémie et autres conséquences
"Une carence est un manque. Elle se produit lorsqu'il nous manque quelque chose. Une maladie par carence est une maladie « causée par un manque d'éléments nutritifs essentiels dans l'alimentation, des vitamines par exemple ». Elle peut être aussi « la conséquence d’un défaut du métabolisme ». Parmi les maladies de carence viennent en premier lieu le scorbut, la pellagre, le béri-béri (névrite multiple), l’ostéoporose, l’ostéomalacie, la kératomalacie (ramollissement de la cornée), l’anémie et la tuberculose. Beaucoup d’autres maladies sont la conséquence, du moins en partie, de carences.
Tout ce que nous savons des maladies par carence se fonde sur des expériences faites sur des animaux. Au cours de ces expériences, nous provoquons délibérément une carence alimentaire, et nous sommes généralement portés à tirer des conclusions définitives des résultats de ces expériences. En d’autres mots, comme il est possible de provoquer une maladie carentielle en modifiant l’alimentation, nous présumons que toutes les « maladies carentielles » sont le résultat d’une mauvaise alimentation. Je suis d’une toute autre opinion : je crois que les maladies carentielles sont rarement la conséquence d’une alimentation insuffisante, et qu’elles dépendent, dans la plupart des cas, d’un défaut du métabolisme.
Par cette affirmation, je ne veux pas dire qu’il n’y a pas de famines, que l’alimentation est toujours idéale sur un navire, en prison ou parmi les naufragés abandonnés à eux-mêmes. Je n’ignore pas non plus les insuffisances néfastes des aliments dénaturés consommés par la majorité de nos concitoyens. Je ne dis pas qu’il n’y a pas de carences dans l’alimentation des victimes de la famine ou de ceux qui, dans des circonstances exceptionnelles, ne mangent pas assez d’aliments naturels ; j’affirme que la plupart des nombreux cas de maladie carentielle ont d’autres causes. Par ailleurs, je crois que les quasi-carences dont souffrent les gens qui se nourrissent surtout d’aliments dénaturés sont la cause de bien des maladies qui ne sont pas généralement considérées comme carentielles."
Dernière édition par Luc le Dim 23 Sep 2012 - 22:36, édité 1 fois
LES CARENCES : anémie et autres conséquences
"Il y a certainement une carence de fer dans les cas d’anémie, mais cela ne signifie pas, du moins la plupart du temps, qu’il n’y a pas suffisamment de fer dans l’alimentation du patient pour subvenir aux besoins de son organisme. Au contraire, dans la plupart des cas, il y a surplus de fer dans l’alimentation. Dans les cas pernicieux d’anémie, on trouve dans toutes les viscères un surplus de pigments contenant du fer. Hunter a même découvert que, dans les cas mortels, la rate contenait une grande quantité de fer rejetée par la circulation sanguine. Ce phénomène signifie qu’il y a plus de fer dans l’organisme anémique qu’il en faut pour nourrir son sang ; mais ce fer n’est pas utilisé.
Le fait que le jeûne remédie à l’anémie nous prouve aussi que cette maladie n’est pas la conséquence d’un manque de fer dans l’alimentation, car l’organisme n’assimile sûrement pas de fer durant le jeûne. Même un jeûne relativement court accroît considérablement le nombre de globules rouges, ce qui démontre que l’organisme contient des réserves de fer, mais qu’il refuse de les utiliser, pour des raisons qui restent inconnues. On sait que l’organisme ne peut alors s’approprier le fer contenu dans les aliments ou dans les tissus, qu’il ne réussit pas à l’assimiler. C’est un défaut du fonctionnement du métabolisme. Dans ce cas, il ne s’agit pas d’un manque de fer dans l’alimentation, mais d’un manque d’utilisation de fer. La carence n’est pas d’origine alimentaire.
On a coutume de donner du fer à ces malades. Mais le traitement échoue à tous les points de vue. Le traitement échoue depuis si longtemps, on est surpris qu’il soit encore utilisé. On fournit habituellement au malade du fer sous forme de préparation pharmaceutique, ce qui, nous l’avons déjà démontré, est inutile et même dangereux. Donner des aliments riches en fer ne réussit pas non plus à guérir l’anémie. A quoi sert-il de donner au patient des aliments riches en fer, alors que ses tissus en contiennent déjà une grande quantité qu’il ne peut utiliser?"
Le fait que le jeûne remédie à l’anémie nous prouve aussi que cette maladie n’est pas la conséquence d’un manque de fer dans l’alimentation, car l’organisme n’assimile sûrement pas de fer durant le jeûne. Même un jeûne relativement court accroît considérablement le nombre de globules rouges, ce qui démontre que l’organisme contient des réserves de fer, mais qu’il refuse de les utiliser, pour des raisons qui restent inconnues. On sait que l’organisme ne peut alors s’approprier le fer contenu dans les aliments ou dans les tissus, qu’il ne réussit pas à l’assimiler. C’est un défaut du fonctionnement du métabolisme. Dans ce cas, il ne s’agit pas d’un manque de fer dans l’alimentation, mais d’un manque d’utilisation de fer. La carence n’est pas d’origine alimentaire.
On a coutume de donner du fer à ces malades. Mais le traitement échoue à tous les points de vue. Le traitement échoue depuis si longtemps, on est surpris qu’il soit encore utilisé. On fournit habituellement au malade du fer sous forme de préparation pharmaceutique, ce qui, nous l’avons déjà démontré, est inutile et même dangereux. Donner des aliments riches en fer ne réussit pas non plus à guérir l’anémie. A quoi sert-il de donner au patient des aliments riches en fer, alors que ses tissus en contiennent déjà une grande quantité qu’il ne peut utiliser?"
LES CARENCES : anémie et autres conséquences
"Plusieurs facteurs entrent dans l’utilisation du fer : la capacité d’assimilation de l’individu, la forme sous laquelle le fer est absorbé, la présence ou l’absence dans l’alimentation d’autres éléments nutritifs associés (par exemple, l’utilisation du fer dépend en partie de la présence de calcium, de cuivre aussi). Il ne suffit pas de donner des aliments riches en fer pour être sûr qu’ils seront assimilés.
Les anémiques sont souvent des pléthoriques, des obèses, des corpulents, des bedonnants. On suppose qu’ils manquent de fer, mais leur en donner ne réussit pas à les guérir de leur maladie. Leur donner des minéraux sous forme de produits pharmaceutiques ne réussit pas à combler leur carence. Essayer de « restaurer » ces gens par « une alimentation riche et abondantes » ne leur redonne pas la santé, car ils sont déjà pléthoriques et obèses. Les transfusions sanguines sont inutiles, tout comme le foie ou les extraits de foie.
L’enrichissement du sang et la prévention du rachitisme par le jeûne ou par des expositions au soleil, malgré une alimentation déficiente, nous démontrent sans aucun doute que d’autres facteurs que les carences alimentaires entrent en ligne de compte dans les maladies carentielles. Dans bien des cas où l’alimentation est suffisante, les causes de la maladie ne sont pas engendrées par la nourriture. Une alimentation peut se révéler tout à fait suffisante dans certaines circonstances, et nettement carentielle lorsque l’organisme est fortement sollicité. Par exemple, une alimentation suffisante pour un homme oisif pourrait être insuffisante pour un gros travailleur ; une alimentation suffisante sous les Tropiques pourrait être insuffisante dans le Grand Nord ; une alimentation suffisante en été pourrait être insuffisante en hiver ; une alimentation suffisante pour une femme qui mène une vie normale pourrait être insuffisante pour la même femme qui serait enceinte ou en période d’allaitement."
Dans les cas d’anémie, il ne suffit pas de fournir du fer à l’organisme ; il faut que le patient soit en mesure de l’assimiler et de l’utiliser. Comme ses fonctions de digestion et d’assimilation sont délabrées, il lui est impossible d’utiliser le fer avant d’avoir rétabli ses capacités d’assimilation. La cause la plus fréquente des maladies carentielles réside dans l’incapacité à digérer et assimiler, pour une raison ou pour une autre. C’est le cas des carences en minéraux comme de celles en vitamines. Oublions la chimie pour quelque temps ; nous verrons que l’organisme prend une part active dans l’utilisation des éléments nutritifs, et qu’il est d’importance vitale qu’il puisse assimiler les aliments qu’on lui fournit.
Ce que j’ai dit du fer s’applique aux autres minéraux et éléments nutritifs des aliments. Les soi-disant « biochimistes » ont étudié le défaut d’assimilation des vitamines. Ils ont inventé toute une panoplie de mesures pour provoquer le retour à l’assimilation, mais ils échouent parce qu’ils ne tiennent pas compte des causes du manque d’assimilation. Dans les cas d’anémie par exemple, il y a défaut des fonctions digestives et assimilatives. Si ces fonctions ne sont pas suffisamment rétablies pour que le patient puisse recevoir et assimiler le fer contenu dans ses aliments, son état ira en se détériorant malgré les doses massives de fer, de cuivre ou de chlorophylle. Ceci s’applique à tous les autres minéraux et vitamines.
Si quelques membres d’une collectivité bien nourrie et en santé consomment les mêmes aliments que les autres et ont des symptômes de carence, alors que leurs voisins jouissent d’une bonne santé, la cause de leurs carences se trouve ailleurs que dans l’alimentation. Si ces individus sont incapables d’assimiler les minéraux, les vitamines et les acides aminés de leurs aliments, ce n’est pas à cause de leur alimentation. Leurs capacités d’assimilation sont diminuées par d’autres facteurs ignorés des « biochimistes ». Il devrait être évident que la cause de leur manque de leur manque d’assimilation de minéraux et de vitamines contenues dans les aliments réside dans leurs habitudes de vie , et non dans l’alimentation.
Il est nécessaire d’examiner ces gens, de connaître leurs habitudes personnelles, leur environnement, leurs méthodes de cuisson, leur état psychologique, la qualité de leurs émotions, leur suralimentation, leurs habitudes de travail, leur degré d’exposition au soleil (vit. D), etc. Voilà ce qu’il faut faire pour découvrir la cause de leur manque d’assimilation. La carence peut aussi bien dépendre des ennuis que d’une mauvaise alimentation. L’énervement, la frustration, les conflits, les déceptions, le chagrin, l’anxiété, etc., sont les causes les plus fréquentes des maladies de la nutrition. Il est impossible de redonner à ces patients la capacité de se nourrir avant d’avoir déterminé et corrigé les causes de leur délabrement.
En plus de meilleures habitudes de vie, ces gens ont besoin de repos physique et mental. Ils ont peut-être même besoin d’un repos physiologique (jeûne) ; ils n’ont sûrement pas besoin de la visite de techniciens de laboratoire, ni de se droguer. (Shelton)
Les anémiques sont souvent des pléthoriques, des obèses, des corpulents, des bedonnants. On suppose qu’ils manquent de fer, mais leur en donner ne réussit pas à les guérir de leur maladie. Leur donner des minéraux sous forme de produits pharmaceutiques ne réussit pas à combler leur carence. Essayer de « restaurer » ces gens par « une alimentation riche et abondantes » ne leur redonne pas la santé, car ils sont déjà pléthoriques et obèses. Les transfusions sanguines sont inutiles, tout comme le foie ou les extraits de foie.
L’enrichissement du sang et la prévention du rachitisme par le jeûne ou par des expositions au soleil, malgré une alimentation déficiente, nous démontrent sans aucun doute que d’autres facteurs que les carences alimentaires entrent en ligne de compte dans les maladies carentielles. Dans bien des cas où l’alimentation est suffisante, les causes de la maladie ne sont pas engendrées par la nourriture. Une alimentation peut se révéler tout à fait suffisante dans certaines circonstances, et nettement carentielle lorsque l’organisme est fortement sollicité. Par exemple, une alimentation suffisante pour un homme oisif pourrait être insuffisante pour un gros travailleur ; une alimentation suffisante sous les Tropiques pourrait être insuffisante dans le Grand Nord ; une alimentation suffisante en été pourrait être insuffisante en hiver ; une alimentation suffisante pour une femme qui mène une vie normale pourrait être insuffisante pour la même femme qui serait enceinte ou en période d’allaitement."
Dans les cas d’anémie, il ne suffit pas de fournir du fer à l’organisme ; il faut que le patient soit en mesure de l’assimiler et de l’utiliser. Comme ses fonctions de digestion et d’assimilation sont délabrées, il lui est impossible d’utiliser le fer avant d’avoir rétabli ses capacités d’assimilation. La cause la plus fréquente des maladies carentielles réside dans l’incapacité à digérer et assimiler, pour une raison ou pour une autre. C’est le cas des carences en minéraux comme de celles en vitamines. Oublions la chimie pour quelque temps ; nous verrons que l’organisme prend une part active dans l’utilisation des éléments nutritifs, et qu’il est d’importance vitale qu’il puisse assimiler les aliments qu’on lui fournit.
Ce que j’ai dit du fer s’applique aux autres minéraux et éléments nutritifs des aliments. Les soi-disant « biochimistes » ont étudié le défaut d’assimilation des vitamines. Ils ont inventé toute une panoplie de mesures pour provoquer le retour à l’assimilation, mais ils échouent parce qu’ils ne tiennent pas compte des causes du manque d’assimilation. Dans les cas d’anémie par exemple, il y a défaut des fonctions digestives et assimilatives. Si ces fonctions ne sont pas suffisamment rétablies pour que le patient puisse recevoir et assimiler le fer contenu dans ses aliments, son état ira en se détériorant malgré les doses massives de fer, de cuivre ou de chlorophylle. Ceci s’applique à tous les autres minéraux et vitamines.
Si quelques membres d’une collectivité bien nourrie et en santé consomment les mêmes aliments que les autres et ont des symptômes de carence, alors que leurs voisins jouissent d’une bonne santé, la cause de leurs carences se trouve ailleurs que dans l’alimentation. Si ces individus sont incapables d’assimiler les minéraux, les vitamines et les acides aminés de leurs aliments, ce n’est pas à cause de leur alimentation. Leurs capacités d’assimilation sont diminuées par d’autres facteurs ignorés des « biochimistes ». Il devrait être évident que la cause de leur manque de leur manque d’assimilation de minéraux et de vitamines contenues dans les aliments réside dans leurs habitudes de vie , et non dans l’alimentation.
Il est nécessaire d’examiner ces gens, de connaître leurs habitudes personnelles, leur environnement, leurs méthodes de cuisson, leur état psychologique, la qualité de leurs émotions, leur suralimentation, leurs habitudes de travail, leur degré d’exposition au soleil (vit. D), etc. Voilà ce qu’il faut faire pour découvrir la cause de leur manque d’assimilation. La carence peut aussi bien dépendre des ennuis que d’une mauvaise alimentation. L’énervement, la frustration, les conflits, les déceptions, le chagrin, l’anxiété, etc., sont les causes les plus fréquentes des maladies de la nutrition. Il est impossible de redonner à ces patients la capacité de se nourrir avant d’avoir déterminé et corrigé les causes de leur délabrement.
En plus de meilleures habitudes de vie, ces gens ont besoin de repos physique et mental. Ils ont peut-être même besoin d’un repos physiologique (jeûne) ; ils n’ont sûrement pas besoin de la visite de techniciens de laboratoire, ni de se droguer. (Shelton)
Réserves du corps (Mosséri)
Les réserves du corps (Mosséri)
Une importante question reste à étudier. C'est celle de la constitution des réserves. Chez les obèses, les réserves ne sont pas du tout équilibrées car la graisse est prépondérante. Or pour digérer et brûler cette graisse, le corps réclame des vitamines, des sels minéraux. Au bout de 30 à 40 jours de jeûne, les réserves de vitamines et de sels minéraux tendent à s'épuiser et le jeûneur obèse cesse de perdre du poids. Il peut jeûner encore plusieurs semaines sans perdre un seul kilo, mais si on atténue son jeûne en introduisant des quantités minuscules d'aliments, on aura la surprise de voir son poids baisser régulièrment. Dans notre pratique, nous avons pris l'habitude de donner aux obèses qui jeûnent et dès le 30 ième jour, un demi-verre de jus de carottes fortement dilué dans un demi-litre d'eau une fois par jour. Les résultats sont excellents: ils perdent du poids. C'est ainsi que nous avons réussi à faire perdre 33 kg à un monsieur qui pesait 103 kg au début de son jeûne de 87 jours.
À la fin d'un long jeûne, les réserves étant très basses, on ne doit pas entreprendre un second long jeûne avant un an pour donner au corps le temps de se renflouer.
_________________________________
Ici Mosséri parle d'une diminution des réserves en vitamines et minéraux, si le jeûne se poursuit au-delà de 30 ou 40 jour, sans toutefois affirmer que l'organisme est en carence. De son côté, le docteur Duverney-Guichard, nota qu'à la 32e journée d'un jeûne, il n'y avait pas de carence en vitamines et minéraux mais une légère baisse de la vitamine A. Dans les faits, il faudrait qu'il y ait plus de sujets analysés afin d'en tirer des conclusions fiables.
Malnutrition, sous-alimentation et jeûne (Duverney-Guichard)
MALNUTRITION ET SOUS-ALIMENTATION
La malnutrition est l'absence ou l'insuffisance dans l'organisme d'un ou plusieurs éléments indispensables à son équilibre ou à son développement. Elle peut être globale (sous-alimentation) ou élective et porter sur des substances agissant parfois à très petites doses : sels minéraux (carence saline) acides aminés (carence protéique) et surtout vitaminique.
La malnutrition provoque dans l'organisme des désordres variés réunis sous le terme de maladie par carence. À l'évidence les conséquences physiopathologiques d'un jeûne sont différentes de celles de la malnutrition. Ainsi, par exemple, il ne semble pas exister de signes carentiels au cours d'un jeûne. (Duverney-Guichard)
Tiré du livre "Le jeûne : Approche médicale et scientifique"
La malnutrition est l'absence ou l'insuffisance dans l'organisme d'un ou plusieurs éléments indispensables à son équilibre ou à son développement. Elle peut être globale (sous-alimentation) ou élective et porter sur des substances agissant parfois à très petites doses : sels minéraux (carence saline) acides aminés (carence protéique) et surtout vitaminique.
La malnutrition provoque dans l'organisme des désordres variés réunis sous le terme de maladie par carence. À l'évidence les conséquences physiopathologiques d'un jeûne sont différentes de celles de la malnutrition. Ainsi, par exemple, il ne semble pas exister de signes carentiels au cours d'un jeûne. (Duverney-Guichard)
Tiré du livre "Le jeûne : Approche médicale et scientifique"
Re: Carences : Y a-t-il des CARENCES lors d'un jeûne?
Quelques tableaux montrant l'évolution du jeûne de 42 jours supervisé par le docteur Duverney-Guichard :
On peut noter que les taux sériques (sang) de divers minéraux, oligo-éléments et vitamines sont pour ainsi dire toujours dans les normales, même à la 32e journée de jeûne.
Les examens ont été effectuées cinq jour (-5) avant le jeûne et jusqu'à cinq jours après le fin du jeûne (47) pour certains paramètres. Les tests exécutés à l'hôpital cessèrent à la 32e journée alors que ceux chez le jeûneur se poursuivirent jusqu'à la 42e journée de jeûne et 5 jours plus tard.
Na (sodium), K (potassium), Cl (chlorure), Ca (calcium), P (phosphore) Mg (magnésium),
Acide folique, vitamines B6, B2, Béta carotène, Fer, Ferritine, Transférine ... etc. ...
On peut noter que les taux sériques (sang) de divers minéraux, oligo-éléments et vitamines sont pour ainsi dire toujours dans les normales, même à la 32e journée de jeûne.
Les examens ont été effectuées cinq jour (-5) avant le jeûne et jusqu'à cinq jours après le fin du jeûne (47) pour certains paramètres. Les tests exécutés à l'hôpital cessèrent à la 32e journée alors que ceux chez le jeûneur se poursuivirent jusqu'à la 42e journée de jeûne et 5 jours plus tard.
Na (sodium), K (potassium), Cl (chlorure), Ca (calcium), P (phosphore) Mg (magnésium),
Acide folique, vitamines B6, B2, Béta carotène, Fer, Ferritine, Transférine ... etc. ...
Re: Carences : Y a-t-il des CARENCES lors d'un jeûne?
Points intéressants mentionnés par le docteur Duverney-Guichard concernant l'eau et les suppléments vitaminiques lors du jeûne.
Pourquoi, en effet apporter des vitamines puisqu’aucune carence n'a été démontrée au cours d'un jeûne limité à une ou deux semaines ? Pourquoi prescrire des minéraux si l'équilibre hydro électrolytique est maintenu ? Pourquoi imposer un apport hydrique de 3 litres alors que les risques de déshydratation ou d'anurie ne sont pas démontrés ?
Comment dans ces conditions, prétendre étudier le jeûne puisque toutes ces interventions externes peuvent en bouleverser l'évolution?
Par exemple, si nous étudions l'excrétion azotée au cours d'un jeûne supplémenté en potassium, nous introduisons un facteur d'erreur puisque nous savons qu'une partie de 1'ammoniogénèse résulte d'un besoin d'équilibration du PH urinaire et de préservation des cations donc du Potassium.
Si nous étudions l'adaptation du métabolisme énergétique du cerveau au cours d'un jeûne avec apport de bicarbonate, nous négligeons le rôle joué par l'acidose dans le maintien d'un gradient hémato-encéphalique nécessaire à l'apport de nutriments au cerveau.
Comment admettre que l'ingestion de 3 litres d'eau par jour n'intervienne pas dans l'équilibre hydro-électrolytique et la perte rénale d'électrolyte ?
Re: Carences : Y a-t-il des CARENCES lors d'un jeûne?
Pour ceux qui s'inquiètent des carences s'ils jeûnent deux ou trois semaines, voici l'expérience d'une infirmière sur le présent forum, ncm, qui a complété récemment un jeûne de 50 jours uniquement à l'eau.
À la fin de son jeûne, elle passa des tests sanguins. Voici ce qu'elle écrit :
ncm a écrit :
Bonjour!
Alors mes résultats de bilan sanguin sont globalement parfaits.
Comme je l'imaginais le taux de potassium est diminué. Ce qui est logique après 7 semaines de jeûne hydrique. Et je sentais une diminution de la vigilance et de la mémoire ces 2 dernières semaines.
Mais tout le reste est en gros nickel. Même la glycémie est dans la plaque à 0,79g/L. (4,39 mmol/l)
Le bilan est pour moi hyper positif. Mais je pense que je pourrai dresser un bilan dans quelques temps une fois la realimentation débutée car c'est d'elle que dépend le succès du jeûne.
J'ai perdu près de 25 kg en 50 jours. Mais je partais avec un surpoids...
Pour lire le témoignage complet, voir le lien suivant :
https://jeune-et-sante.forumcanada.org/t748-jeune-de-50-jours-a-l-eau-complete
Anémie témoignage
Témoignages de jeûneurs
M.B. est venu faire chez nous un jeûne. Il souffrait d’une anémie chronique grave et les médecins l’avaient déclaré incurable. Ils lui avaient conseillé d’aller vivre à la campagne faute de quoi ses jours seraient comptés. Il s’installa ainsi en province, mais son anémie ne s’améliora pas. Puis il vint chez nous jeûner. Durant 40 jours, il ne prit que de l’eau pure. Son anémie aurait dû s’aggraver. Au contraire, après le jeûne, l’analyse de sang dévoila un nombre tout à fait normal de globules rouges ! Cinq années se sont écoulées et chaque année il recommence une nouvelle analyse sanguine pour trouver un nombre toujours normal de globules rouges. Non seulement le jeûne n’a pas aggravé sa carence en fer, mais elle s’est trouvée comblée. Que s’est-il donc passé ? La nourriture que nous absorbons contient du fer mais chez ce monsieur, ce fer n’était pas assimilé. S’étant adressé aux médecins, ceux-ci lui prescrivirent des médicaments à base de fer. Or ce fer n’étant pas assimilable car il est minéral, son anémie ne s’améliora pas. Il s’adressa aux naturopathes qui lui dirent : le fer des médicaments est minéral, mort, le corps ne peut pas l’assimiler. Nous allons vous prescrire du fer végétal dans les extraits naturels d’artichaut. Il prit cet extrait d’artichaut et son anémie demeura telle quelle. Pas de résultat. Il vint jeûner 40 jours sans prendre du fer sous aucune forme, ni minérale, ni végétale et son anémie disparut ! Miracle inexplicable ? Non. Il avait du fer dans ses réserves provenant des aliments qu’il avait digéré et absorbé, mais pas assimilé. C’est ce fer-là que le corps a finalement assimilé durant le jeûne. En effet, l’intoxication du corps empêche l’assimilation des éléments utiles et nécessaires. Dès qu’il fut tant soit peu désintoxiqué, il commença à assimiler ce fer et à fabriquer ses globules rouges en masse.
Albert Mosséri, Jeûner pour revivre, Ed. Le courrier du livre, p. 198
PS. De nombreux cas d'anémie rétablie par des jeûnes beaucoup moins longs sont répertoriés.
Re: Carences : Y a-t-il des CARENCES lors d'un jeûne?
Des mises à jour ont été effectuées sur la réponse no. 4 où des tests sanguins suite aux jeûnes de Lison furent exécutés.
La dernière mise à jour est en date du 23 septembre 2016.
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