Jeûne et santé
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Schizophrénie et jeûne (par Isabelle Moser)

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Schizophrénie et jeûne (par Isabelle Moser) Empty Schizophrénie et jeûne (par Isabelle Moser)

Message  Luc Sam 6 Fév 2016 - 18:58

Le docteur Isabelle Moser, docteur en psychologie et hygiéniste gardait chez-elle des patients ayant des troubles psychiatriques.  Un jour, Élisabeth, une de ses patientes, lui démontra la grande capacité du jeûne sur la schizophrénie.

Élisabeth, m’a enseigné une leçon particulièrement riche, qui me conduisit à changer l'orientation de ma carrière, consistant à guérir la folie, pour me tourner vers la médecine courante. Élisabeth était schizophrène de type catatonique, elle ne parlait pas, ni ne bougeait, mis à part pour prendre quelque position figée. Il fallait la nourrir, l'habiller et la stimuler. Élisabeth était une petite brunette toute mignonne, qui avait passé deux années au collège, et, puis, elle avait passé plusieurs années dans un hôpital psychiatrique. Elle avait récemment fugué et avait été retrouvée, errant sans but ou se tenant debout, toute raide et regardant fixement dans le vague. Le service psychiatrique d'urgence d'une petite ville voisine m'avait appelée pour me demander si je souhaitais la prendre en charge. J'ai accepté et je suis partie la chercher. J'ai trouvé Élisabeth, regardant fixement un buisson, dans la cour arrière d'une propriété. Cela m'a pris trois bonnes heures de temps pour la persuader de monter dans ma voiture, mais cet effort se révéla être le moment le plus aisé des six mois suivants.

Élisabeth ne voulait rien faire par elle-même, pas même aller à la salle de bain. J'ai réussi à la faire manger, à la changer, mais c'était tout ce que j'ai réussi faire. Finalement, elle m'avait épuisée; j'ai baissé ma vigilance le temps d'une sieste d'une heure, au lieu de l'observer toute la nuit durant. Élisabeth s’était glissée dans l'obscurité automnale et elle disparut. Inutile de dire que, quand la lumière du jour réapparut, j'ai désespérément fait des recherches dans les bâtiments, la cour, les jardins, les bois, et même la rivière voisine. J'ai fait un appel au service des personnes disparues et également donné le signalement à la police. Après une semaine, nous avons stoppé les recherches, parce qu'il n'y avait plus un seul endroit à visiter. Et puis, soudain dans ma cuisine, droit devant nos yeux ronds et bouches bées, il nous est apparu une jeune fille parfaitement saine, souriante, aimable et loquace.

Elle dit: "Bonjour, je suis Élisabeth! Désolée, la semaine dernière, j'avais juste l'esprit totalement confus et merci d'avoir si bien pris soin de moi. J'étais trop malade pour faire mieux que je n'ai pu". Elle nous raconta être sortie, la semaine précédente, par la porte arrière et avoir rampé au sol sous un tas de feuilles mortes recouvertes d'une bâche goudronnée dans notre arrière-cour. Nous avions regardé sous la bâche au moins cinquante fois durant les jours passés, mais nous n'avions jamais pensé à regarder également sous les feuilles.  

Cet étonnant concours de circonstances fit "TILT" dans ma tête et me fît comprendre ceci: il était évident qu'Élisabeth n'avait pas été "schizophrène" à cause de ses gènes, ni pour cause de stress, ni par malnutrition, ni par hypoglycémie, ni à cause d'une quelconque maladie mentale, que j'avais antérieurement appris à identifier et à soigner, mais pour cause d'allergies alimentaires. Élisabeth a spontanément été guérie, parce qu'elle n'avait rien eu à manger durant une semaine (ni bu). Le tas de feuilles à compost, qui la recouvrait, avait produit suffisamment de chaleur pour la garder au chaud et l'amas contenait suffisamment d'humidité pour la préserver de la déshydratation. Elle nous réapparaissait merveilleuse, avec de brillants yeux bleu clair, avec une peau nette de belle couleur, bien qu'elle fût légèrement plus svelte que lorsque je l'avais vue auparavant.

Puis, je lui ai appliqué le "test Coca du pouls" et j'ai rapidement découvert qu'Élisabeth était grandement intolérante au blé et aux produits laitiers. En accord avec les gourous de la santé bien connus en ce temps-là, comme Adelle Davis, la bien-pensante, je l'avais nourrie de  pain complet confectionné chez moi avec du blé de culture biologique et de yaourt, fait à partir du lait de nos chèvres, nourries selon des règles biologiques. Mais, en faisant cela, j'avais seulement contribué au maintien de sa démence.

Élisabeth était une jeune fille intelligente et, une fois qu'elle eut compris ce qui causait ses problèmes, elle n'eut plus aucun trouble, après avoir éliminé complètement certaines catégories de produits de son alimentation. Elle frissonna à la pensée, qu'elle aurait pu ne jamais parvenir chez moi et encore moins découvrir la cause véritable du problème; elle serait très probablement morte dans un pavillon retiré de quelque institution dédiée aux malades mentaux chroniques. De même, je lui serai toujours reconnaissante de m'avoir ouvert les yeux et, davantage encore, l'esprit. Le cas d'Élisabeth m'expliquait pourquoi les malades schizophrènes russes, soumis à un jeûne de 30 jours, présentaient un taux de guérison si élevé.

Tiré du livre : "Comment et quand être son propre docteur" (I. Moser)
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