Réactions IMMUNITAIRES et jeûne : explications scientifiques (Duverney-Guichard)
Page 1 sur 1
Réactions IMMUNITAIRES et jeûne : explications scientifiques (Duverney-Guichard)
Selon la thèse du docteur Duverney-Guichard, le jeûne augmenterait l'immunité. Il écrit :
Voici quelques observations et recherches retrouvées dans la thèse du docteur Duverney-Guichard conernant l'augmentation de l'immunité durant le jeûne.
2.2.2. Fonctions immunitaires
Les conséquences d'un jeûne hydrique sur les fonctions immunitaires ont fait l'objet de peu d'étude.
En 1973 SANCHEZ (97) démontre que l'index de phagocytose des neutrophiles humains contre les staphylocoques épidermitis est significativement augmenté lorsque le niveau de glucose sanguin est abaissé par des régimes de plus en plus sévères.
En 1976, PALMBLAD (741 note après un jeûne de 14 jours la diminution des capacités bactéricides des polynucléaires.
En 1976, HOLM (52) étudie les fonctions lymphocytaires chez des sujets après un jeûne hydrique de 109 jours (plus bicarbonate de sodium, Kcl, 3 litres d'eau). La réponse lymphocytaire (synthèse de DNA) à certains mitogènes (POKEWEED MITOGEN, PPD) est diminuée, elle n'est pas modifiée par d'autres mitogènes {CONCANAVALINE A). La numération périphérique des lymphocytes T. B et des monocytes est sans changement. Les tests immunologiques cutanés ne sont pas altérés.
"Les exemples que nous venons de donner montrent qu'une action favorable du jeûne sur les défenses immunitaires est une hypothèse qui ne peut être exclue a priori. Étant donné le bouleversement tout fait considérable que représenterait sa vérification, on peut se demander pourquoi elle a suscité si peu d'intérêt et de travaux de recherche. Certains mécanismes peuvent être évoqués concernant cette hypothétique amélioration des fonctions immunitaires."
Voici quelques observations et recherches retrouvées dans la thèse du docteur Duverney-Guichard conernant l'augmentation de l'immunité durant le jeûne.
À noter que les prochains paragraphes sont de nature scientifique comportant un vocabulaire s'adressant plutôt à des médecins ou à un personnel scientifique, qu'à la population en générale.
2.2.2. Fonctions immunitaires
Les conséquences d'un jeûne hydrique sur les fonctions immunitaires ont fait l'objet de peu d'étude.
En 1973 SANCHEZ (97) démontre que l'index de phagocytose des neutrophiles humains contre les staphylocoques épidermitis est significativement augmenté lorsque le niveau de glucose sanguin est abaissé par des régimes de plus en plus sévères.
En 1976, PALMBLAD (741 note après un jeûne de 14 jours la diminution des capacités bactéricides des polynucléaires.
En 1976, HOLM (52) étudie les fonctions lymphocytaires chez des sujets après un jeûne hydrique de 109 jours (plus bicarbonate de sodium, Kcl, 3 litres d'eau). La réponse lymphocytaire (synthèse de DNA) à certains mitogènes (POKEWEED MITOGEN, PPD) est diminuée, elle n'est pas modifiée par d'autres mitogènes {CONCANAVALINE A). La numération périphérique des lymphocytes T. B et des monocytes est sans changement. Les tests immunologiques cutanés ne sont pas altérés.
Dernière édition par admin2 le Ven 26 Avr 2013 - 12:40, édité 3 fois
Re: Réactions IMMUNITAIRES et jeûne : explications scientifiques (Duverney-Guichard)
En 1977, PALMBLA0 retient après 10 jours de jeûne :
une numération périphérique sans changement : lymphocytes, monocytes, granulocytes.
des niveaux d'immunoglobuline identiques : Ig G, lgM, IgA. IgE.
une augmentation de fa synthèse d'anticorps en réaction à un antigène (Anti FLAGELLINE) lors que celui-ci est injecté après 10 jours de jeûne. l'immunisation au début du jeûne ne modifiant pas le taux d'anticorps par rapport aux témoins.
Une diminution de certaines protéines impliquées dans les réactions immunitaires HAPTOGLOBINE. OROSOMUCOIDE alors que d'autres restent stables : Alpha 1 ANTITRYPSINE.
un abaissement de la fraction C3 du complément alors que C4 est stable.
l'absence de modification de l'INTERFÉRON.
En 1981, WING (120) note chez 15 sujets obèses suivant un régime hypocalorique sévère (50 cal d'hydrate de carbone par jour) :
une numération des leucocytes périphériques normale,
une augmentation des immunoglobulines IgG, IgA, IgM.
une diminution modeste des réactions lymphocytaires (transformation lymphoblastique) à un mitogène qui stimule préférentiellement les lymphocytes T (phytohémagglutine) alors que la réponse à un mitogèrte stimulant les lymphocytes T et B (Pokeweed Mitogène) ne varie pas.
une activité bactéricide des monocytes sanguins nettement augmentée.
une activité cytolytique des «Natural Killer» également augmentée.
Re: Réactions IMMUNITAIRES et jeûne : explications scientifiques (Duverney-Guichard)
En 1983, UDEEN (116) étudiant les fonctions neutrophiles chez 13 sujets porteurs d'une poly-arthrite rhumatoïde démontre après 7 jours de jeûne :
une amélioration clinique (inflammation articulaire) et biologique (vitesse de sédimentation).
une facilitation de la migration des polynucléaires induite par E Coli. Cette stimulation de la migration des polynucléaires diminue environ 3 Jours après la fin du jeûne.
En 1983, WING (119) met en évidence chez la souris soumise à une déprivation de nourriture de 48 heures, une résistance accrue à une infection microbienne (Iistéria monocytogène). Les résultats de notre étude montrent :
l'absence de modification importante des populations lymphocytaires,
l'élévation du rapport OKT4 / OKT8 n'est pas significative,
une altération certaine des tests d'hypersensibilité retardés à J24.
Bizarrement, le sujet réagit positivement au test témoin à la glycérine à J 24 alors que la réaction était négative à J -5.
Re: Réactions IMMUNITAIRES et jeûne : explications scientifiques (Duverney-Guichard)
Pour JOSE (54) le déficit en protéine pourrait intervenir comme un stress stimulant une augmentation d'hormone thymique, celle-ci pourrait augmenter la différenciation de cellules précurseures matures immunologiquement compétentes. De même, un déficit en protéine pourrait aboutir à une élévation des populations des cellules T effectrices.
WING (120) évoque lui la possibilité de la stimulation de la synthèse des protéines impliquées dans l'immunité comme l'interféron. Nous pouvons également avancer l'hypothèse de modifications en rapport avec l'élévation du zinc.
Ainsi, chez 20 sujets normaux, DUCHATEAU (40) met en évidence une amélioration de la réponse lymphocytaire à la phytotémogglutinine et à la concanavaline A par une supplémentassions orale en zinc.
DARDENNE (33) démontre l'existence de 2 formes de FTS (Sérum Thymie Factor) la première qui est inactivée par l'absence de zinc, la deuxième activée biologiquement contenant du zinc. Nous rejoignons ici l'hypothèse de JOSÉ vue plus haut.
Re: Réactions IMMUNITAIRES et jeûne : explications scientifiques (Duverney-Guichard)
Pour BACH (12) le zinc influence le fonctionnement des cellules lymphoïdes et phagocytaires. Il émet 4 hypothèses à l'action stimulatrice passible du zinc sur les fonctions immunitaires :
1. C'est un Facteur essentiel pour l'activité de nombreuses enzymes :
100 métallo enzymes
Thymidine Kinase
DNA dépendant RNA polymérase qui augmente la synthèse des acides nucléiques et peut donc expliquer l'effet du zinc sur la prolifération des cellules lymphoïdes.
2. Le zinc est nécessaire pour l'activité de certains médiateurs humoraux de l'immunité * hormone thymique * lymphokine * facteur de développement lymphoïde
3. Le zinc peut contribuer à la stabilisation membranaire intervenant au niveau du «squelette» cellulaire (on sait qu'il interagit avec la cytochalasine B qui a des effets membranaires).
4. Le zinc enfin intervient par son effet mitogénique comme un activateur des cellules T polyclonales et éventuellement les cellules B.
Ainsi, les modifications du zinc (élévation de la zincémie, du zinc ultra-filtrable c'est à dire disponible. du zinc érythrocytaire et peut être leucocytaire) nous semblent une voie de recherche intéressante pour approfondir nos connaissances sur les conséquences du jeûne en particulier sur les fonctions immunitaires.
Sujets similaires
» Réactions IMMUNITAIRES et jeûne
» Symptomatologie du jeûne
» Autolyse : manifestations et malaises durant l'autolyse
» Observations scientifiques (les premières)
» Coeur et jeûne
» Symptomatologie du jeûne
» Autolyse : manifestations et malaises durant l'autolyse
» Observations scientifiques (les premières)
» Coeur et jeûne
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum