Jeûne et recrudescence des dépression-angoisses
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Jeûne et recrudescence des dépression-angoisses
Bonjour,
J’ai lu sur Internet que le jeûne pouvait aider face à la dépression mais dans mon cas, il semble avoir l’effet inverse pour le moment après seulement 3 jours.
Je souffre de périodes de dépression et d’angoisse depuis l’adolescence. Avec les années je suis parvenu à plus ou moins contrôler une forte tendance à la déprime sans jamais réussir à m’en guérir complètement.
J’ai commencé à jeuner vendredi dernier. Le premier jour s’est relativement bien passé mais à partir du deuxième, hier donc, une dépression aigüe est réapparue avec une telle force que je n’arrive plus à la maitriser. J’en suis au troisième jour de jeûne ce matin. C’est comme si la nourriture excessive (je suis obèse) avait jusqu’ici servi de béquille ou de drogue anti-anxiété. Sans elle, je me sens désarmé face à cette montée soudaine de mes angoisses. Cela dit je n’ai même pas vraiment faim maintenant.
Pensez-vous que c’est le signe qu'il soit nécessaire arrêter ? Ou au contraire est-ce une bonne occasion de faire face efficacement à cette dépression latente qui m’affecte depuis si longtemps ?
C’est comme si je devais faire un choix impossible entre obésité et dépression sévère. En effet les régimes ne marchent pas pour moi. Le jeûne me parait donc un peu comme l’ultime recours à condition bien sûr que le prix à payer ne soit pas supérieur au mal. Je sais que vous n’êtes pas médecin mais je serais cependant très intéressé de connaitre votre opinion étant donné votre connaissance du jeûne sous toutes ses facettes.
J’ai lu sur Internet que le jeûne pouvait aider face à la dépression mais dans mon cas, il semble avoir l’effet inverse pour le moment après seulement 3 jours.
Je souffre de périodes de dépression et d’angoisse depuis l’adolescence. Avec les années je suis parvenu à plus ou moins contrôler une forte tendance à la déprime sans jamais réussir à m’en guérir complètement.
J’ai commencé à jeuner vendredi dernier. Le premier jour s’est relativement bien passé mais à partir du deuxième, hier donc, une dépression aigüe est réapparue avec une telle force que je n’arrive plus à la maitriser. J’en suis au troisième jour de jeûne ce matin. C’est comme si la nourriture excessive (je suis obèse) avait jusqu’ici servi de béquille ou de drogue anti-anxiété. Sans elle, je me sens désarmé face à cette montée soudaine de mes angoisses. Cela dit je n’ai même pas vraiment faim maintenant.
Pensez-vous que c’est le signe qu'il soit nécessaire arrêter ? Ou au contraire est-ce une bonne occasion de faire face efficacement à cette dépression latente qui m’affecte depuis si longtemps ?
C’est comme si je devais faire un choix impossible entre obésité et dépression sévère. En effet les régimes ne marchent pas pour moi. Le jeûne me parait donc un peu comme l’ultime recours à condition bien sûr que le prix à payer ne soit pas supérieur au mal. Je sais que vous n’êtes pas médecin mais je serais cependant très intéressé de connaitre votre opinion étant donné votre connaissance du jeûne sous toutes ses facettes.
spab- Messages : 5
Date d'inscription : 11/03/2013
Re: Jeûne et recrudescence des dépression-angoisses
Le docteur Joël Fuhrmann, dans son livre Fasting and eating for health (Jeûner et manger pour sa santé) a apporté sa contribution sur les bienfaits du jeûne contre la dépression :
« Jeûner est un traitement tout à fait valable pour les désordres psychologiques. Il y a des centaines d’articles dans la littérature médicale qui apportent des preuves de l’efficacité du jeûne : il améliore le fonctionnement de tout le corps, y compris celui du cerveau. On a observé à plusieurs reprises que jeûner soulage les névroses, l’anxiété et la dépression. Il ressort de ces études que jeûner améliore notre capacité à supporter la frustration et le stress. Une clinique japonaise a fait jeûner 382 patients souffrant de maladies psychosomatiques avec un succès de quatre-vingt-sept pourcent ». («Clinico-Psychological & Pathophysiological Studies On Fasting Therapy,» Yashiro N., The Sapporo Medical Journal/Japan, 1986; 55(2): 125-136.)
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Néanmoins, en cours de jeûne, il est normal qu'il y ait recrudescence des symptômes du problème pour lequel nous jeûnons. Par exemple, ceux qui jeûnent pour éliminer des problèmes d'épiderme verront ceux-ci augmenter pour finir par être éliminés complètement. Il en est de même pour les troubles psychologiques. Cependant, chaque cas est particulier et certains peuvent réagir plus que d'autres. Autre point très important, les gens souffrant de problèmes psychiques sont souvent sous forte médication qui, durant le jeûne doit être arrêtée, pouvant provoquer des réactions de sevrage très difficiles à supporter, pour le jeûneur et même chez les gens le côtoyant, selon ce qu'a pu observer Mosséri lors de jeûnes. Mosséri écrit :
Dans son livre "Jeûner pour revivre" il raconte une difficile expérience de jeûne où de telles réactions furent observée. On notera aussi que pour ce type de problème, les jeûnes doivent souvent être relativement long, on peut penser à 3 ou 4 semaines et même davantage. Voici un résumé de ce témoignage raconté par l'épouse du jeûneur :
Lire également une autre expérience racontée par Mosséri :
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Personnellement, je crois que le jeûne peut régler ce type de problème mais demande beaucoup de persévérance et de détermination. À mon avis, il serait préférable qu'il soit exécuté dans une maison de jeûne sous la supervision d'un personnel qualifié.
« Jeûner est un traitement tout à fait valable pour les désordres psychologiques. Il y a des centaines d’articles dans la littérature médicale qui apportent des preuves de l’efficacité du jeûne : il améliore le fonctionnement de tout le corps, y compris celui du cerveau. On a observé à plusieurs reprises que jeûner soulage les névroses, l’anxiété et la dépression. Il ressort de ces études que jeûner améliore notre capacité à supporter la frustration et le stress. Une clinique japonaise a fait jeûner 382 patients souffrant de maladies psychosomatiques avec un succès de quatre-vingt-sept pourcent ». («Clinico-Psychological & Pathophysiological Studies On Fasting Therapy,» Yashiro N., The Sapporo Medical Journal/Japan, 1986; 55(2): 125-136.)
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Néanmoins, en cours de jeûne, il est normal qu'il y ait recrudescence des symptômes du problème pour lequel nous jeûnons. Par exemple, ceux qui jeûnent pour éliminer des problèmes d'épiderme verront ceux-ci augmenter pour finir par être éliminés complètement. Il en est de même pour les troubles psychologiques. Cependant, chaque cas est particulier et certains peuvent réagir plus que d'autres. Autre point très important, les gens souffrant de problèmes psychiques sont souvent sous forte médication qui, durant le jeûne doit être arrêtée, pouvant provoquer des réactions de sevrage très difficiles à supporter, pour le jeûneur et même chez les gens le côtoyant, selon ce qu'a pu observer Mosséri lors de jeûnes. Mosséri écrit :
La présnce de ces toxines en trop grandes quantités dans le sang dérange le système nerveux: d'où les dépressions qui accompagnent ces phases d'élimination. Les dépressions sont donc des symptômes d'élimination qu'on peut atténuer en buvant un peu plus d'eau pour laver les reins et éviter que la concentration des toxines ne soit trop élevée et qu'elle ne perturbe le système nerveux. On sait, par analogie, qu'un milieu trop acide permet le passage de l'électricité dans les fils électriques plus rapidement. C'est la même chose qui se produit pour l'état nerveux du patient. (Mosséri)
L'arrêt des traquillisants provoque souvent des crises violentes d'élimination qu'il vaut mieux atténuer en atténuant le jêune pour commencer. (Mosséri)
Dans son livre "Jeûner pour revivre" il raconte une difficile expérience de jeûne où de telles réactions furent observée. On notera aussi que pour ce type de problème, les jeûnes doivent souvent être relativement long, on peut penser à 3 ou 4 semaines et même davantage. Voici un résumé de ce témoignage raconté par l'épouse du jeûneur :
"Le premier jeûne (de mon mari) a commencé le 9 janvier jusqu'au 30 janvier 1975, donc 21 jours de jeûne, plus une dizaine de jours de réalimentation progressive avant le retour à la maison. J'ai dit aussi que jusqu'au 4 ieme jour mon mari a été absolument tranquille, mais à la fin de l'après-midi de ce 4 ième jour les cirses sont commencées. monsieur Mosséri nous avait prévenus que les crises seraient très fortes à cause de tous les médicaments que mon mari avait pris mais nous ne savions pas très bien à quoi nous attendre. Nous redoutions de fortes crises d'angoisse ou de dépression que mon mari ressentait chaque fois à la suite de changement de médicaments et nous attendions tout de même avec un peu de crainte.
... Tout d'abord, mon mari devint très nerveux, les jambes d'abord et puis ensuite tout le corps étaient électrifiés par une nervosité physique très violente. Assis sur le bord du lit, il se jetait littéralement d'un côté à l'autre du lit sans s'arrêter durant des heures, toute la soirée et toute la nuit suivante sans repos ni intervalle. Il faut noter qu'en plus des drogues, mon mari fumait aussi 2 paquets de cigarettes par jour. Il m'avoua par la suite que pendant ces 4 premiers jours de jeûne sans médicaments, il a su de suite se passer de tabac, ce qui pour lui était extraordinaire, car il ne savait pas comment cesser. Le lendemain, sa nervosité a changé de forme: il s'est mis à parler sans arrêt, il était inconscient, ne se reconnaissant plus, il imaginait des transformations dans notre maison et croyait parler à des entrepreneurs leur expliquant ce qu'il désirait comme travaux. Il parlait, parlait sans arrêt et vers la soirée cela devint plus grave, c'est-à-dire qu'il devint agressif. La colère le prit et il se souvint des humiliations ressenties tout au long de sa maladie. Il en voulait surtout à son chef de service qui le qualifiait de paresseux. (...)
Je dus appeler Monsieur Mosséri craignant que mon mari ne se fasse du mal, car je ne parvenais pas à le retenir. (...) Le calme de Monsieur Mosséri m'a rendu la confiance. J'ai enfin pu me reposer sur l'expérience plus grande d'une autre personne, après 17 ans de cauchemars sans aucune aide, ni compréhension, ni des médecins qui sont complètement ignorants, ni de la famille, à part nos deux fils qui ont toujorus tout fait pour nous aider tous les deux, sentant l'amour qui nous unissait. Personne ne pouvait et ne savait nous aider. J'attendais donc que cette crise passe.
Au fond, avec tous les médicaments que mon mari avait pris, 18 pilules par jour, 16 tanquillisants et 2 somnifères, c'était normal que la crise soit si violente. Monsieur Mosséri nous avait prévenu de toute façon. Bref, après quelques heures de délire, mon mari s'endormit un peu. Au réveil le matin, une nouvelle crise similaire recommence. Il demande à manger, il se prend pour une haute personnalité. Il se mit à chanter à tue-tête et faisait beaucoup de tapage. Nous avons de nouveau eu peur. J'avais ôté tout ce qui était dangereux: canif, ciseaux, glace, etc., car il fallait être vraiment prudent devant cette recrudescence de sa violence. Monsieur Mosséri lui donna à boire alors le jus d'une demi-orange pour atténuer la crise qui s'est tout de suite calmée. Nous le remettons au lit et il a dormi à ce moment-là 30 heures d'affilée dans un bain de transpiration. Il urinait très peu, une urine toute brune et Monsierur Mosséri m'avait demandé de lui donner à boire un peu d'eau toutes les heures, car il fallait éviter une rétention d'urine.
Après ces 30 heures de sommeil réparateur, mon mari se réveille comme d'un profond sommeil, mais assommé et sans aucune mémoire. Plusieurs jours se sont passés avant qu'il ne commence à se souvenir de tout ce qui le concernait, sans aucun réflexe anormal. Il avait été tellement secoué par l'élimination massive des médicaments que ce n'est que petit à petit que sa mémoire est revenue. Aujourd'hui, il a meilleure mémoire que moi.
... Durant plusieurs jours, après ces fameuses crises, il a ressenti un tremblement intérieur qui est allé en diminuant. Il en était inquiet, mais cela a passé finalement. Monsieur Mosséri l'a fait jeûner encore une quinzaine de jour, mais après 13 jours la vraie faim est revenue avec un langue propre, une haleine fraîche. Il mangea des fruits, mais sa faiblesse était grande à cause de l'énergie dépenseée pendant les crises. (...) Il a fallu simplement attendre un certain temps de repos pour que le corps puisse récupérer ses énergies."
Lire également une autre expérience racontée par Mosséri :
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Personnellement, je crois que le jeûne peut régler ce type de problème mais demande beaucoup de persévérance et de détermination. À mon avis, il serait préférable qu'il soit exécuté dans une maison de jeûne sous la supervision d'un personnel qualifié.
Re: Jeûne et recrudescence des dépression-angoisses
Le jeune a provoqué une recrudescence et aussi une certaine résurgence des symptômes d’anxiété. Il semblerait donc que l’excès de nourriture malsaine ait chez moi le même effet que des drogues ou médicaments psychotropes dans la mesure où il apporte un soulagement temporaire à un état dépressif. Dans mon cas le prix à payer, l’obésité, est très fort et à terme mortel.
Je vais suivre votre conseil : me contenter pour le moment de jeûnes d’une journée de temps à autre en attendant d’avoir la possibilité de faire un jeûne long dans une maison spécialisée.
Merci beaucoup pour votre précieuse aide !
Je vais suivre votre conseil : me contenter pour le moment de jeûnes d’une journée de temps à autre en attendant d’avoir la possibilité de faire un jeûne long dans une maison spécialisée.
Merci beaucoup pour votre précieuse aide !
spab- Messages : 5
Date d'inscription : 11/03/2013
Re: Jeûne et recrudescence des dépression-angoisses
Mais toi, prends-tu des médicaments psychotropes pour tes problèmes d'anxiété, de dépression, d'insomnie, etc.? Si non, les chances que le jeûne s'effectue sans trop de soubresauts seraient bonnes. Si c'est uniquement la nourriture qui provoque tes réactions, on peut penser qu'après quelques jours de jeûne intégral, cela devrait aller mieux tout en s'améliorant par la suite.
Re: Jeûne et recrudescence des dépression-angoisses
Suite à une hospitalisation psychiatrique de 3 mois il y a 15 ans, j’ai pris des médicaments psychotropes pendant les 2 années suivantes.
Depuis, ma dépression-névrose (le terme médical exact est TOC mais c’est multiforme) se manifeste de façon latente, plus ou moins contrôlée avec des épisodes plus déprimants que d’autres mais toujours gérables. Elle n’a jamais pu être complètement guérie. Je n’ose d’ailleurs même pas en parler à mon entourage de crainte de les effrayer.
La prise de poids de poids qui m’a mené à l’obésité a commencé après l’abandon des psychotropes. C’est justement ce qui me fait croire que l’excès de nourriture a joué le même rôle neutralisant et soulageant mais à un prix très lourd.
Le jeûne m’a d’un coup enlevé cette béquille ou plutôt cette drogue et à partir du deuxième jour dans l’après-midi, j’ai commencé à souffrir brutalement d’un stress ingérable et paralysant. Je n’avais pas ressenti des angoisses aussi intenses depuis mon hospitalisation.
Je pense arrêter le jeûne ce soir car je commence à craindre le pire. Cela dit même en me nourrissant de nouveau, il se peut que le retour à la normale prenne pas mal de temps. Je suis en fait dans l’inconnu complet maintenant. Comme tu le dis poursuivre le jeûne est peut-être la meilleure solution passé les premiers jours cauchemardesques mais le risque impliqué me fait très peur.
Depuis, ma dépression-névrose (le terme médical exact est TOC mais c’est multiforme) se manifeste de façon latente, plus ou moins contrôlée avec des épisodes plus déprimants que d’autres mais toujours gérables. Elle n’a jamais pu être complètement guérie. Je n’ose d’ailleurs même pas en parler à mon entourage de crainte de les effrayer.
La prise de poids de poids qui m’a mené à l’obésité a commencé après l’abandon des psychotropes. C’est justement ce qui me fait croire que l’excès de nourriture a joué le même rôle neutralisant et soulageant mais à un prix très lourd.
Le jeûne m’a d’un coup enlevé cette béquille ou plutôt cette drogue et à partir du deuxième jour dans l’après-midi, j’ai commencé à souffrir brutalement d’un stress ingérable et paralysant. Je n’avais pas ressenti des angoisses aussi intenses depuis mon hospitalisation.
Je pense arrêter le jeûne ce soir car je commence à craindre le pire. Cela dit même en me nourrissant de nouveau, il se peut que le retour à la normale prenne pas mal de temps. Je suis en fait dans l’inconnu complet maintenant. Comme tu le dis poursuivre le jeûne est peut-être la meilleure solution passé les premiers jours cauchemardesques mais le risque impliqué me fait très peur.
spab- Messages : 5
Date d'inscription : 11/03/2013
Re: Jeûne et recrudescence des dépression-angoisses
Il est positif qu'aucun médicament n'ait été pris, et ça depuis longtemps selon ce que tu écris. Cela me laisse croire qu'après les 4 ou 5 premiers jours de jeûne, voire une semaine, ton état pourrait s'améliorer, ce qui t'en couragerait à poursuivre le jeûne. On sait, tel que mentionné précédemment, l'organisme peut réagir fortement mais lorsqu'on est au courant de ce phénomène, nous pouvons nous dire que c'est normal et temporaire.
Une autre solution qui pourrait être envisagée, serait de changer d'alimentation en mettant l'accent sur les fruits et légumes tout en diminuant les viandes en les remplaçant par du poisson par exemple. Une diminution des quantités tout en éliminant les aliments gras. En changeant graduellement d'alimentation, il est possible que par la suite, le jeûne puisse s'exécuter avec moins d'effets secondaires.
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