Je me lance dans un jeûne hydrique de 10 jours
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Je me lance dans un jeûne hydrique de 10 jours
Bonjour!
Je lis depuis un moment les publications sur ce forum, je trouve ça très intéressant, d'une grande aide dans les aspects concrets du jeûne et très motivant. Merci pour vos partages!
J'ai découvert la pratique du jeûne en tant que thérapie cette année, par un ami. J'avais auparavant un vague avis négatif sur le jeûne, le rapprochant dans mon imaginaire (collectif) de l'anorexie, ce qui m'avait empêché de me lancer, bien que mon corps me l'ait déjà suggéré auparavant.
Cela m'a rendu très curieuse d'en apprendre plus sur les divers effets et bienfaits du jeûne sur le corps et l'esprit, mais je ne me sentais pas prête à sauter le pas: peur de l'ennui, sollicitations permanentes de la vie étudiante, manque de confort dans mon appartement de métropole etc... J'avais pourtant très envie d'essayer, curiosité qui s'est renforcée avec le temps quand je retombais sur une mention du jeûne en lisant les manuscrits esséniens et enfin par la pratique de mon père, qui s'est lancé de son côté sans que nous ayons abordé le sujet dans un jeûne de 7 jours.
J'ai donc lu beaucoup de témoignages sur le jeûne, et cette expérience par procuration a beaucoup renforcé ma volonté.
Je profite donc des vacances d'été et du calme de la campagne pour me lancer. J'ai choisi un laps de temps de 10 jours, car il me semble, d'après ce que j'ai lu, une bonne approche pour toucher les différents aspects du jeûne et en tirer un vrai bénéfice. Je ne peux pas me permettre de jeûner plus longtemps, puisque nous partons dans deux semaines en stop au Portugal avec des amis (on s'accordera tous sur le fait que ça n'est pas les conditions idéales pour une jeûne hydrique au repos).
J'entame aujourd'hui mon septième jours de descente alimentaire (pas suivi à la lettre; même si je l'ai bien vécu dans l'ensemble, certains au revoir ont été difficiles) et je commence demain à jeûner. Je compte sauter le repas de ce soir pour faire une transition qui me semble moins abrupte.
J'ai très hâte de commencer, car cela fait trois jours que je me force à manger des légumes et à boire des jus, -que j'apprécie, mais dans le cadre d'une alimentation variée et assaisonnée- juste pour faire une bonne descente alimentaire, mais sans en ressentir nullement l'envie, et je trouve cela un peu frustrant.
Données concrètes: je pèse 56 kg à ce jour pour 1m67, je n'ai pas de problèmes de santé particulier, même si j'ai tendance à être nerveuse, en particulier lors de mes interactions avec d'autres personnes. Je fume, et bien que j'ai réduit la cigarette (qui va bien avec la nourriture), je n'ai pas arrêté, et je compte sur le jeûne pour m'en faire ressentir le dégoût. Veramos.
Hormis cette raison, c'est tout d'abord dans une optique de curiosité intellectuelle que j'aborde ce jeûne (j'ai entendu parler des effets psychosomatiques), et dans l'optique d'entretenir voire d'améliorer ma santé sans attendre qu'elle se dégrade pour réagir.
Je vois également dans les loongues journées à venir (ça me fait plus flipper que la faim), l'occasion de me poser pour réfléchir à pas mal de trucs qui me trottent dans la tête.
J'ai l'impression d'attendre beaucoup de ce jeûne (attentes soulevées par de nombreux témoignages impressionnants), et je pense qu'à ce jour, hormis l'ennui, c'est la déception qui me fait le plus peur.
Je viendrai partager mon expérience, et éventuellement poser des questions.
En vous souhaitant à tous une agréable journée.
Moon
Je lis depuis un moment les publications sur ce forum, je trouve ça très intéressant, d'une grande aide dans les aspects concrets du jeûne et très motivant. Merci pour vos partages!
J'ai découvert la pratique du jeûne en tant que thérapie cette année, par un ami. J'avais auparavant un vague avis négatif sur le jeûne, le rapprochant dans mon imaginaire (collectif) de l'anorexie, ce qui m'avait empêché de me lancer, bien que mon corps me l'ait déjà suggéré auparavant.
Cela m'a rendu très curieuse d'en apprendre plus sur les divers effets et bienfaits du jeûne sur le corps et l'esprit, mais je ne me sentais pas prête à sauter le pas: peur de l'ennui, sollicitations permanentes de la vie étudiante, manque de confort dans mon appartement de métropole etc... J'avais pourtant très envie d'essayer, curiosité qui s'est renforcée avec le temps quand je retombais sur une mention du jeûne en lisant les manuscrits esséniens et enfin par la pratique de mon père, qui s'est lancé de son côté sans que nous ayons abordé le sujet dans un jeûne de 7 jours.
J'ai donc lu beaucoup de témoignages sur le jeûne, et cette expérience par procuration a beaucoup renforcé ma volonté.
Je profite donc des vacances d'été et du calme de la campagne pour me lancer. J'ai choisi un laps de temps de 10 jours, car il me semble, d'après ce que j'ai lu, une bonne approche pour toucher les différents aspects du jeûne et en tirer un vrai bénéfice. Je ne peux pas me permettre de jeûner plus longtemps, puisque nous partons dans deux semaines en stop au Portugal avec des amis (on s'accordera tous sur le fait que ça n'est pas les conditions idéales pour une jeûne hydrique au repos).
J'entame aujourd'hui mon septième jours de descente alimentaire (pas suivi à la lettre; même si je l'ai bien vécu dans l'ensemble, certains au revoir ont été difficiles) et je commence demain à jeûner. Je compte sauter le repas de ce soir pour faire une transition qui me semble moins abrupte.
J'ai très hâte de commencer, car cela fait trois jours que je me force à manger des légumes et à boire des jus, -que j'apprécie, mais dans le cadre d'une alimentation variée et assaisonnée- juste pour faire une bonne descente alimentaire, mais sans en ressentir nullement l'envie, et je trouve cela un peu frustrant.
Données concrètes: je pèse 56 kg à ce jour pour 1m67, je n'ai pas de problèmes de santé particulier, même si j'ai tendance à être nerveuse, en particulier lors de mes interactions avec d'autres personnes. Je fume, et bien que j'ai réduit la cigarette (qui va bien avec la nourriture), je n'ai pas arrêté, et je compte sur le jeûne pour m'en faire ressentir le dégoût. Veramos.
Hormis cette raison, c'est tout d'abord dans une optique de curiosité intellectuelle que j'aborde ce jeûne (j'ai entendu parler des effets psychosomatiques), et dans l'optique d'entretenir voire d'améliorer ma santé sans attendre qu'elle se dégrade pour réagir.
Je vois également dans les loongues journées à venir (ça me fait plus flipper que la faim), l'occasion de me poser pour réfléchir à pas mal de trucs qui me trottent dans la tête.
J'ai l'impression d'attendre beaucoup de ce jeûne (attentes soulevées par de nombreux témoignages impressionnants), et je pense qu'à ce jour, hormis l'ennui, c'est la déception qui me fait le plus peur.
Je viendrai partager mon expérience, et éventuellement poser des questions.
En vous souhaitant à tous une agréable journée.
Moon
Nayunn- Messages : 12
Date d'inscription : 11/07/2018
Re: Je me lance dans un jeûne hydrique de 10 jours
Bienvenue à toi et bon jeûne
maricali- Messages : 204
Date d'inscription : 29/10/2013
Localisation : Auvergne
Jeûne: j1 j2
Merci maricali!
J'écris beaucoup car ça m'occupe puis ça me soulage de mes petites misères quotidiennes. Donc:
J-1: au final j'ai mangé le soir, j'avais du jus à finir.
Jour 1: 55,6 kg le matin.
Mes mouvements sont ralentis, un peu flottants, je me sens faible. Mon estomac travaille à vide, la sensation est assez désagréable. Je n'ai cependant pas faim, mais je rêve de nourriture par gourmandise: chocolatine, smoothie...
Bouche pâteuse et légère mauvaise haleine. J'ai bu une infusion de thé blanc réhaussé de gingembre en fin d'après-midi, j'avais besoin de me mettre autre chose que de l'eau dans le ventre, et j'ai préféré me l'accorder plutôt que de céder sur autre chose... et j'ai bien fait:
Première difficulté le soir: ma soeur, la pretresse des spaghettis bolo a choisi précisément ce soir-là pour les honorer. J'ai décidé de faire face et je me suis assise à table avec tout le monde le temps du repas. Le chien et moi on a regardé la famille se régaler de spaghettis avec du gruyère et de la sauce fondante et des gros bouts de bolo... Si je n'étais menacée par les crampes d'estomac après une reprise aussi rapide je ne sais pas si j'aurai résisté. Enfin c'est passé, et je pense qu'en ayant résisté à une telle tentation je suis prête pour les autres (qui ne se sont pas faite attendre bien longtemps). J'ai fumé un peu plus que la veille, pour compenser l'ennui :5 cigarettes.
Jour 2: La journée de l'enfer
Très mal dormi. Il faisait une chaleur insoutenable. Et un rêve rocambolesque: j'allais en heure de colle, j'étais au téléphone. Sauf que la salle de colle c'est un cinéma. J'achète un kébab avant, sans frites, qu'il faut acheter sur place. L'enseigne de la salle de colle: une cannette de soda bleue qui trempe dans une sauce d'un vert radioactif. J'achète des frites et une place. La salle de cinéma et les placements sont divisés selon les allergies des gens: sans boulette, sans kébab, sans frites, sans salade tomate oignon, sans nachos... Je pense à mon jeûne en achetant les frites, mais j'ai trop envie de les manger. Je croque dedans, je crois rêver, elles sont craquantes à lextérieur, parfaitement salées et fondantes à l'intérieur. Et pourtant je n'en éprouve aucune satisfaction: je culpabilise trop d'avoir brisé mon jeûne. Du coup je les mange vite par poignée car les manger me fait du mal, le malaise augmente et je me réveille. Ouf! je n'ai pas brisé le jeûne ^^
Je remarque à ce sujet que depuis que j'ai commencé ma descente alimentaire, je me souviens mieux de mes rêves, et d'un plus grand nombre.
Donc ajd, journée de l'enfer: j'ai passé 10h dans les transports pour aller rejoindre mon père. Je ne dormais plus quand le réveil a sonné à 5h30 (au moins ça c'est cool). Je me suis fait une infusion verveine mûrier et menthe pour me donner un peu de force dans la grosse journée qui m'attendait. Voiture, train, retards de transports, poireautage (je me suis endormi le long d'une banquette dans la gare de Toulouse) le tout agrémenté d'un sac de rando énorme. J'étais faible; il faisait chaud, mon humeur n'était pas radieuse sans compter que les tentations étaient partout: sandwich, chocolatine (dont je rêve depuis ce matin), cookies, fromage... J'ai beaucoup bu pour compenser ça et la chaleur. Et là je me traîne, je n'ai plus de force. Même si ça va un peu mieux après la grosse sieste de f(a)in d'aprem.
Je fais 54 kg. J'ai peur de ne pas pouvoir tenir 10 jours si je continue à perdre du poids aussi vite. Ma transpiration sens très fort et j'ai quelques douleurs musculaires, probablement due à ma journée, mauvaise haleine mais sans mucus sur la langue, mon oeil droit me lance par moments,, léger début de céphalée juste à l'instant.
Mon père qui a déjà jeûné qui me dit:" le deuxième et le troisième jour c'est les pire, tu verras demain, t'auras envie de bouffer tes semelles!"... merci papa pour cette note à l'intention de ma volonté.
Je persévère.
Envie d'un jus d'ananas bien frais avec un peu de citron vert.
J'écris beaucoup car ça m'occupe puis ça me soulage de mes petites misères quotidiennes. Donc:
J-1: au final j'ai mangé le soir, j'avais du jus à finir.
Jour 1: 55,6 kg le matin.
Mes mouvements sont ralentis, un peu flottants, je me sens faible. Mon estomac travaille à vide, la sensation est assez désagréable. Je n'ai cependant pas faim, mais je rêve de nourriture par gourmandise: chocolatine, smoothie...
Bouche pâteuse et légère mauvaise haleine. J'ai bu une infusion de thé blanc réhaussé de gingembre en fin d'après-midi, j'avais besoin de me mettre autre chose que de l'eau dans le ventre, et j'ai préféré me l'accorder plutôt que de céder sur autre chose... et j'ai bien fait:
Première difficulté le soir: ma soeur, la pretresse des spaghettis bolo a choisi précisément ce soir-là pour les honorer. J'ai décidé de faire face et je me suis assise à table avec tout le monde le temps du repas. Le chien et moi on a regardé la famille se régaler de spaghettis avec du gruyère et de la sauce fondante et des gros bouts de bolo... Si je n'étais menacée par les crampes d'estomac après une reprise aussi rapide je ne sais pas si j'aurai résisté. Enfin c'est passé, et je pense qu'en ayant résisté à une telle tentation je suis prête pour les autres (qui ne se sont pas faite attendre bien longtemps). J'ai fumé un peu plus que la veille, pour compenser l'ennui :5 cigarettes.
Jour 2: La journée de l'enfer
Très mal dormi. Il faisait une chaleur insoutenable. Et un rêve rocambolesque: j'allais en heure de colle, j'étais au téléphone. Sauf que la salle de colle c'est un cinéma. J'achète un kébab avant, sans frites, qu'il faut acheter sur place. L'enseigne de la salle de colle: une cannette de soda bleue qui trempe dans une sauce d'un vert radioactif. J'achète des frites et une place. La salle de cinéma et les placements sont divisés selon les allergies des gens: sans boulette, sans kébab, sans frites, sans salade tomate oignon, sans nachos... Je pense à mon jeûne en achetant les frites, mais j'ai trop envie de les manger. Je croque dedans, je crois rêver, elles sont craquantes à lextérieur, parfaitement salées et fondantes à l'intérieur. Et pourtant je n'en éprouve aucune satisfaction: je culpabilise trop d'avoir brisé mon jeûne. Du coup je les mange vite par poignée car les manger me fait du mal, le malaise augmente et je me réveille. Ouf! je n'ai pas brisé le jeûne ^^
Je remarque à ce sujet que depuis que j'ai commencé ma descente alimentaire, je me souviens mieux de mes rêves, et d'un plus grand nombre.
Donc ajd, journée de l'enfer: j'ai passé 10h dans les transports pour aller rejoindre mon père. Je ne dormais plus quand le réveil a sonné à 5h30 (au moins ça c'est cool). Je me suis fait une infusion verveine mûrier et menthe pour me donner un peu de force dans la grosse journée qui m'attendait. Voiture, train, retards de transports, poireautage (je me suis endormi le long d'une banquette dans la gare de Toulouse) le tout agrémenté d'un sac de rando énorme. J'étais faible; il faisait chaud, mon humeur n'était pas radieuse sans compter que les tentations étaient partout: sandwich, chocolatine (dont je rêve depuis ce matin), cookies, fromage... J'ai beaucoup bu pour compenser ça et la chaleur. Et là je me traîne, je n'ai plus de force. Même si ça va un peu mieux après la grosse sieste de f(a)in d'aprem.
Je fais 54 kg. J'ai peur de ne pas pouvoir tenir 10 jours si je continue à perdre du poids aussi vite. Ma transpiration sens très fort et j'ai quelques douleurs musculaires, probablement due à ma journée, mauvaise haleine mais sans mucus sur la langue, mon oeil droit me lance par moments,, léger début de céphalée juste à l'instant.
Mon père qui a déjà jeûné qui me dit:" le deuxième et le troisième jour c'est les pire, tu verras demain, t'auras envie de bouffer tes semelles!"... merci papa pour cette note à l'intention de ma volonté.
Je persévère.
Envie d'un jus d'ananas bien frais avec un peu de citron vert.
Nayunn- Messages : 12
Date d'inscription : 11/07/2018
Re: Je me lance dans un jeûne hydrique de 10 jours
Bonjour Nayunn,
hé bien si tu as résisté à tout ça, je pense que tu pourras poursuivre ton jeûne jusqu'à son terme !
Par contre je crois qu'il te faudra faire très attention lors de la reprise alimentaire pour y aller vraiment progressivement. Il y a plusieurs témoignages sur le forum (et je l'ai vécu) pour dire qu'une reprise trop rapide est douloureuse !
Tu trouveras plusieurs réponses concernant la réalimentation ici, par exemple : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Merci de ce journal de jeûne détaillé, à bientôt.
hé bien si tu as résisté à tout ça, je pense que tu pourras poursuivre ton jeûne jusqu'à son terme !
Par contre je crois qu'il te faudra faire très attention lors de la reprise alimentaire pour y aller vraiment progressivement. Il y a plusieurs témoignages sur le forum (et je l'ai vécu) pour dire qu'une reprise trop rapide est douloureuse !
Tu trouveras plusieurs réponses concernant la réalimentation ici, par exemple : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Merci de ce journal de jeûne détaillé, à bientôt.
Bountygong- Modératrice
- Messages : 962
Date d'inscription : 05/08/2017
Localisation : Centre de la France
Re: Je me lance dans un jeûne hydrique de 10 jours
Merci Bountygong, je vais aller lire ça.
Dans l'objectif d'une meilleure alimentation et vu mes goûts, la reprise alimentaire ne devrait pas être un trop gros problème.
J3: belle nuit complète avec option orage. Je me sens beaucoup mieux qu'hier quoique toujours faible. Quelques douleurs par moment mais qui s'estompent vite. Je crois que mon estomac commence à comprendre que je ne comptais pas me nourrir. Par contre toujours pas de crise d'acidose. Etant donné qu'elle se fait attendre et que j'ai très peu soif, je vais tenter une journée de jeûne sec.
Dans l'objectif d'une meilleure alimentation et vu mes goûts, la reprise alimentaire ne devrait pas être un trop gros problème.
J3: belle nuit complète avec option orage. Je me sens beaucoup mieux qu'hier quoique toujours faible. Quelques douleurs par moment mais qui s'estompent vite. Je crois que mon estomac commence à comprendre que je ne comptais pas me nourrir. Par contre toujours pas de crise d'acidose. Etant donné qu'elle se fait attendre et que j'ai très peu soif, je vais tenter une journée de jeûne sec.
Nayunn- Messages : 12
Date d'inscription : 11/07/2018
Re: Je me lance dans un jeûne hydrique de 10 jours
Bonjour!
J3 (suite)
Longue journée. Je n'ai pratiquement fait que dormir/somnoler et rêver d'une pizza.
Au final je n'ai pas fait de jeûne sec. J'ai un problème psychologique avec l'eau: je bois sans cesse, comme un tic. A un tel point que je ne vais nulle part sans emporter de l'eau sinon je stresse et j'ai soif instantanément. Au moins avec le jeûne je contrôle ça un peu mieux mais je dois pouvoir mieux faire encore.
Douleur lancinante dans le bas de la colonne une partie de l'après midi. J'ai souvent mal au bas du dos, mais je pense que c'est davantage dû à mes positions quand je dormais. Ca a craqué à un moment et tout est rentré dans l'ordre.
La sensation d'avoir la tête un peu prise et ce phénomène récurrent depuis le début du jeûne de sentir mon coeur battre fort dans mes membres.
Mon estomac gargouille toujours. Je ne l'ai peut-être pas aidé là-dessus en rêvant d'une pizza et de salades composées toute la journée. J'ai été voir des recettes en fin de journée, j'ai noté pas mal de trucs.
J'ai oublié de me peser.
Jour 4 au matin: 53,3 kg.
J'ai eu du mal à m'endormir. En revanche après j'ai dormi d'une traite.
Toujours pas de crise d'acidose en vue. Mon estomac grogne toujours. Je suis faible et ma tête tourne beaucoup depuis trois jours. Je vais peu aux toilettes (1-2 fois/jour), et mes urines sont un peu plus chargées, mais rien de remarquae. J'ai lu qu'il arrive que certaines personnes n'aient pas de crise d'acidose. Cela pourrait-il être mon cas? Ou peut-elle se déclarer plus tard?
Cela a-t-il un rapport avec le fait que mon estomac ne s'est pas encore mis au repos? D'ailleurs est-ce normal après 4 jours?
J'ai fais plusieurs lavages de foi cette année, mais je pense avoir toujours pas mal de toxines à éliminer.
Les journées sont longues...
Par contre, je fume beaucoup moins, ça ne me fait même plus envie, je fume parfois par ennui, mais très peu, une ou deux bouffées et ça m'écoeure.
J3 (suite)
Longue journée. Je n'ai pratiquement fait que dormir/somnoler et rêver d'une pizza.
Au final je n'ai pas fait de jeûne sec. J'ai un problème psychologique avec l'eau: je bois sans cesse, comme un tic. A un tel point que je ne vais nulle part sans emporter de l'eau sinon je stresse et j'ai soif instantanément. Au moins avec le jeûne je contrôle ça un peu mieux mais je dois pouvoir mieux faire encore.
Douleur lancinante dans le bas de la colonne une partie de l'après midi. J'ai souvent mal au bas du dos, mais je pense que c'est davantage dû à mes positions quand je dormais. Ca a craqué à un moment et tout est rentré dans l'ordre.
La sensation d'avoir la tête un peu prise et ce phénomène récurrent depuis le début du jeûne de sentir mon coeur battre fort dans mes membres.
Mon estomac gargouille toujours. Je ne l'ai peut-être pas aidé là-dessus en rêvant d'une pizza et de salades composées toute la journée. J'ai été voir des recettes en fin de journée, j'ai noté pas mal de trucs.
J'ai oublié de me peser.
Jour 4 au matin: 53,3 kg.
J'ai eu du mal à m'endormir. En revanche après j'ai dormi d'une traite.
Toujours pas de crise d'acidose en vue. Mon estomac grogne toujours. Je suis faible et ma tête tourne beaucoup depuis trois jours. Je vais peu aux toilettes (1-2 fois/jour), et mes urines sont un peu plus chargées, mais rien de remarquae. J'ai lu qu'il arrive que certaines personnes n'aient pas de crise d'acidose. Cela pourrait-il être mon cas? Ou peut-elle se déclarer plus tard?
Cela a-t-il un rapport avec le fait que mon estomac ne s'est pas encore mis au repos? D'ailleurs est-ce normal après 4 jours?
J'ai fais plusieurs lavages de foi cette année, mais je pense avoir toujours pas mal de toxines à éliminer.
Les journées sont longues...
Par contre, je fume beaucoup moins, ça ne me fait même plus envie, je fume parfois par ennui, mais très peu, une ou deux bouffées et ça m'écoeure.
Nayunn- Messages : 12
Date d'inscription : 11/07/2018
Re: Je me lance dans un jeûne hydrique de 10 jours
Bonjour Nayunn, nous sommes voisins dans la liste des "jeûnes entre 7 et 14 jours". Moi, j'en suis au 7è jour…
Si je ne m'en rapporte qu'à ma propre expérience, il semble que cette "acidose" puisse se faire très discrète. La première fois que j'ai jeûné je croyais qu'il fallait boire énormément, et c'est ce que je faisais - moyennant quoi il devenait difficile d'évaluer la couleur de l'urine - qui tendait très naturellement a devenir transparente. Cette fois-ci, je bois très peu (sur les 7 jours, j'en ai même fais trois "secs"), et l'acidose se constate quand-même nettement par le beau jaune foncé qui en résulte.
D'autre part, un de mes objectifs, sur ce coup-là, était aussi d'arrêter de fumer. Cela fait une semaine que je n'ai pas fumé - sans aucune difficulté. Rien que ce résultat est déjà considérable et me paye de mes efforts.
Bon courage pour la suite : je trouve qu'un jeûne est une petite aventure de type "croisière en solitaire". Il y a des alternances de calme plat et de houle plus ou moins violente. Mais contrairement à ce qui se passe dans la vie habituelle, là, tout se déroule "à l'intérieur"...
Si je ne m'en rapporte qu'à ma propre expérience, il semble que cette "acidose" puisse se faire très discrète. La première fois que j'ai jeûné je croyais qu'il fallait boire énormément, et c'est ce que je faisais - moyennant quoi il devenait difficile d'évaluer la couleur de l'urine - qui tendait très naturellement a devenir transparente. Cette fois-ci, je bois très peu (sur les 7 jours, j'en ai même fais trois "secs"), et l'acidose se constate quand-même nettement par le beau jaune foncé qui en résulte.
D'autre part, un de mes objectifs, sur ce coup-là, était aussi d'arrêter de fumer. Cela fait une semaine que je n'ai pas fumé - sans aucune difficulté. Rien que ce résultat est déjà considérable et me paye de mes efforts.
Bon courage pour la suite : je trouve qu'un jeûne est une petite aventure de type "croisière en solitaire". Il y a des alternances de calme plat et de houle plus ou moins violente. Mais contrairement à ce qui se passe dans la vie habituelle, là, tout se déroule "à l'intérieur"...
Dikih- Messages : 32
Date d'inscription : 15/02/2016
Re: Je me lance dans un jeûne hydrique de 10 jours
Bonjour Dikih, merci pour ton message.
Est-ce en réponse au taux d'intoxication que le phénomène d'acidose est plus ou moins prononcé?
Je suis allée marcher sur le conseil d'un copain qui pratique le jeûne et ça m'a fait beaucoup de bien! Je me sens moins faible, je respire et mon moral aussk se porte mieux!
Joli métaphore! Tu aimes la mer?
Combien de temps comptes tu jeû'er encore?
Est-ce en réponse au taux d'intoxication que le phénomène d'acidose est plus ou moins prononcé?
Je suis allée marcher sur le conseil d'un copain qui pratique le jeûne et ça m'a fait beaucoup de bien! Je me sens moins faible, je respire et mon moral aussk se porte mieux!
Joli métaphore! Tu aimes la mer?
Combien de temps comptes tu jeû'er encore?
Nayunn- Messages : 12
Date d'inscription : 11/07/2018
Re: Je me lance dans un jeûne hydrique de 10 jours
Bonjour Nayunn,
Je n'ai pas beaucoup d’expérience dans le jeûne mais j'en a fait un de 7 jours en Janvier (D'ailleurs il faut que je fasse un retour d’expérience bientôt comme promis ;)).
J'attendais aussi cette crise d'acidose avec crainte mais elle n'a pas eu lieu et tant mieux
Je pense donc que cela doit dépendre des organismes
Je n'ai pas beaucoup d’expérience dans le jeûne mais j'en a fait un de 7 jours en Janvier (D'ailleurs il faut que je fasse un retour d’expérience bientôt comme promis ;)).
J'attendais aussi cette crise d'acidose avec crainte mais elle n'a pas eu lieu et tant mieux
Je pense donc que cela doit dépendre des organismes
bundy318- Messages : 15
Date d'inscription : 09/01/2018
Re: Je me lance dans un jeûne hydrique de 10 jours
Salut bundy, j'ai hâte de lire ton retour, passes me prévenir quand tu l'auras fait!
Au final après cette balade j'ai senti la crise d'acidose. En fait je l'ai vécu dès le second jour sous forme d'une nausée fugace qui s'est amplifiée -tout en restant supportable- ce quatrième jour. Peut-être que la marche a activé la circulation et donc l'élimination des déchets accumulés qui me rendaient si faible. Le reste de la journée s'est passé dans le calme. Je pense encore beaucoup à la nourriture (pizza, chocolatine *-*) mais je tiens le coup. Je serai prudente lors de ma reprise à ne pas transformer cette obsession en boulimie.
Fait intéressant: ma soeur m'a fait un massage du dos, et j'ai ressenti beaucoup de circulation dans mon estomac et dans mon coeur, toujours au niveau auquel elle me massait, comme si elle me massait directement sur ces zones.
Jour 5: je me réveille assez fatiguée. La balance a disparu...bon.
J'ai fait l'expérience d'une mémoire psychosomatique cette nuit. J'ai depuis longtemps un pincement au coeur accompagné d'une vague tristesse qui me donne des difficultés à respirer et me noue les intestins. Hier alors que je n'arrivais pas à dormir j'ai ressenti ce pincement au coeur avec plus d'intensité. Je me suis concentrée dessus, pensant à un travail d'élimination que je m'efforçais d'accompagner par la pensée. Sauf que j'ai ressenti une profonde sensation de mal-être, c'était très désagréable et ça s'intensifiait au point de gagner ma jambe droite, le trapèze gauche puis tout mon corps, j'avais envie de crier, de l'extérioriser, mais tout le monde dormait.. j'aurai peut-être dû. Pourtant je restais concentrée sur le centre névralgique de cette angoisse, je cherchais la réponse. Et je me suis mise à pleurer. Je suis sortie appeler une amie, j'ai fumé une cigarette et j'ai essayé de m'endormir, mais tous mes muscles étaient tendus, j'avais chaud et envie de taper partout. C'est une crise de nerf je crois. Je ne sais pas quand je me suis endormie mais j'étais fatiguée et deprimée ce matin au réveil, envie de rien (sauf d'une chocolatine <3).
Quand à la crise d'hier soir, aucun souvenir en particulier ne m'est remonté. Je pense que c'est une accumulation de situations diverses menant systématiquement à une situation de détresse que j'ai souvent ressenti. Je l'ai compris dans la colère qui a suivi la crise. Le pincement n'a pas disparu cependant, il reviendra, et je suis toujours en colère (ahaj, c'est vraiment un esprit qui me hante on dirait).
On va au bord de l'océan aujourd'hui, j'ai hâte d'y être, j'aime beaucoup l'atmosphère.
Peut-être vous direz-vous que mes témoignages sont très personnel, mais je pense que c'est tout l'intérêt justement, puisqu'il s'agit d'u'e expérience intense et personnelle que le jeûne. Cela permet de bien comprendrd, hors les réactions physiques, les mécanismes à l'oeuvre derrière je pense.
Au final après cette balade j'ai senti la crise d'acidose. En fait je l'ai vécu dès le second jour sous forme d'une nausée fugace qui s'est amplifiée -tout en restant supportable- ce quatrième jour. Peut-être que la marche a activé la circulation et donc l'élimination des déchets accumulés qui me rendaient si faible. Le reste de la journée s'est passé dans le calme. Je pense encore beaucoup à la nourriture (pizza, chocolatine *-*) mais je tiens le coup. Je serai prudente lors de ma reprise à ne pas transformer cette obsession en boulimie.
Fait intéressant: ma soeur m'a fait un massage du dos, et j'ai ressenti beaucoup de circulation dans mon estomac et dans mon coeur, toujours au niveau auquel elle me massait, comme si elle me massait directement sur ces zones.
Jour 5: je me réveille assez fatiguée. La balance a disparu...bon.
J'ai fait l'expérience d'une mémoire psychosomatique cette nuit. J'ai depuis longtemps un pincement au coeur accompagné d'une vague tristesse qui me donne des difficultés à respirer et me noue les intestins. Hier alors que je n'arrivais pas à dormir j'ai ressenti ce pincement au coeur avec plus d'intensité. Je me suis concentrée dessus, pensant à un travail d'élimination que je m'efforçais d'accompagner par la pensée. Sauf que j'ai ressenti une profonde sensation de mal-être, c'était très désagréable et ça s'intensifiait au point de gagner ma jambe droite, le trapèze gauche puis tout mon corps, j'avais envie de crier, de l'extérioriser, mais tout le monde dormait.. j'aurai peut-être dû. Pourtant je restais concentrée sur le centre névralgique de cette angoisse, je cherchais la réponse. Et je me suis mise à pleurer. Je suis sortie appeler une amie, j'ai fumé une cigarette et j'ai essayé de m'endormir, mais tous mes muscles étaient tendus, j'avais chaud et envie de taper partout. C'est une crise de nerf je crois. Je ne sais pas quand je me suis endormie mais j'étais fatiguée et deprimée ce matin au réveil, envie de rien (sauf d'une chocolatine <3).
Quand à la crise d'hier soir, aucun souvenir en particulier ne m'est remonté. Je pense que c'est une accumulation de situations diverses menant systématiquement à une situation de détresse que j'ai souvent ressenti. Je l'ai compris dans la colère qui a suivi la crise. Le pincement n'a pas disparu cependant, il reviendra, et je suis toujours en colère (ahaj, c'est vraiment un esprit qui me hante on dirait).
On va au bord de l'océan aujourd'hui, j'ai hâte d'y être, j'aime beaucoup l'atmosphère.
Peut-être vous direz-vous que mes témoignages sont très personnel, mais je pense que c'est tout l'intérêt justement, puisqu'il s'agit d'u'e expérience intense et personnelle que le jeûne. Cela permet de bien comprendrd, hors les réactions physiques, les mécanismes à l'oeuvre derrière je pense.
Nayunn- Messages : 12
Date d'inscription : 11/07/2018
bundy318- Messages : 15
Date d'inscription : 09/01/2018
Re: Je me lance dans un jeûne hydrique de 10 jours
Jour 5, suite: mauvaise idée la plage: inconfort de la voiture + mauvais temps (mais bel orage) + froid = crevée + humeur massacrante. En plus je me suis chopée une crampe en escaladant une dune et je n'ai même pas pu me baigner ( et il a fallu l'escalader en sens inverse au retour).
J'ai cuisiné une poellée de légumes aux épices hier pour la famille, elle sentait bon... Je crois que j'en avais rarement fait d'aussi bonne.. chose que je ne pourrai jamais évaluer). Bizarrement cuisiner sans toucher a raffermi -temporairement- ma volonté. Ca me manquait, j'aime beaucoup ça. Je me suis couchée tôt et j'ai bien dormi.
Jour 6: réveil tôt, je profite de l'air frais à l'approche de l'aube, quelques exercices de respiration et bonne humeur. Je me suis fait une infusion car les tentations sont omniprésentes autour de moi et me hantent tout au long de la journée. Cela devient très dur, à tel point que chaque jour j'hésite à briser le jeûne. Je me retiens car je suis encore curieuse, que je n'ai pas accompli mon objectif (qui plus est bénéfique) et que de toute façon craquer à cause d'un cookie ou d'une chocolatine alors que c'est des aliments que je ne suis pas prête de retoucher, ça serait dommage.
A ce sujet je remarque que le gras et le sucre sont les aliments qui me mettent le plus en difficulté. Même si ça vaut aussi pour les autres aliments, il y a quelque chose de très compulsif avec ces deux-là.
Je suis retournée dormir après, jusque tard.
Quelques maux de tête, d'estomac, urines foncées et ma crampe qui a presque disparu.
Petite balade en soirée qui a réentrainé une phase de détoxination. je pense que les petites balades hebdomadaires font autant de bien que le repos, sinon c'est intenable de rester enfermé. Et personnellement ça me redonne du moral et de l'énergie.
Plus que 3 jours et demi à tirer
J'ai cuisiné une poellée de légumes aux épices hier pour la famille, elle sentait bon... Je crois que j'en avais rarement fait d'aussi bonne.. chose que je ne pourrai jamais évaluer). Bizarrement cuisiner sans toucher a raffermi -temporairement- ma volonté. Ca me manquait, j'aime beaucoup ça. Je me suis couchée tôt et j'ai bien dormi.
Jour 6: réveil tôt, je profite de l'air frais à l'approche de l'aube, quelques exercices de respiration et bonne humeur. Je me suis fait une infusion car les tentations sont omniprésentes autour de moi et me hantent tout au long de la journée. Cela devient très dur, à tel point que chaque jour j'hésite à briser le jeûne. Je me retiens car je suis encore curieuse, que je n'ai pas accompli mon objectif (qui plus est bénéfique) et que de toute façon craquer à cause d'un cookie ou d'une chocolatine alors que c'est des aliments que je ne suis pas prête de retoucher, ça serait dommage.
A ce sujet je remarque que le gras et le sucre sont les aliments qui me mettent le plus en difficulté. Même si ça vaut aussi pour les autres aliments, il y a quelque chose de très compulsif avec ces deux-là.
Je suis retournée dormir après, jusque tard.
Quelques maux de tête, d'estomac, urines foncées et ma crampe qui a presque disparu.
Petite balade en soirée qui a réentrainé une phase de détoxination. je pense que les petites balades hebdomadaires font autant de bien que le repos, sinon c'est intenable de rester enfermé. Et personnellement ça me redonne du moral et de l'énergie.
Plus que 3 jours et demi à tirer
Nayunn- Messages : 12
Date d'inscription : 11/07/2018
Re: Je me lance dans un jeûne hydrique de 10 jours
Jour 7: la journée a été plus facile. Je suis toujours un peu faible mais moins. Je pense beaucoup moins à la nourriture et ce sont des pensées moins tenaces.
J'ai depuis deux jours assez énergie et de lucidité pour lire. Au moins n'ayant pas autre chose à faire j'avance vite.
Quelques moments de fatigue où je vais dormir. Je me sens plus détendue. Je sens une douce chaleur dans mon dos et mes muscles quand je suis posée.
J'ai aussi oublié de mentionner qu'une vieille plaie que je croyais disparue est réapparue au deuxième jour. Je m'étais charcuté le doigt pour faire sortir une écharde. Sans succès. Elle disparaît lentement.
Ma peau est plus belle aussi, mes poumons moins oppressés, mon coeur bat moins vite qu'au début.
La cigarette (j'en fumais 2-3 par jour) commence à sérieusement me dégoûter. L'effet quand j'y pense est le même qu'une nausée. J'en fume encore pour m'occuper mais en plusieurs fois. Je sens l'intérieur de mon nez (la zone où s'entasse le mucus, dont j'ignore le nom) qui est irritée.
Légers maux de tête par moment.
Je me suis déplacée un truc dans le pied droit l'année dernière en chahutant avec une amie. Cela continuait à me faire mal sept mois plus tard jusqu'à ce que je me décide à attraper mon pied à le masser et le tordre en tout sens jusqu'à ce que ça craque (j'ai été plus précautionneuse que cette description le laisse penser), après je n'avais plus mal. J'ai cependant senti hier pendant ma sieste dans la zone où j'avais mal la même douce chaleur que dans mon dos.
J'ai rebu une infision hier soir, ça sentait trop la nourriture.
Jour 8: j'ai peu dormi, mal dans le bas du dos, très nerveuse. Même sensation que lors de la remontée psychosomatique. Ce coup-là je me suis enervée, j'ai juré, pesté, réveillé personne, fait fuir le chien, et je me suis endormie peu de temps après... pour me réveiller dans un nuage de bien-être. Je crois même que c'est cette sensation qui m'a réveillée. S'agirait-il de la cétogénèse? En tout cas je suis plus calme ce matin.
Mes urines sont toujours chargées mais ma langue plutôt claire.
J'ai depuis le début de ce jeûne, de l'agitation dans mes ovaires (j'ai pris la pillule très peu de temps et arrêté il y a plusieurs années) et des pincements dans mon estomac qui continuent.
Je vais aller finir l'infusion d'hier soir dont je ne suis même pas venue à bout.
J'ai depuis deux jours assez énergie et de lucidité pour lire. Au moins n'ayant pas autre chose à faire j'avance vite.
Quelques moments de fatigue où je vais dormir. Je me sens plus détendue. Je sens une douce chaleur dans mon dos et mes muscles quand je suis posée.
J'ai aussi oublié de mentionner qu'une vieille plaie que je croyais disparue est réapparue au deuxième jour. Je m'étais charcuté le doigt pour faire sortir une écharde. Sans succès. Elle disparaît lentement.
Ma peau est plus belle aussi, mes poumons moins oppressés, mon coeur bat moins vite qu'au début.
La cigarette (j'en fumais 2-3 par jour) commence à sérieusement me dégoûter. L'effet quand j'y pense est le même qu'une nausée. J'en fume encore pour m'occuper mais en plusieurs fois. Je sens l'intérieur de mon nez (la zone où s'entasse le mucus, dont j'ignore le nom) qui est irritée.
Légers maux de tête par moment.
Je me suis déplacée un truc dans le pied droit l'année dernière en chahutant avec une amie. Cela continuait à me faire mal sept mois plus tard jusqu'à ce que je me décide à attraper mon pied à le masser et le tordre en tout sens jusqu'à ce que ça craque (j'ai été plus précautionneuse que cette description le laisse penser), après je n'avais plus mal. J'ai cependant senti hier pendant ma sieste dans la zone où j'avais mal la même douce chaleur que dans mon dos.
J'ai rebu une infision hier soir, ça sentait trop la nourriture.
Jour 8: j'ai peu dormi, mal dans le bas du dos, très nerveuse. Même sensation que lors de la remontée psychosomatique. Ce coup-là je me suis enervée, j'ai juré, pesté, réveillé personne, fait fuir le chien, et je me suis endormie peu de temps après... pour me réveiller dans un nuage de bien-être. Je crois même que c'est cette sensation qui m'a réveillée. S'agirait-il de la cétogénèse? En tout cas je suis plus calme ce matin.
Mes urines sont toujours chargées mais ma langue plutôt claire.
J'ai depuis le début de ce jeûne, de l'agitation dans mes ovaires (j'ai pris la pillule très peu de temps et arrêté il y a plusieurs années) et des pincements dans mon estomac qui continuent.
Je vais aller finir l'infusion d'hier soir dont je ne suis même pas venue à bout.
Nayunn- Messages : 12
Date d'inscription : 11/07/2018
Re: Je me lance dans un jeûne hydrique de 10 jours
Bonjour,
hé bien on peut dire que ton jeûne fait effet ! Bravo d'avoir tenu le coup malgré toutes tes envies !
Bonne continuation, plus que 3 jours :-)
hé bien on peut dire que ton jeûne fait effet ! Bravo d'avoir tenu le coup malgré toutes tes envies !
Bonne continuation, plus que 3 jours :-)
Bountygong- Modératrice
- Messages : 962
Date d'inscription : 05/08/2017
Localisation : Centre de la France
Re: Je me lance dans un jeûne hydrique de 10 jours
Jour 8: rien de nouveau sous les tropiques
Jour 9: pas fait grand chose. J'en ai vraiment assez. Je suis faible et j'ai envie de manger. J'ai failli rompre le jeûne ce soir en faisant à manger à ma soeur (j'ai même trempé le bout de la langue dans la sauce et recraché).
Je ne comprends pas mon état de faiblesse après autant de temps. Je me repose beaucoup, fait de légères marches courtes qui me remettent d'aplomb.
Et l'ennui me déprime beaucoup.
D'autre part ma langue est claire de nouveau et mes urines moins chargées.
Jour 9: pas fait grand chose. J'en ai vraiment assez. Je suis faible et j'ai envie de manger. J'ai failli rompre le jeûne ce soir en faisant à manger à ma soeur (j'ai même trempé le bout de la langue dans la sauce et recraché).
Je ne comprends pas mon état de faiblesse après autant de temps. Je me repose beaucoup, fait de légères marches courtes qui me remettent d'aplomb.
Et l'ennui me déprime beaucoup.
D'autre part ma langue est claire de nouveau et mes urines moins chargées.
Nayunn- Messages : 12
Date d'inscription : 11/07/2018
Re: Je me lance dans un jeûne hydrique de 10 jours
Edit: j'ai mangé une soupe à la tomate et aux vermicelld et je repars pour deux jours de jeûne.
C'est pas le meilleur repas de reprise qui soit mais c'est le mieux que j'avais à portée de main
C'est pas le meilleur repas de reprise qui soit mais c'est le mieux que j'avais à portée de main
Nayunn- Messages : 12
Date d'inscription : 11/07/2018
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