Jeûne 25 jours, et sensation de faim persistante depuis une semaine
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Jeûne 25 jours, et sensation de faim persistante depuis une semaine
Bonjour,
J'ai parcouru le forum avec beaucoup d'intérêt pour me préparer à mon jeûne, en plus des lectures appropriées (Shelton, Toledo, Boudreau, cure de Breuss etc.) Par le passé j'ai souvent jeûner (3 jours, 1 semaine, 1 jour par semaine), J'ai une alimentation Seignalet depuis 4 ans (pas de produits laitiers ni de gluten), j'ai fait une cure de quinton avant le jeûne, et une descente alimentaire très progressive ce qui m'a permis, je pense, de rentrer dans le jeûne tout en douceur et sans symptômes désagréables.
Le jeûne a été très facile la première semaine ! J'ai ressenti un creux à l'estomac et une légère sensation de faim (plus psychologique, ou liée aux habitudes) au bout de 8 jours seulement.
Je n'ai pas eu de symptômes de détox très marqués. (Par contre des insomnies toutes les nuits). J'avais une grande énergie malgré le peu de sommeil.
L'haleine fétide, la langue chargée, blanche, très pâteuse au réveil, (au point de me donner la nausée pendant un jour ou deux), sont arrivées vers le 15è jour.
Les 15 premiers jours ont donc été faciles, jeûne avec un petit jus de légumes ou bouillon si j'en ressentais le besoin (j'étais partie pour faire une cure de Breuss au départ mais je n'ai supporté ni les tisanes ni le jus). Jeûne uniquement à l'eau (grande ou petite quantité) d'autres jours. De l'énergie pour travailler (assise) et marcher, mais aucune patience par contre, un grand besoin de calme et d'être 'à mon rythme' (ce qui me semble normal). Des coups de fatigue et à d'autres moments une vraie pile électrique. Je m'allongeais pour dormir ou me reposer dès que j'en ressentais le besoin.
Aujourd'hui je vous écris car j'ai une question.
Depuis 10 jours environ une sensation de faim (avec des creux à l'estomac douloureux au début et qui m'empêchait de dormir) est arrivée. Et qui persiste depuis et s'accentue.
J'ai depuis une semaine notamment, une envie irrépressible de viande sous toutes ses formes, de gras de viande, de mayonnaise, d'oeufs, de steack-frites, de salé. Bref de viande et de gras. C'est obsédant, je n'attends plus qu'une chose c'est de pouvoir remanger de la viande (mais bien sur je ferais une reprise soignée, en commençant par un demi-jeûne Mosseri pendant au moins 15 jours).
-> Comme le corps puise dans les lipides puis les protéines dans un jeûne long, je me demande si c'est une sorte de symptôme qui marquerait cette étape ?
-> Ou alors est-ce un signe que j'ai atteins la limite de mon jeûne et qu'il est temps d'arrêter ? Est-ce que cela peut-être un signe de carence ?
-> Cette obsession me pèse et aussi je commence à craindre un potentiel manque de contrôle dans la reprise si je la laisse s'installer plus.
J'ai été exposé à pas mal de repas etc, mais même sans cela cette obsession de manger est présente. Alors qu'au début du jeûne j'ai cuisiné frénétiquement des petits plats pour la famille, cela me faisait du bien.
J'ai perdu 11 kg. Taille 1,73, poids de départ 60 kg.
Le haut du corps est très maigre, par contre le bas, hanche, ventre, cuisses, genoux sont encore très gras (féminin), il y'a de la 'réserve'.
Ma langue n'est plus chargée, je n'ai plus l'haleine fétide, ni la bouche super sèche la journée et pâteuse le matin, la phase de rots s'est arrêtée également. Et je suis de plus en plus fatiguée et irascible. Et ne pense qu'à manger de la viande et du gras !
Voilà, je serais intéressée d'avoir votre retour sur cette question,
En vous remerciant,
J'ai parcouru le forum avec beaucoup d'intérêt pour me préparer à mon jeûne, en plus des lectures appropriées (Shelton, Toledo, Boudreau, cure de Breuss etc.) Par le passé j'ai souvent jeûner (3 jours, 1 semaine, 1 jour par semaine), J'ai une alimentation Seignalet depuis 4 ans (pas de produits laitiers ni de gluten), j'ai fait une cure de quinton avant le jeûne, et une descente alimentaire très progressive ce qui m'a permis, je pense, de rentrer dans le jeûne tout en douceur et sans symptômes désagréables.
Le jeûne a été très facile la première semaine ! J'ai ressenti un creux à l'estomac et une légère sensation de faim (plus psychologique, ou liée aux habitudes) au bout de 8 jours seulement.
Je n'ai pas eu de symptômes de détox très marqués. (Par contre des insomnies toutes les nuits). J'avais une grande énergie malgré le peu de sommeil.
L'haleine fétide, la langue chargée, blanche, très pâteuse au réveil, (au point de me donner la nausée pendant un jour ou deux), sont arrivées vers le 15è jour.
Les 15 premiers jours ont donc été faciles, jeûne avec un petit jus de légumes ou bouillon si j'en ressentais le besoin (j'étais partie pour faire une cure de Breuss au départ mais je n'ai supporté ni les tisanes ni le jus). Jeûne uniquement à l'eau (grande ou petite quantité) d'autres jours. De l'énergie pour travailler (assise) et marcher, mais aucune patience par contre, un grand besoin de calme et d'être 'à mon rythme' (ce qui me semble normal). Des coups de fatigue et à d'autres moments une vraie pile électrique. Je m'allongeais pour dormir ou me reposer dès que j'en ressentais le besoin.
Aujourd'hui je vous écris car j'ai une question.
Depuis 10 jours environ une sensation de faim (avec des creux à l'estomac douloureux au début et qui m'empêchait de dormir) est arrivée. Et qui persiste depuis et s'accentue.
J'ai depuis une semaine notamment, une envie irrépressible de viande sous toutes ses formes, de gras de viande, de mayonnaise, d'oeufs, de steack-frites, de salé. Bref de viande et de gras. C'est obsédant, je n'attends plus qu'une chose c'est de pouvoir remanger de la viande (mais bien sur je ferais une reprise soignée, en commençant par un demi-jeûne Mosseri pendant au moins 15 jours).
-> Comme le corps puise dans les lipides puis les protéines dans un jeûne long, je me demande si c'est une sorte de symptôme qui marquerait cette étape ?
-> Ou alors est-ce un signe que j'ai atteins la limite de mon jeûne et qu'il est temps d'arrêter ? Est-ce que cela peut-être un signe de carence ?
-> Cette obsession me pèse et aussi je commence à craindre un potentiel manque de contrôle dans la reprise si je la laisse s'installer plus.
J'ai été exposé à pas mal de repas etc, mais même sans cela cette obsession de manger est présente. Alors qu'au début du jeûne j'ai cuisiné frénétiquement des petits plats pour la famille, cela me faisait du bien.
J'ai perdu 11 kg. Taille 1,73, poids de départ 60 kg.
Le haut du corps est très maigre, par contre le bas, hanche, ventre, cuisses, genoux sont encore très gras (féminin), il y'a de la 'réserve'.
Ma langue n'est plus chargée, je n'ai plus l'haleine fétide, ni la bouche super sèche la journée et pâteuse le matin, la phase de rots s'est arrêtée également. Et je suis de plus en plus fatiguée et irascible. Et ne pense qu'à manger de la viande et du gras !
Voilà, je serais intéressée d'avoir votre retour sur cette question,
En vous remerciant,
nenna- Messages : 7
Date d'inscription : 10/02/2017
Localisation : Bretagne - France
Re: Jeûne 25 jours, et sensation de faim persistante depuis une semaine
Bienvenue sur le forum !
Toutes nos félicitations pour ce jeûne de 25 jours !
Quels sont les buts de ce jeûne ?
Il semble que tu devais travailler assise, donc un travail ne demandant probablement pas trop d'efforts physiques et/ou mentaux. Néanmoins, plus nous jeûnons au repos, mieux c'est.
En calculant l'IMC avec ton poids de départ, on arrive à 20.1 ce qui est normalement suffisant pour exécuter un jeûne intégral de trois semaines environ.
On sait, selon les spécialistes qu'on peut perdre très sécuritairement 25% de notre poids santé. Puisque ton poids de départ était de 60 kg - 25% = 45 kg tu pourrais encore perdre 4 kg en toute sécurité. Cependant, puisque tu penses poursuivre par un demi-jeûne, tu pourrais commencer ta réalimentation par des jus aux heures suggérées par Mosséri car nous trouvons que débuter immédiatement par des fruits et des légumes, le passage pourrait être difficile, surtout si tu as habituellement des ennuis d'estomac. Après quelques jours aux jus, la recette de Mosséri pourrait être adoptée. Voir le lien :
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Ce demi-jeûne fera que l'autolyse se poursuivra, et la perte de poids se poursuivra également. Il fournira également vitamines et minéraux qui, peuvent commencer à baisser, particulièrement si tes réserves à ce niveau étaient basses en débutant le jeûne. Cela dépend de notre alimentation d'avant-jeûne. Mais dans ton cas, cela me paraît peu probable en raison de ta bonne alimentation.
Au plaisir de te lire !
PS. Il serait surprenant que tu manques de protéines et de lipides. Voir pourquoi :
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Re: Jeûne 25 jours, et sensation de faim persistante depuis une semaine
Merci Luc pour cette réponse,
Oui je pense qu'un jeûne au repos serait l'idéal, ce n'était pas possible entièrement là mais je cherche comment le faire pour l'avenir.
Je jeûne car je suis en bout de course avec de multiples problèmes de santé. Depuis toujours asthme (sévère jusque 26 ans), allergies et maladie de crohn (mais j'ai pu vivre ma vie d'adulte avec sans trop de mal), qui se sont réactivés fortement suite à ma grossesse il y'a 5 ans. Depuis, chaque année un problème se rajoute : crohn avec deux crises graves, puis asthme et allergies revenues en force, puis des acouphènes très élevées et très handicapantes, puis ostéoporose (traitements cortisones en 2012/13 et malabsorption intestinale), et cette année hypothyroïdie et un nodule thyroïdien très suspect, opération que je refuse.
Carencée en fer, en vit D (pour le reste je ne sais pas). Grande fatigue, tous les symptômes de l'hypothyroïdie, mais THS normale. Diarrhée une fois par jour avec crohn, traitement pentasa (anti-inflammatoire) nécessaire tous les jours (j'ai refusé le reste).
Au bout de 3 jours de jeûne je n'avais plus la peau sèche (auparavant je devais mettre de la crème en sortant de la douche sinon je pouvais à peine parler tant ça tirait).
Je n'ai pas touché un kleenex en 4 semaines (auparavant rhinite permanente et sinusite), ni un spray de ventoline ou de cortisone (auparavant presque tous les jours, je devais l'avoir sur moi en permanence et la nuit).
Je n'ai pris que quelques fois du pentasa pour le ventre quand trop de diarrhées (à chaque fois c'est quand j'ai eu un stress), j'ai pu m'en passer pendant 8 jours puis 5 jours. Impensable avant. Je sais qu'il ne faut pas prendre de médicaments pendant le jeûne mais les douleurs et diarrhées devenaient trop fortes et je ne pouvais pas.
Aucun changement sur les acouphènes. A part une journée où j'ai bu de l'eau osmosée (?)
Pour le nodule thyroïdien je ne peux pas savoir, ça me semble trop court et pas assez au repos pour aider de ce côté.
J'ai des nodules graisseux sur les jambes qui n'ont pas bougés.
C'est surtout par rapport à cette envie irrépressible de viande et de gras que je m'interrogeais. Est-ce que quelqu'un a rencontré ça lors de son jeûne ? Est-ce que ça signe des carences ? Est-ce que c'est un signe pour arrêter (l'haleine est redevenue normale, la langue n'est plus chargée et fétide comme il y'a quelque jours).
Je voulais faire un jeûne de 42 jours, mais je vais devoir arrêter car cette faim-obsession devient trop forte, je ne profite de rien de mes journées, passe mon temps à y penser.
Oui je pense qu'un jeûne au repos serait l'idéal, ce n'était pas possible entièrement là mais je cherche comment le faire pour l'avenir.
Je jeûne car je suis en bout de course avec de multiples problèmes de santé. Depuis toujours asthme (sévère jusque 26 ans), allergies et maladie de crohn (mais j'ai pu vivre ma vie d'adulte avec sans trop de mal), qui se sont réactivés fortement suite à ma grossesse il y'a 5 ans. Depuis, chaque année un problème se rajoute : crohn avec deux crises graves, puis asthme et allergies revenues en force, puis des acouphènes très élevées et très handicapantes, puis ostéoporose (traitements cortisones en 2012/13 et malabsorption intestinale), et cette année hypothyroïdie et un nodule thyroïdien très suspect, opération que je refuse.
Carencée en fer, en vit D (pour le reste je ne sais pas). Grande fatigue, tous les symptômes de l'hypothyroïdie, mais THS normale. Diarrhée une fois par jour avec crohn, traitement pentasa (anti-inflammatoire) nécessaire tous les jours (j'ai refusé le reste).
Au bout de 3 jours de jeûne je n'avais plus la peau sèche (auparavant je devais mettre de la crème en sortant de la douche sinon je pouvais à peine parler tant ça tirait).
Je n'ai pas touché un kleenex en 4 semaines (auparavant rhinite permanente et sinusite), ni un spray de ventoline ou de cortisone (auparavant presque tous les jours, je devais l'avoir sur moi en permanence et la nuit).
Je n'ai pris que quelques fois du pentasa pour le ventre quand trop de diarrhées (à chaque fois c'est quand j'ai eu un stress), j'ai pu m'en passer pendant 8 jours puis 5 jours. Impensable avant. Je sais qu'il ne faut pas prendre de médicaments pendant le jeûne mais les douleurs et diarrhées devenaient trop fortes et je ne pouvais pas.
Aucun changement sur les acouphènes. A part une journée où j'ai bu de l'eau osmosée (?)
Pour le nodule thyroïdien je ne peux pas savoir, ça me semble trop court et pas assez au repos pour aider de ce côté.
J'ai des nodules graisseux sur les jambes qui n'ont pas bougés.
C'est surtout par rapport à cette envie irrépressible de viande et de gras que je m'interrogeais. Est-ce que quelqu'un a rencontré ça lors de son jeûne ? Est-ce que ça signe des carences ? Est-ce que c'est un signe pour arrêter (l'haleine est redevenue normale, la langue n'est plus chargée et fétide comme il y'a quelque jours).
Je voulais faire un jeûne de 42 jours, mais je vais devoir arrêter car cette faim-obsession devient trop forte, je ne profite de rien de mes journées, passe mon temps à y penser.
Dernière édition par nenna le Dim 28 Mai 2017 - 5:24, édité 1 fois
nenna- Messages : 7
Date d'inscription : 10/02/2017
Localisation : Bretagne - France
Re: Jeûne 25 jours, et sensation de faim persistante depuis une semaine
Merci pour ces précisions.
Beaucoup de problèmes de santé à régler en même temps ! Il est probable que cela prendra plus d'un jeûne pour venir à bout de tous ces ennuis. L'organisme procède par étape, réglant les problèmes les plus urgents en premier. Nous sommes magnifiquement créés tu sais.
"Le comportement homéostatique de l'organisme s'est toujours révélé d'une logique infiniment supérieure à celle de l'intellect humain. (...) Toutes les énergies de l'organisme se liguent pour autolyser un foyer d'infection à la fois, et le plus urgent en premier lieu. (...) Tout au long du jeûne, l'organisme procède par étapes bien définies avec une sagesse et une compétence qui feraient pleurer de jalousie tous les prix Nobel des deux dernières décades." tiré de la publication : Médecine de Demain (Rocan 1975)
On constate de bonnes améliorations : asthme, allergies, rhinite chronique ... etc.
Cet envie de manger de la viande et du gras, non c'est la première fois que j'entend ça. Habituellement, les gens rêvent de fruits et de légumes, surtout chez ceux qui font des jeûnes longs.
Concernant ta carence en fer, cela est probablement réglé car le jeûne y remédie rapidement à ce problème. Tant qu'à la vitamine D, si nous prenons régulièrement du soleil il ne devrait pas y avoir de carence de cette vitamine. Néanmoins, durant les saisons froides nous pouvons épuiser nos réserves si nous ne mangeons pas de poisson ou d'autres aliments en contenant. Pour cette raison, une supplémentation en vitamine D3 peut aider, (par exemple 1 000 UI - Unité Internationale- au moins par jour), surtout si nous n'allons jamais au soleil.
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La vraie faim dont parle Shelton ne se ressent pas au niveau de l'estomac, mais de la bouche, un peu comme lorsque nous avons soif.
Si tu as des questions n'hésite pas.
Re: Jeûne 25 jours, et sensation de faim persistante depuis une semaine
Merci beaucoup pour ces réponses. C'est précieux d'être entouré comme ça.
En fait je ressens la faim plus dans la bouche, à en saliver parfois (avec le peu de salive disponible ^^). Oui je n'ai jamais entendu parler non plus de cette attirance pour viande et gras ! En début de jeûne j'avais hâte de remanger des fruits, et ça a totalement disparu.
La ou les carences dans mon cas s'expliquent je pense par la malabsorption intestinale. Malgré la supplémentation en fer et vit D les taux ne remontent jamais beaucoup (j'ai décidé d'augmenter la supplémentation en vit D dans quelque temps).
Merci pour la citation, un rappel précieux et qui conforte. Oui je pense aussi que le corps a sa sagesse, et que plusieurs étapes seront nécessaires pour m'aider vu la panoplie de symptômes. Et je fais confiance au corps pour faire le travail dont il a besoin en premier, ce n'est pas moi qui décide.
Pour la reprise par contre j'ai prévu un programme spécifique compte tenu de l'intestin enflammé. Pour vous donner une idée, après mes deux crises graves (où je ne pouvais même plus boire un verre d'eau et selles toutes les 1/2 heure), j'ai du remonter la pente très lentement, à savoir huit mois à ne manger que des protéines, le plus possible crues, (en fait c'est la seule chose qui passe en cas d'intestin abîmé), puis ajouté de la purée de carotte, puis de légumes. Au bout d'un an j'ai pu ajouter un tout petit peu de cru, et augmenter progressivement les doses (jusqu'à la moitié ou les 3/4 de la ration aujourd'hui), et enfin, au bout de 3 ans j'ai pu remanger un fruit (la dernière fois que j'en avais mangé un ça avait été pliée en deux et saignements pendant une semaine). Une grande victoire de pouvoir remanger autant de fruits que je veux, maintenant je peux faire un repas de fruits sans problème !
Mais tout ça pour dire que je pense faire ma reprise avec un programme un peu sur mesure : des légumes cuits, de l'avocat (un conseil de Thierry Casasnovas) puis progressivement du cru, puis seulement des fruits et en testant prudemment, et enfin des protéines, crues au début. Même si je me demande encore lequel des deux en premier, des fruits ou des protéines. Mais bref,
Les céréales/féculents (et bien sur les sucres rapides) sont proscrits dans mon cas ils nourrissent les mauvaises bactéries intestinales, je le vois au bout de quelques mois si j'en consomme (je fais parfois des écarts mais c'est tout) du coup je ne compte pas les réintroduire tout de suite. (Régime cétogène en gros).
-> Je me demande si les améliorations sur la rhinite et les allergies vont persister avec la sortie de jeûne puis la reprise alimentaire.. Mais c'est déjà encourageant de voir un tel bien-être et motivant pour continuer dans cette direction.
-> Du coup, combien de temps faut-il attendre pour recommencer un jeûne d'un mois ? Là j'ai fait du mieux que je pouvais, compromis travail calme et repos. Mais j'aimerais refaire un jeûne au repos total la prochaine fois (même si vu l'énergie que ça m'a donné les 15 premiers jours j'aurais eu du mal à rester allongée à ne rien faire ! C'est la 2è quinzaine où le repos s'imposait).
Merci pour le calcul des 45 kg jusqu'où je peux descendre. Je n'osais pas trop dépasser 48/49 du coup ça me rassure (c'est surtout l'entourage qui s'inquiète de ma maigreur, moi je sais que ça se reprend tranquillement). Je me questionnais un peu pour les carences mais je fais confiance au processus. Et j'ai besoin de tester de toute manière. (Oui j'avais lu ça pour l'anémie, et pour la carence en zinc également, étonnant).
-> Un détail que je n'ai pas mentionné, depuis le début du jeûne je saigne abondamment des gencives en me lavant les dents (bouche en sang), j'en déduis que les plaquettes sont basses. Je ne sais pas si c'est un effet que l'on retrouve parfois..
-> Sinon, un détail mais concernant la graisse abdominale, bassin et jambes, est-ce que vous avez une explication sur ce point : pourquoi est-ce que le haut du corps sèche complètement (squelettique !) tandis que le bas conserve encore son embonpoint, et ce malgré un poids très bas ?!
En fait je ressens la faim plus dans la bouche, à en saliver parfois (avec le peu de salive disponible ^^). Oui je n'ai jamais entendu parler non plus de cette attirance pour viande et gras ! En début de jeûne j'avais hâte de remanger des fruits, et ça a totalement disparu.
La ou les carences dans mon cas s'expliquent je pense par la malabsorption intestinale. Malgré la supplémentation en fer et vit D les taux ne remontent jamais beaucoup (j'ai décidé d'augmenter la supplémentation en vit D dans quelque temps).
Merci pour la citation, un rappel précieux et qui conforte. Oui je pense aussi que le corps a sa sagesse, et que plusieurs étapes seront nécessaires pour m'aider vu la panoplie de symptômes. Et je fais confiance au corps pour faire le travail dont il a besoin en premier, ce n'est pas moi qui décide.
Pour la reprise par contre j'ai prévu un programme spécifique compte tenu de l'intestin enflammé. Pour vous donner une idée, après mes deux crises graves (où je ne pouvais même plus boire un verre d'eau et selles toutes les 1/2 heure), j'ai du remonter la pente très lentement, à savoir huit mois à ne manger que des protéines, le plus possible crues, (en fait c'est la seule chose qui passe en cas d'intestin abîmé), puis ajouté de la purée de carotte, puis de légumes. Au bout d'un an j'ai pu ajouter un tout petit peu de cru, et augmenter progressivement les doses (jusqu'à la moitié ou les 3/4 de la ration aujourd'hui), et enfin, au bout de 3 ans j'ai pu remanger un fruit (la dernière fois que j'en avais mangé un ça avait été pliée en deux et saignements pendant une semaine). Une grande victoire de pouvoir remanger autant de fruits que je veux, maintenant je peux faire un repas de fruits sans problème !
Mais tout ça pour dire que je pense faire ma reprise avec un programme un peu sur mesure : des légumes cuits, de l'avocat (un conseil de Thierry Casasnovas) puis progressivement du cru, puis seulement des fruits et en testant prudemment, et enfin des protéines, crues au début. Même si je me demande encore lequel des deux en premier, des fruits ou des protéines. Mais bref,
Les céréales/féculents (et bien sur les sucres rapides) sont proscrits dans mon cas ils nourrissent les mauvaises bactéries intestinales, je le vois au bout de quelques mois si j'en consomme (je fais parfois des écarts mais c'est tout) du coup je ne compte pas les réintroduire tout de suite. (Régime cétogène en gros).
-> Je me demande si les améliorations sur la rhinite et les allergies vont persister avec la sortie de jeûne puis la reprise alimentaire.. Mais c'est déjà encourageant de voir un tel bien-être et motivant pour continuer dans cette direction.
-> Du coup, combien de temps faut-il attendre pour recommencer un jeûne d'un mois ? Là j'ai fait du mieux que je pouvais, compromis travail calme et repos. Mais j'aimerais refaire un jeûne au repos total la prochaine fois (même si vu l'énergie que ça m'a donné les 15 premiers jours j'aurais eu du mal à rester allongée à ne rien faire ! C'est la 2è quinzaine où le repos s'imposait).
Merci pour le calcul des 45 kg jusqu'où je peux descendre. Je n'osais pas trop dépasser 48/49 du coup ça me rassure (c'est surtout l'entourage qui s'inquiète de ma maigreur, moi je sais que ça se reprend tranquillement). Je me questionnais un peu pour les carences mais je fais confiance au processus. Et j'ai besoin de tester de toute manière. (Oui j'avais lu ça pour l'anémie, et pour la carence en zinc également, étonnant).
-> Un détail que je n'ai pas mentionné, depuis le début du jeûne je saigne abondamment des gencives en me lavant les dents (bouche en sang), j'en déduis que les plaquettes sont basses. Je ne sais pas si c'est un effet que l'on retrouve parfois..
-> Sinon, un détail mais concernant la graisse abdominale, bassin et jambes, est-ce que vous avez une explication sur ce point : pourquoi est-ce que le haut du corps sèche complètement (squelettique !) tandis que le bas conserve encore son embonpoint, et ce malgré un poids très bas ?!
nenna- Messages : 7
Date d'inscription : 10/02/2017
Localisation : Bretagne - France
Re: Jeûne 25 jours, et sensation de faim persistante depuis une semaine
Merci pour ces explications. En effet, ton cas est particulier.
Les suppléments en fer sont rarement efficaces. L'organisme ne les absorbe que très peu. C'était le cas de mon épouse, qui avait beau prendre des quantités importantes de fer, mais sans résultat positif. Au contraire, cela la constipait.
Pour explique pourquoi le jeûne élimine les carence en fer, il faut comprendre qu'en période de jeûne, l'organisme se nourrit directement de des réserves en fer de notre organisme (qui même si les test montrent une anémie) sans passer par le long processus de la digestion. C'est pour cela que l'anémie se règle assez rapidement.
Mange cru ne va pas à tout le monde. Manger les légumes et les fruits cuits passent vraiment mieux et, quoiqu'on pense, gardent une bonne partie de leurs vitamines et minéraux. La vitamine qui en perd le plus est la vit. C.
Exemple de légumes crus et cuits
On peut donc constater, que les légumes cuits contiennent quand même une bonne partie de leurs vitamines et minéraux. Il serait fou de s'en passer.
Je dois quitter pour l'instant, je te reviens pour la suite.
Les suppléments en fer sont rarement efficaces. L'organisme ne les absorbe que très peu. C'était le cas de mon épouse, qui avait beau prendre des quantités importantes de fer, mais sans résultat positif. Au contraire, cela la constipait.
Pour explique pourquoi le jeûne élimine les carence en fer, il faut comprendre qu'en période de jeûne, l'organisme se nourrit directement de des réserves en fer de notre organisme (qui même si les test montrent une anémie) sans passer par le long processus de la digestion. C'est pour cela que l'anémie se règle assez rapidement.
Mange cru ne va pas à tout le monde. Manger les légumes et les fruits cuits passent vraiment mieux et, quoiqu'on pense, gardent une bonne partie de leurs vitamines et minéraux. La vitamine qui en perd le plus est la vit. C.
Exemple de légumes crus et cuits
Mosséri écrit que les légumes cuits n'ont plus aucune valeur puisqu'ils perdent leurs vitamines et minéraux. On peut mettre un bémol sur cette déclaration car si nous analysons des légumes cuits et crus et que nous les comparons, c 'est loin d'être le cas. Prenons uniquement le cas de la carotte pour n'en mentionner qu'un; nous pourrions faire la même comparaison avec tous les autres légumes.
.........................vit C - sodium - potassium - calcium - fer- phosphore - vit A
carotte cuite:.... 5 mg ....87mg ..... 352mg ..... 45mg ...1mg .... 45mg ...2580mg
(150 g)
carotte crue:......50 .......104 ..........480 ........... 50 ....... 0.4 ...... 53 ..... 1805
(150 g)
Voici d'autres légumes analysés:
......................sodium ... potassium ... vit A .....vit C ...calcium ... fer ...... phosphore
chou cru ........36 mg .........492 mg .....34mg ...64mg ....94mg ....1mg ........46 mg
(200g)
chou cuit ........16 .............194 ............28 ........40 ........62 ....... .3 ............30
(200g)
brocoli cru ......66 .............632 ...........132 .......178 .......94 ....... 1 ............132
(200g)
brocoli cuit .....82 .............586 ...........393 .......130 .......80 ........1 ............134
(200g)
Dans ces deux derniers légumes, on peut noter que la vit C est moins affectée par la cuisson
Comme on peut le constater, en comparant le même légume cuit et cru, on se rend compte que le légume cuit conserve beaucoup de sa valeur et que même certains nutriments sont plus élevés après la cuisson. Le seul nutriment qui perd davantage est la vitamine C qui est affectée par la chaleur. On pourrait faire le test avec tous les légumes et les résultats seraient semblables.
sources:
Harmonie Santé : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
La Nutrition.fr : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
On peut donc constater, que les légumes cuits contiennent quand même une bonne partie de leurs vitamines et minéraux. Il serait fou de s'en passer.
Je dois quitter pour l'instant, je te reviens pour la suite.
Re: Jeûne 25 jours, et sensation de faim persistante depuis une semaine
J'avais fait une petite erreur (importante) pour les gens comme toi. Dans les faits, les légumes cuits passent beaucoup mieux. J'avais écrit les légumes crus plutôt que cuits ... Oups !
Un nouveau jeûne peut s'effectuer au bout de quelques mois, selon nos réserves. Dans ton cas, puisqu'au départ ton IMC n'était pas très élevé, il faudrait probablement laisser davantage de temps avant d'entreprendre un nouveau jeûne. Peut-être 5 ou 6 mois afin de refaire tes réserves. Néanmoins, dans certains cas, pour régler un problème de santé important, Shelton est d'accord pour refaire un nouveau jeûne sans trop attendre.
Ta rhinite et les allergies devraient en principe disparaître pour un bon bout de temps. Cependant, si elles sont provoquées par certains aliments, il se peut qu'elles réapparaissent si ces aliments sont consommés à nouveau. Le problème est bien souvent que nous ne savons pas le ou les aliments responsables.Dans les maladies chroniques, qui selon Shelton, nécessitent un long jeûne il écrit :
Des jeûnes plus longs sont nécessaires dans les cas chroniques. Si la condition pathologique du malade ne demande pas ou ne permet pas un jeûne complet, il ne faut pas insister. Dans bien des cas il vaut probablement mieux faire plusieurs jeûnes courts en s'alimentant soigneusement entre temps, plutôt que de tenter un long jeûne.
Dans tous les cas où un long jeûne est possible, un seul jeûne prolongé est beaucoup plus efficaces et satisfaisant qu'une série de jeûnes courts. Quel que soit le régime de nutrition suivi entre les jeûnes, il ne pourra accomplir ce qu'un long jeûne fera.
Puis Shelton raconte :
Une dame jeûna 21 jours dans le but de faire résorber une tumeur au sein de la grosseur d'un oeuf. La tumeur diminua de moitié pour devenir de la grosseur d'une noix. Le jeûne fut coupé car la faim s'était fait sentir. Plusieurs semaines après, un deuxième jeûne fut entrepris et qui dura 17 jours à la fin duquel la tumeur disparut totalement.
Ici on parle de semaines entre le premier et le second jeûne, donc probablement moins de deux mois.
Est-ce bien du sang ou un liquide autre ? Certains jeûneurs ont un suintement des gencives et ce n'est pas du sang. Voir un cas :Tu écris : -> Un détail que je n'ai pas mentionné, depuis le début du jeûne je saigne abondamment des gencives en me lavant les dents (bouche en sang), j'en déduis que les plaquettes sont basses. Je ne sais pas si c'est un effet que l'on retrouve parfois..
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Pour la graisse abdominale et du bas du corps, ce sont des réserves en lipides qui, à la longue seront utilisées si le jeûne se poursuit ou si un autre jeûne est entrepris. Curieusement, il semble que certaines parties de notre anatomie garde leurs réserves et les laissent aller difficilement. C'est souvent le cas du ventre. Je ne peux donner d'explications là-dessus.
Si tu as d'autres questions n'hésite pas !
Re: Jeûne 25 jours, et sensation de faim persistante depuis une semaine
Vraiment merci beaucoup Luc pour toutes ces précisions, je vais prendre le temps de relire au calme.
Pour les indications sur le délai pour un nouveau jeûne ça m'éclaire bien c'est super. Je vais voir comment je prévois ça, il y'a ce nodule thyroïdien suspect qui est un peu la priorité du moment vu que menace d'opération d'ici la fin de l'année, du coup je vais voir cet été ou à la rentrée si j'entreprends un nouveau jeûne. L'exemple que tu cites est parlant et me donne confiance dans cette possibilité.
Aujourd'hui c'est le 28è jour de jeûne (tantôt à l'eau, tantôt avec un -petit- jus de légume) je pense m'arrêter dans les jours qui viennent car la faim devient trop prenante.
J'ai fait un test, pas très codex dans un jeûne mais inspirée par une utilisatrice du forum, et aussi par un spécialiste en nutrition sur le forum l'Appart des Spasmos, et j'ai pris deux gélules d'huile de poisson ces deux derniers jours. Et bien mon obsession de viande et de gras (qui se manifeste en fin de journée et le soir surtout) a diminué à un niveau beaucoup plus acceptable. Je ne suis moins "tourmentée" au point de ne pouvoir dormir, ou assaillie d'images obsédantes qui ne me lâchent pas et me torturent. C'est beaucoup plus 'normal'.
Je ne sais pas si cela arrive de vivre une partie d'un jeûne avec de telles obsessions pour la nourriture. Pour certains c'est peut-être comme ça que ça se passe ? Moi qui imaginais vivre un jeûne épanoui, avec une certaine clarté d'esprit, ça n'aura pas été vraiment le cas, autant pour les attentes et pour l'égo : )
Je suis malgré tout bien, et heureuse de jeûner, légèreté du corps, détachement des contraintes alimentaires, et aussi la mise en lumière de mon rapport à la nourriture, actuel et depuis l'enfance, et de mes comportements alimentaires (beaucoup trop manger), des choses sont apparues évidentes, comme la nécessité de la modération ou de plus de frugalité.
J'ai aussi pu penser à loisir à l'après-jeûne et aux nouvelles habitudes à mettre en place, le côté "reset". Tout cela est agréable, motivant et précieux.
Ceci dit je pense quand même avoir atteint une limite pour moi car cette attirance, comme un besoin impérieux, est vraiment très présente et je me demande s'il est bon de vivre un jeûne dans la difficulté. Histoire de garder l'envie de faire les suivants aussi.
Oui pas de soucis j'avais compris pour le cuit. J'en suis effectivement arrivé à la même conclusion.
Je vois bien maintenant quoi faire pour ma reprise alimentaire, c'est bien adapté, je pense, à un intestin très fragile. J'ai seulement hâte d'en arriver aux protéines tellement j'en rêve ^^
- Thierry Casanovas dit un truc qui m'a parlé : le corps s'étant nourri de lipides endogènes durant le jeûne, il trouve logique de commencer par réintroduire des lipides exogènes pour assurer la transition : avocat notamment, ou huile de coco (en petites quantités bien sur). Ainsi qu'un "jus de reprise" constitué de céleris branche, persil (ou épinard), concombre, éventuellement curcuma gingembre (là je suis moins partisane) et aloé vera fraîche (il ajoute aussi de la peau d'ananas pour la bromélaïne)
- Ensuite je passerais aux soupes et purées de légumes notamment les carottes.
- Puis introduire progressivement le cru en observant les effets.
Pas de solanacées (aubergines, tomates) avant un moment.
- Comme je ne prends pas de féculents (sauf extra pour me faire plaisir au restaurant), je compte ensuite passer directement aux protéines (mais après 15 jours au moins, à voir) en commençant par un excellent reconstituant avec collagène et vitamines : le bouillon de poule.
- Puis dans cet ordre : poisson blanc d'abord, puis poisson gras, puis viande blanche puis enfin viande rouge (modérément). Et le plus possible crue.
- Ensuite seulement les fruits, car c'est le plus difficile à digérer pour un intestin en dysbiose.
- Je pense faire un jeûne intermittent (16h par jour) durant la reprise d'un mois par exemple. Avec un jus de légumes pour dé-jeûner vers 15h, puis des oléagineux au goûter et des crudités le soir. Dans l'idée j'aimerais d'ailleurs instaurer ce rythme assez régulièrement par la suite, il me convient bien, j'ai rarement faim avant cette heure là, ou en tout cas je peux me passer de manger facilement.
- Je me demande pour faire une cure de probiotiques à la sortie de jeûne, pas immédiatement mais dans les jours qui suivent. En profiter pour réensemencer l'intestin avec de bonnes bactéries. Autre possibilité une cure d'aloé vera.
Voilà, je poste ça en l'état actuel de la réflexion, au cas où cela pourrait intéresser d'autres personnes avec un intestin fragile en sortie de jeûne.
Oui pour les allergies et la rhinite, je vais réintroduire un seul aliment à la fois et par période de plusieurs jours et observer, comme la reprise est lente, je vais en profiter pour ça, j'aurais peut-êtres des réactions éclairantes.
Pour les saignements de bouche oui aucun doute c'est bien du sang, les gencives saignent très facilement au moindre brossage, et même la nuit puisque je me réveille le matin avec un peu de sang sur les dents.
Merci pour le tableau des vitamines dans les aliments crus et cuits. je ne connaissais pas, je n'imaginais pas que cela conservait autant de vitamines en cuit, ça me déprimait de manger du cuit pensant perdre tous les bienfaits, ça me rassure drôlement du coup.
Autre question, est-ce que le jeûne accélère le cycle ? J'ai eu des règles déclenchées en début de jeûne, je m'y attendais un peu, puis de nouveau maintenant après 17 jour (pour des cycles habituellement de 26 j).
Pour les indications sur le délai pour un nouveau jeûne ça m'éclaire bien c'est super. Je vais voir comment je prévois ça, il y'a ce nodule thyroïdien suspect qui est un peu la priorité du moment vu que menace d'opération d'ici la fin de l'année, du coup je vais voir cet été ou à la rentrée si j'entreprends un nouveau jeûne. L'exemple que tu cites est parlant et me donne confiance dans cette possibilité.
Aujourd'hui c'est le 28è jour de jeûne (tantôt à l'eau, tantôt avec un -petit- jus de légume) je pense m'arrêter dans les jours qui viennent car la faim devient trop prenante.
J'ai fait un test, pas très codex dans un jeûne mais inspirée par une utilisatrice du forum, et aussi par un spécialiste en nutrition sur le forum l'Appart des Spasmos, et j'ai pris deux gélules d'huile de poisson ces deux derniers jours. Et bien mon obsession de viande et de gras (qui se manifeste en fin de journée et le soir surtout) a diminué à un niveau beaucoup plus acceptable. Je ne suis moins "tourmentée" au point de ne pouvoir dormir, ou assaillie d'images obsédantes qui ne me lâchent pas et me torturent. C'est beaucoup plus 'normal'.
Je ne sais pas si cela arrive de vivre une partie d'un jeûne avec de telles obsessions pour la nourriture. Pour certains c'est peut-être comme ça que ça se passe ? Moi qui imaginais vivre un jeûne épanoui, avec une certaine clarté d'esprit, ça n'aura pas été vraiment le cas, autant pour les attentes et pour l'égo : )
Je suis malgré tout bien, et heureuse de jeûner, légèreté du corps, détachement des contraintes alimentaires, et aussi la mise en lumière de mon rapport à la nourriture, actuel et depuis l'enfance, et de mes comportements alimentaires (beaucoup trop manger), des choses sont apparues évidentes, comme la nécessité de la modération ou de plus de frugalité.
J'ai aussi pu penser à loisir à l'après-jeûne et aux nouvelles habitudes à mettre en place, le côté "reset". Tout cela est agréable, motivant et précieux.
Ceci dit je pense quand même avoir atteint une limite pour moi car cette attirance, comme un besoin impérieux, est vraiment très présente et je me demande s'il est bon de vivre un jeûne dans la difficulté. Histoire de garder l'envie de faire les suivants aussi.
Oui pas de soucis j'avais compris pour le cuit. J'en suis effectivement arrivé à la même conclusion.
Je vois bien maintenant quoi faire pour ma reprise alimentaire, c'est bien adapté, je pense, à un intestin très fragile. J'ai seulement hâte d'en arriver aux protéines tellement j'en rêve ^^
- Thierry Casanovas dit un truc qui m'a parlé : le corps s'étant nourri de lipides endogènes durant le jeûne, il trouve logique de commencer par réintroduire des lipides exogènes pour assurer la transition : avocat notamment, ou huile de coco (en petites quantités bien sur). Ainsi qu'un "jus de reprise" constitué de céleris branche, persil (ou épinard), concombre, éventuellement curcuma gingembre (là je suis moins partisane) et aloé vera fraîche (il ajoute aussi de la peau d'ananas pour la bromélaïne)
- Ensuite je passerais aux soupes et purées de légumes notamment les carottes.
- Puis introduire progressivement le cru en observant les effets.
Pas de solanacées (aubergines, tomates) avant un moment.
- Comme je ne prends pas de féculents (sauf extra pour me faire plaisir au restaurant), je compte ensuite passer directement aux protéines (mais après 15 jours au moins, à voir) en commençant par un excellent reconstituant avec collagène et vitamines : le bouillon de poule.
- Puis dans cet ordre : poisson blanc d'abord, puis poisson gras, puis viande blanche puis enfin viande rouge (modérément). Et le plus possible crue.
- Ensuite seulement les fruits, car c'est le plus difficile à digérer pour un intestin en dysbiose.
- Je pense faire un jeûne intermittent (16h par jour) durant la reprise d'un mois par exemple. Avec un jus de légumes pour dé-jeûner vers 15h, puis des oléagineux au goûter et des crudités le soir. Dans l'idée j'aimerais d'ailleurs instaurer ce rythme assez régulièrement par la suite, il me convient bien, j'ai rarement faim avant cette heure là, ou en tout cas je peux me passer de manger facilement.
- Je me demande pour faire une cure de probiotiques à la sortie de jeûne, pas immédiatement mais dans les jours qui suivent. En profiter pour réensemencer l'intestin avec de bonnes bactéries. Autre possibilité une cure d'aloé vera.
Voilà, je poste ça en l'état actuel de la réflexion, au cas où cela pourrait intéresser d'autres personnes avec un intestin fragile en sortie de jeûne.
Oui pour les allergies et la rhinite, je vais réintroduire un seul aliment à la fois et par période de plusieurs jours et observer, comme la reprise est lente, je vais en profiter pour ça, j'aurais peut-êtres des réactions éclairantes.
Pour les saignements de bouche oui aucun doute c'est bien du sang, les gencives saignent très facilement au moindre brossage, et même la nuit puisque je me réveille le matin avec un peu de sang sur les dents.
Merci pour le tableau des vitamines dans les aliments crus et cuits. je ne connaissais pas, je n'imaginais pas que cela conservait autant de vitamines en cuit, ça me déprimait de manger du cuit pensant perdre tous les bienfaits, ça me rassure drôlement du coup.
Autre question, est-ce que le jeûne accélère le cycle ? J'ai eu des règles déclenchées en début de jeûne, je m'y attendais un peu, puis de nouveau maintenant après 17 jour (pour des cycles habituellement de 26 j).
nenna- Messages : 7
Date d'inscription : 10/02/2017
Localisation : Bretagne - France
Re: Jeûne 25 jours, et sensation de faim persistante depuis une semaine
Pour les indications sur le délai pour un nouveau jeûne ça m'éclaire bien c'est super. Je vais voir comment je prévois ça, il y'a ce nodule thyroïdien suspect qui est un peu la priorité du moment vu que menace d'opération d'ici la fin de l'année, du coup je vais voir cet été ou à la rentrée si j'entreprends un nouveau jeûne. L'exemple que tu cites est parlant et me donne confiance dans cette possibilité.
Un point indiquant qu'un jeûne peut être poursuivi, selon Boudreau, c'est notre autonomie, qui dans ton cas semble relativement bonne chez-toi. Il faut dire que plusieurs jeûnent en étant très peu autonome, se levant difficilement pour aller uriner ... c'est le cas de mon épouse qui pourtant effectua de nombreux jeûnes au-delà de 21 jours. Néanmoins, il vaut mieux poursuivre le jeûne, même si cela est difficile.
Cependant, et heureusement le prochain jeûne devrait poursuivre la travail déjà accompli.
Aujourd'hui c'est le 28è jour de jeûne (tantôt à l'eau, tantôt avec un -petit- jus de légume) je pense m'arrêter dans les jours qui viennent car la faim devient trop prenante.
C'est merveilleux d'avoir tenu jusque là, 28 jours de jeûne devrait donner de bons résultats, surtout si nous nous sommes bien reposés.
J'ai fait un test, pas très codex dans un jeûne mais inspirée par une utilisatrice du forum, et aussi par un spécialiste en nutrition sur le forum l'Appart des Spasmos, et j'ai pris deux gélules d'huile de poisson ces deux derniers jours. Et bien mon obsession de viande et de gras (qui se manifeste en fin de journée et le soir surtout) a diminué à un niveau beaucoup plus acceptable. Je ne suis moins "tourmentée" au point de ne pouvoir dormir, ou assaillie d'images obsédantes qui ne me lâchent pas et me torturent. C'est beaucoup plus 'normal'.
Je ne sais pas si cela arrive de vivre une partie d'un jeûne avec de telles obsessions pour la nourriture. Pour certains c'est peut-être comme ça que ça se passe ? Moi qui imaginais vivre un jeûne épanoui, avec une certaine clarté d'esprit, ça n'aura pas été vraiment le cas, autant pour les attentes et pour l'égo : )
Je suis malgré tout bien, et heureuse de jeûner, légèreté du corps, détachement des contraintes alimentaires, et aussi la mise en lumière de mon rapport à la nourriture, actuel et depuis l'enfance, et de mes comportements alimentaires (beaucoup trop manger), des choses sont apparues évidentes, comme la nécessité de la modération ou de plus de frugalité.
Oui, cela m'est arrivé lors de mon premier jeûne où je rêvais jour et nuit de poulet rôti !
Pour tes oméga 3, même si ce n'est pas très orthodoxe, si cela te permet de poursuivre ton jeûne, pourquoi pas ...
J'ai aussi pu penser à loisir à l'après-jeûne et aux nouvelles habitudes à mettre en place, le côté "reset". Tout cela est agréable, motivant et précieux.
Ceci dit je pense quand même avoir atteint une limite pour moi car cette attirance, comme un besoin impérieux, est vraiment très présente et je me demande s'il est bon de vivre un jeûne dans la difficulté. Histoire de garder l'envie de faire les suivants aussi.
Généralement, suite à un long jeûne, les gens prennent de bonnes habitudes alimentaires et les maintiennent.
Oui pas de soucis j'avais compris pour le cuit. J'en suis effectivement arrivé à la même conclusion.
En effet, on a trop diabolisé la cuisson des légumes. Surtout que la cuisson à la vapeur, fait encore moins diminuer les valeurs nutritives des aliments. Chez-moi, les légumes, le riz et les céréales sont toujours cuits à la vapeur.
Je vois bien maintenant quoi faire pour ma reprise alimentaire, c'est bien adapté, je pense, à un intestin très fragile. J'ai seulement hâte d'en arriver aux protéines tellement j'en rêve ^^
- Thierry Casanovas dit un truc qui m'a parlé : le corps s'étant nourri de lipides endogènes durant le jeûne, il trouve logique de commencer par réintroduire des lipides exogènes pour assurer la transition : avocat notamment, ou huile de coco (en petites quantités bien sur). Ainsi qu'un "jus de reprise" constitué de céleris branche, persil (ou épinard), concombre, éventuellement curcuma gingembre (là je suis moins partisane) et aloé vera fraîche (il ajoute aussi de la peau d'ananas pour la bromélaïne)
- Ensuite je passerais aux soupes et purées de légumes notamment les carottes.
- Puis introduire progressivement le cru en observant les effets.
Pas de solanacées (aubergines, tomates) avant un moment.
- Comme je ne prends pas de féculents (sauf extra pour me faire plaisir au restaurant), je compte ensuite passer directement aux protéines (mais après 15 jours au moins, à voir) en commençant par un excellent reconstituant avec collagène et vitamines : le bouillon de poule.
- Puis dans cet ordre : poisson blanc d'abord, puis poisson gras, puis viande blanche puis enfin viande rouge (modérément). Et le plus possible crue.
Puisque tu es un cas particulier, en raison de tes problèmes également particulier c'est à toi de voir ce qui est préférable de manger pour toi. Il est cependant important d'y aller progressivement sur les quantités.
- Ensuite seulement les fruits, car c'est le plus difficile à digérer pour un intestin en dysbiose.
- Je pense faire un jeûne intermittent (16h par jour) durant la reprise d'un mois par exemple. Avec un jus de légumes pour dé-jeûner vers 15h, puis des oléagineux au goûter et des crudités le soir. Dans l'idée j'aimerais d'ailleurs instaurer ce rythme assez régulièrement par la suite, il me convient bien, j'ai rarement faim avant cette heure là, ou en tout cas je peux me passer de manger facilement.
- Je me demande pour faire une cure de probiotiques à la sortie de jeûne, pas immédiatement mais dans les jours qui suivent. En profiter pour réensemencer l'intestin avec de bonnes bactéries. Autre possibilité une cure d'aloé vera.
C'est à toi de voir, toujours en fonction de ton ressenti en raison de la maladie de Crohn. Cependant, il faut manger progressivement afin de refaire tes réserves en prévision de ton prochain jeûne. Donc, on évite de se priver jusqu'au prochain jeûne.
Voilà, je poste ça en l'état actuel de la réflexion, au cas où cela pourrait intéresser d'autres personnes avec un intestin fragile en sortie de jeûne.
Oui pour les allergies et la rhinite, je vais réintroduire un seul aliment à la fois et par période de plusieurs jours et observer, comme la reprise est lente, je vais en profiter pour ça, j'aurais peut-êtres des réactions éclairantes.
Je crois que, suite à un tel long jeûne, ces réactions allergiques devraient en principe ne plus réapparaître.
Pour les saignements de bouche oui aucun doute c'est bien du sang, les gencives saignent très facilement au moindre brossage, et même la nuit puisque je me réveille le matin avec un peu de sang sur les dents.
Je ne sais quoi répondre concernant cela, en espérant que le tout rentre dans la normale lors de la réalimentation.
Merci pour le tableau des vitamines dans les aliments crus et cuits. je ne connaissais pas, je n'imaginais pas que cela conservait autant de vitamines en cuit, ça me déprimait de manger du cuit pensant perdre tous les bienfaits, ça me rassure drôlement du coup.
La cuisson à la vapeur est à prioriser tel que mentionné précédemment.
Autre question, est-ce que le jeûne accélère le cycle ? J'ai eu des règles déclenchées en début de jeûne, je m'y attendais un peu, puis de nouveau maintenant après 17 jour (pour des cycles habituellement de 26 j).
Oui, cela arrive régulièrement que le cycle menstruel soit devancé. Néanmoins, le jeûne améliore généralement les inconvénients : douleurs menstruelles, l'irrégularité ...
Si tu as d'autres interrogations, n'hésite pas !
Au plaisir !
Un point indiquant qu'un jeûne peut être poursuivi, selon Boudreau, c'est notre autonomie, qui dans ton cas semble relativement bonne chez-toi. Il faut dire que plusieurs jeûnent en étant très peu autonome, se levant difficilement pour aller uriner ... c'est le cas de mon épouse qui pourtant effectua de nombreux jeûnes au-delà de 21 jours. Néanmoins, il vaut mieux poursuivre le jeûne, même si cela est difficile.
Cependant, et heureusement le prochain jeûne devrait poursuivre la travail déjà accompli.
Aujourd'hui c'est le 28è jour de jeûne (tantôt à l'eau, tantôt avec un -petit- jus de légume) je pense m'arrêter dans les jours qui viennent car la faim devient trop prenante.
C'est merveilleux d'avoir tenu jusque là, 28 jours de jeûne devrait donner de bons résultats, surtout si nous nous sommes bien reposés.
J'ai fait un test, pas très codex dans un jeûne mais inspirée par une utilisatrice du forum, et aussi par un spécialiste en nutrition sur le forum l'Appart des Spasmos, et j'ai pris deux gélules d'huile de poisson ces deux derniers jours. Et bien mon obsession de viande et de gras (qui se manifeste en fin de journée et le soir surtout) a diminué à un niveau beaucoup plus acceptable. Je ne suis moins "tourmentée" au point de ne pouvoir dormir, ou assaillie d'images obsédantes qui ne me lâchent pas et me torturent. C'est beaucoup plus 'normal'.
Je ne sais pas si cela arrive de vivre une partie d'un jeûne avec de telles obsessions pour la nourriture. Pour certains c'est peut-être comme ça que ça se passe ? Moi qui imaginais vivre un jeûne épanoui, avec une certaine clarté d'esprit, ça n'aura pas été vraiment le cas, autant pour les attentes et pour l'égo : )
Je suis malgré tout bien, et heureuse de jeûner, légèreté du corps, détachement des contraintes alimentaires, et aussi la mise en lumière de mon rapport à la nourriture, actuel et depuis l'enfance, et de mes comportements alimentaires (beaucoup trop manger), des choses sont apparues évidentes, comme la nécessité de la modération ou de plus de frugalité.
Oui, cela m'est arrivé lors de mon premier jeûne où je rêvais jour et nuit de poulet rôti !
Pour tes oméga 3, même si ce n'est pas très orthodoxe, si cela te permet de poursuivre ton jeûne, pourquoi pas ...
J'ai aussi pu penser à loisir à l'après-jeûne et aux nouvelles habitudes à mettre en place, le côté "reset". Tout cela est agréable, motivant et précieux.
Ceci dit je pense quand même avoir atteint une limite pour moi car cette attirance, comme un besoin impérieux, est vraiment très présente et je me demande s'il est bon de vivre un jeûne dans la difficulté. Histoire de garder l'envie de faire les suivants aussi.
Généralement, suite à un long jeûne, les gens prennent de bonnes habitudes alimentaires et les maintiennent.
Oui pas de soucis j'avais compris pour le cuit. J'en suis effectivement arrivé à la même conclusion.
En effet, on a trop diabolisé la cuisson des légumes. Surtout que la cuisson à la vapeur, fait encore moins diminuer les valeurs nutritives des aliments. Chez-moi, les légumes, le riz et les céréales sont toujours cuits à la vapeur.
Je vois bien maintenant quoi faire pour ma reprise alimentaire, c'est bien adapté, je pense, à un intestin très fragile. J'ai seulement hâte d'en arriver aux protéines tellement j'en rêve ^^
- Thierry Casanovas dit un truc qui m'a parlé : le corps s'étant nourri de lipides endogènes durant le jeûne, il trouve logique de commencer par réintroduire des lipides exogènes pour assurer la transition : avocat notamment, ou huile de coco (en petites quantités bien sur). Ainsi qu'un "jus de reprise" constitué de céleris branche, persil (ou épinard), concombre, éventuellement curcuma gingembre (là je suis moins partisane) et aloé vera fraîche (il ajoute aussi de la peau d'ananas pour la bromélaïne)
- Ensuite je passerais aux soupes et purées de légumes notamment les carottes.
- Puis introduire progressivement le cru en observant les effets.
Pas de solanacées (aubergines, tomates) avant un moment.
- Comme je ne prends pas de féculents (sauf extra pour me faire plaisir au restaurant), je compte ensuite passer directement aux protéines (mais après 15 jours au moins, à voir) en commençant par un excellent reconstituant avec collagène et vitamines : le bouillon de poule.
- Puis dans cet ordre : poisson blanc d'abord, puis poisson gras, puis viande blanche puis enfin viande rouge (modérément). Et le plus possible crue.
Puisque tu es un cas particulier, en raison de tes problèmes également particulier c'est à toi de voir ce qui est préférable de manger pour toi. Il est cependant important d'y aller progressivement sur les quantités.
- Ensuite seulement les fruits, car c'est le plus difficile à digérer pour un intestin en dysbiose.
- Je pense faire un jeûne intermittent (16h par jour) durant la reprise d'un mois par exemple. Avec un jus de légumes pour dé-jeûner vers 15h, puis des oléagineux au goûter et des crudités le soir. Dans l'idée j'aimerais d'ailleurs instaurer ce rythme assez régulièrement par la suite, il me convient bien, j'ai rarement faim avant cette heure là, ou en tout cas je peux me passer de manger facilement.
- Je me demande pour faire une cure de probiotiques à la sortie de jeûne, pas immédiatement mais dans les jours qui suivent. En profiter pour réensemencer l'intestin avec de bonnes bactéries. Autre possibilité une cure d'aloé vera.
C'est à toi de voir, toujours en fonction de ton ressenti en raison de la maladie de Crohn. Cependant, il faut manger progressivement afin de refaire tes réserves en prévision de ton prochain jeûne. Donc, on évite de se priver jusqu'au prochain jeûne.
Voilà, je poste ça en l'état actuel de la réflexion, au cas où cela pourrait intéresser d'autres personnes avec un intestin fragile en sortie de jeûne.
Oui pour les allergies et la rhinite, je vais réintroduire un seul aliment à la fois et par période de plusieurs jours et observer, comme la reprise est lente, je vais en profiter pour ça, j'aurais peut-êtres des réactions éclairantes.
Je crois que, suite à un tel long jeûne, ces réactions allergiques devraient en principe ne plus réapparaître.
Pour les saignements de bouche oui aucun doute c'est bien du sang, les gencives saignent très facilement au moindre brossage, et même la nuit puisque je me réveille le matin avec un peu de sang sur les dents.
Je ne sais quoi répondre concernant cela, en espérant que le tout rentre dans la normale lors de la réalimentation.
Merci pour le tableau des vitamines dans les aliments crus et cuits. je ne connaissais pas, je n'imaginais pas que cela conservait autant de vitamines en cuit, ça me déprimait de manger du cuit pensant perdre tous les bienfaits, ça me rassure drôlement du coup.
La cuisson à la vapeur est à prioriser tel que mentionné précédemment.
Autre question, est-ce que le jeûne accélère le cycle ? J'ai eu des règles déclenchées en début de jeûne, je m'y attendais un peu, puis de nouveau maintenant après 17 jour (pour des cycles habituellement de 26 j).
Oui, cela arrive régulièrement que le cycle menstruel soit devancé. Néanmoins, le jeûne améliore généralement les inconvénients : douleurs menstruelles, l'irrégularité ...
Si tu as d'autres interrogations, n'hésite pas !
Au plaisir !
Re: Jeûne 25 jours, et sensation de faim persistante depuis une semaine
Bonjour,
Je viens donner des nouvelles. J'ai finalement été jusque 32 jours de jeûne, tantôt à l'eau, tantôt avec un (petit) jus de légumes.
J'aurais voulu continuer jusque 35 ou 42, mais les conditions n'étaient pas optimales sur la fin du jeûne, je devais m'occuper de mon garçon de 5 ans toute seule le weekend dernier, pas évident car grande fatigue physique sur les derniers jours, je me traînais vraiment, plus aucune force, il aurait fallu être au repos.
Pour un prochain jeûne, je prévoirais donc d'être au calme pour la dernière partie.
Egalement je n'avais plus aucune patience avec mon fils, moi qui suis d'habitude très patiente et dans la bienveillance je me retrouvais à lui crier dessus et à être plus que limite avec lui. C'est clairement pour moi le plus gros soucis de ce jeûne. Je pouvais travailler, marcher si besoin, mais pas m'occuper d'un enfant.
Ca me parait bien logique de ne pas avoir de résistance nerveuse et d'avoir besoin de calme.
Mais je me demande s'il y'a eu un effet "détox émotionnelle". Je jurais, râlais, insultais (toute seule) toute la journée, moi qui d'habitude déteste ça et ne le fais jamais ! Là j'en avais comme besoin, alors j'ai observé. Et moi qui suis d'habitude d'une patience olympienne (aux dires de mon compagnon), mes limites étaient très rapidement atteintes et je m'énervais ou criais.
Les effets de ce jeûne (l'ensemble au bout de 2 jours ! et durant 32 jours) :
- Disparition de la peau sèche et qui tire (besoin permanent de mettre de la crème habituellement)
- Plus d'asthme ni de rhinite allergique (plus besoin de ventoline, sérétide, que je prenais quotidiennement, et plus un seul kleenex)
- Egalement disparition d'une douleur fréquente à la hanche gauche (et une autre au cou) (probablement arthrose). J'ai même dormi une nuit par terre sans que cela réveille la douleur (normalement c'est direct).
- Je n'ai pris du Pentasa (l'anti-inflammatoire pour le crohn) que 2 fois, à chaque fois parce que j'ai eu du stress avec du travail à rendre ! D'habitude je le prends deux fois par jour à dose maximale et ne peux pas l'oublier une seule fois sous peine de douleurs immédiates. La différence est donc impressionnante. J'ai passé parfois 10 jours sans en prendre.
Pas d'effet sur : les acouphènes, les douleurs de dos.
Les nodules thyroïdiens et l'hypothyroïdie je ne peux pas le savoir.
Sur la fin du jeûne j'avais les oreilles qui me démangeaient horriblement. (C'est un souci que j'ai très souvent. Je me demande s'il est lié aux acouphènes mais n'en sais rien.)
Toujours est-il qu'il y'a eu une phase détox visible (haleine horrible, bouche pâteuse au réveil le matin, mucus, au point d'en avoir mal au coeur) vers les 15 jours et pendant une semaine. Puis ça s'est arrêté. Et après une pause où j'étais très bien vers J30 ça recommençait (bouche pâteuse au réveil etc) sur les deux derniers jours, accompagné de ces démangeaisons d'oreilles violentes. Je pense donc qu'un autre travail de détox était en train de commencer. D'autant que ça c'est interrompu immédiatement avec la reprise alimentaire.
Et sinon, j'ai pu vérifier la validité de la citation selon laquelle n'importe qui peut jeûner mais seul le sage sait sortir du jeune. Car clairement c'est beaucoup plus difficile, je trouve, que le jeûne. Le 3è jour j'ai mangé beaucoup plus que nécessaire, sans avoir la sensation de faim, et même du houmous qui n'était pas du tout au programme du début (très irritant pour l'intestin, contenant un conservateur). Résultat douleurs terribles (à l'estomac, le trop plein).
Et le soir même peau qui tire et même palais qui gratte (premier signe des allergies), et ce matin au réveil nez qui mouche (allergies).
Je sens que je devrais refaire un jour de jeûne pour repartir sur de bonnes bases, calmer le jeu. Je n'ai pas su gérer la sortie de jeûne, ma tendance à manger trop est revenu direct, je ne m'y attendais pas.
Sinon, à force de recherches, je suis retombée sur une diète qui m'avais permis il y'a 3 ans de me sortir d'une grave crise de crohn (et d'arrêter la cortisone que je prenais depuis 1 an et demi, et de remanger des fruits au bout de 2 ans).
C'est le régime Gaps.
En fait je pense que c'est ce qui me convient le mieux. Et j'ai trouvé sur le forum Regenere une personne avec les mêmes problèmes que moi (crohn et thyroïde) qui fait ses sorties de jeûne de cette manière et pour qui ça fonctionne. Ceci a levé mes dernières interrogations pour 'oser' sortir du jeûne de cette manière, qui me semble la plus adaptée à ce problème spécifique d'intestin.
La diète est très progressive. Reprise avec bouillon de poule et légumes, puis un peu de viande du bouillon, puis 1 cc de légumes lacto-fermentés, puis légumes, etc.. avec des étapes et des réintroductions d'aliments à observer.
Ce qui est étonnant c'est que ça correspond en tout point aux envies alimentaires irrépressibles que j'ai eu sur la fin du jeûne (viande et gras de viande).
Je mets le lien ici si quelqu'un est intéressé :
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Voilà, je reviendrais donner des nouvelles de la suite. Si vous avez des conseils pour la reprise, pour limiter la fringale, je suis preneuse, c'est clairement ma difficulté. Je ne pensais pas retomber direct dans les travers alimentaires d'avant le jeûne, mais il semble que j'ai toujours envie de manger en trop grandes quantités.
Je viens donner des nouvelles. J'ai finalement été jusque 32 jours de jeûne, tantôt à l'eau, tantôt avec un (petit) jus de légumes.
J'aurais voulu continuer jusque 35 ou 42, mais les conditions n'étaient pas optimales sur la fin du jeûne, je devais m'occuper de mon garçon de 5 ans toute seule le weekend dernier, pas évident car grande fatigue physique sur les derniers jours, je me traînais vraiment, plus aucune force, il aurait fallu être au repos.
Pour un prochain jeûne, je prévoirais donc d'être au calme pour la dernière partie.
Egalement je n'avais plus aucune patience avec mon fils, moi qui suis d'habitude très patiente et dans la bienveillance je me retrouvais à lui crier dessus et à être plus que limite avec lui. C'est clairement pour moi le plus gros soucis de ce jeûne. Je pouvais travailler, marcher si besoin, mais pas m'occuper d'un enfant.
Ca me parait bien logique de ne pas avoir de résistance nerveuse et d'avoir besoin de calme.
Mais je me demande s'il y'a eu un effet "détox émotionnelle". Je jurais, râlais, insultais (toute seule) toute la journée, moi qui d'habitude déteste ça et ne le fais jamais ! Là j'en avais comme besoin, alors j'ai observé. Et moi qui suis d'habitude d'une patience olympienne (aux dires de mon compagnon), mes limites étaient très rapidement atteintes et je m'énervais ou criais.
Les effets de ce jeûne (l'ensemble au bout de 2 jours ! et durant 32 jours) :
- Disparition de la peau sèche et qui tire (besoin permanent de mettre de la crème habituellement)
- Plus d'asthme ni de rhinite allergique (plus besoin de ventoline, sérétide, que je prenais quotidiennement, et plus un seul kleenex)
- Egalement disparition d'une douleur fréquente à la hanche gauche (et une autre au cou) (probablement arthrose). J'ai même dormi une nuit par terre sans que cela réveille la douleur (normalement c'est direct).
- Je n'ai pris du Pentasa (l'anti-inflammatoire pour le crohn) que 2 fois, à chaque fois parce que j'ai eu du stress avec du travail à rendre ! D'habitude je le prends deux fois par jour à dose maximale et ne peux pas l'oublier une seule fois sous peine de douleurs immédiates. La différence est donc impressionnante. J'ai passé parfois 10 jours sans en prendre.
Pas d'effet sur : les acouphènes, les douleurs de dos.
Les nodules thyroïdiens et l'hypothyroïdie je ne peux pas le savoir.
Sur la fin du jeûne j'avais les oreilles qui me démangeaient horriblement. (C'est un souci que j'ai très souvent. Je me demande s'il est lié aux acouphènes mais n'en sais rien.)
Toujours est-il qu'il y'a eu une phase détox visible (haleine horrible, bouche pâteuse au réveil le matin, mucus, au point d'en avoir mal au coeur) vers les 15 jours et pendant une semaine. Puis ça s'est arrêté. Et après une pause où j'étais très bien vers J30 ça recommençait (bouche pâteuse au réveil etc) sur les deux derniers jours, accompagné de ces démangeaisons d'oreilles violentes. Je pense donc qu'un autre travail de détox était en train de commencer. D'autant que ça c'est interrompu immédiatement avec la reprise alimentaire.
Et sinon, j'ai pu vérifier la validité de la citation selon laquelle n'importe qui peut jeûner mais seul le sage sait sortir du jeune. Car clairement c'est beaucoup plus difficile, je trouve, que le jeûne. Le 3è jour j'ai mangé beaucoup plus que nécessaire, sans avoir la sensation de faim, et même du houmous qui n'était pas du tout au programme du début (très irritant pour l'intestin, contenant un conservateur). Résultat douleurs terribles (à l'estomac, le trop plein).
Et le soir même peau qui tire et même palais qui gratte (premier signe des allergies), et ce matin au réveil nez qui mouche (allergies).
Je sens que je devrais refaire un jour de jeûne pour repartir sur de bonnes bases, calmer le jeu. Je n'ai pas su gérer la sortie de jeûne, ma tendance à manger trop est revenu direct, je ne m'y attendais pas.
Sinon, à force de recherches, je suis retombée sur une diète qui m'avais permis il y'a 3 ans de me sortir d'une grave crise de crohn (et d'arrêter la cortisone que je prenais depuis 1 an et demi, et de remanger des fruits au bout de 2 ans).
C'est le régime Gaps.
En fait je pense que c'est ce qui me convient le mieux. Et j'ai trouvé sur le forum Regenere une personne avec les mêmes problèmes que moi (crohn et thyroïde) qui fait ses sorties de jeûne de cette manière et pour qui ça fonctionne. Ceci a levé mes dernières interrogations pour 'oser' sortir du jeûne de cette manière, qui me semble la plus adaptée à ce problème spécifique d'intestin.
La diète est très progressive. Reprise avec bouillon de poule et légumes, puis un peu de viande du bouillon, puis 1 cc de légumes lacto-fermentés, puis légumes, etc.. avec des étapes et des réintroductions d'aliments à observer.
Ce qui est étonnant c'est que ça correspond en tout point aux envies alimentaires irrépressibles que j'ai eu sur la fin du jeûne (viande et gras de viande).
Je mets le lien ici si quelqu'un est intéressé :
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Voilà, je reviendrais donner des nouvelles de la suite. Si vous avez des conseils pour la reprise, pour limiter la fringale, je suis preneuse, c'est clairement ma difficulté. Je ne pensais pas retomber direct dans les travers alimentaires d'avant le jeûne, mais il semble que j'ai toujours envie de manger en trop grandes quantités.
Dernière édition par nenna le Jeu 8 Juin 2017 - 4:01, édité 2 fois
nenna- Messages : 7
Date d'inscription : 10/02/2017
Localisation : Bretagne - France
Re: Jeûne 25 jours, et sensation de faim persistante depuis une semaine
Oh là là ! Un jeûne de 32 jours ce n'est pas rien !
Je viens de lire ton message et je dois quitter ... mais je te reviens bientôt pour te donner mes impressions !
À bientôt et toutes nos félicitations !
Re: Jeûne 25 jours, et sensation de faim persistante depuis une semaine
Et ce matin clairement rhinite ou rhume, je mouche tout le temps.
La boîte de kleenex ne me quitte de nouveau plus. Sinus douloureux. En même temps il fait très froid pour la saison j'ai peut-être pris froid.
Teint brouillé et esprit embrumé.
Et poche gonflée sous l'oeil du côté où j'ai dormi (ça m'arrive fréquemment) qui est déjà revenu (problème de circulation lymphatique ou bien le foie).
La boîte de kleenex ne me quitte de nouveau plus. Sinus douloureux. En même temps il fait très froid pour la saison j'ai peut-être pris froid.
Teint brouillé et esprit embrumé.
Et poche gonflée sous l'oeil du côté où j'ai dormi (ça m'arrive fréquemment) qui est déjà revenu (problème de circulation lymphatique ou bien le foie).
nenna- Messages : 7
Date d'inscription : 10/02/2017
Localisation : Bretagne - France
Re: Jeûne 25 jours, et sensation de faim persistante depuis une semaine
Bonjour,
Quelle affaire ! Presqu'incroyable et quelle déception !
Optons pour le moment que ce soit justement un rhume qui se serait déclaré, expliquant l'écoulement nasal. Donnons-nous quelques jours afin d'observer l'évolution de ton cas. Espérons que ce ne soit que cela.
À moins que tu sois allergique ou que tu aies une incompatibilité à certains aliments que tu as mangé, mais généralement un long jeûne devrait venir à bout des allergies ou de cette compatibilité.
Malgré tout, il est certain qu'un tel jeûne a apporté des bienfaits à tout ton organisme. Probablement sur tes nodules thyroïdiens, ce que des examens pourront confirmer. Tant qu'aux acouphènes, même s'il arrive qu'ils disparaissent, généralement le jeûne ne parvient pas à les faire disparaître.
Sur ton message précédant, il était question d'alimentation particulière proposée par une personne ayant les mêmes problèmes que toi. Peut-être que ce serait bien pour toi. En ce qui nous concerne, nous ne pouvons pas vraiment te donner des conseils à ce niveau puisque tu es un cas particulier, la maladie de Crohn.
Tiens-nous au courant de ton évolution.
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