Cancérisation (agents de) et prévention
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Cancérisation (agents de) et prévention
Les agents de cancérisation
D'après le Dr Jean-Pierre Willem,
Un cancer n'est jamais dû à une seule cause, mais à plusieurs: virus, usage régulier du tabac, association alcool-tabac, contact répété avec des subtances chimiques dérivées des hydrocarbures, l'amiante, le brome (...) les causes énumérées provoquent le cancer si elles rencontrent un terrain prédisposé, s'il existe une baisse momentanée de l'immunité, si une ou plusieurs des causes s'associent à un virus chez un même patient, par exemple: un virus et une sous-alimentation; un virus et une maladie parasitaire.
Aujourd'hui, nous connaissons les produits qui causent le cancer ainsi que leurs mécanismes d'action. Nous pouvons même créer des cancers en laboratoire en appliquant des doses massives de produits toxiques à des cellules in vitro. Nous pensons que l'organisme humain est peu affecté par ces produits s'il y est exposé à petites doses. Or nous oublions de tenir compte de leur effet cumulatif. On a même découvert qu'il existe une "coopération" entre les produits toxiques. Les virus, les produits chimiques et les radiations interagissent avec synergie pendant une longue période de temps et finissent par cancériser la cellule. Cette coordination malsaine entre plusieurs agents cancérigènes s'appelle "cocancérognèse".
(...) une cellule attaquée et affaiblie par plusieurs agents est moins apte à se défendre; ses mécanismes de réparation sont saturés, comme nous le serions si trois individus nous attaquaient en même temps.
L'influence du stress vient compliquer la situation; un organisme soumis à des stress prolongés voit ses forces de défense s'atrophier. Un stress soutenu engendre une sécrétion prolongée des "hormones du stress", que produisent les glandes surrénales. Ces hormones provoquent, à long terme, l'atrophie de notre système de défense, rendant notre coprs peu résistant aux infections.
L'organisme toxémique d'une personne stressée qui se nourrit mal, se surmène et vit dans un environnement chimifié est un terrain propice à la naissance d'un cancer. (Jeûner pour sa santé : Nicole Boudreau)
Re: Cancérisation (agents de) et prévention
"Les cellules cancéreuses, bouffeuses de sucre à outrance, ne peuvent survivre dans un organisme en jeûne parce qu'il est en état d'acidose légère. En obligeant l'organisme à consommer ses réserves, on crée un état acidosique, qui est le principal facteur d'extinction de la cellule mutée. Lors du jeune prolongé, l'organisme s'acidifie d'une manière stable, et le cancer ne peut plus utiliser le sucre dont il a tant besoin pour proliférer. En nous soumettant à un jeûne périodique, nous détruisons les cellules cancéreuses ou mutées de notre organisme avant que ces cellules cancéreuses ou mutées de notre organisme prolifèrent et créent des dommages importants. (Willem)
Le Dr Willem insiste sur l'importance de cette prévention active, car les méthodes médicales de dépistage et de traitement du cancer ne sont pas suffisamment efficaces pour éradiquer le cancer. La cause de cet échec repose en particulier sur la difficulté de déceler la présence d'un cancer à un stade où l'état cancéreux serait réversible.
Lorsqu'il est suffisamment gros pour être décelé, un cancer est déjà âgé de huit ans et a atteint en moyenne une masse de un milliard de cellules; il pèse un gramme ou mesure un centimètre de diamètre. Durant toutes ces années, il a évolué, sans révéler sa présence par des symptômes ou des signes cliniques. Comme l'écrit le Dr Willem, "que de temps perdu quand on considère que, plus le cancer est attaqué précocement, plus grandes sont les chances de le détruire et plus cette destruction sera facile". (Boudreau)
* Dr Jean-Pierre Willem (mécecin-chirurgien et anthropologue français)
Re: Cancérisation (agents de) et prévention
Selon Willem, le jeûne serait très efficace pour empêcher la formation d'un cancer, de retarder et annuler sa progression; quel en est donc le principe?
Le fait qu'en jeûne le sang soit en légère acidose est le principe de base. Mais, diront certains, l'acidose n'est-elle pas une indication que notre organisme est malade?
Oui et non, pour combattre un cancer, les tissus doivent être en alcalinisation et le sang en acidification. Voici les explications prises sur le site de naturopathie de Christopher Vasey ND.
Les partisans de l’acidification
Les raisons qui font préconiser la mise en acidose de l’organisme pour lutter contre le cancer et d’autres maladies dégénératives sont motivées par les travaux de trois scientifiques.
Les plus anciens travaux sont ceux de Reding, Slosse, Waterman et d’Otto Warburg, prix Nobel, qui en 1931 expliquait que la différence essentielle entre la cellule cancéreuse et la cellule saine tenait à leur métabolisme. La cellule mutée ou cancéreuse est de type fermentatif et ne peut pas se développer lors d’acidose. L’acidose empêche le cancer d’utiliser le sucre qui lui est nécessaire. C’est ce qui fait que les diabétiques graves, non traités, qui ont une tendance à une acidose sanguine permanente, font très rarement ou peu facilement un cancer. En d’autre termes : l’alcalose sanguine favoriserait le développement de cellules cancéreuses.
Re: Cancérisation (agents de) et prévention
Les deuxièmes travaux sont ceux de Louis-Claude Vincent. Dès 1948, ce chercheur français, créateur de la bio-éléctronique, science qui mesure les terrains biologiques à partir de trois facteurs objectifs : le pH, le potentiel oxydo-réducteur (rH2) et le facteur de résistivité (r ou r02), concluait aussi à la suite de ses travaux que l’alcalose sanguine était favorable au développement du cancer. Les mesures thérapeutiques et préventives qui découlent de cette constatation sont évidemment qu’il faut lutter contre l’alcalinisation du sang et chercher à l’acidifier.
C’est ce que confirme à son tour le savant américain Reding qui, se basant sur des statistiques faites au niveau mondial, déclare « L’acidose sanguine constitue un état défavorable au développement de la cellule cancéreuse ; la tendance à l’alcalose sanguine contribuant à son éclosion. »
Reding a constaté en effet que les taux les plus élevés de non-cancérisation se trouvent dans les groupements d’individus présentant une forte acidose sanguine, acidose dont les origines sont multiples : condition de vie restrictives (camps de concentration), habitudes alimentaires (monastères), maladies chroniques acidifiantes (urémie, artériosclérose, diabète), habitudes socio-culturelles (pratique rituel du jeûne).
Le dénominateur commun à ces différents groupes de population peu enclins à faire des cancers est que le sang est acide, ce qui crée des conditions adverses au développement des cellules mutantes ou cancéreuses. La thérapeutique anti-cancéreuse consistera donc à rechercher l’acidification, ceci par les moyens déjà mentionnés, les diètes et jeûne, mais aussi par l’exercice musculaire et les séjours en altitude.
Re: Cancérisation (agents de) et prévention
Le Jeûne :
Les partisans de l’acidification préconisent le jeûne comme technique de mise en acidose (du sang). Après ce qui a été dit précédemment, nous devons cependant nous poser la question : les effets thérapeutiques proviennent-ils de l’acidification du sang ou de l’alcalinisation des tissus qui en résulte ?
Que se passe-t-il pendant le jeûne ? La restriction des apports oblige l’organisme à puiser dans ses tissus. La dégradation des tissus produit des acides qui seront acheminés vers le sang, puis éliminés par les émonctoires. L’intensification du travail d’élimination que déclenche le jeûne, conduit aussi les acides des tissus vers les émonctoires en passant par le sang. S’il y a augmentation de l’acidité tissulaire tout au début du jeûne, la désacidification du terrain, environnement direct de la cellule, en est la conséquence à long terme. Le sang, lui par contre, a tendance à s’acidifier pendant le jeûne.
Le jeûne permet donc bien de lutter contre le cancer puisqu’il : acidifie le sang (diraient les partisans de l’acidification) parce qu’il alcalinise le terrain (diraient les partisans de l’alcalinisation).
Le processus est le même et les conclusions qu’on peut en tirer aussi lorsqu’il s’agit de jeûne partiels ou des régimes restrictifs préconisés (diminution des viandes, graisses et sucre). Dans ces cas il y a aussi désacidification du terrain et acidification du sang.
Pour lire l'article au complet voir: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
voir aussi : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Rôle de l'acidose
Rôle de l’acidose métabolique. (Reding, Warburg, Gernez)
«L’acidose constitue un état défavorable au développement de la cellule cancéreuse, l’alcalose contribuant à son éclosion ». Cette règle a été établie par Reding.
Warburg fut le premier à en faire l’observation et à l’expliquer. À partir d’un certain degré d’acidification, le cancer ne peut plus utiliser le sucre dont il est friand.
Les statistiques montrent que les records mondiaux de non-cancérisation sont détenus par les groupements d’individus qui se singularisent par un record de périodes d’acidose, quelle qu’en soit l’origine :
- conditions de vie (concentrationnaires),
- habitudes alimentaires (monastiques),
Une acidose sanguine entraîne une alcalose des tissus qui elle peut être toxique. La solution n’est pas d’acidifier notre sang en permanence mais par période pour concourir à éliminer les cellules mutées.
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Re: Cancérisation (agents de) et prévention
tiré de PasseportSanté.net
Des cancers du sein régresseraient sans traitement, selon une étude
Par Helen Branswell
24 novembre 2008
TORONTO - Une portion significative de cancers du sein envahissants pourraient régresser d'eux-mêmes, sans traitement, selon une étude qui promet de susciter la controverse.
Publiée lundi dans la revue Archives of Internal Medicine, l'étude tend à montrer que le dépistage du cancer du sein pourrait entraîner un « surdiagnostic », alors qu'environ 22 % des cas se résoudraient d'eux-mêmes sans thérapie.
Une fois qu'un cancer du sein est dépisté, cependant, il ne serait pas considéré comme éthique de ne pas le traiter. Donc, si cette théorie est correcte, un nombre important de femmes subiraient des interventions chirurgicales, des traitements aux rayons X, de la chimiothérapie et d'autres thérapies qui n'auraient jamais été nécessaires si leur cancer n'avait pas été détecté.
Le chercheur qui a dirigé l'étude, le docteur Per-Henrik Zahl, un statisticien de l'Institut de santé publique de la Norvège, a admis qu'il cherchait à faire publier ses résultats depuis environ quatre ans. Selon lui, les risques de « surdiagnosti » sont réels.
La radiothérapie peut endommager de façon permanente le coeur et les artères coronaires. La chimiothérapie peut entraîner une confusion cognitive. Et l'ablation des ganglions lymphatiques peut causer le lymphoedème, un gonflement douloureux du bras voisin du sein malade.
Le docteur Patrick Remington étudie depuis le début des années 1990 la possibilité qu'il existe des cancers se résolvant d'eux-mêmes - des cancers « à faible potentiel malin ». Professeur à l'Université du Wisconsin, il n'a pas participé à l'étude du docteur Zahl. Il rappelle qu'on a déjà observé que d'autres
types de cancer, dont celui de la prostate, et plus récemment, du poumon, régressent spontanément chez
certains patients.
Le constat du docteur Zahl suscitera vraisemblablement de chauds débats. Mais en éditorial, la revue
Archives of Internal Medicine, qui est publié par l'Association médicale américaine, note que ces
conclusions sont conformes à plusieurs observations faites au sujet du cancer du sein, et jugées troublantes par les chercheurs.
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Nouvelles de © La Presse Canadienne, 2008.
______________________________
En conclusion, si des cancers disparaissent de façon 'naturelle' sans thérapie, sans médicaments, sans aucune action particulière, on peut penser, à fortiori qu'un jeûne amorcerait et/ou accélérerait cette rémission naturelle (selon les observations du docteur Jean-Pierre Willem MD. citées précédemment).
Re: Cancérisation (agents de) et prévention
Observations du docteur André Gernez : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
voir aussi :
prevention-cancer.over-blog.com/article-evenir-le-cancer-c-est-prouve-52665544.html
Origine naturelle des cancers
Sur les 50 000 milliards de cellules qui forment chaque individu, 3% meurent et sont remplacées à chaque instant. Sur ce nombre de naissances cellulaires, environ 1 pour 1000 est composé de cellules mal venues, mutées, tarées. Cette lie d'avortons constitue une cour des miracles d'individus inviables, mais qui est constamment renouvelée. Chacun d’entre nous fabrique chaque jour plusieurs millions de cellules mutantes.
Le pourcentage naturel d'éclosion de cellules mal venues peut être accru par l'effet de divers facteurs comme les radiations, certains produits chimiques, les virus, les poisons cellulaires, des anomalies constitutionnelles des chromosomes, etc., mais un pourcentage minimal est inévitable pour des raisons génétiques.
Dès que la masse de cellules mutantes atteint le seuil d'irréversibilité, le point de non-retour, le cancer évolue inexorablement, que les conditions qui lui ont été favorables au début subsistent ou non.
La masse de non-retour est atteinte en moyenne en 5 ans pour l'ensemble des cancers. C'est un délai très long pendant lequel le cancer doit trouver des conditions qui se maintiennent favorables sous peine de disparition du micro-cancer.
Prévention des cancers
Le protocole de prévention des cancers du * Dr Gernez consiste à créer une fois par an les conditions d'extinction des cellules mutées, dont les cellules cancéreuses.
Ces conditions sont crées par :
- La réduction de la ration calorique globale. En particulier, les glucides et les aliments riches en cholestérol et viande rouge.
- La création d’une acidose métabolique. À partir d'un certain degré d'acidification, le cancer ne peut plus utiliser le sucre dont il est friand. Les rares cancers dont la guérison est spontanée (1 cas sur 90.000), guérissent toujours à la suite d'une fièvre intense et prolongée dont la traduction sur le milieu cellulaire de l'organisme est une acidose. L'utilisation, depuis 30 ans, de médicaments anti-infectieux majeurs (antibiotiques) et l’utilisation quasi systématique de produits contre la fièvre a éliminé ces épisodes acidosiques provoqués par le banal cortège des infections fébriles banales (angines abcès, etc.) qui sont combattues maintenant dès leur apparition. La disparition de ces périodes acidosiques spontanées participe à l'accroissement de la cancérisation, l'effet de ces phases acidosantes étant d'autant plus important que les cellules cancéreuses sont peu développées.
La restriction alimentaire avec réduction des matières grasses, du sucre et du sel, implique un jeûne relatif qui induit dans l’organisme un état d’acidose. Son observance peut être difficile les premiers jours. Concrètement, il faut réduire d’un tiers la ration alimentaire habituelle pour obtenir en trente jours une diminution du poids corporel de l’ordre de 3%. Dans ce but, ne prendre qu’un repas complet et une collation chez les sédentaires.
- La supplémentation en « substances vitales, » vitamines et oligo-éléments. Le magnésium présente toutefois une importance particulière parce qu'il est indispensable à toutes les cellules de l'organisme pour que leurs divisions s'effectuent normalement, alors que les cellules cancéreuses se satisfont, pour leurs divisions, de catalyseurs de substitution. Une insuffisance de magnésium constitue donc un facteur spécialement favorable à l'ensemble des cellules cancéreuses de l'organisme dans la sélection cellulaire,
- L’oxygénation de l’organisme. S'il survient dans un tissu une cause quelconque qui le prive d'oxygène, les cellules capables de se nourrir par fermentation subsistent seules. De cette façon s'opère une sélection entre les cellules qui pourront non seulement continuer à vivre mais encore à se développer plus activement. Or ces cellules qui peuvent se passer d'oxygène en lui substituant une fermentation, ce sont les cellules cancéreuses.
La cure est complétée par une « chasse terminale » des micro-cancers, se pratique une fois par an et dure 40 jours. On lira la suite des instructions sur le site Prevention cancer.
Cette cure est très sophistiquée car elle est destinée à éliminer à coup sûr une fois par an tous les micro-cancers qui apparaissent naturellement chez les gens qui mangent de façon traditionnelle. Les gens qui suivent les principes hygiénistes, comme ceux préconisée par Herbert Shelton ou Albert Mosséri, et ne font par jour qu’un seul repas composé uniquement de fruits, d’oléagineux, et de légumes, se portent très bien et ne risquent guère de chopper un cancer.
Les travaux du Docteur André Gernez corroborent ce que le Docteur Willem écrit à propos de l’acidification du sang et de l'alcalinisation des tissus provoquée par le jeûne. Cela correspond également aux observations mentionnées précédemment des chercheurs L-C Vincent, Reding, Slosse, Waterman et du docteur * Otto Warburg médecin/biochimiste et prix Nobel, qui expliquait que la cellule mutée ou cancéreuse est de type fermentatif et ne peut pas se développer lors d’acidose. L’acidose empêche le cancer d’utiliser le sucre qui lui est nécessaire. Selon Warburg, l'induction d'un état d'acidification dans l'organisme est incompatible avec le métabolisme des cellules cancéreuses.
* Otto H. Warburg :
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* André Gernez :
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Lutte-t-on vraiment contre le cancer?
Lutte-t-on vraiment contre le cancer?
par Julien Massenet
20/11/2009
Les scandales les plus terribles sont ceux que nous avons sous
les yeux sans les voir. Le cancer s’impose désormais de telle
façon que, malgré les progrès dans son traitement, plus personne
n’ose regarder la réalité en face : l’épidémie fait 146 000 morts
par an (en France) sans que des dispositions vraiment efficaces soient
prises pour l’enrayer. Non seulement on n’espère plus l’éradiquer,
mais même l’objectif d’une réduction de la mortalité de 20 %
en cinq ans est abandonné. Tout se passe comme si l’on
se résignait à gérer la maladie.
lire la suite :
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ganglions, sang et cancer
D'accord mais alors s'il y a desacidification du terrain et acidification du sang alors le jeun ne permet pas de lutter efficacement contre un eventuel cancer des ganglion ou du sang , par conséquent , il est mauvais préventivement de jeuner quand on est jeune du fait de la recrudescence chez cette tranche d'age du cancer des ganglions?
Le Sagittaire- Messages : 24
Date d'inscription : 25/10/2013
Age : 42
Re: Cancérisation (agents de) et prévention
Un seul repas par jour pendant 1 mois chaque année ... bye bye au cancer !
Comment arrêter la prolifération des cellules cancéreuses ?
Les cellules du cancer s’alimentent de…
Imaginez que vous puissiez, en arrêtant de consommer certains aliments, réduire vos cellules cancéreuses à la famine…
Votre tumeur en pleine croissance, serait brutalement stoppée. Privée de nourriture, elle se mettrait à dépérir, rétrécir, puis disparaître.
Selon certains chercheurs, ce rêve peut dans certains cas devenir une réalité. Car voici de quoi les cellules cancéreuses ont besoin pour vivre :
Les cellules peuvent fonctionner avec deux carburants différents
Les cellules ont deux carburants à leur disposition : le glucose et les acides gras.
Les cellules doivent brûler ces carburants pour les transformer en énergie cellulaire (ATP, ou adénosine triphosphate).
Elles ont pour cela besoin d’oxygène, apporté par la respiration et par le sang.
A l’intérieur de la cellule, le carburant et l’oxygène sont brûlés au sein des mitochondries, de mini-usines électriques à l’intérieur des cellules, pour produire l’énergie cellulaire.
Les mitochondries peuvent fonctionner soit avec de l’oxygène et du glucose, soit avec de l’oxygène et des acides gras.
Quand l’oxygène vient à manquer
Mais les mitochondries n’ont pas toujours assez d’oxygène à disposition. Par exemple, quand vous courrez très vite et que vous êtes essoufflé, vos cellules manquent d’oxygène.
Heureusement, vous pouvez continuer malgré tout à courir parce que vos cellules sont aussi capables de produire de l’énergie sans oxygène : par fermentation.
La fermentation permet aux cellules de fonctionner en l’absence d’oxygène. Toutefois, la fermentation ne marche qu’avec le glucose, pas avec les acides gras.
Les cellules cancéreuses accros au glucose
Les cellules cancéreuses, qui sont très agressives, qui se reproduisent rapidement, et qui sont très nombreuses au même endroit, utilisent prioritairement la fermentation pour fonctionner.
La fermentation n’étant pas possible avec les acides gras, cela veut dire que les cellules cancéreuses ont un énorme besoin de glucose.
Elles ont besoin de 20 fois plus de glucose qu’une cellule saine. A tel point que le scanner PET peut servir à voir le cancer dans l’organisme, uniquement en regardant les cellules qui consomment le plus de glucose.
Les cellules cancéreuses sont dépendantes au glucose. La seule chose qui les intéresse, c’est de trouver du glucose à tout prix, comme un toxicomane ; et comme celui-ci, elles ne tiennent plus compte de leur environnement.
Si elles n’ont que des acides gras à disposition, elles se retrouvent en famine. La production d’énergie cellulaire baisse. Les cellules cancéreuses perdent de leur agressivité et de leur capacité à se multiplier.
Ce n’est pas le cas des autres cellules du corps (cerveau, cœur et autres muscles) qui, elles, peuvent vivre uniquement grâce aux acides gras, car leur comportement est moins frénétique.
Cancer en cascade
Le glucose est donc le carburant des cellules cancéreuses. Mais manger beaucoup de sucre accroît votre risque de cancer par d’autres voies :
•La fermentation du glucose par les cellules produit de l’acide lactique qui provoque une acidification des tissus cancéreux, qui favorise encore la croissance de la tumeur ;
•Plus vous mangez de sucre, plus votre taux de sucre sanguin monte et plus votre pancréas fabrique d’insuline. Or, l’insuline stimule la production d’une molécule appelée Insulin-like growth factor-1 (IGF), une puissante hormone responsable de la prolifération des cellules saines mais aussi cancéreuses.
C’est ce qui a amené des chercheurs à proposer un régime sans aucun glucide, appelé régime cétogène, pour aider les patients cancéreux.
Le régime sans glucides contre le cancer
En 2007, le Dr Melanie Schmidt et le biologiste Ulrike Kämmerer, à l’hôpital de Wüzburg, en Allemagne, ont mené une étude clinique avec des patients malades du cancer. Ils leur ont fait suivre un régime très pauvre en glucides, riche en graisses et riche en protéines, appelé régime cétogène. Pas de sucres, pas de céréales, pas de gâteaux, pas de pâtes, pas de riz, pas de pommes de terre, très peu de fruits, uniquement de la viande grasse, des poissons gras, des œufs entiers, des noix, de l’huile d’olive, de l’huile de lin et quelques légumes.
Ce n’était pas une nouveauté d’ailleurs. Déjà, en 1924, le Dr Otto H. Warburg (Prix Nobel en 1931) avait publié ses observations sur les tumeurs : « Une alimentation riche en glucides a un profond effet stimulant de la croissance des cellules cancéreuses. »
Les deux chercheurs de Würzburg se sont cependant heurtés à un écueil : l’hôpital ne les a autorisés à tester le régime cétogène que sur les patients ayant épuisé toutes les thérapies conventionnelles contre le cancer : chirurgie, radiations, chimiothérapie, et même les thérapies alternatives comme l’hyperthermie et l’autohémothérapie (sang veineux réinjecté par voie musculaire).
Cela signifie que les patients étaient en très mauvaise santé. Ils souffraient de cancer des ovaires, du sein, des glandes parotides, des os, du pancréas, de la thyroïde, de l’œsophage et de tumeurs du système nerveux agressives, résistant aux traitements classiques. Deux d’entre eux sont morts en moins d’un mois après le début de l’étude, un autre a abandonné parce qu’il trouvait trop pénible de se priver de boissons sucrées et de céréales et six autres ont arrêté pour des raisons personnelles. Deux autres patients ont quitté prématurément l’étude en raison d’une brusque aggravation de leur état de santé.
Toutefois, pour cinq patients qui ont respecté le régime sans glucides pendant trois mois, les résultats se sont révélés positifs. Les patients sont restés en vie, leur condition physique s’est stabilisée ou s’est améliorée, leur tumeur a arrêté de grossir et la maladie s’est stabilisée.
L’efficacité du régime cétogène réside dans le suivi rigoureux d’une alimentation la plus pauvre possible en glucides. Lorsque les glucides viennent à manquer, le corps produit des corps cétoniques dérivés des graisses qui peuvent fournir de l’énergie au corps et au cerveau mais qui sont peu utilisables par les cellules cancéreuses. Or, dans l’étude des chercheurs de Würzburg, seuls deux patients sont parvenus à réduire suffisamment leur consommation de glucides alimentaires pour produire beaucoup de corps cétoniques. Ces résultats préliminaires sont donc tout à fait remarquables et les chercheurs y voient déjà une solution alternative pour le traitement du cancer, sans attendre le stade terminal de la maladie [1].
Deux enfants aidés par le régime cétogène
La première expérience humaine menée sur le régime cétogène dans le traitement du cancer fut menée en 1995 par l’oncologue (médecin spécialiste des cancers) Linda Nebeling, sur deux enfants atteints de tumeur au cerveau. Linda Nebeling est actuellement à l’Institut National du Cancer aux Etats-Unis.
Les deux enfants réagirent de façon positive et la progression de la maladie fut totalement stoppée chez l’un d’entre eux qui était toujours vivant 10 ans plus tard, en continuant à suivre le régime cétogène.
Il est évidemment impossible de tirer des conclusions générales d’une si petite expérience. Toutefois, le régime cétogène intéresse aujourd’hui de nombreuses équipes médicales à travers le monde.
Le Dr Thomas Graeber, un professeur de pharmacologie moléculaire et médicale, a publié avec ses collègues en 2012 une étude qui montre que la privation de glucose active une boucle d’amplification métabolique et de signalisation conduisant à la mort des cellules cancéreuses [2].
Des études publiées cet été 2013 dans la revue Plos One indiquent que les souris cancéreuses soumises au régime cétogène présentent une amélioration de leur survie par rapport à un groupe témoin, non soumis à ce régime.
Combiné à un traitement par oxygène hyperbare qui consiste à saturer les cellules cancéreuses d’oxygène, la survie des animaux était augmentée de 78 % [3].
Ces résultats ouvrent évidemment d’importants espoirs pour les malades.
Mises en garde indispensable
Mais attention, le régime cétogène cause certains problèmes, si bien qu’il est fortement déconseillé de le suivre sans surveillance médicale. Il peut provoquer une très forte fatigue, le corps ayant besoin de s’habituer à ce nouveau fonctionnement sans réserves de sucres. Le régime cétogène présente aussi un déficit de :
•Fibres : cela provoque de la constipation ou paradoxalement de la diarrhée, qu’il est possible de soulager avec la prise de compléments alimentaires de fibres comme le psyllium ou la pectine ;
•Potassium : l’essentiel de notre potassium nous vient des fruits et légumes, sources de glucides. Il faut donc prendre un complément de potassium ou privilégier des légumes pauvres en glucides (chou vert, asperges, aubergines, concombres, brocolis, céleri, laitue, poireaux, cresson) et les avocats.
Surtout, le régime cétogène ne doit surtout pas être entrepris en cas de :
•Insuffisance rénale, hépatique ou cardiaque, ainsi qu’infarctus récent,
•Diabète insulinodépendant, et non-insulinodépendant en absence d’un encadrement médical,
•Grossesse – allaitement,
•Pour toute personne au-delà de 4 semaines, sans suivi médical,
•Période de croissance (enfant, adolescent),
•Durant un traitement diurétique ou corticoïde en absence d’un encadrement médical,
•En cas de troubles du comportement alimentaire,
•Suite à une intervention chirurgicale,
•En cas de maladie du métabolisme des acides gras (porphyrie, déficit en pyruvate carboxylase et autres maladies génétiques rares).
Limiter votre risque de cancer
Sans aller jusqu’au régime cétogène, une alimentation pauvre en glucides est bénéfique aussi bien en prévention du cancer que pour améliorer son traitement. Pour limiter votre risque de nourrir une tumeur affamée de glucose :
•Réduisez votre consommation de nourriture transformée, industrielle, comme les plats préparés, les farines raffinées (blanches) et les aliments fabriqués avec (pain de mie, baguette blanche, viennoiserie, pâtes blanches) ainsi que les boissons sucrées et les jus ;
•Mangez des céréales en quantités adaptées à votre activité physique : vous pouvez vous en passer si vous ne faites pas de sport ;
•Recherchez la couleur dans votre assiette : légumes et fruits colorés sont riches en antioxydants qui diminuent l’inflammation (myrtilles, raisin rouge, tomates, légumes verts). Il y a bien sûr plusieurs exceptions importantes comme le chou-fleur, le raifort et les asperges qui, bien que blancs, sont excellents pour la santé ;
•Évitez autant que possible les grillades et fritures ;
•Privilégiez les produits gras de bonne qualité : petits poissons gras, noix de toutes sortes, huile d’olive extra-vierge, huile de colza, avocats, œufs bios enrichis en oméga-3 si possible ;
•Évitez les produits gras industriels : vinaigrettes, mayonnaises toutes faites, et bien sûr tous les biscuits apéritifs grillés et salés ;
•Adaptez votre mode de vie pour réduire les causes de stress : changez de métier, de lieu d’habitation, d’activités si celles-ci ne vous permettent pas d’être raisonnablement détendu dans votre vie ;
•Limitez l’usage de produits toxiques dans votre intérieur : produits ménagers, vernis, colles, plastiques ;
•Buvez un ou deux verres de bon vin par jour, si possible rouge.
Il peut sembler difficile de mettre en place tous ces changements alimentaires surtout quand nos habitudes sont ancrées dans notre mode de vie depuis notre plus tendre enfance. Pour vous y aider, je vous recommande la nouvelle méthode Mincir Naturellement, conçue par Julien Venesson et Angélique Houlbert, deux nutritionnistes reconnus qui ont accompagné plus de 3'000 personnes. Je vous invite à cliquer ici pour en savoir plus et faire l’essai sans engagement de Mincir Naturellement.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Tiré de Santé Nature Innovation
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