Jeûne de 10 jours (voire 21)
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Jeûne de 10 jours (voire 21)
Nous avons transféré ici ta présentation afin que tout ce qui te concerne soit au même endroit afin que ton suivi soit plus facile à suivre.
Bonjour,
Mon tour est venu de me jeter à l'eau ! (l'humour du jeûne hydrique haha)
Je me présente, femme de 30 ans, je m'applique à manger 'sain' depuis plusieurs mois : poisson, légumes cuits et crus, pas de laitages, pas de pain, pâtes (le seul féculent que je m'autorise est le riz) Malgré quelques écarts "sociaux" (vins, petits déjeuners préparés par les collègues..) je n'ai que peu d'appétence pour tout ce qui est nourriture industrielle, salée sucrée ou grasse.
Je suis déjà passée sous les fourches caudines d'une diététicienne qui m'inculquait que manger du fromage blanc c'était indispensable, le petit déjeuner incontournable. Qui me disait qu'il fallait s'obliger à respecter les 3 voire 4 repas par jour. Alors qu'à côté je lisais qu'il ne fallait manger que quand on avait faim, que les laitages déminéralisaient l'organisme... Bref beaucoup de sons de cloches dissonants.
J'ai fini par écouter mon corps, à ne plus prendre de petit déjeuner, attendre d'avoir faim etc.. J'ai donc commencé par pratiquer de facto le jeûne intermittent, et puis finalement des jeûnes de 24h sans difficulté.
Ayant de nombreux problèmes depuis 2015 que je n'avais jamais connus auparavant (le début du grand âge sans doute :/), comme par exemple fatigue chronique, maladies successives, dépression, etc.. je me suis dit qu'il était peut être temps de faire le grand ménage.
J'ai l'impression que mon corps me réclame à corps et à cris une "pause". En effet cela fait déjà un moment que je m'alimente par convention sociale ou par faim psychologique. Et surtout rien ne m'attire vraiment, j'ai le plus grand mal à décider de ce que je dois manger. Si je m'écoutais je pourrais tenir plusieurs jours sans rien consommer. Du coup j'ai décidé de profiter de cette conjoncture psychologique favorable pour me lancer dans un jeûne long.
Initialement j'avais envisagé 10 jours, mais après lecture pourquoi pas 21? voire plus? Je ne m'interdis rien, ne me fixe aucune seuil (quoiqu'au dessus de 40 j'arrêterai, c'est évident)
J'ai le sentiment que ça peut sembler violent pour un vrai 'premier' jeûne. Mais je me sens prête, et surtout, je n'attendrai pas de faire un malaise pour rectifier la situation. Ma démarche n'a rien de dogmatique, je pense qu'il faut savoir raison garder
Ma seule peur concerne le seuil des 3-4 jours, que j'ai vraiment très peur de ne pas dépasser.
Ma véritable attente est une amélioration de mon état de santé, une véritable purge de mon organisme. Depuis quelques mois j'ai pris 15 kilos, et plus que le surpoids pur qui me dérange, c'est vraiment le sentiment que j'ai l'impression que mon corps est complètement déréglé et n'assimile plus convenablement. Normalement avec du sport et un régime hypocalorique je perds facilement mes kilos, et là il y a quelque chose qui bloque (+ la fatigue chronique)
J'ai également lu que pour un jeûne réellement thérapeutique il fallait garder le lit ; mais je n'ai pas suffisamment de vacances pour ce faire. Du coup, est ce que le travail de bureau (assisse sur mes ischions toute la journée) est-il comparable à un jeûne alité ?
Par ailleurs, quelqu'un sait-il si je peux continuer à me supplémenter en fer et en zinc (éventuellement en levure de bière et vitamine C) pendant le traitement? ou vaut-il mieux tout laisser tomber?
Merci à vous et surtout à Luc dont j'ai lu avec attention tous les posts dans éléments de connaissance du jeûne
C.
Cataclop- Messages : 4
Date d'inscription : 13/07/2015
Jeûne de 10 jours (voire 21)
Bienvenue sur le forum !
Il est intéressant de lire ton commentaire. Tu sembles bien décidée à t'occuper de ta santé ... et de la bonne façon. Il est bien de se nourrir convenablement mais, avant d'essayer quoi que ce soit, un jeûne de quelques semaines prépare invariablement l'organisme à mieux fonctionner. Le contraire serait un peu comme d'essayer de repeindre un mur sans au préalable le sabler et boucher les trous.
Au plaisir de te lire !
Il est intéressant de lire ton commentaire. Tu sembles bien décidée à t'occuper de ta santé ... et de la bonne façon. Il est bien de se nourrir convenablement mais, avant d'essayer quoi que ce soit, un jeûne de quelques semaines prépare invariablement l'organisme à mieux fonctionner. Le contraire serait un peu comme d'essayer de repeindre un mur sans au préalable le sabler et boucher les trous.
Cataclop a écrit:Bonjour,
Mon tour est venu de me jeter à l'eau ! (l'humour du jeûne hydrique haha)
Je me présente, femme de 30 ans, je m'applique à manger 'sain' depuis plusieurs mois : poisson, légumes cuits et crus, pas de laitages, pas de pain, pâtes (le seul féculent que je m'autorise est le riz) Malgré quelques écarts "sociaux" (vins, petits déjeuners préparés par les collègues..) je n'ai que peu d'appétence pour tout ce qui est nourriture industrielle, salée sucrée ou grasse.
Je suis déjà passée sous les fourches caudines d'une diététicienne qui m'inculquait que manger du fromage blanc c'était indispensable, le petit déjeuner incontournable. Qui me disait qu'il fallait s'obliger à respecter les 3 voire 4 repas par jour. Alors qu'à côté je lisais qu'il ne fallait manger que quand on avait faim, que les laitages déminéralisaient l'organisme... Bref beaucoup de sons de cloches dissonants.
J'ai fini par écouter mon corps, à ne plus prendre de petit déjeuner, attendre d'avoir faim etc.. J'ai donc commencé par pratiquer de facto le jeûne intermittent, et puis finalement des jeûnes de 24h sans difficulté.
Il est vrai que l'alimentation peut nous donner la vie ... et nous tuer ! Sans être extrémiste, nous devrions manger un peu de tout mais en quantité raisonnable. Naturellement, plus notre alimentation contiendra des fruits et des légumes, mieux elle sera. Nous ne préconisons aucun régime particulier, c'est un peu comme la religion, il y a différents courants et chacun croit qu'il a la vérité.
Nous sommes de ceux qui ne croient pas que le petit-déjeûner est primordial. Le matin, nous ne mangeons que quelques fruits et ne buvons que de l'eau.
Ayant de nombreux problèmes depuis 2015 que je n'avais jamais connus auparavant (le début du grand âge sans doute :/), comme par exemple fatigue chronique, maladies successives, dépression, etc.. je me suis dit qu'il était peut être temps de faire le grand ménage.
J'ai l'impression que mon corps me réclame à corps et à cris une "pause". En effet cela fait déjà un moment que je m'alimente par convention sociale ou par faim psychologique. Et surtout rien ne m'attire vraiment, j'ai le plus grand mal à décider de ce que je dois manger. Si je m'écoutais je pourrais tenir plusieurs jours sans rien consommer. Du coup j'ai décidé de profiter de cette conjoncture psychologique favorable pour me lancer dans un jeûne long.
Initialement j'avais envisagé 10 jours, mais après lecture pourquoi pas 21? voire plus? Je ne m'interdis rien, ne me fixe aucune seuil (quoiqu'au dessus de 40 j'arrêterai, c'est évident)
Il est indéniable qu'avec les années nous cumulons une foule d'agents toxiques qui tôt ou tard interragieront et nous rendront malades, la toxémie. Voir ce qu'écrivent à ce sujet V. Vetrano md, collaboratrice du Dr. Shelton et le Dr John H. Tilden md :
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J'ai le sentiment que ça peut sembler violent pour un vrai 'premier' jeûne. Mais je me sens prête, et surtout, je n'attendrai pas de faire un malaise pour rectifier la situation. Ma démarche n'a rien de dogmatique, je pense qu'il faut savoir raison garder
Ma seule peur concerne le seuil des 3-4 jours, que j'ai vraiment très peur de ne pas dépasser.
Ma véritable attente est une amélioration de mon état de santé, une véritable purge de mon organisme. Depuis quelques mois j'ai pris 15 kilos, et plus que le surpoids pur qui me dérange, c'est vraiment le sentiment que j'ai l'impression que mon corps est complètement déréglé et n'assimile plus convenablement. Normalement avec du sport et un régime hypocalorique je perds facilement mes kilos, et là il y a quelque chose qui bloque (+ la fatigue chronique)
À noter que le jeûne n'est pas toujours difficile et plusieurs ont jeûné plus de 40 jours sans ressentir presqu'aucun ennuis. Voir le cas de ncm, une paricipante de 37 ans du présent forum qui jeûna 50 jours à l'eau et au repos l'an passée à pareille date :
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J'ai également lu que pour un jeûne réellement thérapeutique il fallait garder le lit ; mais je n'ai pas suffisamment de vacances pour ce faire. Du coup, est ce que le travail de bureau (assisse sur mes ischions toute la journée) est-il comparable à un jeûne alité ?
Il est vrai que le jeûne idéal, pour qu'il soit réellement thérapeutique doit s'exécuter au repos. Boudreau dit même que jeûner debout stoppe l'autolyse. On peut donc penser qu'un jeûne assis ne devrait pas cause de problème. Il y a néanmoins la fatigue mentale que peut provoquer un travail intellectuel.
Par ailleurs, quelqu'un sait-il si je peux continuer à me supplémenter en fer et en zinc (éventuellement en levure de bière et vitamine C) pendant le traitement? ou vaut-il mieux tout laisser tomber?
En jeûne thérapeutique, rien ne doit être consommé à part l'eau.
Merci à vous et surtout à Luc dont j'ai lu avec attention tous les posts dans éléments de connaissance du jeûne
C.
Au plaisir de te lire !
Jeûne de 10 jours (voire 21)
Bonjour,
J'ai choisi pour des raisons personnelles de débuter un jeûne lundi 13 juillet. Je n'ai pas de problèmes particuliers de santé, si ce n'est une prise de poids inexpliquée depuis quelques mois et de la fermentation dans le ventre...
J'ai commencé par le jeûne intermittent, puis par faire des jeûnes de 24h (concrètement, 1 repas par jour). Et puis quitte à laisser mes intestins au repos, pourquoi pas s'arrêter de manger? Dans ce cas, autant faire un jeûne total.
J'ai 29 ans (femme) et suis en léger surpoids, donc j'ai des réserves
Le fait que cela tombe au mois de juillet est plutôt un bon choix, car beaucoup de la chaleur corporelle est apportée par le processus de digestion. Donc en hiver, on se retrouve à avoir froid dès que l'on ne mange pas...
Malheureusement ce ne sera pas un jeûne thérapeutique, car je n'ai pas la possibilité de rester allongée toute la journée :
- je travaille, même s'il s'agit d'un travail de bureau, cela implique des déplacements
- j'ai un cheval à m'occuper, ce qui implique faire de l'équitation, et en plus j'y vais en vélo
- mon corps me réclame de l'activité ; depuis que j'ai commencé à jeûner, même si je suis un peu cotonneuse, mon corps m'impose de bouger, faire le ménage, ranger etc... Très étrange alors que ça fait des mois que je suis dans un état de procrastination absolue...
- de toute façon, je vis seule, donc je n'ai personne pour m'aider à entretenir la maisonnée, notamment les animaux.
Comme mon idée est de rester à l'écoute de mes sensations, je me laisse porter. Si mon corps me dit "bouge", alors je m'active. S'il me dit "repose-toi", je me repose. De même, j'envisageais initialement de faire un jeûne de 10 jours. Mais si je le sens bien, autant poursuivre jusqu'à 21 jours. Et si je peux même aller au-delà, pourquoi ne pas le faire? A ce que je comprends, autant aller dans le fond des choses, tant que l'état de santé le permet.
Cela fait donc 2 jours pleins que j'ai commencé. Petit bilan :
- pas de sensation de faim, ni même d'envie de manger.
- cependant, je sens bien qu'il manque "quelque chose" dans ma journée. On ne change pas ses habitudes comme ça du jour au lendemain.
- sommeil à la fois perturbé et amélioré. En réalité, je dors par tranche de 2h la nuit, et très peu. Par exemple sommeil 1h-3h30, je me lève, m'active un peu, puis me recouche à 5h30 pour me lever à 7h30. Les jours chômés, je me permets une sieste de 2-3h dans l'après midi.
- la première période de sommeil est très réparatrice ; quand je me réveille vers 3h, j'ai l'impression d'avoir dormi beaucoup plus.
- quant à la deuxième tranche, elle est extrêmement prolifique d'un point de vue onirique. Jamais je n'ai fait de rêves aussi longs et riches. Quand je me réveille, j'ai l'impression qu'il est 16h30, alors que pas du tout !
- Je me réveille systématiquement (enfin les 2 réveils que j'ai eu) 2 à 5 minutes avant la sonnerie de mon réveil, et ce en dépit de mon manque patent de sommeil et de l'impression que j'étais tellement prise dans mes rêves que je continuais à dormir....
- pas de sensations d'inconfort physique. Ok je me sens un peu cotonneuse, mais je n'ai pas de vertiges, pas de faiblesse particulière, même si je suis un peu "ralentie". Pas de douleurs à la tête ou au dos, mais j'attends de voir les prochains jours.... J'appréhende un peu les 3-4emes jours, qui semblent correspondre au top de l'acidose de l'organisme.
Même si au cause de mon activité je ne bénéficie pas du phénomène d'autolyse, je me dis qu'au moins j'aurais désintoxiqué mes cellules
Je pourrai effectuer un jeûne dans les règles de l'art l'an prochain après avoir tiré les bénéfices et l'expérience de celui-ci, qui est d'ailleurs mon premier jeûne, donc un peu une expérience "crash test"
Je précise aussi que j'ai fais le choix de prendre des laxatifs la veille au soir de mon jeûne pour être le plus vide possible, je n'avais pas envie que la nourriture continue à fermenter dans mes intestins, et puis autant supprimer les dernières sources d'alimentation exogènes du corps avant de commencer.
Je remettrait donc ce fil à jour régulièrement, au moins 2 fois par semaine.
Aujourd'hui début de mon 3eme jour. A part les yeux un peu petits, ça va. Je n'ai pas l'impression d'être moins performante intellectuellement, ni physiquement d'ailleurs.
J'ai choisi pour des raisons personnelles de débuter un jeûne lundi 13 juillet. Je n'ai pas de problèmes particuliers de santé, si ce n'est une prise de poids inexpliquée depuis quelques mois et de la fermentation dans le ventre...
J'ai commencé par le jeûne intermittent, puis par faire des jeûnes de 24h (concrètement, 1 repas par jour). Et puis quitte à laisser mes intestins au repos, pourquoi pas s'arrêter de manger? Dans ce cas, autant faire un jeûne total.
J'ai 29 ans (femme) et suis en léger surpoids, donc j'ai des réserves
Le fait que cela tombe au mois de juillet est plutôt un bon choix, car beaucoup de la chaleur corporelle est apportée par le processus de digestion. Donc en hiver, on se retrouve à avoir froid dès que l'on ne mange pas...
Malheureusement ce ne sera pas un jeûne thérapeutique, car je n'ai pas la possibilité de rester allongée toute la journée :
- je travaille, même s'il s'agit d'un travail de bureau, cela implique des déplacements
- j'ai un cheval à m'occuper, ce qui implique faire de l'équitation, et en plus j'y vais en vélo
- mon corps me réclame de l'activité ; depuis que j'ai commencé à jeûner, même si je suis un peu cotonneuse, mon corps m'impose de bouger, faire le ménage, ranger etc... Très étrange alors que ça fait des mois que je suis dans un état de procrastination absolue...
- de toute façon, je vis seule, donc je n'ai personne pour m'aider à entretenir la maisonnée, notamment les animaux.
Comme mon idée est de rester à l'écoute de mes sensations, je me laisse porter. Si mon corps me dit "bouge", alors je m'active. S'il me dit "repose-toi", je me repose. De même, j'envisageais initialement de faire un jeûne de 10 jours. Mais si je le sens bien, autant poursuivre jusqu'à 21 jours. Et si je peux même aller au-delà, pourquoi ne pas le faire? A ce que je comprends, autant aller dans le fond des choses, tant que l'état de santé le permet.
Cela fait donc 2 jours pleins que j'ai commencé. Petit bilan :
- pas de sensation de faim, ni même d'envie de manger.
- cependant, je sens bien qu'il manque "quelque chose" dans ma journée. On ne change pas ses habitudes comme ça du jour au lendemain.
- sommeil à la fois perturbé et amélioré. En réalité, je dors par tranche de 2h la nuit, et très peu. Par exemple sommeil 1h-3h30, je me lève, m'active un peu, puis me recouche à 5h30 pour me lever à 7h30. Les jours chômés, je me permets une sieste de 2-3h dans l'après midi.
- la première période de sommeil est très réparatrice ; quand je me réveille vers 3h, j'ai l'impression d'avoir dormi beaucoup plus.
- quant à la deuxième tranche, elle est extrêmement prolifique d'un point de vue onirique. Jamais je n'ai fait de rêves aussi longs et riches. Quand je me réveille, j'ai l'impression qu'il est 16h30, alors que pas du tout !
- Je me réveille systématiquement (enfin les 2 réveils que j'ai eu) 2 à 5 minutes avant la sonnerie de mon réveil, et ce en dépit de mon manque patent de sommeil et de l'impression que j'étais tellement prise dans mes rêves que je continuais à dormir....
- pas de sensations d'inconfort physique. Ok je me sens un peu cotonneuse, mais je n'ai pas de vertiges, pas de faiblesse particulière, même si je suis un peu "ralentie". Pas de douleurs à la tête ou au dos, mais j'attends de voir les prochains jours.... J'appréhende un peu les 3-4emes jours, qui semblent correspondre au top de l'acidose de l'organisme.
Même si au cause de mon activité je ne bénéficie pas du phénomène d'autolyse, je me dis qu'au moins j'aurais désintoxiqué mes cellules
Je pourrai effectuer un jeûne dans les règles de l'art l'an prochain après avoir tiré les bénéfices et l'expérience de celui-ci, qui est d'ailleurs mon premier jeûne, donc un peu une expérience "crash test"
Je précise aussi que j'ai fais le choix de prendre des laxatifs la veille au soir de mon jeûne pour être le plus vide possible, je n'avais pas envie que la nourriture continue à fermenter dans mes intestins, et puis autant supprimer les dernières sources d'alimentation exogènes du corps avant de commencer.
Je remettrait donc ce fil à jour régulièrement, au moins 2 fois par semaine.
Aujourd'hui début de mon 3eme jour. A part les yeux un peu petits, ça va. Je n'ai pas l'impression d'être moins performante intellectuellement, ni physiquement d'ailleurs.
Cataclop- Messages : 4
Date d'inscription : 13/07/2015
Re: Jeûne de 10 jours (voire 21)
En effet, un jeûne actif n'est pas thérapeutique écrit Boudreau. Oui nous allons magrir mais l'énergie nécessaire à la réparation est déviée vers l'effort musculaire.
De son côté, Mosséri écrit :
Néanmoins, si nous n'accordons pas le repos à notre organisme, celui-ci laissera tombe l'autolyse et, bien souvent le jeûne semblera facile et sans trop d'ennuis. Nous avons connu des jeûneurs qui au repos avaient des réactions difficiles à supporter, alors que ces mêmes jeûneurs, lors d'un jeûne subséquent où ils étaient actifs, ne rencontraient aucun effet dérangeant dû à l'autolyse.
C'est probablement pour ces raison que ton jeûne te sembleras relativement facile. Malgré tout, même chez certains jeûneurs qui se reposent, il arrive que ceux-ci ne ressentent que peu d'effets de l'autolyse, même si celle-ci est tout de même active.
Au plaisir de te lire !
De son côté, Mosséri écrit :
La nature ne coupe pas l'appétit, ne met pas le malade dans un état de prostration et n'arrête pas ses activités tant mentales que sexuelles et sensorielles, pour rien. Celles-ci sont des mesures de conservation destinées à conserver l'énergie habituellement dépensée dans ces formes d'activité, afin qu'elle puisse être disponible pour l'utilisation: par exemple, dans un travail plus important de rétablissement.
Néanmoins, si nous n'accordons pas le repos à notre organisme, celui-ci laissera tombe l'autolyse et, bien souvent le jeûne semblera facile et sans trop d'ennuis. Nous avons connu des jeûneurs qui au repos avaient des réactions difficiles à supporter, alors que ces mêmes jeûneurs, lors d'un jeûne subséquent où ils étaient actifs, ne rencontraient aucun effet dérangeant dû à l'autolyse.
C'est probablement pour ces raison que ton jeûne te sembleras relativement facile. Malgré tout, même chez certains jeûneurs qui se reposent, il arrive que ceux-ci ne ressentent que peu d'effets de l'autolyse, même si celle-ci est tout de même active.
Au plaisir de te lire !
Re: Jeûne de 10 jours (voire 21)
Bonjour à tous, alors un bilan!
Finalement et afin de casser le suspens, je n'aurais tenu que 6 jours ! Hélas.. Après une acidose horrible les 3eme et 4 eme jour, je n'ai pas connu ce que l'on nomme l'euphorie du jeûneur, malheureusement...
Cela dit, j'aurai pu continuer a rester sur l'eau, a part cette légère sensation de se retrouver cotonneux, je n'étais pas sujette à des vertiges ou a une extrême faiblesse.
en revanche les problèmes ont commencé le vendredi soir et aggravés le samedi soir ; je commençais à avoir des hallucinations, des surimpressions d'images roses et vertes fluo dans mon environnement, et j'avoue que ça m'a fait un peu peur. Ceci et une très mauvaise évaluation du temps, des genre de micro pertes de conscience qui rallongeaient ou ralentissaient ma perception du temps qui s'écoule.. enfin ceci était surtout corrélé à mon sommeil qui s'était fortement dégradé.
Je pense avec le recul que ce qui a déclenché la rupture du jeûne a été le temps particulièrement chargé en électricité cette nuit là, vraiment, je sentais l'atmosphère jusqu'a la moëlle de mes os, d'ailleurs cette nuit je n'ai absolument pas dormi, et j'en paye encore les conséquences presqu'une semaine après! J'ai cherché désespérément une solution pour faire cesser la souffrance et je me suis sans doute inconsciemment dit que de revenir dans une configuration de vie normale allait peut etre résoudre le problème (à tort bien entendu!)
En termes de bilan positif, je pense que j'aurais au moins renouvelé mon système immunitaire, comme l'indique ce lien :
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Sinon, une meilleure peau, ma transpiration n'a plus d'odeur (?) et je n'ai plus le vertige (?) enfin je note également que la peau de mes mains avait tendance à être jaunâtre, et pendant le jeûne elle est redevenue particulièrement rose..
Je ne regrette pas cette expérience, c'était un bon échauffement et çe me permettra d'en tirer les erreurs à ne pas refaire ! J'ai été assez étonnée par ma volonté et par le déroulé somme toute facile du processus. Je recommencerai dès que possible, avec une meilleure logistique et une meilleure configuration, je reste sur mon idée qu'un jeûne de longueur moyenne vaut mieux qu'un jeûne court.
A bientôt!
Finalement et afin de casser le suspens, je n'aurais tenu que 6 jours ! Hélas.. Après une acidose horrible les 3eme et 4 eme jour, je n'ai pas connu ce que l'on nomme l'euphorie du jeûneur, malheureusement...
Cela dit, j'aurai pu continuer a rester sur l'eau, a part cette légère sensation de se retrouver cotonneux, je n'étais pas sujette à des vertiges ou a une extrême faiblesse.
en revanche les problèmes ont commencé le vendredi soir et aggravés le samedi soir ; je commençais à avoir des hallucinations, des surimpressions d'images roses et vertes fluo dans mon environnement, et j'avoue que ça m'a fait un peu peur. Ceci et une très mauvaise évaluation du temps, des genre de micro pertes de conscience qui rallongeaient ou ralentissaient ma perception du temps qui s'écoule.. enfin ceci était surtout corrélé à mon sommeil qui s'était fortement dégradé.
Je pense avec le recul que ce qui a déclenché la rupture du jeûne a été le temps particulièrement chargé en électricité cette nuit là, vraiment, je sentais l'atmosphère jusqu'a la moëlle de mes os, d'ailleurs cette nuit je n'ai absolument pas dormi, et j'en paye encore les conséquences presqu'une semaine après! J'ai cherché désespérément une solution pour faire cesser la souffrance et je me suis sans doute inconsciemment dit que de revenir dans une configuration de vie normale allait peut etre résoudre le problème (à tort bien entendu!)
En termes de bilan positif, je pense que j'aurais au moins renouvelé mon système immunitaire, comme l'indique ce lien :
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Sinon, une meilleure peau, ma transpiration n'a plus d'odeur (?) et je n'ai plus le vertige (?) enfin je note également que la peau de mes mains avait tendance à être jaunâtre, et pendant le jeûne elle est redevenue particulièrement rose..
Je ne regrette pas cette expérience, c'était un bon échauffement et çe me permettra d'en tirer les erreurs à ne pas refaire ! J'ai été assez étonnée par ma volonté et par le déroulé somme toute facile du processus. Je recommencerai dès que possible, avec une meilleure logistique et une meilleure configuration, je reste sur mon idée qu'un jeûne de longueur moyenne vaut mieux qu'un jeûne court.
A bientôt!
Cataclop- Messages : 4
Date d'inscription : 13/07/2015
Re: Jeûne de 10 jours (voire 21)
On peut dire que certaines réactions furent bizarres ! Nous n'avons eu, jusqu'à maintenant, de tels cas d'hallucinations. À noter que les réactions de l'autolyse sont légions. Parfois des jeûneurs croient qu'ils ne dorment pas de la nuit alors qu'ils dorment un peu et font des rêves burlesques (écrit Boudreau).Cataclop a écrit: Après une acidose horrible les 3eme et 4 eme jour, je n'ai pas connu ce que l'on nomme l'euphorie du jeûneur, malheureusement...
... je commençais à avoir des hallucinations, des surimpressions d'images roses et vertes fluo dans mon environnement, et j'avoue que ça m'a fait un peu peur. Ceci et une très mauvaise évaluation du temps, des genre de micro pertes de conscience qui rallongeaient ou ralentissaient ma perception du temps qui s'écoule.. enfin ceci était surtout corrélé à mon sommeil qui s'était fortement dégradé.
...cette nuit là, vraiment, je sentais l'atmosphère jusqu'a la moëlle de mes os, d'ailleurs cette nuit je n'ai absolument pas dormi, et j'en paye encore les conséquences presqu'une semaine après!
J'ai cherché désespérément une solution pour faire cesser la souffrance
Ne pas oublier que lorsque les réactions deviennent difficiles à supporter, que les douleurs sont trop intenses, on peut prendre un peu de jus de fruit, ce qui stoppe temporairement l'autolyse, permettant de dormir un peu plus.
Voir le lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Re: Jeûne de 10 jours (voire 21)
Effectivement c'était assez particulier!
Mais à une époque j'ai pris pas mal de Prozac et d'anxiolytiques... C'était en 2012/2013, je pense que mon cerveau devait être pas mal imbibé..
Mais au moins j'ai bien cerné le processus, les étapes délicates etc.. Si je dois recommencer je commencerai un jeudi afin que le pire de la crise ait lieu le week end. Et surtout mieux m'organiser au niveau logistique pour avoir le moins de trajets/ménage et autres à faire..
Je me sens d'attaque pour recommencer dès que possible, mais je ne sais pas quand est-ce que je pourrais recommencer l'exercice.
Finalement contrairement à d'autres la faim psychologique a été facile à gérer, je n'ai pas eu de fantasmes de plats ou d'autres désirs en voyant de la nourriture, finalement jeûner c'est facile, mais le plus dur c'est de supporter les réactions de son corps..
J'essaierai aussi d'être moins drastique et de ne pas m'interdire de consommer tisanes / eau citronnée en tant que de besoin.
Mais je note quand même que les eaux gazeuses, notamment avec une teneur certaine en bicarbonates, peuvent être utiles pour combattre l'acidose du sang (à mois que ce ne fut qu'un effet placebo?)
Contrairement à d'autres je n'ai pas non plus eu d'envies particulières lors de ma réalimentation, le goût n'avait pas l'air d'avoir été surdéveloppé (mais sans doute que la privation n'a pas duré assez longtemps)
Je pense que le secret tient vraiment à accepter cette nouvelle programmation de l'esprit et de se défaire des schémas de pensée qui nous cantonnent au "besoin" de se nourrir...
En tout cas je garde de cette expérience une conscience plus accrue de mon corps, du respect qu'il mérite.
Avant je mangeais certaines des légumes ou autres, mais là je me suis mise à consommer bio, à avoir plus "d'amour" en moi (oui je sais ça fait un peu gnangnan), à apprécier la vie sous toutes ses formes, à ressentir plus d'émotions.. Finalement c'est une forme de libération,tant au niveau des toxines du corps que de ce qui est enfoui en nous, et vraiment le choc psychologique peut être très perturbateur. il faut vraiment "le sentir" avant de lancer dans pareille aventure.
Mais à une époque j'ai pris pas mal de Prozac et d'anxiolytiques... C'était en 2012/2013, je pense que mon cerveau devait être pas mal imbibé..
Mais au moins j'ai bien cerné le processus, les étapes délicates etc.. Si je dois recommencer je commencerai un jeudi afin que le pire de la crise ait lieu le week end. Et surtout mieux m'organiser au niveau logistique pour avoir le moins de trajets/ménage et autres à faire..
Je me sens d'attaque pour recommencer dès que possible, mais je ne sais pas quand est-ce que je pourrais recommencer l'exercice.
Finalement contrairement à d'autres la faim psychologique a été facile à gérer, je n'ai pas eu de fantasmes de plats ou d'autres désirs en voyant de la nourriture, finalement jeûner c'est facile, mais le plus dur c'est de supporter les réactions de son corps..
J'essaierai aussi d'être moins drastique et de ne pas m'interdire de consommer tisanes / eau citronnée en tant que de besoin.
Mais je note quand même que les eaux gazeuses, notamment avec une teneur certaine en bicarbonates, peuvent être utiles pour combattre l'acidose du sang (à mois que ce ne fut qu'un effet placebo?)
Contrairement à d'autres je n'ai pas non plus eu d'envies particulières lors de ma réalimentation, le goût n'avait pas l'air d'avoir été surdéveloppé (mais sans doute que la privation n'a pas duré assez longtemps)
Je pense que le secret tient vraiment à accepter cette nouvelle programmation de l'esprit et de se défaire des schémas de pensée qui nous cantonnent au "besoin" de se nourrir...
En tout cas je garde de cette expérience une conscience plus accrue de mon corps, du respect qu'il mérite.
Avant je mangeais certaines des légumes ou autres, mais là je me suis mise à consommer bio, à avoir plus "d'amour" en moi (oui je sais ça fait un peu gnangnan), à apprécier la vie sous toutes ses formes, à ressentir plus d'émotions.. Finalement c'est une forme de libération,tant au niveau des toxines du corps que de ce qui est enfoui en nous, et vraiment le choc psychologique peut être très perturbateur. il faut vraiment "le sentir" avant de lancer dans pareille aventure.
Cataclop- Messages : 4
Date d'inscription : 13/07/2015
Re: Jeûne de 10 jours (voire 21)
Effectivement c'était assez particulier!
Mais à une époque j'ai pris pas mal de Prozac et d'anxiolytiques... C'était en 2012/2013, je pense que mon cerveau devait être pas mal imbibé..
Oui, cela peut effectivement causer des réactions particulières. D'ailleurs, Mosséri raconte un cas où justement, le jeûneur prenait de multiples médicaments psychotiques avant son jeûne. Ses réactions furent très accentuées, faisant des crises qui parfois inquiétaient ses proches. Voir son cas :
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Mais au moins j'ai bien cerné le processus, les étapes délicates etc.. Si je dois recommencer je commencerai un jeudi afin que le pire de la crise ait lieu le week end. Et surtout mieux m'organiser au niveau logistique pour avoir le moins de trajets/ménage et autres à faire..
Je me sens d'attaque pour recommencer dès que possible, mais je ne sais pas quand est-ce que je pourrais recommencer l'exercice.
Il faut trouver le moment propice pour jeûner afin qu'il soit le plus efficace possible. Jeûner et travailler est très difficile et donne peu de résultats. Il est bien, comme tu veux le faire, de t'organiser afin d'avoir le plus de temps de repos possible. Tout ce que tu peux éliminer comme effort physique serait bénéfique pour toi.
Pour ce qui est du moment pour exécuter un nouveau jeûne, cela dépend de tes réserves. Il n'y a pas de temps particulier; cela peut se faire quelques semaines, quelques mois plus tard. Naturellement, si nous avons effectué un long jeûne (ex. 28, 35 jours ou plus) il vaut mieux attendre une année selon ce qu'écrivent Shelton et Mosséri.
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Finalement contrairement à d'autres la faim psychologique a été facile à gérer, je n'ai pas eu de fantasmes de plats ou d'autres désirs en voyant de la nourriture, finalement jeûner c'est facile, mais le plus dur c'est de supporter les réactions de son corps..
J'essaierai aussi d'être moins drastique et de ne pas m'interdire de consommer tisanes / eau citronnée en tant que de besoin.
Si tu pouvais t'en tenir seulement aux jus de fruits plutôt qu'aux tisanes, ce serait mieux. Voir ce qu'écrit Arsenault (spécialiste du jeûne) :
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Mais je note quand même que les eaux gazeuses, notamment avec une teneur certaine en bicarbonates, peuvent être utiles pour combattre l'acidose du sang (à mois que ce ne fut qu'un effet placebo?)
Nous ne devons pas combattre l'acidose, ce phénomène fait partie du jeûne et détruit les cellules mutées ou cancéreuses. Voir le lien :
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Contrairement à d'autres je n'ai pas non plus eu d'envies particulières lors de ma réalimentation, le goût n'avait pas l'air d'avoir été surdéveloppé (mais sans doute que la privation n'a pas duré assez longtemps)
Je pense que le secret tient vraiment à accepter cette nouvelle programmation de l'esprit et de se défaire des schémas de pensée qui nous cantonnent au "besoin" de se nourrir...
En tout cas je garde de cette expérience une conscience plus accrue de mon corps, du respect qu'il mérite.
Avant je mangeais certaines des légumes ou autres, mais là je me suis mise à consommer bio, à avoir plus "d'amour" en moi (oui je sais ça fait un peu gnangnan), à apprécier la vie sous toutes ses formes, à ressentir plus d'émotions.. Finalement c'est une forme de libération,tant au niveau des toxines du corps que de ce qui est enfoui en nous, et vraiment le choc psychologique peut être très perturbateur. il faut vraiment "le sentir" avant de lancer dans pareille aventure.
Très bien dit !
Le jeûne agit également au niveau psychologique. Rocan (spécialiste) écrit :
"La réflexion déclenchée en jeûne est profonde: Nous ne disposons pas d'exutoires pour oublier nos pensées tristes. On ne peut pas manger un chocolat pour se consoler, ou aller magasiner pour se changer les idées. Le face à face avec soi-même est donc complet. Un médecin italien, le Dr Sebastiano Magnone, qui étudie étroitement les états psychiques relatifs au jeûne, relate même que le jeûne permet la résurgence de traumatismes émotifs refoulés. La personne en jeûne revit les émotions négatives qui la troublent et agissent comme des corps étrangers dans sa personnalité psychique. Elle peut alors régler ces émotions troubles et s'en libérer. Le jeûne devient alors une séance thérapeutique d'auto-psychanalyse."
Mais à une époque j'ai pris pas mal de Prozac et d'anxiolytiques... C'était en 2012/2013, je pense que mon cerveau devait être pas mal imbibé..
Oui, cela peut effectivement causer des réactions particulières. D'ailleurs, Mosséri raconte un cas où justement, le jeûneur prenait de multiples médicaments psychotiques avant son jeûne. Ses réactions furent très accentuées, faisant des crises qui parfois inquiétaient ses proches. Voir son cas :
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Mais au moins j'ai bien cerné le processus, les étapes délicates etc.. Si je dois recommencer je commencerai un jeudi afin que le pire de la crise ait lieu le week end. Et surtout mieux m'organiser au niveau logistique pour avoir le moins de trajets/ménage et autres à faire..
Je me sens d'attaque pour recommencer dès que possible, mais je ne sais pas quand est-ce que je pourrais recommencer l'exercice.
Il faut trouver le moment propice pour jeûner afin qu'il soit le plus efficace possible. Jeûner et travailler est très difficile et donne peu de résultats. Il est bien, comme tu veux le faire, de t'organiser afin d'avoir le plus de temps de repos possible. Tout ce que tu peux éliminer comme effort physique serait bénéfique pour toi.
Pour ce qui est du moment pour exécuter un nouveau jeûne, cela dépend de tes réserves. Il n'y a pas de temps particulier; cela peut se faire quelques semaines, quelques mois plus tard. Naturellement, si nous avons effectué un long jeûne (ex. 28, 35 jours ou plus) il vaut mieux attendre une année selon ce qu'écrivent Shelton et Mosséri.
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Finalement contrairement à d'autres la faim psychologique a été facile à gérer, je n'ai pas eu de fantasmes de plats ou d'autres désirs en voyant de la nourriture, finalement jeûner c'est facile, mais le plus dur c'est de supporter les réactions de son corps..
J'essaierai aussi d'être moins drastique et de ne pas m'interdire de consommer tisanes / eau citronnée en tant que de besoin.
Si tu pouvais t'en tenir seulement aux jus de fruits plutôt qu'aux tisanes, ce serait mieux. Voir ce qu'écrit Arsenault (spécialiste du jeûne) :
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Mais je note quand même que les eaux gazeuses, notamment avec une teneur certaine en bicarbonates, peuvent être utiles pour combattre l'acidose du sang (à mois que ce ne fut qu'un effet placebo?)
Nous ne devons pas combattre l'acidose, ce phénomène fait partie du jeûne et détruit les cellules mutées ou cancéreuses. Voir le lien :
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Contrairement à d'autres je n'ai pas non plus eu d'envies particulières lors de ma réalimentation, le goût n'avait pas l'air d'avoir été surdéveloppé (mais sans doute que la privation n'a pas duré assez longtemps)
Je pense que le secret tient vraiment à accepter cette nouvelle programmation de l'esprit et de se défaire des schémas de pensée qui nous cantonnent au "besoin" de se nourrir...
En tout cas je garde de cette expérience une conscience plus accrue de mon corps, du respect qu'il mérite.
Avant je mangeais certaines des légumes ou autres, mais là je me suis mise à consommer bio, à avoir plus "d'amour" en moi (oui je sais ça fait un peu gnangnan), à apprécier la vie sous toutes ses formes, à ressentir plus d'émotions.. Finalement c'est une forme de libération,tant au niveau des toxines du corps que de ce qui est enfoui en nous, et vraiment le choc psychologique peut être très perturbateur. il faut vraiment "le sentir" avant de lancer dans pareille aventure.
Très bien dit !
Le jeûne agit également au niveau psychologique. Rocan (spécialiste) écrit :
"La réflexion déclenchée en jeûne est profonde: Nous ne disposons pas d'exutoires pour oublier nos pensées tristes. On ne peut pas manger un chocolat pour se consoler, ou aller magasiner pour se changer les idées. Le face à face avec soi-même est donc complet. Un médecin italien, le Dr Sebastiano Magnone, qui étudie étroitement les états psychiques relatifs au jeûne, relate même que le jeûne permet la résurgence de traumatismes émotifs refoulés. La personne en jeûne revit les émotions négatives qui la troublent et agissent comme des corps étrangers dans sa personnalité psychique. Elle peut alors régler ces émotions troubles et s'en libérer. Le jeûne devient alors une séance thérapeutique d'auto-psychanalyse."
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