Glycémie et jeûne
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Glycémie et jeûne
Lors de nos premiers jeûnes, comme pour la plupart de ceux qui n'ont jamais jeûné, l'inquiétude faisait partie de notre quotidien. Nous avions bien lu le livre de Shelton, mais il n'en demeure pas moins que nous étions dans l'inconnu. Personne ne pouvait réellement nous renseigner sur les diverses réactions ressenties, les maisons de jeûne étaient rares, il n'y en avait qu'une au Québec dans les années 70 et nous ne connaissions personne pouvant répondre à nos interrogations.
Plus tard, nous avions plus de connaissance et quelques outils pour prendre nos signes vitaux et vérifier certains paramètres tel la glycémie. Néanmoins, encore une fois, le peu de recherches disponibles en matière de jeûne ainsi que la difficulté à les trouver (pas d'internet) ne nous aidait pas. Parfois, il vaut probablement mieux ne pas connaître certains paramètres qui peuvent nous inquiéter pour rien, puisque ces "anomalies" de l'organisme sont normales, temporaires et non dangereuses. D'ailleurs, avec l'expérience, nous ne surveillons pour ainsi dire plus rien, nous laissons agir la nature, qui connaît beaucoup mieux que nous le chemin de la guérison.
Par exemple, la glycémie qui, en période de jeûne va varier grandement à la baisse, durant les premiers jours, pour se stabiliser dans les valeurs normales par la suite; ce que nous ignorions au départ et qui nous inquiétait. Nous l'avons appris par expérimentation!
Sur la prochaine réponse, des recherches scientifiques ont démontré ce fait concernant les variations de la glycémie.
Plus tard, nous avions plus de connaissance et quelques outils pour prendre nos signes vitaux et vérifier certains paramètres tel la glycémie. Néanmoins, encore une fois, le peu de recherches disponibles en matière de jeûne ainsi que la difficulté à les trouver (pas d'internet) ne nous aidait pas. Parfois, il vaut probablement mieux ne pas connaître certains paramètres qui peuvent nous inquiéter pour rien, puisque ces "anomalies" de l'organisme sont normales, temporaires et non dangereuses. D'ailleurs, avec l'expérience, nous ne surveillons pour ainsi dire plus rien, nous laissons agir la nature, qui connaît beaucoup mieux que nous le chemin de la guérison.
Par exemple, la glycémie qui, en période de jeûne va varier grandement à la baisse, durant les premiers jours, pour se stabiliser dans les valeurs normales par la suite; ce que nous ignorions au départ et qui nous inquiétait. Nous l'avons appris par expérimentation!
Sur la prochaine réponse, des recherches scientifiques ont démontré ce fait concernant les variations de la glycémie.
Re: Glycémie et jeûne
Tiré de la thèse de doctorat du docteur Duverney-Guichard "Le jeûne : approche médicale et scientifique"
La régulation de la glycémie nécessite des réactions de glycogénolyse et de néoglucogenèse.
Les substrats néoglucogéniques seront le lactate, le pyruvate, le glycérol et aussi les acides aminés. Pour de nombreux auteurs, la courbe de la glycémie va montrer une diminution significative les premiers jours avant l'installation d'un plateau à un niveau proche des limites inférieures de la normale. Ainsi pour STREJA , la glycémie se stabilise à 0.79 g/I. Pour ROOTH la valeur moyenne de la glycémie chute de 0.63 g/I à 0.53 g/I (2.94 mmol/L) après 4 semaines de jeûne.
Notre étude montre des valeurs basses de la glycémie proches des limites inférieures de la normalité. Ces valeurs paraissent s'élever discrètement au cours du jeûne. Voir courbe ci-dessous Mmol/l (Duverney-Guichard)
Lors des jeûnes de mon épouse où la glycémie était prise, nous arrivions sensiblement aux mêmes résultats.
Ex.: le minimum était de 2.9 mmol/L puis il y avait stabilisation à partir du 5e jour de jeûne entre 3.7 et 4.1 mmol/L, les normales se situant entre 3.8 et 6.0 mmol/L
La régulation de la glycémie nécessite des réactions de glycogénolyse et de néoglucogenèse.
Les substrats néoglucogéniques seront le lactate, le pyruvate, le glycérol et aussi les acides aminés. Pour de nombreux auteurs, la courbe de la glycémie va montrer une diminution significative les premiers jours avant l'installation d'un plateau à un niveau proche des limites inférieures de la normale. Ainsi pour STREJA , la glycémie se stabilise à 0.79 g/I. Pour ROOTH la valeur moyenne de la glycémie chute de 0.63 g/I à 0.53 g/I (2.94 mmol/L) après 4 semaines de jeûne.
Notre étude montre des valeurs basses de la glycémie proches des limites inférieures de la normalité. Ces valeurs paraissent s'élever discrètement au cours du jeûne. Voir courbe ci-dessous Mmol/l (Duverney-Guichard)
Lors des jeûnes de mon épouse où la glycémie était prise, nous arrivions sensiblement aux mêmes résultats.
Ex.: le minimum était de 2.9 mmol/L puis il y avait stabilisation à partir du 5e jour de jeûne entre 3.7 et 4.1 mmol/L, les normales se situant entre 3.8 et 6.0 mmol/L
Re: Glycémie et jeûne
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Selon le pays où nous habitons, la glycémie peut être donnée en mmol/L ou en g/L.
La glycémie (du grec glukus, « doux », et haima = « sang ») est la concentration de glucose dans le sang, ou plus exactement dans le plasma sanguin. Elle est mesurée en général en millimoles de glucose par litre de sang, en milligramme de glucose par décilitre de sang, ou encore en gramme de glucose par litre de sang.
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