12 jours de jeûne thérapeutique pour me sevrer de la morphine
2 participants
Page 1 sur 1
12 jours de jeûne thérapeutique pour me sevrer de la morphine
L'idée du jeûne thérapeutique me trottait dans la tête depuis plusieurs années mais la motivation (essentiellement pour perdre du poids) ne devait pas être suffisamment importante pour un passage à l'acte. Je préférais les régimes !
C'est finalement mon incapacité à arrêter la morphine que je prenais depuis près d'un an pour algodystrophie (toutes les tentatives de sevrage étaient immédiatement sanctionnées par de la déprime, des insomnies, une augmentation de la douleur et beaucoup d'agressivité) qui me poussa au jeûne.
De la part des médecins je ne trouvais aucune considération pour ma maladie très douloureuse, renouvellement automatique de la morphine pour trois mois sans le moindre contrôle et le sentiment d'être seule tout en bousillant mes organes, particulièrement mes intestins. Les médecins français sont très opposés au jeûne, je fis beaucoup de recherches sur le sujet me préparant ainsi psychologiquement à l'aventure solitaire. Cette préparation mentale est capitale, il faut se sentir prêt.
Par précaution, je fis un bilan sanguin complet avant de commencer le jeûne. Je sentais, ne travaillant plus, que le moment était bien choisi. J'étais prête !
Hyper motivée, je démarre un lundi. Pour conserver la convivialité des repas, je mange avec mon mari (lui aussi jeune retraité) qui pensait que je craquerais devant lui. Curieusement c'est lui qui se mit à manger sans appétit en me regardant. Au bout de trois jours, il me rejoignait ! Il faut dire que je luis avais fait un véritable bourrage de crâne sur le sujet et sur les bienfaits qu'il pourrait en tirer contre le cholestérol, l'hyper tension, les douleurs dorsales et les coliques néphrétiques.
Le premier jour, lundi, je diminue ma morphine de moitié, trois jours plus tard, encore de moitié. Je commence le jeûne liquide vendredi, jus de fruits le matin, bouillon de légumes midi et soir (bouillon maison, délicieux et bien chaud, sans sel et sans manger les légumes). Dimanche, je prends ma dernière dose de morphine sans déprime, sans augmentation de la douleur, sans insomnie et sans faim dans une espèce d'euphorie. Même réaction chez mon mari. Nous prenons nos tensions régulièrement et contrôlons nos pouls. Il arrête les statines (médicaments anticholériques) ce qui lui supprime les douleurs musculaires, il cesse également les médicaments contre l'hypertension et ne boit plus que du café décaféiné). Sa tension baisse très rapidement. Il expulse, sans douleur, par les voies naturelles un calcul rénal de 6 mm de diamètre. On nage tous les jours, l'eau nous porte, c'est une bonne détente. Au bout de 12 jours la faim revient, nous avons perdu tous les deux 7 kilos. Reprise très progressive et très lente de la nourriture. Nous n'avons pas très faim. L'aventure complète aura duré trois semaines.
Nouveau bilan sanguin, tout s'est amélioré et nous ne prenons plus aucun médicament. La radio des reins de mon mari ne trouve plus de trace de calcul, éblouissement de l'urologue ! Les douleurs du genou ne me réveillent plus la nuit.
Notre jeûne s'est terminé il y a deux mois, nos têtes vont mieux, nous avons le sentiment d'avoir effacé les traces d'années de médicaments. Bien centrés sur-nous mêmes, l'expérience partagée nous a rapprochés, nous avons repensé notre façon de manger et de vivre. Pour le moment pas de reprise de poids et une pêche d'enfer.
Nos médecins s'inclinent épatés !
Aujourd'hui, quasiment 4 ans plus tard, je me demande si je peux utiliser la même méthode pour arrêter les anti-dépresseurs qui m'imposent des effets secondaires indésirables très pénibles ?
C'est finalement mon incapacité à arrêter la morphine que je prenais depuis près d'un an pour algodystrophie (toutes les tentatives de sevrage étaient immédiatement sanctionnées par de la déprime, des insomnies, une augmentation de la douleur et beaucoup d'agressivité) qui me poussa au jeûne.
De la part des médecins je ne trouvais aucune considération pour ma maladie très douloureuse, renouvellement automatique de la morphine pour trois mois sans le moindre contrôle et le sentiment d'être seule tout en bousillant mes organes, particulièrement mes intestins. Les médecins français sont très opposés au jeûne, je fis beaucoup de recherches sur le sujet me préparant ainsi psychologiquement à l'aventure solitaire. Cette préparation mentale est capitale, il faut se sentir prêt.
Par précaution, je fis un bilan sanguin complet avant de commencer le jeûne. Je sentais, ne travaillant plus, que le moment était bien choisi. J'étais prête !
Hyper motivée, je démarre un lundi. Pour conserver la convivialité des repas, je mange avec mon mari (lui aussi jeune retraité) qui pensait que je craquerais devant lui. Curieusement c'est lui qui se mit à manger sans appétit en me regardant. Au bout de trois jours, il me rejoignait ! Il faut dire que je luis avais fait un véritable bourrage de crâne sur le sujet et sur les bienfaits qu'il pourrait en tirer contre le cholestérol, l'hyper tension, les douleurs dorsales et les coliques néphrétiques.
Le premier jour, lundi, je diminue ma morphine de moitié, trois jours plus tard, encore de moitié. Je commence le jeûne liquide vendredi, jus de fruits le matin, bouillon de légumes midi et soir (bouillon maison, délicieux et bien chaud, sans sel et sans manger les légumes). Dimanche, je prends ma dernière dose de morphine sans déprime, sans augmentation de la douleur, sans insomnie et sans faim dans une espèce d'euphorie. Même réaction chez mon mari. Nous prenons nos tensions régulièrement et contrôlons nos pouls. Il arrête les statines (médicaments anticholériques) ce qui lui supprime les douleurs musculaires, il cesse également les médicaments contre l'hypertension et ne boit plus que du café décaféiné). Sa tension baisse très rapidement. Il expulse, sans douleur, par les voies naturelles un calcul rénal de 6 mm de diamètre. On nage tous les jours, l'eau nous porte, c'est une bonne détente. Au bout de 12 jours la faim revient, nous avons perdu tous les deux 7 kilos. Reprise très progressive et très lente de la nourriture. Nous n'avons pas très faim. L'aventure complète aura duré trois semaines.
Nouveau bilan sanguin, tout s'est amélioré et nous ne prenons plus aucun médicament. La radio des reins de mon mari ne trouve plus de trace de calcul, éblouissement de l'urologue ! Les douleurs du genou ne me réveillent plus la nuit.
Notre jeûne s'est terminé il y a deux mois, nos têtes vont mieux, nous avons le sentiment d'avoir effacé les traces d'années de médicaments. Bien centrés sur-nous mêmes, l'expérience partagée nous a rapprochés, nous avons repensé notre façon de manger et de vivre. Pour le moment pas de reprise de poids et une pêche d'enfer.
Nos médecins s'inclinent épatés !
Aujourd'hui, quasiment 4 ans plus tard, je me demande si je peux utiliser la même méthode pour arrêter les anti-dépresseurs qui m'imposent des effets secondaires indésirables très pénibles ?
Dernière édition par Luna-blu le Ven 3 Juin 2016 - 5:02, édité 3 fois
Luna-blu- Messages : 48
Date d'inscription : 16/11/2012
Localisation : Paris
Re: 12 jours de jeûne thérapeutique pour me sevrer de la morphine
Merci Luna-blu pour ce récit!
Il semble que les résultats de ce jeûne aient été très positifs. Cette expérience est ta première, et sans doute pas la dernière. On sait qu'un jeûne par année peut régler bien des problèmes et en prévenir bien d'autres, latents dont nous ignorons l'existense.
Amicalement!
Re: 12 jours de jeûne thérapeutique pour me sevrer de la morphine
.
Aujourd'hui je me demande si je peux utiliser la même méthode pour arrêter les anti-dépresseurs aux effets secondaires très difficiles à supporter ?
Dans le cas d'avis positifs dans quelle rubrique dois-je poster une éventuelle nouvelle expérience de jeûne thérapeutique sur laquelle je n'ai pas d’idée préconçue à propos de la durée.
J'adapterais, alors, à mon état ...
J'ajoute que j'ai posté sur le sujet des anti-dépresseurs à la fin d'un jeûne de 9 jours, en mars dernier, qui me fit perdre 4 kilos (dus aux à la prise d'AD) largement repris depuis avec augmentation des effets secondaires.
Je précise que les pires effets de ces AD sont pour moi insomnies et envie permanente de manger sans faim.
Aucune aide de mon médecin généraliste qui m'a prescrit des AD renouvelables pour plusieurs mois. Je ne le reverrai pas.
Aujourd'hui je me demande si je peux utiliser la même méthode pour arrêter les anti-dépresseurs aux effets secondaires très difficiles à supporter ?
Dans le cas d'avis positifs dans quelle rubrique dois-je poster une éventuelle nouvelle expérience de jeûne thérapeutique sur laquelle je n'ai pas d’idée préconçue à propos de la durée.
J'adapterais, alors, à mon état ...
J'ajoute que j'ai posté sur le sujet des anti-dépresseurs à la fin d'un jeûne de 9 jours, en mars dernier, qui me fit perdre 4 kilos (dus aux à la prise d'AD) largement repris depuis avec augmentation des effets secondaires.
Je précise que les pires effets de ces AD sont pour moi insomnies et envie permanente de manger sans faim.
Aucune aide de mon médecin généraliste qui m'a prescrit des AD renouvelables pour plusieurs mois. Je ne le reverrai pas.
Luna-blu- Messages : 48
Date d'inscription : 16/11/2012
Localisation : Paris
Re: 12 jours de jeûne thérapeutique pour me sevrer de la morphine
Bon retour !Bien sûr que le jeûne peut éliminer les agents toxiques contenus dans les médicaments, antidépresseurs ou autres.
Tu peux placer ton témoignage sur le même sujet "Jeûne et antidépresseurs"
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le sevrage de ces médicaments peuvent parfois provoquer des réactions psychiques, surtout si en plus des antidépresseurs nous prenions des anxiolytiques. Je ne sais pas si tu en prenais. Voir plusieurs cas ICI
Au plaisir de te lire !
Tu peux placer ton témoignage sur le même sujet "Jeûne et antidépresseurs"
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le sevrage de ces médicaments peuvent parfois provoquer des réactions psychiques, surtout si en plus des antidépresseurs nous prenions des anxiolytiques. Je ne sais pas si tu en prenais. Voir plusieurs cas ICI
Au plaisir de te lire !
Re: 12 jours de jeûne thérapeutique pour me sevrer de la morphine
.
Merci Luc, je me suis lancée dans l'aventure, j'ai écrit là où tu m'a indiqué de le faire.
Bien sûr j'avais refusé la prise d’anxiolytiques, consciente de la dépendance qu'ils induisent.
J'ai dû me faire un ennemi de mon médecin généraliste que je ne reverrai plus.
Affaire à suivre ...
Bonne journée, Luc
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Merci Luc, je me suis lancée dans l'aventure, j'ai écrit là où tu m'a indiqué de le faire.
Bien sûr j'avais refusé la prise d’anxiolytiques, consciente de la dépendance qu'ils induisent.
J'ai dû me faire un ennemi de mon médecin généraliste que je ne reverrai plus.
Affaire à suivre ...
Bonne journée, Luc
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Luna-blu- Messages : 48
Date d'inscription : 16/11/2012
Localisation : Paris
Sujets similaires
» jeûne qui dure pour l'instant 6 jours (14 jours complétés)
» Fin de mon Jeûne de 10 jours - Delai pour commencer un nouveau jeûne
» jeûne de 26 jours pour endométriose
» Jeûne sec 4 jours pour un panaris
» préparation pour un jeune de 3 jours
» Fin de mon Jeûne de 10 jours - Delai pour commencer un nouveau jeûne
» jeûne de 26 jours pour endométriose
» Jeûne sec 4 jours pour un panaris
» préparation pour un jeune de 3 jours
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum