Demi-jeûne de 45 jours (Lison)

Demi-jeûne très stricte de 45 jours au repos, suivi d'une réalimentation progressive de 35 jours.

Le tout terminé au printemps 2016.

Les résultats furent comme à l'habitude : articulations en bon état, quoiqu'il n'y avait pas vraiment de détérioration suite à son demi-jeûne de 35 jours en 2015.

Le présent demi-jeûne avait surtout pour but de régler un problème dentaire : résorption externe provoquée par une prothèse dentaire partielle qui appuyait trop fortement sur une dent supportant cette prothèse. La réaction de l'organisme est de tenter d'éliminer la dent subissant trop de pression afin de faire cesser la douleur.

Résultats : la plaie provoquée par la résorption externe s'est pour ainsi dire complètement cicatrisée. Mais la dent ne semble pas s'être régénérée, même si peu ou pas de douleur est maintenant présente. Cependant, la prothèse n'est plus appuyée sur cette dent. Une nouvelle dent de support devra éventuellement être prise lors de la pose d'une autre prothèse partielle.

Un point intéressant suite à ce long demi-jeûne et à cette longue réalimentation, selon des tests sanguins effectués en juin 2016, soit quelques mois après la fin de ce demi-jeûne, tous les paramètre sont dans les normales. Il faut préciser que Lison est quasi végétarienne, ne mangeant que du poisson occasionnellement, une fois ou deux par semaine.

On sait que la médecine accuse le végétarisme de provoquer de l'anémie et des carences en vit. B¹² ... voici donc les résultats :

ferritine ............. 25 ug/L ..... la normale 11 et +
vitamine B¹² ...... 269 pmol/L ............... + grand que 138 (ici la B¹² est nettement dans les normales hautes)
GR ..................... 4,76 ........................ (3,8 - 5.0)
HB ..................... 141 g/L ..................... (120 - 155) hémoglobine dans les normales hautes.

Tous les autres paramètres sont également dans les normales et généralement hautes. En conclusion, le jeûne et/ou le demi-jeûne, même sur de très longues périodes de dérègle pas l'organisme, mais bien au contraire, lui procure des bienfaits.

Merci pour ce retour ! Je reste impressionné par la volonté de Lison à savoir tenir dans le temps : 45 jours au repos + 35 jours en réalimentation progressive, ça fait tout de même 80 jours où la vie sociale est moins facile à concilier. Pas loin de 3 mois (et en tout cas le temps qu'il faut à Phileas Fogg pour faire le tour du monde selon Jules Vernes ^^) !

2-3 petites questions complémentaires :-) ! De quoi étaient composés les repas lors du demi-jeûne ? 500g fruits le matin + 500g légumes le soir ? Est-ce que ce demi-jeûne a été facile à suivre au quotidien ?

Klee a écrit:
2-3 petites questions complémentaires :-) ! De quoi étaient composés les repas lors du demi-jeûne ? 500g fruits le matin + 500g légumes le soir ? Est-ce que ce demi-jeûne a été facile à suivre au quotidien ?

En début de demi-jeûne, un jus de fruit (environ 70 ml) était pris vers midi, puis un fruit (banane ou pomme ou raisins ou orange ou ...) vers 18h. L'avant-midi était uniquement à l'eau. Mais, puisque l'estomac de Lison est capricieux, elle dut prendre son jus un peu plus tôt et les fruits également un peu plus tôt dans la journée. Des légumes remplacèrent le fruit de fin de journée peut-être vers la troisième semaine.  Légumes crus mais également cuits légèrement à la vapeur vers a fin des 45 jours (carottes ou navet ou patate douce ou brocoli ou ...). Finalement, les quantités prises durant ce demi-jeûne étaient nettement en dessous des 500g de fruits et 500g de légumes proposés par Mosséri. Il faut préciser que Lison est mince et petite et qu'elle débute généralement ses jeûnes avec un IMC à un peu moins de 20.

Pour mon épouse, le demi-jeûne s'exécute facilement, car pour elle, le jeûne intégral a toujours été extrêmement difficile (sauf son premier long jeûne alors qu'elle avait 27 ans), avec nausées, maux de tête, maux d'estomac particulièrement lors des dernières années. Pour elle, le demi-jeûne fut une révélation, une sécurité !

Au quotidien, Lison se reposait au lit (articulé) la plupart du temps.  Elle lisait, faisait des mots croisés, allait sur son ordinateur portatif.  Elle écoutait quelques émissions télé au salon.  Aucune tâche ménagère ou autre n'était exécutée ... j'étais son esclave ! :-)

Bonjour,

Il paraît que le taux de la vitamine B12 lorsqu'il est mesuré via formulation sanguine, n'a que peu de fiabilité.Il conviendrait de faire au moins un test via les urines.

D'autre part, il semblerait qu'une carence de cette vitamine mettrait jusqu'à plusieurs décennies à survenir pour les personnes qui suivent une diète végétalienne.Alors que pour les personnes qui ont un défaut d'assimilation, elle serait révélée plus rapidement.

Je ne peux contester tes dires car je ne connais pas cette théorie. As-tu de la documentation sur ce sujet ?

À noter que Lison n'a jamais été végétalienne, elle fut végétarienne plusieurs années et maintenant, depuis quelques années, elle mange du poisson et des fruits de mer de temps à autre.

Pour vérifier si un individu souffre d’une carence en vitamine B12, on propose souvent de faire une prise de sang pour mesurer le niveau de B12 dans le sérum sanguin. Malheureusement, cette méthode de dépistage est imprécise car elle permet seulement de mesurer la vitamine B12 sans distinction de formes actives ou non. Par conséquent, un résultat normal à ce test sanguin peut aisément cacher une situation de carence clinique

http://www.vitamine-b12.net/analyse-urinaire/


Pour ma part, je préconise de snober les tests médicaux.Non seulement ils peuvent s'avérer nocifs (rayons X par exemple), mais il n'est pas impossible qu'ils soient ni plus ni moins truqués.Je ne fais pas confiance à une confrérie qui passe plus son temps à entretenir la maladie, plutôt que la guérir.

Oups ! Je viens de voir ce message écrit il y a maintenant une année ... ça c'est du retard !

Merci Jeune Freluquet pour ce lien intéressant.

J'ignore si ce test de la vitamine B¹² est disponible ici au Québec.