Vivre plus longtemps en mangeant moins
Jeûne et santé :: Autres discussions :: Alimentation : habitudes, changements et régimes alimentaires
Page 1 sur 1
Vivre plus longtemps en mangeant moins
Une étude majeure prouve qu'on peut vivre plus longtemps en mangeant moins
La Nutrition.fr
Nos cousins singes rhésus vivent plus longtemps et en meilleure santé lorsqu'ils sont placés en restriction calorique.
Marie-Céline Jacquier et Marc Gomez - Mardi 15 Avril 2014
Peut-on vivre mieux et plus longtemps en mangeant frugalement ? Probablement oui, d'après une nouvelle étude américaine qui paraît dans Nature Communications (1) et aura duré près de 25 ans, une durée exceptionnelle pour une étude d'intervention. Des singes rhésus a qui on a diminué les calories de 30 % vivent plus longtemps que ceux qui sont nourris à satiété. Ces résultats majeurs contredisent ceux d’une autre étude américaine récente (2).
La restriction calorique consiste à diminuer les apports énergétiques sans toutefois atteindre un stade de malnutrition. Pour cela, on supplémente les individus en restriction calorique avec des vitamines et des minéraux. Chez des organismes « inférieurs » comme les unicellulaires, mais aussi chez des rats et des souris de laboratoire, il a été montré que la restriction calorique augmente l’espérance de vie et repousse les désordres associés à l’âge. Dans les années 1980, des études ont été mises sur pied chez le singe pour savoir si la restriction calorique pourrait aussi allonger la vie chez les primates.
Dans cette étude de l’université du Wisconsin-Madison qui a démarré en 1989, les chercheurs ont examiné les effets de la restriction calorique sur 76 singes macaques rhésus (Macaca mulatta). Lorsqu’ils avaient 7 à 14 ans, c’est-à-dire au début de la période adulte, les singes ont commencé à suivre un régime restreint de 30 % en calories, par rapport à ce qu’ils mangeaient auparavant. En parallèle, des singes témoins mangeaient à satiété. Il est intéressant de travailler sur le macaque rhésus car il présente des processus de vieillissement proches de ceux des humains.
Résultats : les singes qui mangeaient normalement ont vu leur risque de maladies multiplié par 3 (2,9) par rapport au groupe restreint en calories et leur risque de décès a lui aussi triplé. Pour Rozalyn Anderson, premier auteur de l’étude, les bénéfices de la restriction calorique sont liés au contrôle du métabolisme : « Cela affecte la façon dont le carburant est utilisé. La restriction calorique cause essentiellement une reprogrammation du métabolisme. Dans toutes les espèces où il a été montré qu'elle repousse le vieillissement et les maladies liés à l’âge, la restriction calorique affecte le contrôle de l’énergie et la capacité des cellules et de l’organisme à répondre aux changement de l’environnement lors du vieillissement.»
La restriction calorique affecte le métabolisme de plussieurs manières. "Elle entraîne notamment une réduction du niveau des radicaux libres et des espèces réactives de l'oxygène, donc une baisse du stress oxydant", explique Daniel Sincholle, pharmacologue et auteur du Guide des compléments antioxydants.
Pour lire la suite :
http://www.lanutrition.fr/les-news/une-etude-majeure-prouve-qu-on-peut-vivre-plus-longtemps-en-mangeant-moins.html
Sujets similaires
» Citations de spécialistes
» Migraines : deux cas présents depuis longtemps réglés par le jeûne
» jeuner et vivre enfin heureux
» Vivre sans chaise et retrouver la santé.
» Bien jeûner - Vivre mieux de H. Lützner
» Migraines : deux cas présents depuis longtemps réglés par le jeûne
» jeuner et vivre enfin heureux
» Vivre sans chaise et retrouver la santé.
» Bien jeûner - Vivre mieux de H. Lützner
Jeûne et santé :: Autres discussions :: Alimentation : habitudes, changements et régimes alimentaires
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum