Autolyse : manifestations et malaises durant l'autolyse
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Autolyse : manifestations et malaises durant l'autolyse
Manifestations de l'autolyse
Le corps en jeûne autolyse ses tissus endommagés et ses mauvaises réserves. Que ressent-on quand l'autolyse se déploie dans nos organes? Quels sont les signes de l'autolyse?
"L'autolyse se manifeste le plus souvent par une amplification d'un signe de toxémie. Tout signe de toxémie est un indicateur d'une usure, d'un engorgement; il survient lorsque notre organisme tente une pousée d'élimination pour se détoxiquer ou se réparer; en jeûne, on laisse l'élimination ou la répration s'accomplir jusqu'au bout." (Boudreau)
Puisqu'il arrive souvent durant le jeûne, pour ne pas dire toujours, que notre ennuis de santé pour lequel nous jeûnons semble s'emplifier, il est nécessaire de bien connaître les effets de l'autolyse. Trop souvent, le jeûneur, voyant ses maux empirer, décide de rompre le jeûne. Pour cette même raison, un médecin qui n'est pas au courant des différentes étapes du jeûne, tentera de diminuer les symptômes par la médication, ce qui aurait un résultat néfaste tout en annulant le travail autolytique entrepris.
Le corps en jeûne autolyse ses tissus endommagés et ses mauvaises réserves. Que ressent-on quand l'autolyse se déploie dans nos organes? Quels sont les signes de l'autolyse?
"L'autolyse se manifeste le plus souvent par une amplification d'un signe de toxémie. Tout signe de toxémie est un indicateur d'une usure, d'un engorgement; il survient lorsque notre organisme tente une pousée d'élimination pour se détoxiquer ou se réparer; en jeûne, on laisse l'élimination ou la répration s'accomplir jusqu'au bout." (Boudreau)
Puisqu'il arrive souvent durant le jeûne, pour ne pas dire toujours, que notre ennuis de santé pour lequel nous jeûnons semble s'emplifier, il est nécessaire de bien connaître les effets de l'autolyse. Trop souvent, le jeûneur, voyant ses maux empirer, décide de rompre le jeûne. Pour cette même raison, un médecin qui n'est pas au courant des différentes étapes du jeûne, tentera de diminuer les symptômes par la médication, ce qui aurait un résultat néfaste tout en annulant le travail autolytique entrepris.
Autolyse : les réactions (malaises) durant le jeûne
Il existe trois types de réactions observées durant le jeûne. Il y a celle que nous nous attendons à voir apparaître, celle pour qui nous jeûnons. Ex: si nous jeûnons pour un problème articulaire, nous ne sommes pas surpris de ressentir des malaises au niveau de l'articulation lésée. Ces douleurs sont attendues et même souhaitées, nous démontrant que le travail autolytique s'y déroule.
Il y a aussi, des malaises qui éveillent notre mémoire, nous rappelant que dans un passé, parfois lointain, nous avions eu un problème particulier situé à l'endroit où certaines douleurs se manifestent. Si cet ennui de santé n'a jamais été réglé, peu importe le temps écoulé depuis cet événement, l'organisme tentera de rétablir la situation. Dans son livre, Nicole Boudreau donne le cas suivant :
"À 60 ans, Charles décide de jeûner pour des problèmes intestinaux. Ayant participé à la guerre de Corée, trente ans plus tôt, il avait reçu dans la cuisse un éclat d'obus qui avait à jamais, pensait-il, insensibilisé sa jambe.
En cours de jeûne, la vieille blessure s'est réveillée : Charles a ressenti, en plein jeûne, les mêmes malaises qu'au moment où il avait subi sa blessure, trente ans plus tôt. Cette douleur aiguë a duré quarante-huit heures. Après ces deux "jours du souvenir", il a constaté avec surprise que la sensibilité de sa jambe était revenue normale."
Le troisième type de malaise est celui que nous n'attendions pas ! Une douleur qui nous laisse perplexe puisque nous n'avons jamais eu d'ennuis à cet endroit précis. Il s'agit d'un problème latent qui, tôt ou tard aurait fait surface, l'autolyse passant à l'action pour le régler le démontre par quelques sensations douloureuses.
En conclusion, même si nous jeûnons préventivement, uniquement pour garder la forme, il est possible, voire probable que ce jeûne soit thérapeutique sans qu'on le sache, guérissant une forme précoce de pathologie.
Il y a aussi, des malaises qui éveillent notre mémoire, nous rappelant que dans un passé, parfois lointain, nous avions eu un problème particulier situé à l'endroit où certaines douleurs se manifestent. Si cet ennui de santé n'a jamais été réglé, peu importe le temps écoulé depuis cet événement, l'organisme tentera de rétablir la situation. Dans son livre, Nicole Boudreau donne le cas suivant :
"À 60 ans, Charles décide de jeûner pour des problèmes intestinaux. Ayant participé à la guerre de Corée, trente ans plus tôt, il avait reçu dans la cuisse un éclat d'obus qui avait à jamais, pensait-il, insensibilisé sa jambe.
En cours de jeûne, la vieille blessure s'est réveillée : Charles a ressenti, en plein jeûne, les mêmes malaises qu'au moment où il avait subi sa blessure, trente ans plus tôt. Cette douleur aiguë a duré quarante-huit heures. Après ces deux "jours du souvenir", il a constaté avec surprise que la sensibilité de sa jambe était revenue normale."
Le troisième type de malaise est celui que nous n'attendions pas ! Une douleur qui nous laisse perplexe puisque nous n'avons jamais eu d'ennuis à cet endroit précis. Il s'agit d'un problème latent qui, tôt ou tard aurait fait surface, l'autolyse passant à l'action pour le régler le démontre par quelques sensations douloureuses.
En conclusion, même si nous jeûnons préventivement, uniquement pour garder la forme, il est possible, voire probable que ce jeûne soit thérapeutique sans qu'on le sache, guérissant une forme précoce de pathologie.
Cas de réactions autolytiques particulières!
Message de Périples (Mathieu) 11 mai 2006
"Je me présente un peu"
Bonjour.
13ième jour.
J'ai choisi d'entamer un jeûne de trois semaines car cela s'inscrit dans mon objectif de santé : je veux vivre vieux !
Ce n'est pas le premier, ni le dernier que j'entreprend, je vais en parler mais avant, je me présente un peu.
Je m'appelle Mathieu, j'ai 45 ans, j'habite en France, près de Lille (Nord de la France) qui est ma ville, de naissance et de prédilection. J'ai vécu ce que l'on pourrait appeler une vie de patachon : la fête et tout ce qui va avec, les cigarettes, l'alcool, la nourriture n'importe comment...
J'ai eu quelques calamités qui me sont tombées dessus comme un cancer/chimio dans mon jeune age et aussi une hépatite C, que j'ai soignée et guérie par la bi-thérapie il y a seulement 3 ou 4 ans. Je dois dire que le remède à été pour moi bien pire que la maladie, que je n'ai jamais vraiment ressenti très fort. Ce p*** de traitement m'a laissé sur les genoux, même deux ans après, alors que toutes les analyses me montraient en parfaite santé!
Certains l'auront déjà comprit, j'étais, affaibli comme je l'étais par l'interféron, en pleine toxémie. J'ignorais jusqu'alors le sens de ce terme *si peu médical*.
S'il est vrai que j'avais cessé toute consommation d'alcool et de cloppes depuis des années en vue du traitement, je mangeais encore n'importe comment : j'atteignais des sommets de poids pour mes habitudes...
Voila. J'ai pu franchir le pas du jeûne parceque quand j'étais enfant, on en parlait à la maison, comme d'une bonne chose, même si elle semblait extraordinairement difficile - voire inaccessible.
La médecine me déclarait en bonne santé alors que je crevais tranquillement. Un jour d'orgie maladive, je me suis décidé : le lendemain je ne mangerais pas. Ce que j'ai fait. Les trois semaines qui ont suivi, je les ai passées sur Internet à lire tout ce que je pouvais sur le jeûne. J'effectuai des jeûnes de un ou deux jours, mangeai des crudités pour soulager mon foie malade et prit rendez vous pour une semaine de jeûne et randonnée.
Mathieu
Dernière édition par Luc le Mer 26 Sep 2012 - 23:36, édité 1 fois
Cas de réactions autolytique particulières!
Quatorzième jour.
Ca se passe bien. Evidemment je suis faible ; j'ai peur à la moindre alerte de rot ; ma tête tourne si je me met debout trop vite ; c'est loooong et je me repasse des petits plats dans ma tête...
Mais non, malgré tout, tout est cool car je sais que je me soigne à me rendre malade par le jeûne.
Par exemple :
Lors de mon précédent jeûne de trois semaines, il y a un an, les deux dernières semaines s'étaient passées avec un symptome plutot pénible : je suais continuellement des gencives ! Un flot puant teintait ma salive de marronasse, faisant fuir toute personne m'approchant à moins d'un mètre ! Seule la reprise avait arretté cette horreur...
Cette fois ci, reparti pour un jeûne de trois semaines, rebelotte : ça recommence de plus belle, mes gencives s'avérent une fois encore intarissables... Ce petit goût sucré, ce suintement poisseux je l'ai supporté encore sept ou huit jours comme ça, à cracher continuellement dans un verre pour éviter d'encombrer encore mon estomac déjà soumis à rude épreuve.
Alors, imaginez ma joie quand ça s'est arretté tout doucement !
Bien sur j'ai toujours la langue chargée, des écoulements sporadiques en provenance des sinus et autres sources nauséabondes. Mais du moins j'ai le bon espoir d'avoir atteint l'un des objectifs de mes jeûnes : réparer mes pauvres gencives.
Dernière édition par Luc le Mer 26 Sep 2012 - 22:21, édité 1 fois
Cas de réactions autolytique particulières!
Mon dentiste, la dernière fois que je l'avais vu voici plus d'un an m'avait bien regardé en face et m'avait dit : "vos dents vont se déchausser à court terme"... Brrrr, ça fait peur ce genre de déclaration. Je lui ai demandé "quelle solution me proposez vous" en le regardant aussi bien dans les yeux... qu'il a baissé en me disant "rien". Je lui ai répondu "Même pas quelque chose d'alternatif ? rien qu'on ne vous apprend pas à l'école? comme manger des fruits ou autre chose". "Non, rien". Echec pour lui et sa science, catastrophe pour moi et mes malheurs.
Mais... à ce moment là, j'avais déjà le jeûne en tête, c'était le début mais j'avais déjà lu des histoires sur les dents et les gencives qui se réparent. Je n'ai rien ajouté à mon ami le dentiste, mais j'ai décidé en moi que je ne retournerais le voir qu'avec des gencives en meilleur état uniquement pour l'entendre me dire qu'elles étaient saines... à son plus grand étonnement, bien sur !
Bon, c'est peut être arrivé : mes dents ne vont peut être pas tomber une à une dans les années qui suivent. J'en saurais plus dans un mois ou deux quand ma reprise sera terminée. J'ai déjà l'expérience : lors du jeûne ça empire, ça semble empirer et c'est plus tard que l'on peut vraiment se rendre compte de l'amélioration. J'ai confiance.
L'ironie de l'histoire, c'est que mon dentiste, ce cher homme à cessé d'exercer le métier entre deux, pour des raisons de santé... Je me dis que peut être il devrait jeûner, je l'ai bien vu, avec sa peau rougie par endroit et un certain embonpoint. Je pense à lui parceque je l'aime vraiment bien et qu'il est honnete homme. C'est tellement difficile d'expliquer, de convaincre des possibilités du jeûne que j'aurais bien aimé venir à lui avec quelque chose d'irréfutable...
a+
Mathieu
Dernière édition par Luc le Mer 26 Sep 2012 - 22:22, édité 1 fois
Cas de réactions autolytiques particulières!
Malheureusement, à l’époque où Mathieu racontait son expérience sur le site, MSN ferma tous les groupes MSN sur une période de plusieurs mois, nous proposant de déménager les groupes sur d’autres sites hébergeurs. Finalement, plutôt que de déménager sur World Groups ou Multiply qui semblaient peu sûrs, nous avons attendu que MSN lance Windows Live Groups pour y déménager notre site.
Lors de ce déménagement, nous perdîmes beaucoup de participants qui n’ont pu retrouver notre trace dont malheureusement Mathieu qui en était à quelques semaines de jeûne intégral.
Cependant, selon ses dires, il semblait que son problème de gencive était en train de se régler.
Lors de ce déménagement, nous perdîmes beaucoup de participants qui n’ont pu retrouver notre trace dont malheureusement Mathieu qui en était à quelques semaines de jeûne intégral.
Cependant, selon ses dires, il semblait que son problème de gencive était en train de se régler.
les priorités de l'autolyse
L'autolyse n'agit pas nécessairement là où nous le voudrions et quand nous le voulons. C'est l'organisme qui décide ce qui doit être autolysé prioritairement.
En jeûne thérapeutique, on attend la guérison. Or bien malin qui peut prédire par quel détour l'organisme va atteindre ses buts.
Lorsque le niveau de toxémie est élevé, le travail de régénération est complexe et laborieux. L'encrassement est généralisé, et les foyers infectieux sont multiples. Toute personne qui entreprend un jeûne thérapeutique doit comprendre que les étapes de sa guérison peuvent être nombreuses, et qu'elles se déroulent selon la 'logique' de l'organisme. Elle doit considérer que la détoxication générale de son corps est non seulement nécessaire, mais également la garantie d'une guérison définitive, sans récidive.
À 55 ans, Mariette souffre d'arthrite aux jambes, et sa démarche est douloureuse. Elle décide de faire un jeûne de vingt-huit jour pour se soigner. Pendant la première semaine, elle éprouve des brûlures à l'estomac et des malaises aux organes reproducteurs. Sa langue est très blanche et la détoxication est particulièrement active. Mariette réagit bien. À partir de la deuxième semaine, son cerveau commence à se nettoyer: des sécrétions coulent constamment dans sa gorge. Ces écoulements durent jusqu'au vingt-deuxième jour. Puis, vers la fin du jeûne, ses jambes deviennent lourdes et sensibles: la détoxication s'y déroule enfin.
L'organisme a réagi selon ses priorités même si Mariette en aurait décidé autrement. On ne peut contrôler la séquence des réactions d'élimination.
Pierre a 44 ans. Il a une bosse au cou (un lymphome), de la gorsseur d'une balle de golf. Paul a pris des antibiotiques pendant dix ans pour traiter des infections vénériennes récidivantes. Il a jeûné pendant quarante-cinq jours et sa bosse n'a pas complètement disparue; elle a fini par disparaître à la fin de la récupération qui suit le jeûne. Dans le cas de Pierre, les traitements prolongés aux antibiotiques avaient considérablement affaibli son système de défense. Les antibiotiques s'attaquent aux cellules-souche de la moelle des os qui donnent naissance à nos cellules de défense et notre système immunitaire s'en trouve affaibli.
Tiré de "Jeûner pour sa santé" (Nicole Boudreau)
En jeûne thérapeutique, on attend la guérison. Or bien malin qui peut prédire par quel détour l'organisme va atteindre ses buts.
Lorsque le niveau de toxémie est élevé, le travail de régénération est complexe et laborieux. L'encrassement est généralisé, et les foyers infectieux sont multiples. Toute personne qui entreprend un jeûne thérapeutique doit comprendre que les étapes de sa guérison peuvent être nombreuses, et qu'elles se déroulent selon la 'logique' de l'organisme. Elle doit considérer que la détoxication générale de son corps est non seulement nécessaire, mais également la garantie d'une guérison définitive, sans récidive.
À 55 ans, Mariette souffre d'arthrite aux jambes, et sa démarche est douloureuse. Elle décide de faire un jeûne de vingt-huit jour pour se soigner. Pendant la première semaine, elle éprouve des brûlures à l'estomac et des malaises aux organes reproducteurs. Sa langue est très blanche et la détoxication est particulièrement active. Mariette réagit bien. À partir de la deuxième semaine, son cerveau commence à se nettoyer: des sécrétions coulent constamment dans sa gorge. Ces écoulements durent jusqu'au vingt-deuxième jour. Puis, vers la fin du jeûne, ses jambes deviennent lourdes et sensibles: la détoxication s'y déroule enfin.
L'organisme a réagi selon ses priorités même si Mariette en aurait décidé autrement. On ne peut contrôler la séquence des réactions d'élimination.
Pierre a 44 ans. Il a une bosse au cou (un lymphome), de la gorsseur d'une balle de golf. Paul a pris des antibiotiques pendant dix ans pour traiter des infections vénériennes récidivantes. Il a jeûné pendant quarante-cinq jours et sa bosse n'a pas complètement disparue; elle a fini par disparaître à la fin de la récupération qui suit le jeûne. Dans le cas de Pierre, les traitements prolongés aux antibiotiques avaient considérablement affaibli son système de défense. Les antibiotiques s'attaquent aux cellules-souche de la moelle des os qui donnent naissance à nos cellules de défense et notre système immunitaire s'en trouve affaibli.
Tiré de "Jeûner pour sa santé" (Nicole Boudreau)
Re: Autolyse : manifestations et malaises durant l'autolyse
Les malaises provoqués par l’autolyse
Si un malaise devient intolérable, on freine l’autolyse par la prise de jus de fruits ou par l’application de chaleur, tout en recommandant le repos complet. (…)
La prise de jus fraîchement pressés rend ces malaises supportables, et la personne peut continuer à se détoxiquer dans un climat de détente beaucoup plus propice à son mieux-être.
Il en va de même lorsque la faiblesse provoque l’insécurité ou l’inconfort. Un jeûneur qui possède les qualités physiologique pour jeûner ressent peu la faiblesse. Il se sent plus lent, plus amorphe, et accomplit sa routine sans vaciller. Toutefois, certaines poussées d’autolyse peuvent mobiliser toutes les énergies du corps; l’autolyse devient si forte que le jeûneur qui l’expérimente ressent un niveau de faiblesse très inconfortable. Il peut alors boire des jus frais pour se soutenir. Lorsque ces réactions exigeantes d’autolyse sont terminées, la forme revient d’elle-même. La faiblesse se dissipe et le jeûneur, bien qu’il ne mange pas encore, se sent bien.
Avec un peu de patience, la personne qui comprend les bienfaits de la détoxication vainc son malaise; elle expérimente le pouvoir que possède son corps de s’autoguérir, et cette victoire est inestimable. (Boudreau)
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