Correspondance entre A. Mosséri et le docteur Herbert M. Shelton
Jeûne et santé :: Récits d'expériences de jeûne :: Jeûne vs problèmes de santé (études et témoignages)
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Correspondance entre A. Mosséri et le docteur Herbert M. Shelton
Lorsqu'Albert Mosséri rencontrait des cas plus difficiles, il contactait aux États-Unis le docteur Herbert M. Shelton et le docteur Viviane Vetrano md afin d'obtenir des conseils.
Cette correspondance a commencé vers l'année 1950, mais avec les bouleversements qui ont secoué l'Égypte où Mosséri demeurait alors, la première décade de cet échange fut perdue à jamais. Celle qu'on lira concerne les années 60 et 70.
Disciple de ce savant américain, il était naturel qu'il s'adresse à lui pour toute question doctrinale et pour tout cas qui présentait une difficulté quelconque.
On verra que les réponses de Shelton sont courtes et précises.
Tiré de "Jeûner pour revivre" (Albert Mosséri)
1 - cortisone
2 - calculs biliaires
3 - diabète
4 - fréquence des jeûnes
5 - cancer du sein vs radiations
6 - paralysie, crises mentales
7 - tumeur cancéreuse vs radiothérapie
8 - cancer des os
9 - entérite chronique
10 - inanition, retour à la faim, Hounzas
11 - asthme, purges
Dernière édition par Luc le Lun 8 Oct 2012 - 15:30, édité 1 fois
Re: Correspondance entre A. Mosséri et le docteur Herbert M. Shelton
1- cortisone
21 mai 1965
Cher Docteur Shelton,
Je vous prie de me dire quelle est votre expérience dans les deux cas suivants:
1) Ceux qui ont eu de la cortisone et autres médicaments similaires, peuvent-ils jeûner sans danger? Peuvent-ils mourir en jeûnant?
Peuvent-ils faire un jeûne court sans danger? Je suppose qu'ils doivent supprimer les mécicaments durant un certain temps avant d'entreprendre le jeûne. Quelle serait cette période préliminaire?
Avec la cortisone, certains grossissent beaucoup. Comment peuvent-ils jeûner alors que les effets des médicaments (obésité) sont encore là? Doit-on attendre que ces effets soient éliminés avec le temps?
En bref, comment soigner de tels malades? Je parle de ceux qui ont pris de la cortisone, A.C.T.H., indocid, butazolidine, hormones, etc.
2- calculs biliaires
Vous aviez écrit que le jeûne normalise la bile de sorte que les calculs biliaires sont dissous. Je suppose que cela ne se rencontre pas après 65 ans et quand la vitalité est faible. Et à 70 ans avec une forte vitalité, peut-on espérer de bons résultats?
En vous remerciant d'avance
Albert Mosséri
PS. Acceptez-vous la nutrition par séquences? Exemple, prendre des dattes 15 minutes après un repas amylacé. Dans ce cas les dattes séjourneraient peu dans l'estomac.
_________________________________________
24 mai 1965
Cher Monsieur Mosséri,
J'ai pris de nombreux patients qui prenait l'ACTH et la cortisone la veille de leur admission. Les médicaments furent arrêtés brusquement et ils commencèrent le jeûne de suite. Personne n'en est mort ou n'a manifesté des signes de danger. Seulement j'ai remarqué que ces malades se remettaient plus lentement que ceux qui n'ont pas pris ces médicaments.
D'autre part, je n'ai pas remarqué que l'âge est un facteur important dans la dissolution des calculs biliaires. La grosseur du calcul et l'état général du sujet sont probablement plus importants que son âge.
L'alimentation par séquences n'est peut-être pas complètement fausse. Toutefois, je me méfie et doute de la valeur des relais alimentaires. Je pense qu'il est préférable de manger tout le repas en une fois, plutôt que de compliquer le processus digestif en prenant certains aliments d'abord, puis d'autress ensuite quelques temps après. Des expériences récemment effectuées dans le département de physiologie de l'une de nos facultés médicales ont révélé que les aliments pris même en petite quantité durant la digestion entravaient celle-ci.
H.M. Shelton
Note: Il est évident que si on mange quoi que ce soit durant la digestion, celle-ci est entravée considérablement. Le pylore fermé aurait tendance à s'ouvrir pour laisser passer le bol non digéré et faire de la place aux nouveaux aliments qu'on vient de prendre. De plus, l'estomac ne peut entreprendre une nouvelle digestion alors que la précédente n'est pas encore terminée. Comment peut-il harmoniser une série de processus qui dépendent les uns des autres avec une nouvelle série qui ne coïncidera pas dans le temps? Donc, ne rien manger entre les repas.
Re: Correspondance entre A. Mosséri et le docteur Herbert M. Shelton
3 - diabète
le 12 août 1965
Cher Monsieur Shelton,
Peut-on faire jeûner un cas avancé de diabète mellitus?
(À noter qu'un diabète mellitus (sucré), peut être de type 1 (insulino-dépendant) ou de type 2. Dans le cas mentionné ici, il semble que cette personne ayant déjà pris de l'insuline mais l'ayant arrêtée était atteinte d'un diabète de type 2 avec prise d'insuline. C'est donc que son pancréas fournissait tout de même de l'insuline, sinon, elle n'aurait pas survécu tout ce temps. Selon la médecine, une personne insulino-dépendante ne pourrait vivre que quelques semaines à quelques mois sans insuline.)
Elle a 44 ans, avait pris de l'insuline, mais l'a arrêté depuis un an. 2,3% de sucre dans le sang. Les autres symptômes montrent que le cas est avancé. Dois-je la refuser ou l'accepter et observer les symptômes dangereux possibles? Avez-vous des conseils particuliers pour ce cas?
Je n'ai jamais encore soigné des cas de diabète avancé avec toutes les dents cariées, du prurit de la vulve, etc.
Donnez-vous des fruits sucrés après le jeûne?
En vous remerciant d'avance
Albert Mosséri
_________________________________________
16 août 1965
Cher Monsieur Mosséri,
Il n'y a aucun danger à faire jeûner le cas que vous mentionnez. Le vrai danger réside dans la rupture du jeûne. Il y a assez de sucre dans un verre de jus d'orange pour causer des ennuis dans ces cas. C'est une source de danger. Tous les fruits contiennent du sucre et doivent être donnés avec prudence. Les légumes et leurs jus sont préférables pour couper le jêune (dans ces cas). Je suggère une série de jeûnes courts plutôt qu'un long jeûne, question de prudence.
Mes meilleurs voeux
Herbert M. Shelton
Re: Correspondance entre A. Mosséri et le docteur Herbert M. Shelton
4 - fréquence des jeûnes
Albert Mosséri avait sans doute demandé à Herbert Shelton si un long jeûne chaque année ou plusieurs jeûnes courts par années étaient recommandables. La réponse du docteur Shelton fut la suivante:
Le 13 septembre 1965
Cher Monsieur Mosséri,
Un long jeûne chaque année, si nécesaire, je n'ai aucune objection à cela. Mais des jeûnes courts trop fréquemment répétés et trop rapprochés ont fait du mal. Les jeûnes courts peuvent être répétés avec profit, mais il y a ceux qui en ont abusé.
Mes meilleurs voeux,
Herbert M. Shelton
Re: Correspondance entre A. Mosséri et le docteur Herbert M. Shelton
5 - cancer du sein vs radiations
Voici la copie d'une lettre envoyée par le docteur Shelton à un des adeptes de monsieur Mosséri au sujet de sa femme atteinte d'un cancer du sein.
Cher Monsieur B.
La première erreur commise avec votre femme, c'est l'ablation de la grosseur de son sein. Ensuite, elle a été assujettie à une longue série d'abus thérapeutiques sans qu'aucun ne soit de la moindre utilité pour elle. Comme conséquence de l'opération, des rayons de cobalt et des médicaments elle se trouve dans un état sans retour.
Je regrette de vous dire qu'il n'y a plus rien à faire pour elle et je ne vous conseille pas de l'amener ici.
C'est encore une victime de la pratique médicale vicieuse qui ne comporte rien de constructif.
Avec mes meilleurs souhaits,
Herbert M. Shelton
Re: Correspondance entre A. Mosséri et le docteur Herbert M. Shelton
6 - paralysie, crises mentales
Le 6 août 1968
Cher Docteur Shelton,
Je vous prie de me donner votre opinion sur les deux cas exceptionnels suivants:
cas 1: Un homme d'une cinquantaine d'années vient pour jeûner. Il souffre d'arthritisme. Le cinquième jour du jeûne, sa langue, son bras droit et sa jambe droite furent paralysés durant 5 heures. Durant une crise qui dura plusieurs minutes, sa respiration était difficile, ses yeux exhorbitant, il se sentait mourir, avait des nausées, une grande prostration et le sang qui montait au visage devenant un peu rouge.
J'arrêtai le jeûne avec un bouillon de légumes chaud durant plusieurs jours.
Pouvait-il jeûner plus longtemps? Que signifie cette paralysie?
cas 2: Un autre homme de 47 ans vient jeûner pour soigner un foie douloureux depuis 30 ans. Il avait souffert aussi il y a longtemps de troubles mentaux, épilepsie, etc. Le 51 ième jour du jeûne, il fit une crise violente de folie, respiration bruyante, pouls rapide et irrégulier, se sentant mourir et devenant totalement fou. Il refusa de boire durant 2 jours, tandis que la douleur hépathique augmentait durant cette crise. La crise dura 3 jours, puis il redevint peu à peu normal. Au lieu de parler sans arrêt à très haute voix, il redevint normal.
Le jeûne fut coupé dès le début de cette crise. On le força à boire. Pensez-vous qu'il fallait attendre la fin de cette crise pour couper le jeûne?
Maintenant, la douleur hépathique a disparu, mais sa langue, au 51 ième jour de jeûne, était aussi sale qu'au premier jour. Conseillez-vous un autre jeûne quand il aura récupéré un peu de poids?
Acceptez-vous ou refusez-vous de tels cas? Ils constituent un risque qui menance notre sécurité. Je n'ai pas l'intention de les accepter à l'avenir.
Albert Mosséri
Cher Monsieur Mosséri,
Je n'ai jamais eu quelqu'un qui ait développé une paralysie telle que vous le décrivez dans votre premier cas. Je ne sais pas ce qu'il faut en penser. Comme cette paralysie était de courte durée, il semblerait qu'elle fasse partie d'une crise et pourrait ne plus jamais revenir. Si cet homme mène par la suite une vie hygiénique, il pourrait ne pas être paralysé à l'avenir.
Concernant votre deuxième sujet, j'ai vu plusieurs cas de folie se développer tels que vous en décrivez. Les troubles mentaux ne se sont pas des développés dans les jeûnes suivants. Quand je soupçonne de telles crises, je limite le jeûne à 2 semaines.
Vous avez raison de refuser des cas de ce genre vu le risque certain qu'ils comportent.
Herbert M. Shelton
Note d'Albert Mosséri:
- le premier sujet a eu l'occasion de faire un deuxième jeûne et de ressentir encore la même paralysie, malgré une très longue préparation avant le jêune.
- Shelton dit qu'il limite le jeûne à 15 jours quand il soupçonne des crises mentales. Mais ces crises surviennent souvent les premiers jours de jeûne. Pour les prévenir, il faut plutôt demander à ces sujets d'arrêter les somnifères, les calmants et les tranquillisants plusieurs semaines avant le jeûne. Ensuite, on peut limiter le jeûne à 15 jours par prudence supplémentaire.
Re: Correspondance entre A. Mosséri et le docteur Herbert M. Shelton
7 - tumeur cancéreuse vs radiothérapie
le 30 septembre 1968,
Cher Docteur Shelton,
Je vous prie de bien vouloir me donner votre opinion si un jeûne est ou non à conseiller dans le cas suivant:
Une femme à la cinquantaine s'était fait ôter le sein quand une biopsie avait révélé une tumeur cancéreuse. C'était en 1963. Maintenant, elle est active, se sent mieux et travaille durement. Après l'ablation de la tumeur, elle subit 60 séances de cobalt par irradiations. Je suis étonné que sa santé ne se soit pas effondrée depuis lors.
Pensez-vous qu'elle ait pu surmonter les méfaits de ces rayons? Conseillez-vous un jeûne dans ce cas pour prévenir une rechute du cancer?
J'attends avec intérêt votre réponse,
Albert Mosséri
le 7 octobre 1968
Cher Monsieur Mosséri,
Nous ne connaissons aucun moyen pour surmonter les effets des radiations.
Un programme de vie saine comprenant une alimentation saine aussi pourraient ralentir l'évolution du mal. Un jeûne de temps à autre pourrait être utile. C'est à voir.
Herbert M. Shelton
Re: Correspondance entre A. Mosséri et le docteur Herbert M. Shelton
8 - cancer des os
Albert Mosséri avait écrit au docteur Shelton pour une information à propos du cancer des os. Voici la réponse de Shelton:
le 7 avril 1968,
Cher Monsieur Mosséri,
Tout ce que je peux dire sur les tumeurs des os, actuellement, c'est que le jeûne ralentit la formation de la tumeur, mais n'aboutit pas à sa résorption. Éviter l'opération à tout prix.
J'ai eu un avocat de New York qui avat un cancer de l'os il y a 30 ans. On voulait l'amputer de la jambe. Mais avec des jeûnes de temp à autre et et une vie saine entre chaque jeûne, il a réussi à continuer son travail d'avocat durant toutes ces années. Il n'a pris aucun médicament, ni rayons, ni radium.
H.M. Shelton
Re: Correspondance entre A. Mosséri et le docteur Herbert M. Shelton
9 - entérite chronique
le 7 juillet 1969,
Cher Docteur Shelton,
Voulez-vous me donner votre avis sur ce cas. Un homme est venu pour jeûner. Il y a 3 ans, il avait un ulcère et on avait ôté une partie de son estomac. Actuellement, il ne souffre plus. Le jeûne peut-il affecter son estomac? Puis-je couper ce jeûne avec des jus de fruits acides?
Entérite: j'ai trouvé que les patients qui souffrent d'entérite chronique ne peuvent pas couper le jeûne avec des jus d'orange sans avoir une crise aiguë d'entérite. Il est question de jeûnes coupés avant le retour de la faim. Et s'ils mangent des fruits crus pendant 4 ou 5 jours après la rupture du jeûne, ils ont la même crise. Actuellement, je leur coupe le jeûne avec des jus de légumes et plus longtemps.
Pensez-vous que le cas cité plus haut (ulcère opéré) pourrait présenter, des problèmes similaires durant le jeûne ou la reprise?
J'attends avec beaucoup d'intérêt votre opinion.
Albert Mosséri
le 11 juillet 1969,
Cher Monsieur Mosséri,
Nous ne pouvons pas faire grand-chose pour ces invalides physiologiques créés par la chirurgie. On ne peut jamais savoir à quoi s'attendre durant et après un jeûne dans ces cas-là.
Pour les cas d'entérites, je les soigne exactement comme vous.
H.M. Shelton
Re: Correspondance entre A. Mosséri et le docteur Herbert M. Shelton
9b - Entérite chronique
le 18 novembre 1969,
J'ai soigné plusieurs cas d'entérite chronique depuis plusieurs années, mais sans succès. Je les ai fait jeûner jusqu'à 30 jours.
Avez-vous de meilleurs résultats?
J'attends votre réponse avec intérêt,
Albert Mosséri
le 25 novembre 1969,
Cher Monsieur Mosséri,
L'entérite chronique est un état très difficile à soigner. Il faut beaucoup de temps pour avoir des résultats, par exemple deux ou trois jeûnes et même plus encore sont nécessaires à cet effet. Entre chaque jeûne, il faut un contrôle rigide de l'alimentation. Il faut aussi un repos prolongé.
H.M. Shelton
Re: Correspondance entre A. Mosséri et le docteur Herbert M. Shelton
Le 16 novembre 1970,
Cher Docteur Shelton,
Vous dites que l'inanition commence avec le retour de la faim. Mais ce retour de la faim peut bien commencer bien avant l'épuisement des réserves, comme c'est le cas des gens relativement sains.
C'est ainsi qu'une personne saine peut jeûner sans qu'elle soit trop intoxiquée. Elle jeûne 10 jours par exemple, puis c'est le retour de la faim car l'élimination s'achève. Mais cette personne possède encore beaucoup de réserves. Vous ne pouvez donc pas dire que l'inanition commence avec le retour de la faim dans ce cas, car il peut jeûner encore 10 jours sans danger.
Dans ces cas, comment reconnaître chez les gens sains le commencement de la vraie inanition? Impossible.
J'en conclus que l'inanition commence quand la perte de poids dépasse les 40% du poids 'normal', environ.
Il est clair que le retour de la faim ne signifie pas toujours l'épuisement des réserves. J'en conclus que l'inanition ne commence pas nécessairement avec le retour de la faim. Chez les gens sains, elle commence bien plus tard.
Albert Mosséri
PS. Les Hounzas: Vous n'avez jamais parlé de ce peuple qui mène une vie très intéressante.
le 23 février 1970,
Cher Monsieur Mosséri,
Vous avez parfaitement raison: la faim revient chez les gens sains avant d'atteindre le seuil de l'inanition. Et il en est de même chez ceux qui se rétablissent d'une maladie aiguë.
Les conclusions de Chosset selon lesquelles l'inanition commence quand on perd 40% du poids ne sont pas précises. En effet, plusieurs formes de vie peuvent perdre 90% de leur poids et survivre. Chez l'homme, comme l'a souligné Dewey, l'inanition ne commence que quand on atteint l'état squelettique.
D'autre part, on a fait trop de publicité sur les Hounzas. Une légende a été forgée autour de leur cas. Les Hounzas sont sans doute un peuple sain, relativement aux peuples qui les entourent, mais la grande partie de ce qui a été écrit sur eux a été tirée de l'imagination de ces auteurs.
H.M. Shelton
Dernière édition par Luc le Lun 8 Oct 2012 - 15:26, édité 1 fois
Re: Correspondance entre A. Mosséri et le docteur Herbert M. Shelton
11 - asthme, purges
le 29 novembre 1975
Cher docteur Shelton,
Défaillance cardique: Une vieille dame asthmatique est venue pour jeûner. Le 19 ième jour du jeûne, son coeur montra des signes de faiblesse à l'occasion d'une longue crise d'asthme qui n'en finissait pas. J'ai coupé le jeûne et j'ai même accepté qu'elle prenne un palliatif pour atténuer sa crise, de peur que son coeur ne lâche. Connaissez-vous une meilleur façon de prévenir une défaillance cardiaque dans ce cas? Les touches d'acupuncture et les remises chiropractiques ne donnent aucun résultat pour atténuer les crises d'asthme.
La purge avant le jeûne: Je n'ai jamais donné de purge à mes jeûneurs depuis 30 ans. Mais récemment, j'ai eu beaucoup d'ennuis avec plusieurs jeûneurs (coliques tous les jours et durant plusieurs jours durant le jeûne, insupportables et pénibles). Ces coliques sont dues évidemment à des selles emmagasinées dans le côlon. J'ai donc pensé qu'il coûtait au corps beauvoup d'énergie pour emmagasiner ces selles, les rendre aseptiques et les dessécher durant plusieurs semaines de jeûne. Par contre, une purge au début du jeûne débarrasserait le corps de ces saletés et coûterait sûrement moins au corps que d'avoir à les garder des semaines.
Je serais heureux d'avoir votre avis là-dessus.
À l'occasion de votre 80 ième anniversaire, je vous souhaite longue vie et santé.
Albert Mosséri
PS. Cette vieille dame asthmatique prenait des médicaments depuis 30 ans. Ils furent supprimés brusquement avant le jeûne.
le 15 décembre 1975,
Cher Monsieur Mosséri,
Je ne crois pas que votre asthmatique a eu la vie sauve à cause d'un médicament. Il y a toujours la tentation d'avoir recours à un palliatif quand on rencontre des difficultés inhabituelles.
Le recours aux laxatifs dans les circonstances que vous mentionnez est certainement inutile et pourrait être nocif.
Dans notre maison, nous avons cessé d'employer les lavements dans les cas d'hémorroïde et nous trouvons cela plus satisfaisant.
Herbet M. Shelton
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