Jeûne, protéolyse et lipolyse
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Jeûne, protéolyse et lipolyse
Bonsoir,
Je me pose une question sur le jeûne hydrique : le fait de boire du thé par exemple, ou du "sans sucre" en supplément de l'eau empêche-t-il le cycle "conventionnel" du jeûne, à savoir une protéolyse importante jusqu'au cinquième jour environ, puis la diminution de la protéolyse au profit de la lipolyse ?
Autrement dit, s'il n'y a absolument AUCUNE source glucidique, la tendance protéolyse/lipolyse s'inverse et la fonte graisseuse remplace en partie la fonte musuculaire. Or, en absorbant une tisane, ou du thé, on aborbe des glucides ou sucres, même en quantité infinitésimale. De fait, le corps et notamment le cerveau peut puiser une partie de ses besoins dans cette minuscule quantité glucidique, donc cela maintiendrait la fonte protéique au détriment de la fonte lipidique ?
Considérant la masse musculaire comme le moteur énergétique du corps, s'il y a maintien de la fonte musculaire, il y a baisse de l'énergie ? Ce qui reviendrait à dire que consommer de l'énergie sous forme glucidique...amenuiserait l'énergie globale du corps en participant à la fonte musculaire.
Je m'interroge donc sur l'incidence de la consommation de thé, tisane, ou boissons "zéro" sur l'efficacité du jeûne (outre les additifs, colorants et cie dans les boissons zéro).
Imaginons le schéma suivant : je jeûne depuis une semaine mais je consomme des boissons autres que l'eau ou le café, des boissons comme du coca zéro ou du thé à la fraise etc. La tendance protéolyse/lipolyse s'inverse-t-elle ? Si non, cela signifie-t-il qu'en jeûnant ainsi, avec des quantités glucidiques dérisoires, la fonte est au pire plus protéique que lipidique ou au mieux, à "égalité" ?
En considérant que l'on possède une masse maigre moins importante que la masse grasse, on devrait ainsi mettre un terme au jeûne plus tôt en absorbant du thé plutôt que de l'eau uniquement ?
Mes questions sont toutes les mêmes bien qu'alambiquées : la physiologie du jeûne indiquant un certain schéma, risque-t-on de briser ce schéma avec deux, trois, dix thés par jour ? avec 1, ou 2L de coca zéro ou toute boisson zéro par jour ?
Merci à ceux qui m'ont comprise, et à ceux qui sauraient me répondre.
Je me pose une question sur le jeûne hydrique : le fait de boire du thé par exemple, ou du "sans sucre" en supplément de l'eau empêche-t-il le cycle "conventionnel" du jeûne, à savoir une protéolyse importante jusqu'au cinquième jour environ, puis la diminution de la protéolyse au profit de la lipolyse ?
Autrement dit, s'il n'y a absolument AUCUNE source glucidique, la tendance protéolyse/lipolyse s'inverse et la fonte graisseuse remplace en partie la fonte musuculaire. Or, en absorbant une tisane, ou du thé, on aborbe des glucides ou sucres, même en quantité infinitésimale. De fait, le corps et notamment le cerveau peut puiser une partie de ses besoins dans cette minuscule quantité glucidique, donc cela maintiendrait la fonte protéique au détriment de la fonte lipidique ?
Considérant la masse musculaire comme le moteur énergétique du corps, s'il y a maintien de la fonte musculaire, il y a baisse de l'énergie ? Ce qui reviendrait à dire que consommer de l'énergie sous forme glucidique...amenuiserait l'énergie globale du corps en participant à la fonte musculaire.
Je m'interroge donc sur l'incidence de la consommation de thé, tisane, ou boissons "zéro" sur l'efficacité du jeûne (outre les additifs, colorants et cie dans les boissons zéro).
Imaginons le schéma suivant : je jeûne depuis une semaine mais je consomme des boissons autres que l'eau ou le café, des boissons comme du coca zéro ou du thé à la fraise etc. La tendance protéolyse/lipolyse s'inverse-t-elle ? Si non, cela signifie-t-il qu'en jeûnant ainsi, avec des quantités glucidiques dérisoires, la fonte est au pire plus protéique que lipidique ou au mieux, à "égalité" ?
En considérant que l'on possède une masse maigre moins importante que la masse grasse, on devrait ainsi mettre un terme au jeûne plus tôt en absorbant du thé plutôt que de l'eau uniquement ?
Mes questions sont toutes les mêmes bien qu'alambiquées : la physiologie du jeûne indiquant un certain schéma, risque-t-on de briser ce schéma avec deux, trois, dix thés par jour ? avec 1, ou 2L de coca zéro ou toute boisson zéro par jour ?
Merci à ceux qui m'ont comprise, et à ceux qui sauraient me répondre.
Asclépia- Messages : 6
Date d'inscription : 25/06/2015
Re: Jeûne, protéolyse et lipolyse
Je ne suis pas biologiste, mais dans ce que j'ai pu lire sur le sujet, il n'y a pas à avoir de craintes d'épuiser nos réserves en protéines et lipides. Elles sont suffisantes pour exécuter de longs jeûnes, voire très longs jeûnes. Tant qu'aux glucides, ils sont vite épuisés mais remplacés rapidement. Nous ne manquons finalement de rien.
Dans sa thèse de doctorat, Duverney-Guichard md écrit concernant les protéines :
Tant qu'aux lipides, ils commencent à prendre la relève graduellement à partir de la deuxième semaine de jeûne.
Je ne vois pas l'utilité d'ajouter quoi que ce soit au jeûne, surtout pas des colas diètes qui contiennent des ingrédients nocifs, plus particulièrement en période de nettoyage et de régénération
"Dès le début du jeûne, l’organisme consomme le glucose dégradé à partir du glycogène hépatique et musculaire. Mais ces réserves s’épuisent très vite et après 40 heures, le relais se fait par d’autres voies de « néoglucoformation ” à partir des acides aminés (issus du catabolisme des protéines) et des acides gras (issus de la lipolyse).
Durant les deux premiers jours du jeûne, l’organisme se met au repos et consomme ses excédents en glycogène. Ce n’est qu’ensuite que le jeûne provoque une « digestion interne ” de nombreux éléments cellulaires dont l’organisme se trouvera ultérieurement allégé.
La lyse des graisses s’accompagne d’une montée des cétones dans le sang et les urines, corrélative à une légère acidose sanguine. Ceci peut provoquer quelques troubles circulatoires ou digestifs."
Tiré du site "EFFERVESCIENCES" http://www.effervesciences.com/accueil-jeune-cest-quoi.html
" Chez une personne apte à jeuner, les pertes de protéines ne sont pas dangereuses puisque l'organisme en repos a des besoins moins grands sur ce plan. Le jeûne provoque une importante diminution de la synthèse des protéines dans les muscles, dans le tube digestif et dans le tissu cutané. Il entraîne également une réduction de la masse du foie et de la rate. L'organisme utilise de préférence les gras comme carburant énergétique pour épargner les protéines de l'organisme.
Par ailleurs, le corps en jeûne épargne ses matériaux et les recycle; toutes les protéines issues de l'autolyse des tissus endommagés sont recyclées, de même que les protéines générées par la dégradation des toxines.
Un indice de l'absence de carence en protéines est le maintien de toutes les fonctions essentielles de l'organisme: la multiplication des cellules sanguines demeure intacte; la production d'anticorps se maintient au même niveau; les protéines plasmatiques, les hormones (qui sont protéines) et les messagers du système nerveux (neuromédiateurs) continuent d'être produits au même taux qu'en période d'alimentation; le nombre de globules rouges et la formule sanguine sont stables au cours des jeûnes longs." (Nicole Boudreau, biologiste)
Dans sa thèse de doctorat, Duverney-Guichard md écrit concernant les protéines :
À propos des protéines totales, Duverney-Guichard écrit :Elle représente 17 % du poids du corps c'est à dire 11 kilogrammes pour un homme de 65 kilogrammes. D'un point de vue énergétique, elle correspond à 14 % des calories potentiellement utilisables. Le niveau des pertes protéiques globales peut être évalué à partir de l'azote urinaire en sachant que 1 gramme d'azote correspond à 5.25 grammes de protéines et en tenant pour négligeables les pertes fécales et cutanées.
Il faut préciser que le catabolisme protéique n'est qu'un des éléments intervenant dans les pertes azotées et qu'ainsi on ne peut assimiler le catabolisme protéique et l'azote urinaire. La diminution de la masse protoplasmique peut également être établie à partir des pertes en potassium puisqu'il est un cation essentiellement intracellulaire. MARLISS (65) trouve une perte azotée de 170 g pour un jeûne de 21 jours, ce qui correspond à une perte protéique supérieure à 1.1 Kilogramme c'est à dire une moyenne de 52 grammes par jour.
Cette perte protéique n'est pas régulière au cours du jeûne. Elle est en effet plus importante au début pour diminuer ensuite avant d'atteindre un plateau relativement stable vers le 14e jour. Pour CAHILL (24) la perte azotée s'élève à 12 g les premiers jours et à 3 à 4 grammes après 1 à 2 semaines ce qui correspond donc à des pertes protéiques variant de 8O grammes à 20 grammes par jour. Il est très intéressant de noter que l'on rejoint donc approximativement les pertes minimales du jeûne protéique.
Tiré du livre : "Le jeûne, approche médicale et scientifique" (Duverney-Guichard)
Selon les calculs, la quantité de protéine disponible est très importante, même chez les personnes relativement maigres.Les protéines totales
Le taux des protéines totales est un des critères fondamentaux retenu dans la surveillance des états de dénutrition. Pour TREMOLIERE, un taux inférieur à 60 mg/I permet d'affirmer la dénutrition (un chiffre normal ne l'excluant pas).
Pour ROOTH (88), après un jeûne de 4 semaines chez 5 sujets, la protidémie passe de 7,42 g/100ml à 6,134 g/100ml.
Au cours de notre étude en 1983*, nous n'avions pas noté de modifications des protéines totales
qui sont à 76 avant le jeûne et 77 g/l après 30 jours de jeûne (l'hémoglobine. l'hématocrite n'ayant pas changé (...) nous notons une relative stabilité des protéines totales des de 70,6 g/l le premier jour et 71 g/l un mois plus tard.
* 1983 : en cette année précédant sa thèse de doctorat, le docteur Duverney-Guichard avait supervisé et analysé un jeûne de 30 jours.
Tant qu'aux lipides, ils commencent à prendre la relève graduellement à partir de la deuxième semaine de jeûne.
Je ne vois pas l'utilité d'ajouter quoi que ce soit au jeûne, surtout pas des colas diètes qui contiennent des ingrédients nocifs, plus particulièrement en période de nettoyage et de régénération
Re: Jeûne, protéolyse et lipolyse
Bonjour et merci pour votre réponse.
Mais, si je bois du thé, ce qui me paraît plutôt sain même dans le cadre d'un jeûne, afin de le rendre moins désagréable et donc plus simple, si en cela j'absorbe par exemple 4g de glucides par jour maximum au lieu de 250g en moyenne hors jeûne, est-ce que cela peut empêcher la lipolyse de s'effectuer et maintenir la protéolyse plus longtemps/de façon plus importante ?
Mais, si je bois du thé, ce qui me paraît plutôt sain même dans le cadre d'un jeûne, afin de le rendre moins désagréable et donc plus simple, si en cela j'absorbe par exemple 4g de glucides par jour maximum au lieu de 250g en moyenne hors jeûne, est-ce que cela peut empêcher la lipolyse de s'effectuer et maintenir la protéolyse plus longtemps/de façon plus importante ?
Asclépia- Messages : 6
Date d'inscription : 25/06/2015
Re: Jeûne, protéolyse et lipolyse
Lors d'un jeûne, nous avons l'estomac vide et prendre des alcaloïdes (thé, café, chocolat ...) pourrait l'irriter. Aussi, durant le jeûne, on ne doit pas stimuler l'organisme par la prise de tisanes, même légères car selon la spécialiste Adèle Arsenault, cela peut agir négativement sur le processus de l'autolyse.
https://jeune-et-sante.forumcanada.org/t284-tisanes-et-jeune
Si nous voulons rendre l'absorption d'eau plus facile, il serait alors plus judicieux de mettre un peu de jus de citron ou d'orange dans l'eau, comme le suggère Mosséri.
Re: Jeûne, protéolyse et lipolyse
D'accord. Je comprends. Mais...en ajoutant un peu de jus de citron ou d'orange, non seulement cela acidifie l'estomac, mais en plus cela suggère une source d'énergie au cerveau et au corps ; en cela, j'imagine que le cerveau puise une part de son énergie dans cette source de sucres et cesse donc -du moins, en partie, même minime- d'utiliser la réserve de lipides du corps, ce qui, éventuellement, freine ou carrément empêche la cétogénèse...non ? Cela me torture l'esprit depuis le début de mon jeûne actuel, j'en suis à mon douzième jour, toute alternative à l'eau me fait de l'oeil.
En somme, j'hésite entre deux possibilités : soit le fait d'apporter une minuscule source d'énergie au corps empêche TOUT processus de cétogénèse et maintient en ce sens la fonte protéo-adipocytaire en amenuisant par là-même l'énergie globale du corps ; soit, cela permet malgré tout la cétogénèse car les quantités d'énergie ne sont pas suffisamment importantes pour faire basculer le processus physiologique du jeûne.
Je suis attentive aux conséquences du jeûne et il ne me paraît pas bénéfique de perdre trop de masse musculaire, d'autant plus qu'à un certain stade, certes très tardif, le cerveau puisera son énergie dans des muscles vitaux comme le coeur, ce qui serait relativement dramatique. Je connais ou crois connaître votre point de vue quant au repos durant le jeûne. Néanmoins, que pensez-vous du fait de maintenir sa masse musculaire par...de la musculation au cours du jeûne, afin de contraindre le corps à puiser dans le tissus adipeux et donc de favoriser plus encore la cétogénèse et l'autolyse ?
Faut-il nécessairement du repos ou est-ce une question d'énegie encore une fois ? En d'autres termes, pourquoi le fait de s'activer aurait-il un impact sur les bienfaits du jeûne ? Faire fonctionner ses muscles, marcher, courir même, faire du sport, en quoi cela détourne-t-il le corps de l'autolyse ? Parce que cela le sollicite et qu'il ne peut se "concentrer" sur l'autolyse ? Ne sont-ce pas deux choses indépendantes ?
Il est de notoriété publique que les muscles doivent être sollicités continuellement pour ne pas disparaître. Le fait de jeûner dans un repos total implique de perdre de la masse musculaire au même titre que le fait de manger dans un repos total. De fait, négliger cette notion de muscles dans le cadre du jeûne me semble étrange : comment peut-on soigner son corps par le jeûne en le laissant dans une totale inertie ? Et surtout, si l'autolyse inhérente au jeûne est ce que l'on recherche en jeûnant, alors ne devrait-on pas presque augmenter l'effort musculaire ?
Je précise que je pratique le jeûne non pas dans l'optique de guérir un quelconque problème de santé, mais uniquement dans l'objectif de rendre mon corps plus fort et plus résistant. En prévention. D'où mon souci de la fonte musculaire.
Merci beaucoup pour vos réponses qui me permettent d'aborder les choses sous un autre angle.
En somme, j'hésite entre deux possibilités : soit le fait d'apporter une minuscule source d'énergie au corps empêche TOUT processus de cétogénèse et maintient en ce sens la fonte protéo-adipocytaire en amenuisant par là-même l'énergie globale du corps ; soit, cela permet malgré tout la cétogénèse car les quantités d'énergie ne sont pas suffisamment importantes pour faire basculer le processus physiologique du jeûne.
Je suis attentive aux conséquences du jeûne et il ne me paraît pas bénéfique de perdre trop de masse musculaire, d'autant plus qu'à un certain stade, certes très tardif, le cerveau puisera son énergie dans des muscles vitaux comme le coeur, ce qui serait relativement dramatique. Je connais ou crois connaître votre point de vue quant au repos durant le jeûne. Néanmoins, que pensez-vous du fait de maintenir sa masse musculaire par...de la musculation au cours du jeûne, afin de contraindre le corps à puiser dans le tissus adipeux et donc de favoriser plus encore la cétogénèse et l'autolyse ?
Faut-il nécessairement du repos ou est-ce une question d'énegie encore une fois ? En d'autres termes, pourquoi le fait de s'activer aurait-il un impact sur les bienfaits du jeûne ? Faire fonctionner ses muscles, marcher, courir même, faire du sport, en quoi cela détourne-t-il le corps de l'autolyse ? Parce que cela le sollicite et qu'il ne peut se "concentrer" sur l'autolyse ? Ne sont-ce pas deux choses indépendantes ?
Il est de notoriété publique que les muscles doivent être sollicités continuellement pour ne pas disparaître. Le fait de jeûner dans un repos total implique de perdre de la masse musculaire au même titre que le fait de manger dans un repos total. De fait, négliger cette notion de muscles dans le cadre du jeûne me semble étrange : comment peut-on soigner son corps par le jeûne en le laissant dans une totale inertie ? Et surtout, si l'autolyse inhérente au jeûne est ce que l'on recherche en jeûnant, alors ne devrait-on pas presque augmenter l'effort musculaire ?
Je précise que je pratique le jeûne non pas dans l'optique de guérir un quelconque problème de santé, mais uniquement dans l'objectif de rendre mon corps plus fort et plus résistant. En prévention. D'où mon souci de la fonte musculaire.
Merci beaucoup pour vos réponses qui me permettent d'aborder les choses sous un autre angle.
Asclépia- Messages : 6
Date d'inscription : 25/06/2015
Re: Jeûne, protéolyse et lipolyse
Asclépia écrit :
Je suis attentive aux conséquences du jeûne et il ne me paraît pas bénéfique de perdre trop de masse musculaire, d'autant plus qu'à un certain stade, certes très tardif, le cerveau puisera son énergie dans des muscles vitaux comme le coeur, ce qui serait relativement dramatique. Je connais ou crois connaître votre point de vue quant au repos durant le jeûne. Néanmoins, que pensez-vous du fait de maintenir sa masse musculaire par...de la musculation au cours du jeûne, afin de contraindre le corps à puiser dans le tissus adipeux et donc de favoriser plus encore la cétogénèse et l'autolyse ?
"Le corps se nourrit de ses réserves accumulées et de ses tissus les moins vitaux. Si celà est nécessaire, et jusqu'à ce que l'état squelettique soit atteint, il est capable de maintenir un équilibre entre ses éléments et ne créera pas, au-delà de l'émaciation, d'autres 'maladies de carence'. Le jeûne tend à maintenir et même à rétablir l'équilibre chimique. " (Shelton)
Concernant la perte musculaire, il ne faut pas trop s'inquiéter. Voir le lien :
https://jeune-et-sante.forumcanada.org/t94-musculature-et-jeune
Faut-il nécessairement du repos ou est-ce une question d'énegie encore une fois ? En d'autres termes, pourquoi le fait de s'activer aurait-il un impact sur les bienfaits du jeûne ? Faire fonctionner ses muscles, marcher, courir même, faire du sport, en quoi cela détourne-t-il le corps de l'autolyse ? Parce que cela le sollicite et qu'il ne peut se "concentrer" sur l'autolyse ? Ne sont-ce pas deux choses indépendantes ?
Pour se régénérer, l'organisme a besoin de beaucoup d'énergie, c'est pourquoi le jeûne actif est peu thérapeutique écrit Boudreau.
https://jeune-et-sante.forumcanada.org/t164-que-fait-on-durant-le-jeune-2
Il est de notoriété publique que les muscles doivent être sollicités continuellement pour ne pas disparaître. Le fait de jeûner dans un repos total implique de perdre de la masse musculaire au même titre que le fait de manger dans un repos total. De fait, négliger cette notion de muscles dans le cadre du jeûne me semble étrange : comment peut-on soigner son corps par le jeûne en le laissant dans une totale inertie ? Et surtout, si l'autolyse inhérente au jeûne est ce que l'on recherche en jeûnant, alors ne devrait-on pas presque augmenter l'effort musculaire ?
Oui l'activité physique en dehors du jeûne est bénéfique, mais durant le jeûne cela retarde le processus de guérison. La nature ne l'indique-t-elle pas ? Un animal malade se repose et jeûne jusqu'à son rétablissement.
Je précise que je pratique le jeûne non pas dans l'optique de guérir un quelconque problème de santé, mais uniquement dans l'objectif de rendre mon corps plus fort et plus résistant. En prévention. D'où mon souci de la fonte musculaire.
Le but de ce forum est de donner de l'information pour améliorer notre santé et guérir de problèmes parfois graves. Celle information est basée sur ce qu'écrivent des spécialistes ayant supervisé plusieurs milliers de jeûnes.
Chacun est libre de jeûner comme il le veut.
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