Allez, je me lance

Est-ce que tu as augmenté les quantités de nourriture absorbée ? Quel est ton menu type actuellement le matin et la midi ?

Si nous ne mangeons que deux fois par jour mais que les quantités mangées équivalent à trois repas par jour en calories, il est normal que le poids ne baisse pas.

Aussi, si la faim n'est toujours pas présente le matin, pourquoi ne pas manger que le midi.

Néanmoins, comme tu le dis, les bienfaits retirés valent la peine de continuer quand même. On sait que toute réduction alimentaire est un plus pour l'organisme.

Bon courage !

PS. Mon épouse me dit à l'instant qu'il est normal de ne pas perdre de poids durant les menstruations. Selon elle, il y a même une prise de poids d'environ 2 kg durant cette semaine. Donc, la stagnation du poids dans ton cas serait tout à fait normale.

Merci à toi et à ton épouse. :-)

Je me suis aussi rassurée avec les menstruations car je sais que le poids a tendance à faire ce qu'il veut à cette période là. En temps normal ça m'est égale mais bien évidemment quand je surveille ça de près, ça m'agace.
Pour répondre à tes questions, il est peut-être vrai que j'ai plus mangé cette semaine que la semaine dernière (je suis en cela un schéma récurrent chez moi, plus je me découvre et plus inconsciemment j'en rajoute pour saborder le truc) Il est bon d'avoir posé cette question car j'ai pu l'avoir en conscience.
Ma journée type est donc
le matin: 5 ou 6 tartines de pain des fleurs beurrées et deux ou trois verres d'eau.

le midi: repas dit "équilibré" par exemple ce midi: riz, ratatouille maison, et thon au barbecue et un carré de chocolat pour le plaisir.

A cela peut s'ajouter à 10h une collation (c'est justement cette collation qui a été plus fréquente que la semaine dernière) de quelques noix ou un carré de chocolat.

J'ai calculé un jour ou deux niveau calorie, je suis toujours en dessous des 1000 calories par jour. Quand on sait que je pouvais en avaler 3000 parfois, c'est pour cela que je suis surprise que ça ne soit pas plus "spectaculaire", je m'entends.

Enfin comme je l'ai dit, c'est surtout mes démons intérieurs qui me tannent et qui s'interrogent quant à l'efficacité d'un tel "régime" alimentaire pour que je reprenne mes anciennes habitudes. J'essaie de me raccrocher réellement aux bienfaits que j'en retire pour aller de l'avant. Mais je constate que j'ai déjà fait deux semaines, ce qui dans d'autres tentatives aurait déjà échoué. Donc je me dis que je suis sur la bonne voie.
Pour ce qui est de supprimer le petit déjeuner, comme je te l'ai dit, je sens une résistance à cela et je préfère perdre lentement (même si je peste) que de revenir en arrière. :-)

Merci beaucoup de ta présence réconfortante et de ton soutien. C'est parti pour la troisième semaine.

Bonjour,

Je viens de lire le résumé de ton expérience personnelle. Où en es-tu aujourd'hui ?

Je te remercie de l'intérêt que tu portes à mon parcours également.
J'en suis à un mois de jeûne intermittent. J'ai réussis à préserver cet espace mais ça bataille dur en moi pour y renoncer. cette semaine a été très difficile parce que j'ai vu que les matins j'ai repris mes crises. curieusement elles se limitent au matin et je ne mange pas l'après midi mais c'est comme si finalement je ne faisais rien. Ce qui en moi est toujours aussi terrifiée de se montrer, d'être vue (ancienne enfant battue en hypervigilance constante) tente de saboter ce qui en moi veut vivre enfin. C'est pour ça que je comprends parfaitement ce que tu as écrit de toi. Je le vis dedans. Pour le moment je suis déjà très contente d'avoir réussi à maintenir le jeûne même si je me rends bien compte que ça déconne à nouveau le matin. L'idéal étant que je parvienne suffisamment à rassurer ce qui en moi a peur. Je sais que ça va me prendre du temps. Dans mon cas la blessure a commencé in utero!! On peut pas faire plus tôt, elle est super bien imprégnée en moi. Je sais que c'est un choix que j'ai fait et que pour survivre il valait mieux être bien cachée et sur ses gardes. J'ai beau me dire que c'est fini, je ne parviens pas à atteindre ce qui en moi a peur. Normal elle est bien cachée!! Mais j'ai bon espoir. Alors tant que je parviendrais à maintenir le jeûne intermittent je le ferai parce que même si je me sabote le matin, au moins je me fais du bien le soir... Bref pas simple mais faut bien commencer quelque part, là où l'on est.

Un mois, c'est déjà beaucoup. N'abandonne surtout pas en si bon chemin et ne te culpabilise pas.

Si tes problèmes viennent d'avant ta naissance, c'est embêtant. Sais-tu si ton vrai moi a pu un jour s'exprimer ou s'il est toujours resté caché ?
Cela vaudrait le coup de le découvrir. Pour cela, tu peux demander à ton inconscient de te l'indiquer dans tes rêves. Essaie de savoir comment ce moi véritable aimerait s'exprimer et aussi quel âge il a.

La personnalité véritable peut changer le mental en l'aidant à devenir plus juste, plus proche de ta vérité en tant qu'être. Chaque personne est différente. Les conseils découverts dans les livres ne doivent que servir d'exemple. Sinon, le mental s'en nourrit et essaie de s'améliorer sans changer les mauvais principes dont il est composé.
Si la nourriture te sert de 'béquille', n'oublie pas qu'il faudra quelque chose pour la remplacer. Il faut donc commencer à aider ton moi véritable à s'exprimer pour qu'il devienne suffisamment solide pour se passer de la 'béquille'. Tu vois, il vaut mieux avoir une personnalité bancale que pas de personnalité du tout. C'est elle qui gère le quotidien, les relations familiales et sociales.
La technique a fonctionné pour moi, mais je ne te cache pas que c'est difficile. Je progresse pas à pas.

Bonjour Marie,

Non je n'ai jamais été moi et je me suis toujours sentie vide et coupable d'exister. J'y travaille. Je cherche effectivement à mettre plus de contenu dans ma vie qui pourrait faire que je me sente moins vide et que du coup ce ne soit plus nécessaire de me remplir autant pour me sentir vivante. Mais comme tu le dis si bien c'est un travail de longue haleine pénible et harassant. Mais il n'y a pas le choix après tout.

C'est bien. Pour l'instant, il est évident qu'il faut mieux que tu te nourrisses le mieux possible. Rester en bonne santé participe à la réussite du projet. Cela revient à améliorer ta 'béquille', il y aura donc toujours frustration quelque part. Le fait de le savoir permet une meilleure acceptation et rend les choses plus supportables en attendant mieux.
Découvrir son moi véritable, même s'il n'est pas possible de l'exprimer tout de suite, donne un objectif à atteindre et entretient l'espoir.
Courage à toi.