Jeûne et santé
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Ebola : 4 raisons de ne pas paniquer

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Ebola : 4 raisons de ne pas paniquer Empty Ebola : 4 raisons de ne pas paniquer

Message  Luc Mar 19 Aoû 2014 - 16:59

Tiré de la revue néosanté
13 août 2014
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Ebola : 4 raisons de ne pas paniquer

Ne vous étonnez pas de recevoir aujourd’hui  cette lettre datée de mercredi dernier. Suite à un petit souci technique, nous n’avons pas pu l’envoyer plus tôt. Et ne vous étonnez pas non plus de ne pas retrouver la suite de mes « cartes postales du Portugal ». J’ai préféré réagir à un sujet qui fait la une de l’actualité .  Depuis plusieurs semaines, l’épidémie de fièvre hémorragique Ebola en Afrique s’accompagne en effet d’une fièvre médiatique et d’une mobilisation tonitruante des instances sanitaires internationales qui ne sont pas sans rappeler  la grande panique suscitée par le virus A/H1N1 il y a 6 ans. Sauf qu’ici, il ne s’agit pas d’une grippette  anodine mais d’une  maladie sérieuse aux conséquences potentiellement effroyables. Avec Ebola, on nous recycle carrément la grande terreur des premières années Sida.  A rebours de l’affolement général, je pense qu’il y a cependant de bonnes raisons de ne pas s’inquiéter. En voici quatre, dont j’espère qu’elles auront des effets anxiolytiques.

1) Il s’agit d’un virus naturel

Dans son dernier numéro, la revue   Néosanté évoquait le « grand péril  viral » généré par des manipulations  en laboratoire, où certains chercheurs inconscients  tentent de fabriquer un supervirus mutant  à la fois très contagieux et très dangereux, histoire d’anticiper la riposte vaccinale à un ennemi similaire qui surgirait dans la nature. Avec Ebola, du nom d’une rivière congolaise près de laquelle on l’a repéré la première fois en 1976,  rien n’indique qu’on soit en présence d’une chimère échappée d’un labo. Bien sûr, ce scénario de science-fiction a déjà fleuri aux Etats-Unis,  comme ce fut déjà le cas avec le HIV et le H1N1.  Chez l’Oncle Sam,  les amateurs de grands complots ont passé leurs vacances à répandre la rumeur selon laquelle l’épidémie actuelle serait bel et bien l’œuvre d’un virus artificiel, et même que ce serait le prélude à un programme génocidaire mis en œuvre par le « gouvernement mondial » et la clique de Bill Gates pour résoudre la surpopulation.  A Néosanté, nous ne mangeons pas de ce pain conspirationniste. Jusqu’à preuve du contraire, le virus Ebola est  un membre très banal de la famille des filovirus,  dont le réservoir naturel est une variété de chauve-souris africaine. Selon la classification scientifique en usage,  ces virus sont rangés parmi les « virus à ARN simple brin à polarité négative », une catégorie identifiée depuis des décennies et  qui contient cinq autres familles,  dont les virus de la rage. Ebola n’est pas une bombe transgénique à finalité criminelle mais un bout de génome naturel qui, chez les primates et les humains, acquiert parfois une certaine virulence.

2) Ce virus est généralement bénin

Preuve supplémentaire qu’il ne s’agit pas d’une création de l’Homme accidentellement ou intentionnellement relâchée : le virus Ebola est lui-même multiforme et de virulence très variable. Comme nous l’apprend Wikipédia, pas moins de cinq sous-types ont déjà été distingués depuis les années 70.  Et il y a parmi eux le virus de Reston, du nom d’une petite ville américaine où il est apparu en 1983. Présent aussi en Chine, sa létalité est quasi nulle chez les humains.  Le virus qui sévit depuis quelques mois en Afrique de l’Ouest est le plus agressif,  mais son caractère mortel varie également entre 60 et 90%. Les trois autres sous-types se situent entre ces deux extrêmes.  Pour expliquer la sévérité très différente des pathologies induites chez l’homme par ces  diverses souches, les spécialistes invoquent généralement leurs différences génétiques.  Mais certains commencent aussi à s’interroger sur les facteurs environnementaux et sur d’éventuels mécanismes épigénétiques. Bref, Ebola n’est pas un tueur implacable et son pouvoir pathogène est très hétérogène. En Amérique, sa « puissance de feu » est tout simplement égale à zéro.

3) Il n’existe pas de  remède ni de vaccin

Ce qui est présenté comme une angoissante absence par les médias est au contraire une bonne nouvelle : jusqu’à présent, personne n’a encore réussi à mettre au point un traitement éprouvé ni  à développer un vaccin ayant satisfait  aux essais cliniques.  Ce qui  veut dire que la médecine est très démunie et qu’elle adopte les bonnes vieilles stratégies qui ont fait leurs preuves, à savoir l’isolement des malades et la quarantaine. Si vous lisez notre dossier du mois de septembre (« Vaccins, la grande (dés)illusion »), vous allez peut-être découvrir que la variole a précisément été vaincue par les méthodes d’endiguement et de confinement, et non par le vaccin qui ne marchait pas et faisait pire que bien.  On peut se réjouir que l’OMS ait été obligée, pendant des mois,  de s’en tenir aux solutions non pharmaceutiques. Ce qui est plus inquiétant (et absolument scandaleux !), c’est qu’elle vient d’autoriser l’envoi de vaccins expérimentaux en Afrique…

4) Tout dépend du terrain

De ce qui précède, on peut  - encore une fois -  conclure que « le virus n’est rien » en comparaison du terrain. Ebola, comme par hasard, frappe les pays africains  longtemps affligés par la guerre et la misère : avant-hier le Congo et l’Angola, hier l’Ouganda et le Soudan,  aujourd’hui le Libéria et la Sierra Leone. Et comme par hasard, les décès y sont provoqués par l’atteinte des reins et du foie, deux organes particulièrement  vulnérables, selon la médecine nouvelle du Dr Hamer, à ce type de contexte. En Occident, nous l’avons vu, les sous-types en circulation sont parfaitement inoffensifs, à l’exception de la souche dite de Marburg . Dans cette ville Allemande, en 1967, trente-et-une personnes ont été touchées et sept en sont mortes. Mais il s’agissait de laborantins de la firme Behring qui travaillaient à produire des vaccins sur des cellules rénales de singes africains, ce qui est une situation pour le moins éloignée de la vie courante de monsieur et madame Toutlemonde. Jusqu’à présent, sauf erreur de ma part,  les quelques Occidentaux contaminés et rapatriés d’Afrique de l’Ouest ont survécu. Et parmi le personnel médical local, il y a aussi des ex-malades guéris. L’un deux, un médecin guinéen,  a raconté son expérience au magazine Jeune Afrique : pris en charge par MSF, il s’en est sorti sans séquelles en se contentant de s’hydrater et en prenant des vitamines. Mais il a  ajouté un détail à ses yeux primordial (et aux nôtres !) : « J’ai accepté le fait que j’étais positif à la maladie et n’ai pas cédé à la panique ». Exemple à suivre.

Yves Rasir

PS : dans mon journal de ce lundi matin, je découvre une interview du Pr Nathan Clumeck, éminent spécialiste des maladies infectieuses, déclarant que l’épidémie Ebola est une menace planétaire et que l’Humanité doit se mobiliser contre un virus qui veut la détruire. Aux lecteurs que ces propos plongeraient dans l’anxiété, je rappelle que le Pr Clumeck  fait partie de ces brillants experts qui nous avaient prédit une épidémie de sida  aux conséquences terrifiantes pour l’ensemble du globe, avec des dizaines de millions de morts. Faut-il souligner que ce scénario apocalyptique  ne s‘est pas produit et  qu’il n’a pas été évité par un vaccin ? Faut-il rappeler que la modeste progression  du Sida  a déjoué les prédictions pessimistes et que son déclin est aujourd’hui avéré ?  Quand elle interroge les prophètes de malheur, la presse serait bien inspirée de les confronter avec leurs précédents pronostics.  Avec Ebola, les grands prêtres de la religion pasteurienne  essaient à nouveau de nous refiler le mythe du grand méchant virus dont la dangerosité et la contagiosité seraient indépendantes du mode de vie, du contexte socio-économique et du vécu émotionnel des populations.  Ne nous laissons-pas encore intoxiquer par les marchands de peur et leurs erreurs !
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Message  Luc Mar 19 Aoû 2014 - 17:03


Je serais prêt à miser ma chemise qu'une personne atteinte du virus d'Ebola serait sur pied et en meilleur état qu'avant de l'avoir attrapé, si elle effectuait un jeûne de 10 jours  à l'eau et au repos.

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Message  Luc Mar 19 Aoû 2014 - 18:48


(en jeûne) Les cellules de défense, qui ont principalement accès aux tissus par la circulation sanguine, ont un accès facilité aux tissus inflammés, dans un organisme dont les vaisseaux ont été nettoyés par l'autolyse. Les processus de guérison s'opèrent donc avec plus d'efficacité.

l'augmentation du zinc sanguin est lié au renforcement des réactions immunitaires, puisqu'elle favorise l'activité des messagers chimiques de l'organisme qui stimulent les réactions de défense (hormone thymique, lymphokine, facteur de déverloppement lymphoïde). Enfin, le zinc favorise la division des cellules de défense.(Boudreau)

Les patients atteint de fièvre typhoïde seront bien en trois ou quatre jours si le jeûne est entrepris dès le début de la maladie et poursuivit de sept à dix jours. Le patient sera confortable et récupérera rapidement à tel point que parents et amis ne croiront pas qu'il était atteint de cette maladie. (Shelton)

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Message  Luc Mer 27 Aoû 2014 - 17:44

Ebola : le mensonge généralisé

Alors que le journal Le Monde parle quotidiennement de « ravages » et de « catastrophe », la réalité est que l'épidémie de virus Ebola reste d'ampleur très modeste.

La presse parle de 1229 morts entre mars et août 2014 sur l'ensemble de l'Afrique, et encore ce chiffre n'est-il pas exact.

Si vous vous rendez sur la page du site de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) traitant du sujet, vous vous rendez compte qu'il y a en fait 788 décès formellement identifiés comme causés par le virus Ebola. Les autres sont des cas « suspects » ou « probables ». [1]

Ce sont bien sûr 788 morts de trop, mais il faut comparer aux 1,2 MILLION de morts causés annuellement par le paludisme [2], ou aux 2000 morts causés annuellement en France par la grippe saisonnière. [3]

Très peu de contagion

Les images de soignants portant des masques et des combinaisons intégrales pour s'approcher des malades suspectés sont insensées et dignes d'un mauvais film de science-fiction.

Car le virus Ebola ne se transmet absolument pas si facilement :

« Il faut un contact direct avec un liquide biologique comme le sang, les selles, les vomissures. Il n'y a aucune transmission par voie aérienne. C'est-à-dire que, lorsqu'une personne parle ou tousse, elle ne répand pas le virus Ebola dans l'air ambiant. » explique le Pr Bruno Marchou, chef de service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital de Purpan, à Toulouse. [4]
Autrement dit, le virus Ebola est comparable au SIDA pour son mode de propagation. Il faut vraiment être au contact du sang ou du liquide biologique du malade pour risquer soi-même d'être contaminé.

Cela veut dire, toujours selon le Pr Bruno Marchou, que le virus Ebola :

« n'atteindra pas le stade pandémique. À Conakry (capitale de la république de Guinée), ils avaient initialement plusieurs dizaines de cas parmi le personnel hospitalier. Ils ont réussi, en appliquant des mesures d'hygiène standard simples, à endiguer la propagation du virus parmi leur personnel. »
Ces mesures d'hygiène n'ont rien de sorcier : « Quand on s'occupe d'un patient, on se couvre les mains avec des gants. Si le patient vomit, il faut aussi se couvrir le visage. C'est le b.a-ba. On fait ça tous les jours. » continue-t-il.

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Message  Luc Mer 27 Aoû 2014 - 17:50

«La mort dans 20 à 90 % des cas »

Sandrine Cabu, de Médecins Sans Frontières, interrogée par Le Monde, explique que le virus Ebola entraîne « la mort dans 20 à 90 % des cas ».

Pourquoi une fourchette aussi absurdement large ?

Parce que le virus Ebola est surtout dangereux quand il est mal soigné. Les personnes meurent de déshydratation ou d'hémorragies mais le traitement consiste alors simplement à hydrater ou à transfuser le patient, pas à lui donner un vaccin ni un hypothétique médicament. Il ne faut pas croire ce que prétend l'industrie pharmaceutique qui aimerait pouvoir vendre aux gouvernements une poudre de perlimpinpin comme elle l'avait fait pour le Tamiflu.

« Les nouveaux médicaments ne sont pas la solution contre Ebola », selon un expert en maladies infectieuses

La solution contre l'épidémie consiste à respecter des mesures simples et de bon sens : hygiène, bonne nutrition, vitamine D, vitamine C.

Selon Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses des Etats-Unis, l'outil le plus efficace contre Ebola est de prodiguer les soins de base aux malades.

« La véritable priorité devrait être de créer des infrastructures médicales dans les pays touchés pour fournir aux malades le soutien médical de base comme l'hydratation et la transfusion sanguine. Cela aura un beaucoup plus gros effet sur la santé que la distribution au hasard de quelques médicaments expérimentaux. » [5]

Selon Thomas E. Levy, auteur d'un article récent sur les remèdes potentiels contre le virus Ebola [6] :

« Jusqu'à présent, il n'y a pas un seul virus testé qui n'ait pas été inactivé par une certaine dose de vitamine C. Un des moyens prioritaires pour détruire le virus, ou programmer sa destruction par le système immunitaire, est d'activer la “réaction de Fenton”. En un mot, cette réaction peut se produire à l'intérieur du virus, dans les cellules où les virus se répliquent et à la surface des virus eux-mêmes. »

Il n'y a donc aucune raison de suspecter le virus Ebola de se transformer brutalement en une pandémie à l'échelle de l'Afrique, et encore moins dans le reste du monde.

Mais il n'y aucun doute que cette psychose peut servir les intérêts financiers de quelques-uns.
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Message  Luc Mer 27 Aoû 2014 - 17:59

Semer la panique : un business très lucratif

La panique autour du virus Ebola rappelle évidemment la grippe aviaire de 2005 et la grippe porcine (H1N1) de 2009.

Ces deux « pandémies imminentes » ont été l'occasion de manipuler grossièrement les opinions publiques pour justifier la vaccination en masse des populations, qui s'est révélée entraîner de terribles effets secondaires, dont la narcolepsie, un très grave trouble du sommeil. [7]

En 2009, l'Organisation Mondiale de la Santé a prédit qu'un tiers de la population mondiale pourrait être touchée par la grippe H1N1, avec des effets incalculables. La ministre de la Santé Roselyne Bachelot n'avait alors pas hésité à commander 94 millions de vaccins ! Les Français n’ayant été que 6 millions à se faire vacciner, Mme Bachelot avait, dès le mois de janvier 2010, annulé auprès des laboratoires pharmaceutiques la livraison de 50 millions de doses et fait verser par l'Etat en dédommagement près de 48 millions d’euros aux laboratoires. [8]

Quant au fameux médicament antiviral « miracle », le Tamiflu, son effet réel n'est que de réduire la durée des symptômes de moins d'une journée, sans limiter d'aucune façon les hospitalisations. Une étude britannique a conclu que la distribution de Tamiflu contre la grippe H1N1 a eu pour seul effet de... gaspiller 500 millions de Livres sterling.

En effet, la saison de grippe 2009 se révéla finalement moins grave que d'habitude, malgré la présence de la souche H1N1. De plus, de nombreux prétendus cas de grippe H1N1 se révélèrent ne même pas être des grippes mais de simples rhumes, ce qui n'est pas sans rappeler ce cas de virus Ebola à Berlin qui s'est finalement révélé être... une gastro. [9]

Jouer avec le feu

Toutefois, les titres excessifs martelés par la presse sont à mon avis très dangereux :
« Une épidémie absolument pas sous contrôle, sans précédent », Médecins Sans Frontières, le 30 juillet 2014. [10] [11]

« Le virus Ebola continue de dévaster l'Afrique de l'Ouest », Le Monde, 15 août 2014. [12]

« L'OMS décrète une urgence de santé publique de niveau mondial », France 24, le 20 août 2014. [13]
Cette psychose est en train de semer la pagaille en Afrique, où des gouvernements sont ni plus ni moins en train de fermer les frontières, mobiliser les armées pour réprimer les populations, et même isoler sans raison des dizaines de milliers de malheureux, hommes, femmes, vieillards et enfants mis en quarantaine dans un bidonville du Libéria, sans nourriture ni eau. [14]

« Pour espérer contenir l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola qui fait rage au Liberia (…) le gouvernement prend des mesures draconiennes. Deux quartiers de la capitale, Monrovia, ont été placés en quarantaine et sous surveillance sécuritaire, alors que dans le reste du pays, un couvre-feu a été instauré. », Le Monde du 22 août 2014.

"Tirer à vue"

Dimanche 24 août, on apprenait que, au Sierra Leone :
« Le parlement a adopté un projet de loi qui interdit d'héberger des malades. Les contrevenants sont passibles de deux ans de prison. [15] »
Lundi 25 août, pire encore : le gouvernement du Libéria ordonne à ses soldats de "tirer à vue" sur les personnes qui chercheraient à passer la frontière, soit disant pour empêcher l'épidémie de se progager ! [16]

Ces réactions totalement excessives risquent de provoquer une vraie catastrophe humanitaire, bien plus grave que le virus Ebola lui-même.

Des mesures commencent également à être prises contre les Africains au niveau international :
« Au niveau international, les citoyens de ces pays font l’objet d’une quarantaine de plus en plus stricte avec la fermeture des frontières, la suspension des vols de la plupart des compagnies aériennes qui les desservaient, le rapatriement des membres des familles du personnel diplomatique dans ces pays, l’annulation de conférences internationales, la délocalisation d’événements sportifs, etc. » note Rue 89. [17]

En Corée, de véritables réactions racistes éclatent contre les Africains, interdits d'entrer dans certains magasins. [18]

Le mythe du passager infecté dans l'avion

À écouter les autorités et nos journalistes, on croirait qu'une épidémie de virus Ebola peut se déclencher à tout instant en Europe : il suffirait que débarque un Africain touché par la maladie arrivé par avion.

Cette hypothèse est parfaitement irréaliste. Elle ne traduit qu'une ignorance complète de ce qu'est réellement le virus Ebola.

Ne succombons ni à la psychose, ni à une forme de racisme qui ne dit pas son nom.

L'épidémie de virus Ebola ne sera correctement endiguée en Afrique que si toute violence et toute mesure répressive cesse. Qu'on laisse chaque patient être pris tranquillement en charge par un personnel ayant une formation médicale de base, et prenant les mesures d'hygiène évidentes.

N'envoyons ni cargaisons de vaccins en Afrique, ni médicaments. Cela ne servirait qu'à enrichir les laboratoires pharmaceutiques et à provoquer des dégâts bien plus graves par les effets secondaires de ces médicaments.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

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